Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 10/09/2015

Les Harratines, ces oubliés de la République (deuxième partie) Par le colonel (E/R) Oumar Old Beibecar

altDe la responsabilité de l’esclavage

La France a une très grande part de responsabilité dans la consolidation de l’esclavage en Mauritanie, à cause de sa grande tolérance, de son indulgence et de sa bienveillance à l’égard du lobby féodal mauritanien, son partenaire, son complice, qu’elle n’a pas soumis au décret du 12-12-1905 dont la colonie de Mauritanie fut la seule exemptée tacitement.

Les colons adeptes de l’école de l’islamisant Coppolani, qui consiste à respecter scrupuleusement l’Islam sunnite, ont été encouragés par les oulémas des émirs, obligés d’interpréter le coran et la sunna suivant le rite malékite, dans le sens de la légitimation de l’esclavage.

A ce propos, le commandant François BESLAY chef d’état major de l’Armée Mauritanienne en 1961, écrivait : « En ce qui concerne les « serviteurs », je pense qu’il faut, sans vouloir jouer sur les mots, faire ici la distinction entre la condition des serviteurs non libres donc « captif » et celle d’ « esclave ».

Officiellement il n’y avait en effet pas d’ « esclaves » en Mauritanie dans la mesure où ce terme rappelle fâcheusement la traite des Noirs et les esclaves enchaînés, achetés puis revendus aux Antilles ou en Amérique du nord. Il n’y avait, il n’y a encore que des serviteurs et des servantes appartenant, il est vrai à un maître et, de ce fait, intégrés à sa famille pour le meilleur et pour le pire. Sans doute étaient-ils au bas de l’échelle sociale, chargés de toutes les besognes serviles mais, nombre d’entre eux s’y trouvaient à leur place, acceptant volontiers une situation leur assurant sécurité et affection, et se dévouaient à leur maître comme le faisaient sans doute chez nous naguère les vieux serviteurs de la Noblesse attachés à vie à certaines familles.

Dans la société moyenâgeuse qu’était celle de la Mauritanie à l’époque, il n’y avait là rien de bien choquant. Mais la barrière sociale n’existe plus hors la vue des témoins et « un guerrier seul en route avec son serviteur partagera avec lui sa nourriture avec une simplicité amicale qui serait une leçon pour bien des démocrates. ». Certes des excès étaient commis et des serviteurs maltraités par leurs maitres. Mais leur « libération » n’aurait alors la plupart du temps, rien résolu du tout, les jetant seulement en pleine insécurité, sans patron donc sans travail : qui eut alors osé utiliser le serviteur d’un autre sans son consentement.

On convoquait donc le mauvais maître et, en présence du serviteur, on exigeait qu’il s’engage à traiter ce dernier humainement, faute de quoi il lui serait enlevé pour être libéré. Moyennant quoi généralement tout s’arrangeait. Par contre l’administration française s’opposait efficacement à toute vente de serviteur, c’est-à-dire, en fait, à tout changement de patron sans l’accord de l’intéressé et notamment à toute séparation de la mère et de ses jeunes enfants ou même de la servante et de son mari. Une tentative de « libération » massive fut faite en 1944 par les autorités françaises au profit des serviteurs des Réguibats Legwacem.

On dut vite faire machine arrière. Le Peloton méhariste de la Saoura qui nomadisait entre Bir Mogrein et Tindouf étant alors envahi de Noirs évadés, qu’il fallait nourrir, et les Legwacem prêts à repartir en dissidence si on ne leur rendait pas ceux dont l’absence privait le troupeau de ses bergers.

Pratiquement, au fil des années et sous la pression constante des autorités françaises qui refusaient de reconnaitre un droit de propriété quelconque en la matière, nombre de serviteurs passèrent insensiblement du statut de serviteur à celui d’affranchi ; c’est-à-dire que certains reçurent un salaire et, libres de prendre leurs distances avec leurs anciens maîtres, ils se mirent souvent à travailler pour leur propre compte. A tel point qu’en 1958, peu après la mise en place de l’autonomie interne, le vice-président du conseil de gouvernement, Mokhtar Ould Daddah, se fit à plusieurs reprises au cours de ses visites chez les nomades, interpeller par de vieux chefs qui réclamaient : « Rends-nous, maintenant que nous sommes une République Islamique, ceux dont le coran nous reconnaît la propriété !

Néanmoins dans les années 1965, un responsable de la Miferma à Zouerate me rapportait qu’il recevait parfois la visite de Beidhanes venant réclamer que leur soit versé le salaire de « leurs » serviteurs qui travaillaient à la mine !

Pour en revenir aux années 40-50, il existait malheureusement un trafic, clandestin bien sûr, d’ « esclaves », et je reprends le terme car il s’agissait bien de Noirs volés, vendus ou revendus contre leur gré. Un esclave se vendait alors dans le sud marocain pour plus de 20 chameaux ! J’eus personnellement deux fois l’occasion d’arrêter de tels trafiquants.»

Autorités françaises tolérantes

Il ressort de ce qui précède que les autorités françaises pendant la pacification étaient très tolérantes et avaient contribué à transformer l’esclavage en servage, et les esclaves en serviteurs ou en serfs. Ces mêmes autorités avaient renforcé le pouvoir des maîtres ou des seigneurs en leur attribuant toutes les terres arables, pour perpétuer leur domination sur la majorité de ces serviteurs dont le seul moyen de survie était de labourer la terre.

Aucun serviteur n’avait droit de propriété sur ces terres mises en valeur grâce à son labeur et à celui de ses ascendants. La réforme foncière de 1983 n’a pas modifié la situation. Les anciens maîtres sont toujours les propriétaires des terres et les anciens esclaves sont toujours les cultivateurs de ces terres. Profitant de la période de pacification de 1900 au 28 novembre 1960, les français avaient très bien préparé la période de néo- colonisation qui a commencé depuis l’indépendance et qui continue jusqu’à présent.

Avec deux périodes distinctes, celle des bâtisseurs qui se situe entre le 28 novembre 1960 et le 10 juillet 1978 beaucoup plus marquée par une vraie volonté de réduire les inégalités et de promouvoir une véritable égalité citoyenne. A ce sujet le père de la nation déclarait en janvier 1999 dans une interview à Jeune Afrique économie : «C’est une réalité sociologique de la Mauritanie. Malheureusement un héritage très ancré dans les mœurs du pays. Nous n’avions pu l’attaquer de front parce que nous avions un pays à créer d’urgence, et à partir de rien. Il fallait résoudre le problème au fur et à mesure que des solutions étaient envisageables. Notre constitution de 1961 supprimait l’esclavage. Dans la pratique administrative et judiciaire, il fut donné instruction aux forces de sécurité et aux agents de la justice de ne plus considérer l’esclavage comme une institution et de le combattre. »

La seconde période, celle des régimes d’exception destructeurs, qui a commencé ce 10 juillet 1978 et qui continue jusqu’à présent, est marquée par un recul des libertés et des valeurs morales ainsi que par la montée en puissance des inégalités intercommunautaires, interrégionales et intertribales avec pour summum la déportation et le génocide.

Les écoles de la discrimination

En effet, les Français avant de partir avaient bien préparé leur succession au profit de leurs héritiers et complices les chefs de tribus ou fils de grandes tentes arabo- berbères et négro-mauritaniens. C’est ainsi qu’ils ont institué dans les quatre coins du pays les écoles des fils de chefs, dont les premières avaient été construites à Boutilimit (1914), à Atar (1936) et à Kiffa (1939) pour reproduire la société coloniale en vue de préserver les intérêts de la métropole et perpétuer la colonisation sous une autre forme plus civilisée et acceptable par les populations autochtones. Comme leurs noms l’indiquent ces écoles privilégiaient clairement la noblesse et étaient interdites aux serviteurs et aux autres castes auxquels les colons ne faisaient pas confiance et ne leur accordaient aucune importance.

Pour cette raison la France doit être sollicitée aujourd’hui, pour participer avec le gouvernement mauritanien à l’alimentation d’un Fonds de Solidarité pour la Dignité, au profit des victimes de l’esclavage ou personnes assimilées, pour réparer autant que faire se peut les préjudices subis par les descendants de ces esclaves. Pour la France, sa responsabilité se situe entre le 12 décembre 1905, date du début de la répression de la traite des esclaves dans les colonies et le 28 novembre 1960. Elle doit participer avec une indemnisation considérable.

La responsabilité du gouvernement mauritanien commence du premier jour de l’indépendance jusqu’à la fin de ce fléau. L’Etat mauritanien, quant à lui, doit donc mettre en place un fonds de Solidarité qu’il alimentera, à hauteur de 3% de son budget annuel, à compter de 1961. Ce fonds permettra une meilleure insertion de la communauté des anciens esclaves ou personnes assimilées en leur offrant une véritable éducation citoyenne, des écoles, des centres de formation, des capitaux assurant leur autonomie ainsi qu’une entière prise en charge de leur sécurité sociale.

Le pouvoir d’exception a incontestablement renforcé le système féodal – fondé sur les inégalités sociales et l’arbitraire,sources d’instabilité – légué par les pacificateurs, en essayant de lui donner un visage moderne et libéral, si bien décrit par Géneviève Désiré-vuillemin dans son livre “histoire de la Mauritanie” : « Le discours officiel pourrait faire croire que l’ancienne société, avec sa hiérarchie pesante, a été balayée avec les mots d’indépendance, de démocratie, de partis, de rassemblement, de liberté …

Mais ces vocables à consonance moderne ne sont guère que les déguisements, des anciennes formes de pouvoir et de contre pouvoir qui soutenaient auparavant, les compétitions et les affrontements entre fractions ou tribus. Aujourd’hui, qu’un individu se présente vêtu d’une derrah ou d’un costume-cravate, il est parfaitement identifié par ses compatriotes comme le descendant d’une lignée prestigieuse de marabouts ou de guerriers de grande tente, ou le fils exceptionnellement doué et chanceux d’un obscur hartani.»

A suivre.

 

le calame

NÉCROLOGIE : CONDOLÉANCES DES FPC au camarade MAKY DIA

alt Nous venons d´apprendre avec une grande tristesse le décès de notre frère, cousin Oumar Dia, grand-frère de notre camarade Maky Ja Secrétaire Général des FPC, décès survenu ce mardi 07 septembre à Medina Gounass. Le BEN des FPC et à travers lui tous nos militants et sympathisants présente ses condoléances les plus attristées à notre camarade et aux familles Dia de Lexeiba (Gorgol), Talhaya et de Madina Gounass.
Qu´Allah le tout Puissant l´accueille en son Saint Paradis et que la terre lui soit légère. A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons.

Libre Expression. Le danger de l’accaparement de terres agricoles

Libre Expression. Le danger de l'accaparement de terres agricolesPeut-on sauver la Mauritanie du Land Grabbing, ce nouveau colonialisme foncier?

La Banque Mondiale, après avoir imposé au pays, à l’instar des autres pays africains depuis le milieu des années 80 le Programme (PASA) qui a appauvri les populations , ruiné et surendetté nos agriculteurs et ceux de l’Afrique ( voir ouvrage en ligne, « Notre Continent, Notre avenir ») a mobilisé toutes ses institutions financières et d’études (SFI, CGIAR, IRRI…, ) pour convaincre les pays riches et particulièrement pétroliers à verser dans son nouveau Programme de Land Grabbing ( l’Accaparement des terres agricoles des pays pauvres pour assurer la sécurité alimentaire des pays riches)

La FAO (organe des Nations Unies) cite que 2500 ha ont été déjà achetés aux pays africains ( notre presse cite un projet de décret d’attribution à Boghé de 50 000 ha au profit d’une société saoudienne pays, 5 éme importateur mondial du riz).

Il faut qu’on rappelle que la Mauritanie pouvait et peut toujours (si volonté politique il y a) en 2 ans seulement et sans besoin de financements extérieurs s’autosuffire (en riz, sucre, blé, huiles, légumes ,aliments de bétail, lait…) et assurer la sécurité alimentaire des pays africains et pétroliers à un coût de production 70% moins cher que les produits importés…

La principale contrainte à cette performance est le snobisme négatif de notre technocratie publique et copinisme des stratégies dictées de l’extérieur. Avant les ONGs du Sud qui viennent de se concerter pour protester contre cette option, j’avais déjà dénoncé le land grabbing de la BM dans CRIDEM et le quotidien Nouakchott Informations depuis prés d’une année en même temps que plusieurs syndicats des pays africains, asiatiques, sud américains.

La Mauritanie n’a pas de syndicat d’Agriculture performant pour faire un diagnostic de la situation actuelle et des menaces et solutions : Cette campagne , malgré les efforts de subvention, la politique actuelle continue à intensifier la ruine des agriculteurs du fait du déséquilibre négatif du compte d’exploitation du producteur. On fait croire au gouvernement que notre agriculture est sans issue. Ce qui est totalement faux.

Nos élus sont majoritairement politiquement ligotés par leurs obligation de soutien aveugle du gouvernement,(même dans des erreurs héritées) ou simplement non avertis de cette grave question.

En ma qualité d’ancien Ancien Secrétaire Général syndical durant 15 ans et fondateur de la Fédération Nationale des Agriculteurs et Eleveurs de Mauritanie (FNAEM ) affiliée de la CGEM et ancien Préfet sur le Fleuve engagé dans le développement local communautaire et d’initiatives privées,

je déplore que:

1- Les convoitises de la Vallée par l’agro-business international qui n’est qu’une forme du néocolonialisme foncier moderne sous étiquette de libéralisme mondialisé des institutions de Brettons Wood.

2- dans le Delta (au Sud Ouest du pays) plus 50 000 ha de riches terres agricoles (études pédologiques et topographiques disponibles) exploitables sans pompage soit déjà accaparés par les éco business (UICN, WWF..) internationaux pour l’engraissement des oiseaux migrateurs au détriment de nos populations et villageois de 20 localités côtières ( Ghahra, N’Diemer, N’Diohos, Bden, Dar salam…) de populations pauvres et sans défense, privées de terres agricoles arables et même d’eaux douces (certaines localités s’approvisionnent de Saint Louis au Sénégal).

J’invite l’Etat et tous les citoyens mauritaniens du Nord comme du Sud d’agir ensemble pour éviter l’accaparement des terres du Fleuve par les pays riches et de libérer l’agriculture nationale des stratégies actuelles, dictées par les puissantes institutions du libéralisme sauvage qui appauvrissent les populations et ruinent les agriculteurs.

Je rappelle : la Mauritanie peut, sur fonds propres, produire exporter en 2 ans tous les produits stratégiques ( riz, blé, sucre, huiles, légumes aliments de bétail, lait…) à des coût 70% que la concurrence internationale ) dans ces pays qui veulent acheter nos terres.

Nouakchott, le 30 Décembre 2010

Cheikhany Ould Sidina

Expert en développement

Cridem

Les douces « vérités » tardives et troublantes de monsieur Gay El Hadj, ancien adjoint au gouverneur Du Hodh el chargui

Les douces « vérités » tardives et troublantes de monsieur Gay El Hadj, ancien adjoint au gouverneur Du Hodh el charguiJe viens de prendre connaissance de l’intégralité de l’article de monsieur Gay El Hadj relatif aux circonstances de la mort de Ten Youssouf Gueye à Néma le 2 septembre 1988. S’il plaît à Dieu, je reviendrai sur les douces « vérités » bien tardives et combien troublantes de celui qui, sans retenue, se présente aujourd’hui à nous vêtu de ses habits d’indigné. Avec une voix d’un éploré.

Certains lecteurs au fait des choses s’interrogent à juste titre sur les motivations réelles de notre ancien gouverneur adjoint, sorti subitement de 27 ans d’hibernation pour nous exposer, sur un ton dont l’affectation, tellement visible, retire toute crédibilité à ses vérités somnolentes bien tardives.

Avant une réponse exhaustive, exposons les passages suivants de son article. « Ce n’est qu’en avril 2003 que j’ai retrouvé une fonction grâce à l’appui précieux du Général N’Diaga Dieng à l’époque Directeur Général des Douanes, de l’ancien Ministre de l’intérieur Feu Lemrabott Ould Sidi Mahmoud Ould Cheikh Ahmed (Paix à son âme) et de mon ami de toujours l’ambassadeur Hamady Ould Meimou. Quand je me remémore nos conditions de détention j’ai toujours une pensée pour un homme qui été lui aussi un homme de devoir.

Il s’agit du commissaire Mohamed Abdou (Paix à son âme). Durant toute la durée de notre détention il nous a traités avec beaucoup de respect et de dignité. Il a été emporté par la maladie. Il a eu une courte vie (c’était son destin). A chaque fois que je pense à lui ce poème me revient « les montagnes éternelles ne surpassent en rien les roses qui se fanent si vite.

A vrai dire, Boye Alassane Harouna a été injuste avec nous (O toonyii min haa e yeeso Allah). Je dois faire cependant un aveu. Jusqu’à la parution de “J’étais à Oualata” où l’auteur confirme que la tentative du coup d’Etat des officiers négro africain était un fait avéré, j’étais absolument sûr qu’il s’agissait d’un montage un peu comme à la Sékou Touré avec ses éternels complots des Peuls.

Pour moi, les arguments qui étaient donnés à l’époque sur la préparation du coup d’état ne pouvaient convaincre que ceux qui tenaient absolument à être convaincus c’est-à-dire ceux qu’on n’avait pas besoin de convaincre. Avec la confirmation de la véracité de la tentative de coup d’état, n’y a-t-il pas un problème d’une responsabilité écrasante ?

Qui peut contester aujourd’hui que cette tentative à été « une divine surprise » et une aubaine inespérée pour les tenants de la politique chauvine de l’époque en ce qu’elle leur a permis de mettre en œuvre leur programme avec un rythme accéléré à travers la rupture des équilibres certes déjà fragilisés, mais dissuasifs malgré tout (purges dans l’armée, la police, l’administration etc…). »

Les passages ci-dessus contiennent à mon avis quelques indications sur les motivations de monsieur Gay El Hadj :

1) Les conditions privilégiées dans lesquelles il a été réhabilité, selon lui.

2) Quand, comme bien d’autres avant lui, monsieur Gay El Hadj impute la responsabilité ou la cause de l’épuration ethnique et la répression des Négro-mauritaniens dans les années 87, 88, 89, 90 et 1991 aux auteurs du coup d’Etat d’octobre 1987. Que monsieur Gay El Hadj comprenne une fois pour toutes que c’est le racisme d’Etat qui a engendré le manifeste des 19, en 1966, celui du Négro-mauritanien opprimé, en 1986 et le coup d’Etat d’octobre 1987. Autrement dit l’épuration ethnique et les crimes contre l’humanité auraient eu lieu avec ou sans le coup d’Etat d’octobre 1987. Qu’il sache aussi que mes amis et moi, vivants ou morts, revendiquons, et sommes fiers d’avoir tenté le coup d’Etat d’octobre 1987.

Nous reviendrons de manière approfondie sur tout ce qu’a dit monsieur Gay El Hadj.

Boye Alassane Harouna

 

ocvidh