Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 19/09/2015

Colonel Oumar ould Beïbacar et Ly Djibril Hamet [PhotoReportage]

Colonel Oumar ould Beïbacar et Ly Djibril Hamet [PhotoReportage]Retour à Oualata et prières sur les tombes de Bâ Alassane Oumar, Bâ Abdoul khoudous et Djigo Tabssirou

Ces treize photos datent pour certaines de 2008. Celles où figurent le colonel Oumar Ould Beïbacar et Ly Djibril Hamet, poète, ancien détenu de Oualata et ex-président des FLAM, datent, elles, d’avril 2014.

Quatre d’entre elles montrent Oumar Ould Beïbacar et Ly Djibril Hamet auprès des tombes de nos trois compagnons morts à Oualata : Bâ Alassane Oumar, Bâ Abdoul Khoudous et Djigo Tabssirou.

Sur quatre autres photos on voit Oumar Ould Beïbacar et Ly Djibril Hamet à l’intérieur des restes de la salle du Fort dans laquelle les détenus de Oualata étaient entassés.

Cinq photos présentent des vues plongeantes de Oualata, l’entrée du Fort devant laquelle on voit, debout, Oumar Ould Beïbacar et Ly Djibril Hamet, le puits situé à un km du Fort (environ), et à partir duquel les détenus remplissaient d’eau des bidons de 70 litres, qu’ils transportaient ensuite, les pieds ferrés, jusqu’au Fort.

Nous les entendons marmonner et même hurler, les professionnels de la dénégation, les « m’as-tu vu », les experts en bla-bla et fieffés amateurs de fla-fla : que du montage ! Photos truquées, et tutti quanti. Qu’ils s’y mettent donc, à cœur joie. Mais qu’ils n’oublient pas qu’inéluctablement adviendra l’instant du désenchantement, lorsque les dessous-de-table apparaitront un jour sur la table et deviendront perceptibles pour tout le monde.

D’ici là, n’en déplaise aux hurluberlus, réitérons-le haut et fort, le colonel Oumar Ould Beïbacar n’a pas attendu la retraite pour parler et agir. Il a agi et parlé hier. Il agit et parle aujourd’hui. C’est un constat. C’est une réalité face à laquelle les invectives, les chahuts et les dénégations viendront mourir de leur belle mort. Comme des vagues furieuses qui finissent par rendre leur dernier souffle sur de belles plages.

Mille mercis Oumar Ould Beïbacar ! Mille mercis Ly Djibril Hamet. Dans les jours à venir je pense pouvoir partager avec vous une émouvante vidéo de 15 minutes. Dans laquelle nous retrouverons Oumar Ould Beïbacar avec Ly Djibril Hamet, en 2014, sur les traces de nos quatre martyrs : Bâ Alassane Oumar, Bâ Abdoul Khoudous, Djigo Tabssirou et Ten Youssouf Gueye.

Boye Alassane Harouna

 

OCVIDH

18 septembre 2015

L’opposition mauritanienne condamne le coup de force au Burkina-Faso

L’opposition mauritanienne condamne le coup de force au Burkina-FasoAlakhbar  – Le Forum Nationale Pour la Démocratie et l’Unité (FNDU), regroupant des partis d’opposition mauritaniens, condamne le coup de force “qui a renversé le Conseil de la transition et arrêté le processus électoral au Burkina-Faso“.

Dans un communiqué reçu à Alakhbar, le FNDU parle d’acte « stupide » dont « le seul but est de perturber le consensus national» au Burkina Faso.

Le FNDU estime que la Mauritanie a vécu le même scénario lors du coup d’Etat du 06 Août 2008. Et « l’inquiétude demeurera si des unités du genre (BASEP en Mauritanie) ne sont pas dissoutes ou soumises au commandement des armées nationales»

Le FNDU attire l’attention sur l’existence, en Afrique, de ces unités militaires, « bien équipées, qui peuvent à tout moment “renverser” la volonté des peuples ».

Burkina : seul ce général dans un article prémonitoire a vu venir le général Diendéré…

altS’il y a un article à relire actuellement pour y voir plus ou moins clair dans ce qui se passe actuellement au Burkina c’est bien celui-ci. C’est clair, c’est court et c’est instructif. Quand on lit ça, l’arrivée au pouvoir du général Gilbert Diendéré devient le dernier acte du coup du siècle au Burkina. C’est l’équivalent du général Al Sissi en Egypte ou du général Mohamed Ould Abdel Aziz en Mauritanie. C’est étonnant.

 
Les trois étaient les gardiens du pouvoir : Morsi et les islamistes ont cru en Al Sissi , Taya était défendu par Aziz et Diendéré était non seulement le patron du Basep burkinabé mais aussi le maître des renseignements et bras droit de Blaise depuis 30 ans. Ce qu’ils ont en commun c’est qu’ils ont le mieux joué leur carte après avoir eu la confiance absolue mais pas n’importe comment. Avant de porter le coup fatal qui va les mener tous au pouvoir et y rester, il leur a fallu laisser se paralyser, se griller tous ceux qui pouvaient leur bloquer la route mais le faire en restant toujours les amis de tous jusqu’au dernier moment.
 

Il faut relire cet article de Jeune-afrique pour comprendre que le général Diendéré est de l’étoffe de Al Sissi, de Mohamed Abdel Aziz, c’est-à-dire des militaires qui connaissent le mieux l’armée qu’ils tiennent et le peuple qu’il va falloir diriger directement.  Ils ont en commun un sang-froid, un goût du secret et une faculté hors norme de cacher leurs pensées même à ceux qui les connaissent le mieux et qui sont par nécessité un peu paranos car il faut l’être un peu pour diriger ces régimes autoritaires.

 
L’article de Jeune-afrique,  qui donne un excellent déroulé des événements qui ont abouti à la chute de Blaise quasiment un an plus tôt, se termine par ces mots d’un général Burkinabé  de l’armée dite régulière : “Diendéré, on sait ce qu’il ne veut pas, on ne sait pas ce qu’il veut”.
 

Comme pour Aziz après 21 ans de règne de Taya, Diendéré ne pouvait pas déposer Blaise sans recevoir en retour sur-le-champ les forces du changement qui n’auraient jamais accepté un nouveau militaire aussi proche du pouvoir honni, d’ailleurs comme pour Aziz, Diendéré ne tenait que le bataillon présidentiel, d’autres tenaient l’armée et n’étaient pas prêts à le lui céder d’ailleurs. Comme pour Aziz, il fallait faire cela en plusieurs étapes sans jamais être sûr d’aller jusqu’au bout, il s’agissait d’abord de sauver sa peau, son commandement.

 
 

Aziz resta en retrait laissant les autres encaisser l’enthousiasme après la chute de Taya, ce fut la transition avec le colonel Ely, 18 ans maître de la sûreté nationale sous Taya, c’est ce qu’on appelle le changement ; De même Diendéré envoya le colonel Zida, numéro deux du bataillon présidentiel, qui finit premier ministre de la révolution populaire… Aziz fit élire Sidioca, inconnu au bataillon comme Michel Kafango, Diendéré était certainement prêt à laisser le processus démocratique continuer surtout avec son Zida si haut placé qui entendait tout et voyait tout. Sidioca a voulu limoger Aziz par décret, Aziz le déposa, de même il était question d’en finir avec le RSP bataillon de Blaise dirigé par Diendéré, ce dernier prit le pouvoir.

 
C’est la même dynamique. La même navigation à vue lucide, la même audace quand il s’agit de jouer le tout pour le tout.
 

L’armée mauritanienne a suivi le Basep d’Aziz car le Basep était à l’époque mieux armé que l’armée mauritanienne éparpillée et totalement en déliquescence mais surtout parce que Sidioca a voulu éliminer les grandes têtes de l’armée en même temps. Au Burkina ce ne fut pas pareil, le RSP de Diendéré est resté fidèle jusqu’au bout à Blaise sans jamais verser le sang. C’est là le coup de maître de Diendéré qui explique pourquoi aujourd’hui l’armée burkinabée dite régulière le suit. Quand l’armée a lâché Blaise, le RSP n’a pas résisté au-delà de sauver la peau de Blaise qui soit dit en passant a été exfiltré in extrémis par un hélicoptère français alors qu’il tentait de rejoindre son fiel militaire où là encore il était attendu par les fameux révolutionnaires décidément bien organisés.  

 
 
Ensuite à chaque fois que des éléments sortis de nulle part ont voulu voler la révolution au nez de Diendéré, c’est son RSP qui est venu leur briser les jambes au vrai sens du mot, c’est Jeune-Afrique qui raconte :
 
« Le RSP craint d’être le dindon de la farce. Les officiers lui expliquent qu’il ne s’agit pas d’un coup d’État, que l’essentiel est de rester uni, armée et RSP… Mais le RSP s’inquiète. Dans l’après-midi, une autre figure a émergé : le général à la retraite Kouamé Lougué. Cet ancien chef d’état-major est populaire dans les rangs, pas chez les officiers, qui le voient comme un “soudard et un putschiste irascible et trop porté sur la bouteille”. Il est aussi connu pour être l’ennemi de Diendéré – au début des années 2000, il avait tenté de mettre au pas le RSP – et l’ami de certains opposants.
Alors que rares sont les Burkinabè à pouvoir l’identifier, son nom est soudainement scandé par les manifestants sur la place de la Nation. Il les retrouve chez le Mogho Naba, le roi des Mossis, en début d’après-midi. Puis il se rend à l’état-major pour revendiquer sa prise de pouvoir. “Non, lui rétorque-t-on avec un certain dédain. Ce n’est pas à toi de gérer ça.” L’épisode Lougué sera un feu de paille, même s’il revendiquera une nouvelle fois la prise du pouvoir, le 2 novembre. Depuis, il a disparu.
“Le RSP lui a fait comprendre qu’il devait se taire, qu’on ne jouait plus”, précise un officier. La rumeur selon laquelle on lui aurait tiré dessus est fausse. Ce qui est sûr, c’est qu’il a les deux jambes dans le plâtre. Comme s’il était tombé d’un mur… »
 
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De même après la chute de Blaise : « Alors que la place explose de joie, la confusion s’empare de l’armée. Qui va diriger le pays ? Les conciliabules s’éternisent. À 17 h 30, Traoré indique que c’est lui. “Il ne recherche pas le pouvoir, il estime que c’est son devoir en tant que chef d’état-major. Mais c’est une erreur, car cela pousse le RSP à réagir”, explique un proche. Vite, Zida appelle Bassolé : “J’ai besoin de ton soutien, grand frère. Honoré était trop proche du président.” Dans la nuit du vendredi au samedi, Zida se déclare chef de la transition… Et la rumeur court que Traoré a été arrêté. À lui aussi, le RSP a fait comprendre qu’il n’était plus question de rire. Depuis, il se terre et fait donner de ses nouvelles par sa femme. »
 
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Le RSP avec Diendéré est partout à la manœuvre habillement comme Aziz de 2005 à 2008 sans verser le sang c’est ce qui est rassurant chez chacun et va leur permettre ensuite d’être acceptés par tout le monde au niveau national et international. C’est juste une question de temps et de rhétorique.
 
Les émeutes incroyables qui ont fait fuir Blaise, comment auraient-elles pu être organisées sans que Diendéré chef des renseignements ne soit au courant ? Ce ne fut rien de spontané, l’opposition a payé et organisé 5500 jeunes avec des cibles précises la veille.  Qui peut croire que cela peut être possible sous un régime autoritaire déjà en alerte depuis quelque temps à cause de plusieurs mutineries ?
 
Ecoutons Jeune-Afrique qui raconte : « Le président ne prend même pas la peine de recevoir les ambassadeurs de France, des États-Unis et de l’Union européenne, qui se sont déplacés jusqu’à Kosyam. Ils l’irritent, à répéter depuis des mois – souvent sans prendre de gants – qu’il doit partir. Alors, à 15 h 30, c’est son directeur de cabinet, Sanné Mohamed Topan, qui les reçoit…
Pendant ce temps, l’insurrection s’organise. Le Balai citoyen parcourt les quartiers et, le soir, tente d’occuper la place de la Nation. Les partis se réunissent au siège du Chef de file de l’opposition politique (CFOP, coalition de plusieurs formations). Voilà pour l’affichage. Mais le sort du régime se joue ailleurs. Quelque part dans Ouaga, en un lieu tenu secret, on se réunit pour finaliser le plan de mise à bas du pouvoir. Il y a là des opposants bien connus pour ne pas être des enfants de choeur, et des acteurs de la société civile. Avec l’argent donné par des commerçants et des hommes d’affaires, ils ont recruté des centaines de jeunes (5 500, selon une source) pour faire le coup de poing, mais aussi des anciens militaires radiés en 2011. Certains sont payés 25 000 F CFA (38 euros), d’autres encore plus. Ils ont également acheté des lance-pierres, des bâtons…
Dans l’anonymat de la nuit, partout dans la ville et même ailleurs (à Bobo, à Koudougou…), on fabrique des cocktails Molotov, on distribue des cartes indiquant les bâtiments à attaquer (des maisons de barons du régime pour la plupart), on définit la mission de chacun, secteur par secteur. Les leaders de l’opposition sont au courant. Le mercredi soir, l’un d’eux demande à un meneur d’oublier certaines “cibles”. »
 
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A la chute de Blaise, le RSP s’est finalement mis du côté de l’armée dite régulière pour éviter le bain de sang. Cette fois l’armée régulière fait de même par un échange de bons procédés surtout que le général Diendéré abat ses dernières cartes en étant décidé à aller jusqu’au bout certain que c’est désormais jouable…
 

Comment personne ne l’a vu venir ?

 

http://chezvlane.blogspot.com/2015/09/burkina-seul-ce-general-dans-un-article.html

Un Mauritanien à tête de l’association des armées de l’air africaines

altALAKHBAR (Nouakchott)- Le colonel Mohamed Ould Hreitani, chef d’état major de l’armée de l’air mauritanienne a été désigné à la tête de l’association des armées de l’air africaines, une nouvelle structure créé lors de la 5e conférence des chefs des armées de l’air du continent.

La conférence ouverte, mardi dans la capitale mauritanien Nouakchott, a réuni 20 pays africains: (Mauritanie, Tunisie, Sénégal, Nigeria, Niger, Angola, Botswana, Congo Brazzaville, RDC, Afrique du Sud, Rwanda, Kenya, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Togo, Mali, Gabon, Ghana, Tchad).

Étaient invités à la cette conférence le commandant des forces aériennes américaines en Europe et en Afrique.

Et selon un communiqué reçu à Alakhbar, l’objectif de la rencontre était de renforcer la coopération entre les armées de l’air du continent afin de leur permettre de mieux faire face aux menaces qui pèsent sur l’Afrique.