Monthly Archives: August 2016
Les Jeux olympiques de Rio sont officiellement ouverts
Le président brésilien par intérim Michel Temer a déclaré vendredi 5 août ouverts les Jeux olympiques de Rio, les premiers de l’histoire organisés en Amérique du Sud. L’intervention de celui qui a remplacé Dilma Rousseff à la tête du pays a été accueillie par les huées d’une importante partie du public du stade Maracana où se déroulait la cérémonie d’ouverture.
Michel Temer, président non élu du Brésil, déclare les Jeux ouverts sous les huées. #Rio2016
— AWG_P (@Adrien Pécout)
Lire aussi : La crise politique brésilienne s’invite aux JO
Quatre ans après le spectacle inventif et décalé des JO de Londres, le réalisateur brésilien Fernando Meirelles, un des trois directeurs artistiques à la manœuvre, avait prévenu : dans un pays plongé dans une récession économique aiguë assortie d’une sévère crise politique, il fallait composer avec un budget limité.
Oubliée donc « l’approche high-tech », la « grande fête » proposée par M. Meirelles, qui promettait de mettre à l’honneur « la richesse de la culturepopulaire », a donné le premier rôle à la musique du pays dans toute sa diversité. C’est sur les notes d’Aquele abraço, une mélodie parmi les plus célèbres de Gilberto Gil – qui fut le ministre de la culture de l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva –, qu’a débuté la cérémonie d’ouverture des Jeux cariocas.
YASUYOSHI CHIBA / AFP
Un voyage musical
Une introduction immédiatement suivie par l’entrée d’un millier de figurants agitant des feuilles de papier métallique soudainement transformées en coussins géants faisant office de tambours. Puis par une touchante version acoustique de l’hymne brésilien, chanté par Paulinho da Viola, un des plus grands musiciens auriverde, qui s’est accompagné à la guitare.
Hymne national brésilien interprété par le musicien Paulinho da Viola https://t.co/QID9MDUEBU
— AWG_P (@Adrien Pécout)
A suivi un voyage d’une quinzaine de minutes à travers les multiples tendances de la musique brésilienne, part constitutive de l’identité du pays. A commencer par la bossa, et l’incontournable A Garota de Ipanema de Tom Jobim, jouée par son petit-fils Daniel. Au son de celle-ci, l’ex-mannequin vedette Gisele Bündchen, vêtue d’une longue robe dorée, a pu défiler en toute quiétude. Loin de la polémique que son apparition annoncée avait fait naître dans la semaine, quand la presse locale avait bruissé de fuites selon lesquelles elle subirait un simulacre d’agression par un gamin des rues.
Lire aussi : L’« agression » que vous ne verrez pas à la cérémonie d’ouverture
Se sont élevées ensuite des voix issues des favelas, comme celle du tout jeune Cristian Do Passinho, 13 ans, interprétant le passinho, mélange de hip-hop et de capoeira. Puis celles d’un duo de rappeurs, avant Pais tropical de Jorge Ben Jor, qui a réussi à enflammer les quelque 70 000 spectateurs du Maracana, chantant en chœur et applaudissant en rythme.
Ambiance pop censée faire entendre, selon le programme officiel, ”la voix des favelas ” #Rio2016 https://t.co/FwX9r2nmTu
— AWG_P (@Adrien Pécout)
Une graine pour chaque sportif
Entre-temps, figure imposée du genre : l’évocation des étapes marquantes de l’histoire du pays hôte. Insectes en structures métalliques vivant dans l’épaisse forêt amazonienne, caravelles européennes bravant la tempête sur l’océan Atlantique avant d’accoster sur les côtes brésiliennes, esclaves venus d’Afriqueœuvrant dans les plantations de canne à sucre, urbanisation chaotique… Avant le vol du pionnier de l’aviation Alberto Santos-Dumont à bord de son 14 Bis, qui s’est envolé dans les airs au-dessus du Maracana dans la nuit de Rio, survolant les interminables plages cariocas, sous le regard de la statue du Christ rédempteur du haut du Corcovado.
En conclusion de la cérémonie, le Brésil, qui héberge avec la forêt amazonienne« le plus grand jardin de la planète », selon les organisateurs, a lancé un appel àprotéger la Terre du réchauffement climatique. Un message prolongé lors du défilé des 207 délégations, traditionnellement lancé par la Grèce : chaque sportif a reçu une graine destinée à être plantée. Et détail original, chacune des équipes était précédée par un triporteur aux couleurs acidulées, à la remorque fleurie à foison !
Entrée des sportifs : honneur à la Grèce, terre des Jeux antiques https://t.co/phK1Qb9q9P
— AWG_P (@Adrien Pécout)
Point d’orgue de la cérémonie, la flamme est entrée dans le stade Maracana portée par le triple vainqueur de Roland-Garros Gustavo Kuerten. Elle a été amenée jusqu’à la vasque par l’ancien marathonien Vanderlei Cordeiro, médaillé de bronze à Athènes en 2004, après que le « roi » Pelé y a renoncé en invoquant des raisons de santé.
lemonde.fr
Dialogue : Va-t-on vers un déblocage?
Le dialogue convoqué par le président de la République, lors de son discours de Néma, n’a pas pu se réaliser comme prévu – trois à quatre semaines à compter de début Mai. Le Sommet de la Ligue des Etats Arabes (LEA) est passé par là mais, aussi, le refus du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU) et du RFD, formant, conjointement, l’opposition qualifiée de radicale. Pas question, pour ces deux piliers de la scène politique mauritanienne, d’accepter un agenda unilatéral du pouvoir… qui ne semble pas, lui, se contenter d’un dialogue a minima, avec quelques partis. Aussi celui-ci relance-t-il sa machine, depuis la fin du Sommet, cherchant, vaille que vaille, à embarquer l’opposition radicale dans son projet. A en croire le site Zahraa, le ministre secrétaire général de la Présidence, le docteur Moulaye ould Mohamed Laghdaf, a repris son bâton de pèlerin pour convaincre le FNDU de constituer une commission qui pourrait rejoindre celle mise en place par le pouvoir. A cet effet, il a contacté Ould Hannena, président en exercice du Forum. Joint par le Calame, ce dernier déclare qu’il s’agit, « tout simplement », d’une commission pour renouer les contacts préliminaires, afin de débloquer le processus de recherche du dialogue, en panne « depuis quelque temps ». Il s’agit, donc, non pas d’aller directement à celui-ci mais de voir dans quelle mesure les deux parties pourraient s’entendre à y aller. Nuance… Selon Ould Hannena, « le FNDU va se réunir sans tarder, pour mettre en place sa commission ». Espérons que celui-ci ne va pas se déchirer, une fois de plus, entre partisans et opposants à toute discussion avec le régime de Mohamed ould Abdel Aziz.
Quant à la composition de la commission du pouvoir et au rôle des partis qui ont annoncé leur décision de participer à l’évènement, on en ignore tout. Ceux-ci seront-ils de celle-là ? Mystère et boule gomme. Invité par El Wataniya, Balas, le président d’Arc-en-ciel, a laissé apparaître que le pouvoir poursuivait les préparatifs avec les partis et organisations de la Société civile. Il brandit même la contribution de son parti qu’il devait remettre, lundi, 1er Août, à Monsieur Dialogue, ledit docteur Moulaye ould Mohamed Laghdaf.
La plaie de toute cette histoire, c’est la totale absence de confiance entre les deux camps. Le pouvoir traite ses opposants de moins que rien et le discours du Président à Néma, le 3 mai dernier, n’a pas vraiment mis du baume sur la blessure. C’est le moins qu’on puisse dire… Qualifiant ses opposants d’irresponsables, Ould Abdel Aziz s’est ingénié à leur dénier toute possibilité d’accession au pouvoir… tout en les invitant à dialoguer ! Frustré, le FNDU a mis illico fin à tous contacts avec celui-ci, le RFD déclinant carrément « l’offre », les uns et les autres s’entendant à épingler le « manque de sérieux » du Président, suspecté, au passage, de vouloir s’offrir un troisième mandat.
On en est resté là, jusque ce que Monsieur Dialogue se décide à contacter le président du FNDU pour lui faire part de ses intentions à sortir de l’impasse. Avec quoi sur la table, pour « rassurer » ses partenaires ? Car la notion de dialogue, autrement moins belliqueuse que celle de négociations, implique un certain degré de partenariat. A cet égard et même si l’on semble en être loin, l’intérêt de la Nation peut être le déclic dans ce qui s’annonce, en définitive, la préparation de « 2019 ou l’après Ould Abdel Aziz ». Chaos ou dynamisme, enfin, d’une démocratie adulte ?
DL
le calame
ALERTE-Info : La commission d’enquête interroge l’ex Chef d’agence de la Sonimex de Rosso(Photoreportage)
Tawary – La commission d’enquête composée des enquêteurs de l’IGE, de policiers, de gendarmes et de douaniers interroge depuis plus de 2 heures d’horloge ce vendredi 5 Août, l’ex-patron de la société nationale d’importation et d’exportation (Sonimex) à Rosso, suite à la disparition de quelques 7 tonnes d’engrais et une importante somme d’argent.
Selon des sources particulières de l’Agence Tawary d’Information, M. Ely Salem Ould Abdallahi qui s’est volontairement rendu, aujourd’hui à 7 heures, à la police après avoir passé 4 semaines dans la nature, a fourni d’importantes informations à ses enquêteurs.
Il a fait part à la commission de l’implication dans le dossier de la SONIMEX de plusieurs hauts responsables et chefs services qui se trouvent à Nouakchott.
Au moment, où, nous mettons en ligne cette dépêche, plusieurs personnes à majorité des femmes proches de Ould Abdallahi en sit-in devant les locaux du commissariat central de Rosso demandent sa libération.
Selon les échos qui viennent de nous parvenir (13h GMT) de la capitale du Trarza, certaines d’entre elles ont déclaré qu’elles sont prêtes à vendre leurs maisons pour verser le montant qu’Ely Salem Ould Abdallahi doit rembourser.
cridem
Dialogue : Va-t-on vers un déblocage?
Le dialogue convoqué par le président de la République, lors de son discours de Néma, n’a pas pu se réaliser comme prévu – trois à quatre semaines à compter de début Mai. Le Sommet de la Ligue des Etats Arabes (LEA) est passé par là mais, aussi, le refus du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU) et du RFD, formant, conjointement, l’opposition qualifiée de radicale. Pas question, pour ces deux piliers de la scène politique mauritanienne, d’accepter un agenda unilatéral du pouvoir… qui ne semble pas, lui, se contenter d’un dialogue a minima, avec quelques partis. Aussi celui-ci relance-t-il sa machine, depuis la fin du Sommet, cherchant, vaille que vaille, à embarquer l’opposition radicale dans son projet. A en croire le site Zahraa, le ministre secrétaire général de la Présidence, le docteur Moulaye ould Mohamed Laghdaf, a repris son bâton de pèlerin pour convaincre le FNDU de constituer une commission qui pourrait rejoindre celle mise en place par le pouvoir. A cet effet, il a contacté Ould Hannena, président en exercice du Forum. Joint par le Calame, ce dernier déclare qu’il s’agit, « tout simplement », d’une commission pour renouer les contacts préliminaires, afin de débloquer le processus de recherche du dialogue, en panne « depuis quelque temps ». Il s’agit, donc, non pas d’aller directement à celui-ci mais de voir dans quelle mesure les deux parties pourraient s’entendre à y aller. Nuance… Selon Ould Hannena, « le FNDU va se réunir sans tarder, pour mettre en place sa commission ». Espérons que celui-ci ne va pas se déchirer, une fois de plus, entre partisans et opposants à toute discussion avec le régime de Mohamed ould Abdel Aziz.
Quant à la composition de la commission du pouvoir et au rôle des partis qui ont annoncé leur décision de participer à l’évènement, on en ignore tout. Ceux-ci seront-ils de celle-là ? Mystère et boule gomme. Invité par El Wataniya, Balas, le président d’Arc-en-ciel, a laissé apparaître que le pouvoir poursuivait les préparatifs avec les partis et organisations de la Société civile. Il brandit même la contribution de son parti qu’il devait remettre, lundi, 1er Août, à Monsieur Dialogue, ledit docteur Moulaye ould Mohamed Laghdaf.
La plaie de toute cette histoire, c’est la totale absence de confiance entre les deux camps. Le pouvoir traite ses opposants de moins que rien et le discours du Président à Néma, le 3 mai dernier, n’a pas vraiment mis du baume sur la blessure. C’est le moins qu’on puisse dire… Qualifiant ses opposants d’irresponsables, Ould Abdel Aziz s’est ingénié à leur dénier toute possibilité d’accession au pouvoir… tout en les invitant à dialoguer ! Frustré, le FNDU a mis illico fin à tous contacts avec celui-ci, le RFD déclinant carrément « l’offre », les uns et les autres s’entendant à épingler le « manque de sérieux » du Président, suspecté, au passage, de vouloir s’offrir un troisième mandat.
On en est resté là, jusque ce que Monsieur Dialogue se décide à contacter le président du FNDU pour lui faire part de ses intentions à sortir de l’impasse. Avec quoi sur la table, pour « rassurer » ses partenaires ? Car la notion de dialogue, autrement moins belliqueuse que celle de négociations, implique un certain degré de partenariat. A cet égard et même si l’on semble en être loin, l’intérêt de la Nation peut être le déclic dans ce qui s’annonce, en définitive, la préparation de « 2019 ou l’après Ould Abdel Aziz ». Chaos ou dynamisme, enfin, d’une démocratie adulte ?
DL
le calame
Boko Haram “s’apprête à s’installer en Mauritanie”
Le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest, plus connu sous le nom de Boko Haram“ s’apprête à installer un camp d’entrainement de jihadistes en Mauritanie“, dans la zone proche de la frontière avec le Sénégal.
L’information a été révélée à Alakhbar par Ely Ould Mohamed Vall (Photo), l’ancien président de la transition mauritanienne de 2005-2006 et qui avait occupé la tête de la Direction générale de la Sûreté nationale pendant 18 ans ans.
La Mauritanie a d’ailleurs extradé au Sénégal un membre de Boko Haram, rappelle Ely Ould Mohamed Vall. Dans le même contexte, Ould Mohamed Vall estime que l’attaque contre le camp de l’armée malienne à Nampala prés de la frontière avec la Mauritanie “doit concerner aussi Nouakchott, parce les auteurs opérent près de la frontière et ils entretiennent des relations audelà de cette frontalière”.
“Mais c’est encore plus grave à l’intérieur” de la Mauritanie, d’après Ould Vall qui attire l’attention sur certains événements dont la profanation de tombes “vénérées par une grande partie de Mauritaniens. Cela porte l’empreinte de groupes appartenant aux organisations radicales comme Daech et AQMI“.
“Les groupes radicaux ne profanent de mausolées que dans leurs zones d’occupation comme ce qui s’est passé en Afghanistan et au nord du Mali“.
L’ancien chef de la sûreté mauriacienne cite également l’attaque contre une banque à Nouakchott par des gens qui disaient avoir agi “au nom d’Allah et pour lutter contre l’usure”.
Ely Ould Mohamed Vall rappelle en même temps l’évasion du jihadiste Saleck Ould Cheikh de la prison centrale de Nouakchott “malgré qu’il soit condamné à mort”.
Et l’ancien patron de la police mauritanienne conclut: «Même les citoyens ordinaires ont ressenti la présence de ces groupes radicaux. Ils en parlent aussi ouvertement ».
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alakhbar