Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 18/09/2015

Nouveau Président de la Transition au Burkina : Gilbert Diendéré, l’homme qui sait tout

altGilbert Diendéré, géant à la bouille lisse va présider désormais aux destinées du Burkina Faso. Celui dont on disait que « le pouvoir ne l’intéressait pas » est devenu ce jeudi 17 septembre, le président du Conseil national pour la démocratie (CND), la junte militaire qui a renversé les autorités de transition au Burkina Faso.

Si son visage n’est pas bien connu de la scène internationale, Diendéré est connu de tous au Burkina. Bras droit de Compaoré, dont il était l’ancien chef d’État major, il est considéré comme le poisson-pilote de l’ex-chef d’État burkinabé. Patron historique de la toute puissante Sécurité présidentielle (RSP), Diendéré, 55 ans, a été un des plus fidèles compagnons de l’ex-président déchu. Il est connu pour avoir des contacts avec les militaires français et a participé à l’exercice militaire américain Flintlok, dont l’objectif est d’entrainer les armées africaines à la lutte contre le terrorisme transfrontalier. Mais si Gibert Diendéré est connu, c’est surtout pour avoir été au cœur du pouvoir burkinabé lors de la proclamation de la révolution par Thomas Sankara en août 1983. En octobre 1987, il est soupçonné d’être à la tête du commando qui a arrêté Sankara. C’est lui qui annonce d’ailleurs le coup d’État à la radio. Et en 1989, il déjoue un coup d’État contre Compaoré. La version officielle explique que Lingani et Zongo, ses deux vieux compagnons auraient fomenté le coup d’État. Lingani lui aurait fait part de leurs intentions et Diendéré en aurait informé Compaoré avant de procéder aux arrestations. Quelques jours plus tard, Gilbert Diendéré est nommé secrétaire général du comité exécutif du Front populaire, et devient numéro 2 du régime.

Durant de nombreuses années, il est l’homme de confiance de Compaoré et l’épaule sur les dossiers les plus délicats. Il gérait notamment les affaires épineuses du Libérien Charles Taylor, de l’Ivoirien Guillaume Soro ou encore du Guinéen, Moussa Dadis Camara. Dans un rapport de l’ONU, il avait été cité comme étant celui qui gérait le transit à Ouagadougou d’armes ukrainiennes, destinées à la Sierra Leone à la fin des années 90. Il s’était personnellement rendu au Tchad quand Hissène Habré fuyait le pays. Il est aussi impliqué dans l’affaire David Ouédraogo, qui a coûté la vie au journaliste Norbert Zongo.

L’homme le mieux renseigné de Ouaga

Durant 30 ans, il a dirigé d’une main de maître les groupes de commandos du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP). Dans un portrait qui lui a été consacré par Jeune Afrique en 2013, il est décrit comme l’homme le mieux renseigné du Burkina, le « big boss des renseignements généraux ». Du coup d’État en Guinée Bissau, en avril 2013 à la débâcle des rebelles touaregs dans le nord Mali, rien ne lui échappe. « Il sait tout et c’est ce qui le rend intouchable », disait de lui un proche collaborateur de Compaoré. Issu d’une famille pauvre de la région de Yako dans la province de Passoré, ce fils de militaire est décrit comme quelqu’un de « peu souriant, extrêmement discret et très discipliné ». « On ne peut jamais savoir quelle est sa position. Il est de tous les coups et tire à chaque fois son épingle du jeu », disait Jeune Afrique. Ses proches camarades disaient que « le pouvoir ne l’intéressait pas ». Fidèle parmi les fidèles de Compaoré, certains le soupçonnent encore aujourd’hui d’être en mission commandée pour le compte de l’ancien chef d’État. Mais dans une interview accordée à France 24, il le dément fermement. N’est-ce pas sa femme, ex-députée, qui disait : « Si Compaoré est là, pourquoi pas mon mari ».

 

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Gilbert Diendéré, géant à la bouille lisse va présider désormais aux destinées du Burkina Faso. Celui dont on disait que « le pouvoir ne l’intéressait pas » est devenu ce jeudi 17 septembre, le président du Conseil national pour la démocratie (CND), la junte militaire qui a renversé les autorités de transition au Burkina Faso.

Si son visage n’est pas bien connu de la scène internationale, Diendéré est connu de tous au Burkina. Bras droit de Compaoré, dont il était l’ancien chef d’État major, il est considéré comme le poisson-pilote de l’ex-chef d’État burkinabé. Patron historique de la toute puissante Sécurité présidentielle (RSP), Diendéré, 55 ans, a été un des plus fidèles compagnons de l’ex-président déchu. Il est connu pour avoir des contacts avec les militaires français et a participé à l’exercice militaire américain Flintlok, dont l’objectif est d’entrainer les armées africaines à la lutte contre le terrorisme transfrontalier. Mais si Gibert Diendéré est connu, c’est surtout pour avoir été au cœur du pouvoir burkinabé lors de la proclamation de la révolution par Thomas Sankara en août 1983. En octobre 1987, il est soupçonné d’être à la tête du commando qui a arrêté Sankara. C’est lui qui annonce d’ailleurs le coup d’État à la radio. Et en 1989, il déjoue un coup d’État contre Compaoré. La version officielle explique que Lingani et Zongo, ses deux vieux compagnons auraient fomenté le coup d’État. Lingani lui aurait fait part de leurs intentions et Diendéré en aurait informé Compaoré avant de procéder aux arrestations. Quelques jours plus tard, Gilbert Diendéré est nommé secrétaire général du comité exécutif du Front populaire, et devient numéro 2 du régime.

Durant de nombreuses années, il est l’homme de confiance de Compaoré et l’épaule sur les dossiers les plus délicats. Il gérait notamment les affaires épineuses du Libérien Charles Taylor, de l’Ivoirien Guillaume Soro ou encore du Guinéen, Moussa Dadis Camara. Dans un rapport de l’ONU, il avait été cité comme étant celui qui gérait le transit à Ouagadougou d’armes ukrainiennes, destinées à la Sierra Leone à la fin des années 90. Il s’était personnellement rendu au Tchad quand Hissène Habré fuyait le pays. Il est aussi impliqué dans l’affaire David Ouédraogo, qui a coûté la vie au journaliste Norbert Zongo.

L’homme le mieux renseigné de Ouaga

Durant 30 ans, il a dirigé d’une main de maître les groupes de commandos du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP). Dans un portrait qui lui a été consacré par Jeune Afrique en 2013, il est décrit comme l’homme le mieux renseigné du Burkina, le « big boss des renseignements généraux ». Du coup d’État en Guinée Bissau, en avril 2013 à la débâcle des rebelles touaregs dans le nord Mali, rien ne lui échappe. « Il sait tout et c’est ce qui le rend intouchable », disait de lui un proche collaborateur de Compaoré. Issu d’une famille pauvre de la région de Yako dans la province de Passoré, ce fils de militaire est décrit comme quelqu’un de « peu souriant, extrêmement discret et très discipliné ». « On ne peut jamais savoir quelle est sa position. Il est de tous les coups et tire à chaque fois son épingle du jeu », disait Jeune Afrique. Ses proches camarades disaient que « le pouvoir ne l’intéressait pas ». Fidèle parmi les fidèles de Compaoré, certains le soupçonnent encore aujourd’hui d’être en mission commandée pour le compte de l’ancien chef d’État. Mais dans une interview accordée à France 24, il le dément fermement. N’est-ce pas sa femme, ex-députée, qui disait : « Si Compaoré est là, pourquoi pas mon mari ».


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Le Journal

 



   Politique  

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Le dialogue politique inclusif aura lieu durant “la (…)

 

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Rencontres préliminaires au dialogue : les participants (…)

 

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Rencontres consultatives préliminaires au dialogue (…)

 

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   Economie  

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Les journaliers de la SNIM en grève

 

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Coup de force au Burkina : L’Afrique victime de ses militaires

Coup de force au Burkina : L’Afrique victime de ses militairesNouakchott Info -Décidément la malédiction qui continue à hanter l’Afrique a la peau dure. Le continent noir sur lequel le mauvais sort s’acharne depuis la nuit des temps, n’en finit pas d’accumuler les déboires.

En effet, depuis la nuit des temps, la plupart des pays africains sont victimes de coups d’états militaires, des bidasses qui privilégient la poudre à la tête des canons et des baïonnettes, en lieu et place de la matière grise.

Qui l’eût crut ? Le Burkina qui venait à peine d’être libérée des chaines d’une dictature implacable à laquelle il fut soumis pendant des décennies, replonge à nouveau dans le chaos, avec le retour en force des militaires, sous la houlette du tristement célèbre Régiment de la Sécurité Présidentielle (RSP),pas content d’avoir perdu les privilèges indus dont il a toujours profité, par la force des choses.

En effet, comme partout ailleurs dans les Républiques bananières d’Afrique, les militaires sont toujours demeurés les maîtres incontestés du pays, réalisant une OPA sur tous les leviers de commande du pays.

Avec ce système bien huilé, la réussite de la transition était loin d’être acquise surtout, quand on sait que, le maître d’œuvre de ce système, l’ex dictateur Blaise Compaoré, qui était dans la ligne de mire de la justice, était terré juste à côté, à Abidjan pour mieux préparer la riposte.

Connu pour ses capacités phénoménales de déstabilisation des régimes en place dans la région, il était pour une fois appelé à manœuvrer pour son propre compte. Et la réussite fut éclatante car le nouveau maître du Burkina, n’est autre que son bras droit, à savoir le chef d’Etat Major, Gilbert Djendéré.

Ainsi donc, Blaise Compaoré est sans nul doute le grand gagnant de ce nouveau hold-up militaire au pays des hommes intègres. Et dire que l’Afrique toute entière avait vibré au diapason de la chute rocambolesque de ce dictateur sanguinaire qui s’apprête malheureusement à faire son come back, fut-il au prix d’horribles règlements de comptes, qui risquent encore une fois de replonger le pays dans les ténèbres.

Bakari Guèye