Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 14/08/2016

première édition du « Festival du Walo » – [PhotoReportage]

Mauritanie: première édition du Alakhbar – La première édition du « Festival du Walo » s’est déroulée du samedi 6 au dimanche 7 août 2016 à Rosso, capitale de la wilaya du Trarza, dans le sud-ouest de la Mauritanie.

Le thème a été « La résistance du Walo à la colonisation » française. Le Walo, il s’agit de cet espace géographique et de civilisation qui s’étend sur les deux rives du fleuve qui séparent la Mauritanie et le Sénégal.

Vingt-quatre (24) villages de la communauté wolof de Mauritanie et des invités venus de la partie sénégalaise du Walo ont participé au festival. La Mauritanie compte officiellement quatre communautés: Arabe, Peul, Soninké et Wolof.

Le festival est initié par l’Association pour la Promotion de la Langue Wolof en Mauritanie (APROLAWO – RIM). Il a été officiellement lancé par le wali du Trarza qui a déclaré :  » Aujourd’hui, toute la Mauritanie est Walo-Walo », un terme qui désigne les habitants du Walo.

Danse traditionnelle, « Ndawrabine», danse de chevaux, courses de pirogues, art culinaire, cérémonies sociales et autres facettes de la culture wolof ont été mises en exergue.

Le président de APROLAWORIM, Assane Gueye, a confié à Alakhbar que l’objectif est de  » rappeler l’histoire du Walo aux nouvelles générations (…) Les ancêtres nous ont légué une belle civilisation que nous devons conserver».

Deux circonférences ont également été tenues sur :  » La résistance du Walo à la colonisation » et sur: « l’histoire d’anciens villages wolof ». « Le wolof qui joue le rôle de trait d’union entre toutes les composantes nationales de Mauritanie« , a affirmé un des conférenciers, Eumadou Bakhaw Diaw, un historien sénégalais, spécialisé sur le Walo.

Mauritanie: Libération du fils d’un général de l’armée après son arrestation en possession de vin

Mauritanie: Libération du fils d’un général de l’armée après son arrestation en possession de vinSur hautes instructions, la gendarmerie a libéré, samedi, le fils du général Misgharou Ould Goueizi après son arrestation, un peu tôt, en possession d’une importante quantité de vin importée du Sénégal.

Il s’agit de Mokhtar Ould Misgharou, ex-officier de la gendarmerie nationale qui a été arrêté au point de passage de Diama, sud Mauritanie, en compagnie d’un adjudant chef de la garde nationale, les deux ont été libérés, immédiatement, sur instructions supérieures.

Mokhtar Ould Misgharou avait été arrêté plusieurs fois pour le même motif avant d’être libéré sur des ordres supérieurs.

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Libre Expression | La Mauritanie : diplomatie clé-à-molette | Par le Pr ELY Mustapha

Libre Expression | La Mauritanie : diplomatie clé-à-molette | Par le Pr ELY Mustapha Pr ELY Mustapha – Qu’advient-il lorsque la diplomatie d’un pays est ordonnée par un mécanicien auto et exécutée par un professeur de math ? Un moteur dont la combustion interne est une inconnue. Et à la vitesse où il tourne, c’est un moteur à explosion qui va…exploser.

Appelons-là, mécaniquement, une diplomatie clef-à-molette et, mathématiquement, une conjecture insoluble…sauf dans l’intérêt personnel. C’est, en effet, une diplomatie de l’exclusion et non une diplomatie de la conciliation avec l’ensemble des Etats de la sous-région ayant pour seul mot d’ordre l’intérêt premier du pays.

Depuis qu’Ould Abdelaziz est arrivé au pouvoir, l’appareil diplomatique mauritanien est vissé, comme un écrou, à la plaque tournante des intérêts de la nomenklatura d’Etat.

Il sert tout entier à s’acquérir les faveurs des potentats du golfe. Une diplomatie de la négociation utilitariste permanente. Ici on cède les terres arables du sud aux émirs du golfe, là on envoie des troupes mauritaniennes au Yémen pour les beaux yeux de qui on sait et on organise un sommet sous sa bénédiction.

Le but ultime : obtenir les dons et autres faveurs financières qui sont englouties par la nomenklatura d’Etat. On cire, diplomatiquement, les pompes des princes pour organiser un sommet arabe qui fut, de l’avis de tous, un fiasco national et international et dont le pays paiera longtemps les pots cassés.

La diplomatie mauritanienne est extravertie. Une diplomatie qui se met à dos les plus proches voisins de la Nation, notamment le Sénégal et le Maroc, pour aller plaire aux monarques du Golfe, est une diplomatie de la différenciation irréfléchie qui ne mène que vers le désastre.

L’avenir de la Mauritanie se construit avec ses voisins (arabes et africains) immédiats. Le Maroc et l’Algérie se doivent d’être traités diplomatiquement dans les mêmes termes.

L’affaire du Sahara occidental se doit d’être traitée dans le cadre des conventions internationales, en prenant en compte les intérêts de toutes les parties prenantes sans que ces intérêts puissent prévaloir sur les intérêts de la Nation. Or la diplomatie mauritanienne est un instrument qui sert moins le compromis positif et la résolution pacifique des différends que les intérêts mécaniques du détenteur du pouvoir en Mauritanie.

C’est une diplomatie de l’alignement manifeste sur des positions tranchées ; or « l’alignement », les « positions » et les « tranchées » relèvent du langage militaire non de celui de la diplomatie. Cette confusion manifeste est porteuse de tensions dont les effets avant-coureurs sur l’environnement géopolitique de la Mauritanie, se font déjà gravement sentir.

Ainsi, la diplomatie telle que voulue par Ould Abdelaziz, et mise en œuvre par son ministre des affaires étrangères, ne peut être que biscornue. A quels résultats a-t-elle abouti ? Pas grand-chose, des dons de véhicules, à l’occasion d’un sommet dévastateur déjà oublié, que des responsables trafiquent déjà en toute impunité.

Quelle image de la Mauritanie, notre diplomatie donne-t-elle au reste du monde ? Des voisins sous tension, des prises de position belliqueuses, une diplomatie tout orientée vers la collecte des « dons » et autres financements, donnant l’image d’une immense gamelle tendue.

Elle a personnifié, au nom de son donneur d’ordre, le principe d’action diplomatique : « un pays n’a pas d’amis, il n’a que des intérêts ». Principe qu’un fameux général avait énoncé pour montrer l’importance de son pays par rapport au reste du monde. Mais il est vrai que les généraux se suivent et ne se ressemblent pas. De Gaulle ne faisait pas la diplomatie avec une clef à molette.

Pr ELY Mustapha 

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Ely Ould Mohamed Vall : le passé est fort compromettant pour qui veut passer BLANC comme neige

Ely Ould Mohamed Vall : le passé est fort compromettant pour qui veut passer BLANC comme neige Bulletin blanc, carrière blanche, tout blanc. C’est tel que l’ancien Chef de l’Etat, Ely Ould Mohamed Vall veut se présenter à la communauté internationale après avoir bien compris que le peuple mauritanien, cerne tous ses secrets compromettants depuis la sureté au palais présidentiel.
C’est aussi tel qu’Ely Ould Mohamed Vall veut apurer son lourd passif en défendant la thèse selon laquelle, le système politique cherché par le CMJD a été dévoyé de sa trajectoire initiale.
Ely n’est pas l’artisan du coup d’Etat du 3 août 2005 comme il le prétend et le défend sur toutes les tribunes. Il dormait quand des vaillants officiers l’ont réveillé, pour lui proposer de bonne foi de diriger une transition politique militaire qu’il est le premier à mériter, en raison de son âge et de son expérience.

Fin tacticien et chef depuis plus de deux décennies de la sûreté nationale, il jurat depuis d’élargir son empire et d’imposer son empreinte à la future nomenklatura politique, de sorte qu’elle soit taillée sur sa propre mesure, lui permettant de rééditer sa longévité à la DGSN au palais présidentiel.
Quand vint l’élection présidentielle civile, avant laquelle, il a tenté en vain son bulletin « BLANC », il opta pour un délit de parenté matrimoniale en faveur d’Ahmed Ould Daddah, croisant le fer avec ses frères d’armes, plutôt favorables à Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Le reste du scénario est fatal pour l’ex Chef d’Etat qui, s’est fait grillé à l’élection présidentielle dans laquelle, il est sorti avec un score humiliant, loin derrière les candidats les moins réputés de la scène politique.
L’homme a été totalement déçu par score proche de zéro, réalisé au cours d’une consultation électorale où il devait être favori, après deux années de transition militaire.
Par vindicte ou pour laver l’affront, Ely sillonne depuis le monde entier pour présenter le pouvoir démocratiquement élu de Nouakchott sous des mauvais draps, cherchant à tout prix à étouffer l’économie en plaidant en défaveur des financements auprès des bailleurs de fonds.
Il regagna par la suite le forum de l’opposition, où il ne tardât pas à comprendre qu’il est en territoire politique ennemi, se trouvant du coup entre le marteau du pouvoir mauritanien et de l’enclume des opposants, bien édifiants sur son sens lucratif.
Ses hostilités n’ont cessé de monter en flèche avec des interviews accordées à des médias français et parfois sénégalais ou mauritaniens dont l’objectif est de discréditer le régime mauritanien et de le déclarer de pouvoir peu fréquentable.
Une campagne à visage découvert sanctionnée par des fiascos répétés qui n’ont encore convaincus Ould Mohamed Vall que sa carrière politique est une parenthèse à jamais fermée et que son passif, même passé sous silence, est toujours en hibernation, n’attendant pour se réveiller qu’un retour impossible de l’homme aux cercles de décision.
Mais à son grand dam, n’est-il pas privilégié pour lui de rester à l’incognito pour ne pas être appelé à rendre des comptes.
La rédaction
Rapideinfo, nouvelles de Nouakchott : Rapide info

MAURITANIE : NOUAKCHOTT SUR LE POINT DE QUITTER L’ASECNA

  • altLes autorités de Nouakchott sont à pied d’oeuvre depuis quelque temps en mettant en place une nouvelle institution de gestion de son espace aérien pour remplacer l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (ASECNA).
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    La gestion provisoire est confiée pour le moment à la Défense avant qu’elle ne soit remise définitivement à l’Equipement. Cette gestation depuis des années est une volonté d’indépendance pour la confiance des usagers du ciel mauritanien et au de-là des frontières du pays.Le gouvernement en attend beaucoup pour enfin tirer profit de la manne financière qui proviendrait de l’exploitation de ce nouveau monopole.

    A l’instar de Madagascar qui a quitté l’ASECNA en 2007 et le Sénégal en 2008, la Mauritanie s’apprête à son tour à quitter le navire de l’ASECNA qui regroupe 18 pays membres .Depuis des années le projet était à l’étude. C’est maintenant que les fruits sont mûrs.Certainement Ould Aziz attendait la livraison du nouvel aéroport Oumtounsy pour accélérer la décision.Une nouvelle institution de gestion de l’espace aérien est en tout cas née et confiée provisoirement à la Défense avant qu’elle ne soit remise à l’Equipement. La déclaration officielle du retrait attendra dès que tout est prêt.

    Ce départ traduit la maturité de la Mauritanie et la volonté du gouvernement à maîtriser le ciel mauritanien d’abord.Même si les observateurs expliquent cette brusque tournure par la méfiance de Nouakchott vis à vis du Maroc et du Sénégal il n’en demeure pas moins qu’une telle mesure pourrait générer une manne financière dont la Mauritanie a besoin pour développer le secteur aérien.Cette ancienne institution de coopération et d’intégration africaine est pointée du doigt parce qu’elle ne rapporte rien financièrement pour les états membres.D’inspiration française beaucoup de nouveaux dirigeants africains s’en méfient beaucoup. A qui le prochain tour ?

    Bakala Kane

    kassataya