Monthly Archives: December 2015
Debat sur l’unité nationale FPC,Tawassoul et Sawab
Ecoutez le Président Samba Thiam des FPC à partir de la 18eme minute. Comme d’habitude il n’a pas mâché ses mots. Une autre Mauritanie est possible. Les lignes bougent. Nous sommes sur la bonne voie… Car la vérité est que la Mauritanie ne guérira pas de son instabilité tant qu’elle n’aura pas osé affronter la question lancinante de la cohabitation de ses peuples. Le président SAMBA THIAM en est convaincu. Il le dit à haute et intelligible voix. Il le dit avec cette éloquence qui refuse l’emphase et le superflu. Avec Samba THIAM comme interlocuteur, c’est la politique qui retrouve ses lettres de noblesse.
La lutte continue!!
Suivez le débat au lien :
https://www.youtube.com/watch?v=QDkRR7RCezY&feature=share
Procès Hissein Habré : Le verdict attendu en fin mai 2016
Suspendu après la fin des dépositions des témoins, le procès de l’ancien président tchadien, Hissein Habré va reprendre le 8 février 2016. Date à laquelle sera entamée la plaidoirie. La décision de l’action publique sera connue en fin de mai 2016, informe Libération, dans sa livraison de ce jeudi 17 décembre.
Ledit quotidien souligne qu’après la phase des témoignages qui a duré plus près de deux mois, le procès de l’ancien homme fort de Ndjamena, suspendu momentanément, va reprendre avec la plaidoirie des 10 avocats des victimes. Il s’agit de Mes Assane Dioma Ndiaye, Yaré Fall, Fatoumata Sall, Jaqueline Moudeina, Alain Werner, Delphine Djiraibe, Lambi Soulgan, Philipe Houssine, William Bourdon et Henri Georges Beauthier.
Ces avocats auront ainsi deux jours (48 heures) pour convaincre la Chambre africaine extraordinaire (Cae), Gustave Kam et ses assesseurs de la culpabilité de M. Habré. Lequel est poursuivi pour crime de guerre, crime contre l’humanité et crime de torture.
Le Procureur général qui prendra le relais fera ses réquisitoires le 10 février avant de céder la parole aux conseils du mis en cause. À charge pour Mes Mounir Balale, Mbaye Sène et Abdou Gningue de faire, par la suite, leurs plaidoiries les 11 et 12 février pour tirer leur client du guêpier.
Cette programmation des audiences a été publiée, ce mercredi dernier, à la suite d’une réunion tenue à huis clos entre les juges, le procureur général et les avocats des deux camps. Il ressort des informations relayées par ledit quotidien, que si une sentence de condamnation est rendue, une autre phase du procès va démarrer : c’est celle de l’action civile. C’est à partir de ce moment que les victimes pourront se constituer parties civiles pour demander la réparation du préjudice subi. La décision sur les actions civiles sera, quant à elle, rendue le 31 juillet 2016. Laquelle mettra fin au procès historique de l’ancien président tchadien jugé à Dakar.
Auteur: seneweb News – Seneweb.com
O. Meïn fait défection du RFD et crée son propre parti
Le paysage politique mauritanien va s’enrichir d’un nouveau parti qui prendra le nom d’ « alliance démocratique ».
Ce nouveau parti est crée à l’initiative de l’ancien député RFD, Yacoub O. Meïn qui a donc fait défection du rassemblement des forces démocratiques (RFD).
O. Meïn a annoncé mardi qu’il a déposé une demande reconnaissance pour son parti politique auprès du ministère de l’intérieur et de la décentralisation.
Dans une déclaration à Sahara Media Yacoub O. Meïn a dit que sa formation politique compte des jeunes et des moins jeunes, se refusant toutefois de dire si elle comptait en son sein des personnalités de son ancien parti.
Cette défection et la création du nouveau parti, intervient au lendemain de la décision de la formation politique du président Ahmed O. Daddah de boycotter toutes les activités du forum national pour la démocratie et l’unité, après que celui-ci ait accepté de rencontrer le ministre secrétaire général de la présidence de la république, Dr Moulaye O. Mohamed Lagdaf, chargé récemment par le président Mohamed O. Abdel Aziz du dossier du dialogue entre le pouvoir et l’opposition.
saharamedias
Editorial du Calame : Attention danger !
Le jour de la célébration de l’indépendance de son pays le 9 décembre dernier, le président tanzanien, John Magufuli, a dirigé lui-même une opération de collecte des ordures dans la capitale Dar-Es-Salam. Non seulement, il a interdit toute célébration officielle mais il a considéré qu’il serait honteux de dépenser de l’argent pour fêter l’indépendance au moment où des gens meurent encore de choléra dans son pays, faute de soins. Il n’y a donc eu ni inaugurations officielles, ni déplacement présidentiel et encore moins défilés ou parades militaires. Des milliards ont pu être ainsi économisés et orientés vers quelque chose d’utile au pays et à ses populations. Qu’a fait la Mauritanie, pays pauvre parmi les pauvres s’il en est, pour célébrer son anniversaire le 28 novembre dernier ? Son président a-t-il, comme son homologue tanzanien, fait preuve de sagesse, en refusant un exhibitionnisme aussi coûteux qu’inutile ? A-t-il songé un instant que ces milliards dilapidés en quelques jours, pour organiser, le temps d’une matinée, une parade militaire, auraient pu servir à construire des écoles, des hôpitaux, des barrages ou des routes, mettre en valeur des terres agricoles ou venir en aide aux pauvres ? A-t-il pris la mesure de cette saignée pour un Trésor public, déjà mis à rude épreuve par la baisse des recettes, et dont l’incapacité à faire face aux engagements de l’Etat devient criante ? Autrement formulé, à quoi sert-il de se pâmer devant un tel étalage de forces et répéter à l’envi que tout danger extérieur est écarté quand on est incapable d’assurer la sécurité de ses propres citoyens ? Une réalité amère que plus personne ne peut nier, devant un tel déferlement de violences que connait Nouakchott depuis quelques mois. En témoigne le meurtre en plein jour d’une commerçante au marché de la capitale qui a fini de démontrer que cette ville est devenue dangereuse. Où il ne se passe pas un jour sans qu’un ou deux meurtres, des multiples braquages, des viols à répétition ne soient signalés. Des quartiers entiers sont devenus des zones de non droit où il serait suicidaire de circuler dès la nuit tombée. Des bandes armées font régulièrement des descentes dans les commerces et parfois chez des paisibles citoyens. Même avec si des moyens faibles, pour ne pas dire dérisoires, la police réussit dans la plupart des cas à arrêter les meurtriers, les grands bandits et parfois même les auteurs de petits larcins, la situation ne cesse d’empirer. Et le problème va crescendo. La faute à qui ? A la société injuste et inégalitaire qui a enfantés ces bandits de grands (et de petits) chemins et ne leur a offert de débouchés que la rue? A une urbanisation galopante et anarchique ? A une école publique devenue synonyme d’échec ? A la justice qui n’a pas souvent la main lourde ? A un système de sécurité défaillant dans l’ensemble ?
Quelle que soit la cause, il y a en tout cas danger. A ce rythme, Nouakchott sera bientôt plus dangereuse que Lagos, Johanesburg, le Bronx ou Harlem. Si on ne veut pas assister impuissants à un déferlement de violences urbaines, il est encore temps de réagir. Quelles solutions faut-il alors envisager : Réhabiliter la police et lui offrir les moyens de remplir sa mission? Offrir à ces personnes, en rupture de ban, autre chose que la prison et travailler à leur intégration dans la société ? Se dire enfin que la ville n’est pas la campagne, qu’elle a ses exigences et ses contraintes auxquelles il faut se soumettre ?
A contrario de ce que disait Victor Hugo selon lequel celui ‘’qui ouvre une école, ferme une prison’’, on peut légitimement se poser la question : qui vend une école n’ouvre-t-il pas une prison ?
Ahmed Ould Cheikh
Edito : Chers visiteurs de Rapide info
La tâche semble désormais difficile pour Rapide info! Et sans le soutien de nos visiteurs, il n’est pas sûr que nous pourrons continuer à vous apporter une information indépendante, neutre et impartiale que l’on ne trouve plus aujourd’hui dans les médias : puisque la commission nationale de la l’appui à la presse a mis en place « un ticket modérateur ». Une devise destinée à trier la “vraie” information de la “essaha ” information. Ce projet s’appelle “avoir deux ans”.
Comment? C’est simple : un organe de presse qui n’a pas une durée de vie de 2 ans ou plus est exclu. De quoi nous empêcher de mettre en ligne des informations déplaisantes, non oblitérées et surtout de les diffuser pour un large public ! Surtout que dans le même temps, la commission nationale de la l’appui à la presse a mis au pas, par pollution financière, les sites les plus visités, Cridem, Alakhbar, Nouakchott info.
Elle a décidé aussi de priver d’aide à la presse les sites ayant été sanctionnés pour leurs âmes bien nées. Comme par hasard, il entre dans ce classement, pour des raisons que la raison ignore, Rapide info!…
De quoi s’assurer définitivement que les sites ordinaires s’habilleront en patchwork une même info peu crédible et objective.
Aujourd’hui, avec notre version arabe en ligne, nous allons toucher deux ou trois fois plus de visiteurs et, si possible, avoir les moyens techniques d’une diffusion encore plus large.
Et avec votre aide, il n’est pas possible que tout soit impossible.
Vous Aimez Rapide info. Vous avez compris à quel point il est important d’avoir accès à une information fiable. A quel point c’est vital pour préserver la convergence et la divergence dans l’info, ce dont toute nation démocratique a besoin pour accompagner la locomotive du changement.
Alors, nous pouvons compter sur vous pour nous aider à nous renforcer suffisamment et résister à l’exclusion arbitraire.
Pour faire connaître notre média indépendant à 60.000 likes de plus et pour leur diffuser une revue de presse, il faut que nous arrivions à collecter un budget de 13.000.000 d’ouguiya soit environ 35.000 euros.
C’est pourquoi nous nous permettons de vous le demander : pouvez-vous soutenir Rapide info par un don de 20.000 ouguiyas par exemple ? Vous pouvez aussi décider de vous engager plus et de donner 30.000 ouguiyas, 100.000 ouguiyas, 200.000 ouguiyas, 1000.000 ou même plus.
C’est vous seul qui décidez du montant que vous souhaitez dédier et assurer la pérennité de l’info rapide en Mauritanie.
Merci pour votre soutien.
Bien à vous,
Pour l’équipe de Rapide info
Ahmed Bettar, wabmaster