Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: September 2015

Burkina: dissolution du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’unité putschiste

content_imageLe Régiment de Sécurité présidentielle (RSP), l’unité militaire qui a réalisé le coup d’Etat, finalement avorté, du 17 septembre, a été dissous vendredi par un décret pris lors du premier Conseil des ministres après le putsch.

“Le troisième décret est relatif à la dissolution du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP). L’adoption de ce décret dissout le Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP)”, selon le compte-rendu du Conseil des ministres.

Corps d’élite de 1.300 homme, le RSP, armée dans l’armée, était la garde prétorienne de l’ancien président Blaise Compaoré, chassé par la rue après 27 ans au pouvoir en octobre 2014.
Le 16 septembre, des membres du RSP avaient fait irruption au Conseil des ministres et pris en otage le président de la transition Michel Kafando ainsi que le Premier ministre Isaac Zida et le gouvernement. Ils avaient annoncé le lendemain à l’aube la création d’un Conseil national pour la démocratie, dirigé par le général Gilbert Diendéré.

Après une semaine de manifestations et d’arrêt de l’activité dans le pays, l’armée “loyaliste”, sous l’impulsion de jeunes officiers, a convergé vers la capitale lundi forçant le RSP à renoncer à son projet.

Parmi les autres décisions de ce premier Conseil des ministres post-putsch: la destitution du ministre délégué à la Sécurité Sidi Paré, soupçonné de collusion avec le Conseil national pour la Démocratie (CND, pro-Compaoré), la mise à l’écart du chef d’Etat-Major particulier de la présidence le colonel-major Boureima Kere, ancien aide de camp de Blaise Compaoré et ex-chef
du RSP.

Le Conseil a aussi décidé de la création d’une commission d’enquête sur le coup d’Etat. Cette commission “vise à situer les responsabilités, à identifier les auteurs, complices, militaires et civils impliqués dans la tentative de coup d’Etat perpétré le 16 septembre 2015”, selon le communiqué du Conseil des ministres.

“La Commission dispose d’un délai de trente jours maximum pour déposer son rapport. Des poursuites judiciaires seront immédiatement engagées à l’encontre des auteurs et complices”, selon le texte.

Par ailleurs, le Conseil a fait état d’un bilan officiel de 11 morts et 271 blessés pendant la dernière tentative de coup d’état.

 

AFP

Si les Mauritaniens avaient été aussi réalistes comme les Burkinabé, le putsch du 06 Aout 2018 et notre BASEP seraient aujourd’hui de l’oubli

Si les Mauritaniens avaient été aussi réalistes comme les Burkinabé, le putsch du 06 Aout 2018 et notre BASEP seraient aujourd’hui de l’oubliNous avons tous été témoins et nous avons été minables , incapables de nous unir pour l’intérêt de la nation, nous avons incontestablement manqué de courage, de patriotisme et de réalisme politique quand le premier président démocratiquement élu en mars 2007, avait été déposé par un putsch stupide, barbare et honteux le 06 Août 2008 par le général Mohamed Ould Abdel Aziz et ses acolytes des états majors suite à leur limogeage après s’être employés à l’instrumentalisation des députés et sénateurs frondeurs dans le camp du bataillon de sécurité présidentielle (BASEP) pour une motion de censure du parlement ,dans le seul but d’en découdre avec le président Sidioca.

Les motifs et les objectifs de ce coup d’état sont complètement débiles et ne reposent sur aucune motivation et d’ailleurs le terme de la rectification a été utilisée alors qu’il s’agissait de l’usurpation du pouvoir avec son lot d’accaparement, de personnalisation, de corruption que nous constatons malheureusement aujourd’hui dans toutes les sphères de l’état et des institutions militaires et paramilitaires.

Avant son forfait du 06 Août 2008, le général Mohamed Ould Abdel Aziz , commandant du BASEP avait minutieusement et méthodiquement organisé et financé la fronde de 25 députés et 23 sénateurs, tous soumis aux ordres du général putschiste, ils avaient demandé une motion de censure au parlement, et pour couper l’herbe sous leurs pieds le premier gouvernement de Sidi Ould Cheikh Abdallahi dirigé par Yahya Ould Waghf démissionnait puis reconduit dans ses fonctions de premier Ministre pour la formation d’un nouveau gouvernement.

Il aurait fallu beaucoup plus pour réussir leur putsch constitutionnel face à notre Michel Kafando , Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui a voulu démontré que son pacifisme et son tempérament ne faisaient point de lui un homme faible ou soumis et finit par autorité et les prérogatives qui étaient les siennes de limoger le mercredi 06 Août 2008

ces généraux troubles fête accusés d’être derrière les frondeurs pour diviser le pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD) une coalition de la majorité présidentielle .Cette fronde avait commencé vers fin juin et s’est intensifiée tout le long du mois de juillet sur l’œil et la grande bénédiction des généraux de la grande muette et du BASEP que commandait le Général Diendéré Mauritanien

Alors qu’attendez le peuple pour dénoncer cette dérive ? Qu’avons-nous fait pour rétablir l’ordre constitutionnel ? Pourquoi notre armée républicaine n’a-t-elle pas joué son rôle d’arbitre et de sauveuse de la nation ? Quelle a été la responsabilité de nos hommes politiques avec leur nomadisme et les applaudissements prématurés à chaque changement ? Notre peuple a-t-il une certaine maturité de prendre ses destinées en s’opposant à des dérives comme des coups d’état ? Quel consensus pour un leadership dans des situations aussi graves dans le pays ? L’unité et la cohésion nationale ne sont elles pas les préalables à toutes ces questions évoquées ci haut ?

Sincèrement en essayant de répondre à ses questions, je me permets de lorgner de l’autre côté du Burkina car la bravoure de son peuple et de son armée républicaine ont été admirés de tous ,et leur grande discipline et détermination de booster le général Diendéré hors du palais présidentiel ont été le dernier rempart et la cause réelle et sérieuse de la chute du général en paille, qui d’ailleurs reconnait idiotement ses erreurs pour pouvoir mendier une amnistie auprès de la CEDEAO dont la Mauritanie n’est plus membre pour des raisons idéologiques ou épidermiques.

Le 06 Août 2008, au lieu de s’opposer, nous avons applaudi, nous avons essayé de se trahir, de trahir le pays, de chercher des postes, de ne pas penser aux citoyens lambda, de se montrer comme le premier soutien de notre Abdel Aziz ould « Diendéré »,

pire notre armée vassalisée n’a jamais osé livrer le combat contre ce BASEP qui est à l’origine des coups d’état et sera encore à l’origine de plusieurs autres coups d’état si rien n’est fait pour sa dissolution et son intégration dans l’armée régulière. La leçon du Burkina est purement Mauritanienne ; le BASEP en Mauritanie c’est exactement RSP au Burkina Faso et la suite est connue de tous ne cherchons pas loin.

Pourriez-vous tenter de répondre à mes interrogations sur l’avenir de notre pays et de la sécurité de nos institutions avant et après le général putschiste Ould Abdel Aziz ? Si notre peuple, nos politiques, notre armée régulière resteront à ce stade d’observation ou de suivisme au détriment de l’intérêt supérieur de la nation, nous ne serons jamais Burkinabé. Je dis bien Burkinabé et non Mauritaniens, j’espère me faire comprendre.

Chers compatriotes soyons tous Burkinabé, sinon nous crèverons tous ensemble sans issue pour ce pays malmené par le mensonge de la rectification et nous nous retrouvons dans sa paupérisation.

Ide Mabrouk

Wait and see

Sidi Ould Baye

Patriote incontestable      

 

boolumbal

Les dix-sept objectifs de l’ONU pour une planète durable

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, pendant Assemblée générale de l'ONU, à New York, le 25 septembre.La planète s’est dotée d’une nouvelle feuille de route pour le développement, vendredi 25 septembre, lors de la première journée de l’Assemblée générale des Nations unies qui se tient à New York jusqu’au 27 septembre. Après les huit Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui ont accompagné la période de 2000 à 2015, ce sont dix-sept Objectifs de développement durable (ODD) qui devraient permettre de construire le futur des 8,5 milliards d’habitants attendus sur la planète dans quinze ans. Il s’agit pour les Nations unies de mettre fin à la pauvreté d’ici à 2030 et « de transformer les vies tout en préservant la planète ».

Quinze ans après l’adoption des OMD, des progrès importants ont été réalisés, notamment avec la réduction de moitié du nombre d’enfants non scolarisés et en âge d’aller à l’école, la diminution de plus de la moitié de l’extrême pauvreté – elle est passée de 1,9 milliard de personnes en 1990 à 836 millions en 2015 –, ou encore dans la lutte contre la faim et la sous-alimentation.

Si l’objectif de réduction de 50 % du nombre de personnes en grande pauvreté, vivant avec moins de 1,25 dollar par jour (1,12 euro), a été atteint dès 2010, il faut y voir notamment l’impact des progrès réalisés en Asie de l’Est et en particulier en Chine. Le développement économique du pays – croissance à un niveau élevé, autour de 8 % en 2000, 14 % en 2007 et 7 % en 2014 – a joué un rôle important, tout comme la décision d’assurer un socle de protection sociale pour la population. En 2012, 99 % de la population chinoise bénéficiait d’une assurance de santé de base, contre seulement 16 % huit ans plus tôt. Quand ces progrès touchent un pays comptant 1,4 milliard d’habitants, on comprend l’impact sur les statistiques internationales.

Inégalités persistantes

Malgré tout, tous les objectifs n’ont pas été atteints. « Les inégalités persistent et les progrès ont été inégaux. (…) En 2011, dans le monde, près de 60 % du milliard de personnes extrêmement pauvres vivaient dans cinq pays seulement », écrit le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en introduction au rapport 2015 sur les OMD. Sur la santé maternelle ou l’accès à la contraception, des progrès importants doivent encore être réalisés dans les pays en développement. Dans ces régions, le taux de mortalité maternelle est quatorze fois plus élevé que dans les régions développées. 880 millions de personnes vivent dans des taudis. Et près d’un milliard défèquent à l’air libre. On est encore loin de l’éradication de la pauvreté dans le monde.

Lire aussi : Nous pouvons éclairer et nourrir l’Afrique !

Pour définir les nouveaux objectifs, qui entreront en vigueur le 1er janvier 2016, les nations ont négocié durant trois ans – la réflexion a été initiée lors du sommet « Rio + 20 » en 2012 –, dans un « groupe de travail ouvert » auquel ont participé 70 pays. Une enquête a été menée au niveau mondial, à laquelle ont participé plus de huit millions de personnes. « Ces ODD ont été élaborés par les Etats membres, avec l’association de nombreuses parties, la société civile, alors que les OMD avaient été fixés par les Nations unies et les pays n’avaient eu qu’à les adopter », résume Anne-Laure Jeanvoine, conseillère au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

A New York, il s’agit de l’ultime étape de l’adoption des ODD – 193 pays se sont déjà accordés le 2 août sur la finalisation du document. Ceux-ci sont assortis de 169 cibles concernant toutes les dimensions du développement durable : lutte contre la pauvreté, la faim, la santé et l’hygiène, l’éducation, l’égalité entre les sexes, le travail décent et la croissance économique, « les énergies propres et d’un coût abordable », la lutte contre le changement climatique, les « villes et communautés durables », la conservation de la biodiversité marine et terrestre ou encore la « paix et la justice ».

Inventaire à la Prévert

Les questions d’environnement et de climat occupent plusieurs objectifs alors que dans les OMD, ils n’apparaissaient que dans le septième, « préserver l’environnement ». L’adoption de ces ODD devient une étape avant la conférence sur le climat, à Paris, fin novembre. Le chef de l’Etat français, François Hollande, doit intervenir à New York, dimanche, en particulier sur la question climatique.

Climat, nature, santé, éducation, justice, paix… cet inventaire à la Prévert que sont les ODD fait douter certaines ONG qui jugent le nombre des objectifs trop important, augmentant le risque de dilution des priorités. Surtout, il coûte cher. La question des moyens financiers pour réaliser ces ODD est devenue elle-même un objectif, le dix-septième : « Partenariat pour réaliser ces objectifs. »

Le passage de 8 OMD aux 17 ODD signifie des besoins estimés en milliers de milliards de dollars, voire dizaines de milliers, alors que le financement public international du développement a atteint 239 milliards de dollars (213 milliards d’euros) en 2014. Lors de la Conférence des Nations unies vouée au financement du développement, qui s’est tenue à Addis-Abeba en juillet, l’importance du recours au secteur privé a été soulignée. Ce qui ne doit pas exonérer les Etats d’augmenter leur participation au travers de l’aide publique au développement (APD), en stagnation ou en recul dans de nombreux pays. « Tout l’enjeu sera d’allouer les financements à bon escient, c’est-à-dire rediriger les soutiens aux pratiques néfastes – telle l’exploitation des énergies fossiles – vers des politiques durables », explique Pierre Cannet, responsable climat à WWF-France.

Il reste enfin que le nouvel agenda n’est pas prescriptif et que les pays peuvent, ou pas, mener les politiques pour atteindre les objectifs. « Le Nigeria, par exemple, ne veut pas entendre parler des droits sexuels et reproductifs des femmes. S’il n’a pas empêché que cet objectif soit retenu au niveau international, il ne fera rien pour l’atteindre », détaille Anne-Laure Jeanvoine. Malgré toutes les limites, le lancement politique de l’agenda est un signal positif, veulent croire les différentes parties, surtout à deux mois de la COP21.


http://www.lemonde.fr/climat/article/2015/09/25/

Le drame de Mina aurait-il pu être évité?

Le drame de Mina aurait-il pu être évité?La répétition d’accidents tragiques au pèlerinage en Arabie saoudite soulève des questions sur l’organisation de ce grand rassemblement musulman annuel, en dépit des milliards de dollars investis par les autorités pour améliorer la gestion des foules.

Le hajj cette année a été particulièrement meurtrier avec plus de 700 morts jeudi dans une gigantesque bousculade à Mina et plus de 100 morts le 11 septembre lors de l’effondrement d’une grue sur la Grande mosquée de La Mecque.

Quelque deux millions de musulmans sont venus du monde entier en Arabie saoudite et il s’agissait des premiers graves accidents depuis neuf ans. Mais des critiques sont lancées régulièrement concernant la sécurité des individus au hajj.

Irfan al-Alawi, connu pour ses prises de position contre la stratégie gouvernementale de développement effréné des lieux saints de l’islam, affirme que le problème réside dans le contrôle des foules. “Oui, ils ont essayé d’améliorer les installations, mais la priorité pour la santé et la sécurité passe toujours après”, dit M. Alawi, co-fondateur de l’Islamic Heritage Research Foundation, basée à La Mecque.

Cet homme est un farouche adversaire du réaménagement des lieux saints, qui efface, selon lui, les liens tangibles avec le prophète Mahomet. “Tout se résume à la gestion”, explique M. Alawi depuis Londres quand on lui demande quelles sont les causes fondamentales de telles tragédies.

Le directeur des affaires religieuses turques a indiqué que 18 Turcs étaient portés disparus après la tragédie de jeudi et il s’est insurgé contre de “sérieux problèmes” d’organisation à La Mecque.

L’Iran chiite, grand rival de l’Arabie saoudite sunnite, a dénoncé des failles dans la sécurité après la bousculade qui a fait 90 morts parmi ses ressortissants. Le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a jugé que des “mesures inappropriées” et une “mauvaise gestion” des autorités saoudiennes étaient à l’origine de la bousculade mortelle.

Le chef de l’organisation iranienne du hajj, Saïd Ohadi a estimé que les responsables saoudiens devaient être “tenus responsables” du drame.

“Quelque chose va arriver”

Un pèlerin soudanais qui se trouvait à Mina a estimé qu’il s’agissait du hajj le moins bien organisé sur les quatre auxquels il a participé. En raison de la chaleur, “les gens étaient déjà déshydratés et s’évanouissaient. Les pèlerins trébuchaient les uns sur les autres“.

Il a indiqué qu’un Saoudien qui se trouvait à ses côtés lui avait dit avant le drame: “quelque chose va arriver”.

Mercredi, temps fort du hajj sur le Mont Arafat, certains pèlerins, à l’instar du Yéménite Mohammed al-Mikhlafi, 54 ans, se plaignaient déjà d’un “manque d’organisation”.

Le ministère saoudien de l’Intérieur a déclaré avoir déployé plus de 100.000 policiers pour assurer la sécurité des pèlerins, contrôler la circulation et canaliser les foules entre les différentes sites religieux qui sont situés dans des espaces relativement rapprochés.

Problème de langue

Se pose pour certains pèlerins la question de la langue et de la compréhension des indications données par les autorités.

Selon M. Alawi, les policiers chargés de la sécurité au hajj manquent de compétences dans les langues et n’ont pas été suffisamment formés. “Ils ne savent pas du tout comment communiquer avec ces gens” qui viennent du monde entier, sans connaître l’arabe, pour une partie d’entre eux, ajoute-t-il.

Le ministre saoudien de la Santé a attribué le mouvement de foule meurtrier de jeudi au manque de discipline des pèlerins qui ont tendance, selon lui, à ignorer les instructions des responsables du hajj. “Si les pèlerins avaient suivi les instructions, on aurait pu éviter ce genre d’accident”, a déclaré Khaled al-Faleh après s’être rendu sur les lieux du drame, le pire à endeuiller le hajj depuis 25 ans.

“De nombreux pèlerins se mettent en mouvement sans respecter les horaires” fixés par les responsables de la gestion des rites, a-t-il dit, ajoutant: “C’est la raison principale de ce genre d’accident”.

La tragédie s’est produite près du Jamarat Bridge, érigé au cours de la dernière décennie pour un coût de plus d’un milliard de dollars et qui était censé améliorer la sécurité des pèlerins et éviter justement qu’une foule n’entre en collision avec une autre.

Selon M. Alawi, les autorités devraient améliorer les systèmes de gestion des foules, avec un meilleur contrôle du “nombre de pèlerins susceptible d’entrer et de sortir” d’espaces bien définis.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/

 

États-Unis : le président de la Chambre des représentants va démissionner

Image result for john boehnerAux États-Unis, le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, va démissionner fin octobre, selon des informations relayées vendredi par des membres de son parti et le “New York Times”.

C’est un petit séisme dans le paysage politique américain : le président républicain de la Chambre des représentants des États-Unis, ou “speaker”, John Boehner, va démissionner fin octobre. Des membres de son parti l’ont annoncé le vendredi 25 septembre.

“Le speaker Boehner vient d’annoncer en réunion de groupe qu’il démissionnerait comme speaker et du Congrès à la fin du mois d’octobre”, a ainsi tweeté le représentant républicain Bill Huizenga.

Son départ a été confirmé devant la presse par un autre élu républicain, John Mica, ainsi que par un attaché parlementaire du dirigeant républicain.

Le “New York Times”, qui a rapporté l’information le premier et qui cite des assistants parlementaires de Boehner, rappelle qu’il était sous la pression de l’aide droite du Parti républicain qui veut couper les financements fédéraux de l’organisme de planification familiale.

John Boehner était président de la Chambre des représentants depuis le 5 janvier 2011.

Avec AFP et Reuters

 

france24.fr