Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 18/02/2013

Histoire : Et si l’Empire préhistorique de Zingh peuplé par des noirs se trouvait prés de Tichitt ?

Quel rapport par exemple entre le nom Zigh du mont et puits situés a 45km de Tichitt et le nom Zingh attribué a l’empire Zingh cité dans les écrits d’historiens : « Les premiers empires et civilisations noires étaient l’empire préhistorique de ZINGH qui existait il y a plus de 15.000 avant J.C, et qui était situé depuis le territoire actuel de la Mauritanie jusqu’au KMT (Egypte Antique) et Nubie-Koush »? Le conservateur du musée de Touezekt El Khalil Ould N’Tahah propose quelques éléments de réponse après son dernier séjour a Tichitt lors de la 3eme édition du festival des villes anciennes.

Le conservateur du musée de Touezekt Mr El Khalil Ould N’Tahah. Crédit photo : Ely Salem Khayar / Adrar Info

Le conservateur du musée de Touezekt Mr El Khalil Ould N’Tahah. Crédit photo : Ely Salem Khayar / Adrar Info

 
Il a vu et entendu en effet tant de choses a propos des civilisations anciennes, et premiers peuplements de la Mauritanie au travers des conférences, visite de sites archéologiques, contes populaires et modes de vie local que plusieurs interrogations germent en lui. Quel rapport par exemple entre le nom Zigh du mont et puits situés a 45km de Tichitt et le nom Zingh attribué a l’empire Zingh cité dans les écrits d’historiens : « Les premiers empires et civilisations noires étaient l’empire préhistorique de ZINGH qui existait il y a plus de 15.000 avant J.C, et qui était situé depuis le territoire actuel de la Mauritanie jusqu’au KMT (Egypte Antique) et Nubie-Koush » ?

Le conservateur du musée de Touezkt se dit être impressionné par la similitude de l’architecture de construction des maisons et mosquées de Tichitt avec celle de Ouadane et Oualata… Les mêmes maçons à si grande distance séparant ces cités ?

Pourquoi ne pas vulgariser les données du site archéologiques d’Aghreijit si bien expliquées dans la conférence présentée par Kane Hadia, directeur de l’office des musées (ONM ), traduite par le professeur Bouba Ould Nafaa et vérifiées par tous lors de la visite du site ? Pourquoi les manuscrits de certaines riches bibliothèques de Tichit sont-ils délaissés aux aléas de l’oubli, à l’image de celle d’Ehel Najem pendant que d’autre comme celle de Ehel M’Balla sont sauvés, numérisés et copiés en microfilms sur CD?

Khalil a été surpris de voir que les instruments de musiques sacrés de « l’orchestre traditionnel antique » de la cité, qui se transmettent de génération en génération, et ne se jouent que lors des fêtes religieuses annuelles, soient toujours suspendus au mur extérieur de la maison –temple habitée par les détenteurs de cet héritage historique ( Ehel Boukra)….Quel secret cachent-ils ?

Au sortir de Tichit vers Lekhcheb , Ould N’Tahah et son campement « musée de Toueizekt » (véhicule tout terrain, huit personnes et matériel) déplacés d’Atar pour assister aux cérémonies marquant la 3eme édition du festival des anciennes villes, se sont arrêtés au niveau du puits dénommé Zigh, non loin d’un petit mont portant le même nom. Les échanges avec les personnes rencontrées autour de ce puits, l’accueil, le mode de vie et surtout les anecdotes font bien remonter l’histoire a l’empire Zingh, la ou « 10.000 ans avant J.C, et jusqu’á environ 1.000 après J.C, les noirs étaient les pionniers dans le domaine de la science, culture, technologie, empires et civilisations ».Y’at-il une relation véritable entre ces 2 sites, d’autant plus que les historiens situent cet empire préhistorique en Mauritanie ? Si oui !… Pourquoi ne pas admettre et faire admettre que : « Les origines des sciences et des technologies modernes proviennent des régions anciennement contrôlées par les peuples noirs.

Les racines des civilisations, cultures, sciences, technologies, et religions Occidentales ne sont pas « Grecques » mais Egyptienne et Nubienne/Koushites. Les noirs ont dominé la Grèce pendant des milliers d’années avant que les Dories de l’Eurasie du nord envahissent la Grèce, et avant que les Grècs émergent comme un peuple « civilisé » » ?….Historiens, Archéologues, chercheurs, intellectuels, instituts de recherche, Oulémas, répondez s’il vous plait !

Le conservateur du musée de Touezekt ne pensait pas enfin qu’Ehel Tichitt pouvaient disposer de dattes, beurre ,Tichtar, recettes culinaires aussi délicieuses que celles de son Atar natal ; Ni que ces respectables et paisibles citoyens de Lekhcheb. Aghoueirjitt , Tichit et campements environnants seraient plus hospitaliers que les gens de l’Adrar. …Pourtant!!!! Aussi leur tire-t-il son turban et le pan de son boubou, en guise de remerciements infinis.

Ely Salem Khayar
Pour Adrar Info

 

Est-ce le commencement de la fin pour Aziz ?

altLe journal Afrik a attaqué violemment le Président Mohamed Ould Abdel Aziz considérant que la tempête d’accusations, les difficultés auxquelles il fait face dans son pays et la guerre sur ses frontières au nord Mali risquent de précipiter sa chute. Le journal a rapporté l’accusation portée contre lui par un député français dans un programme télévisé et sa confirmation dans une interview accordée à un journal mauritanien en plus des informations données par Moustapha Ould Limam Chavi selon lesquelles le Président serait impliqué dans une affaire douteuse au Ghana. Le journal fait remarquer qu’aucune réaction n’a été faite par rapport à ces accusations et ajoutant que la Mauritanie traverse une situation économique difficile marquée par un détournement massif des caisses de l’Etat et par de fortes pressions liées aux dossiers de l’esclavage et du passif humanitaire. Ce qui, précise le journal, signifie que l’étau se resserre jour après jour sur Aziz lui faisant perdre petit à petit toute crédibilité. Selon le journal Afrik, le plus grand problème auquel fait face Aziz est le litige qui l’oppose à l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou qui bénéficie d’une grande estime auprès de la France. Le journal se demande quelle position adoptera la France aujourd’hui qu’elle a tout intérêt que la frontière avec le Mali reste fermée ? Et de là, la déclaration du député français Noel Mamère trouve tout son sens lorsqu’il déclare : « Est-ce que vous imaginez que les Jihadistes vont se cacher et ne vont pas recourir à aller se réfugier par exemple en Mauritanie où il ya un Président qui parraine la vente de la drogue » Ce qui signifie que pour que les frontières mauritano-maliennes restent fermées, il faut changer le Président.

source: Le calame

Mali; La bonne porte de sortie

altCe qu’on a appelé un peu vite « la guerre du Mali » continue de dominer l’actualité, de retenir l’attention des états-majors et des chancelleries, de la presse et de l’opinion, au-delà même du continent et de la région qui lui servent de théâtre.
Mais chaque jour qui passe nous révèle une face cachée de cette étrange équipée qui a les apparences d’une guerre mais qui n’en a pas les caractéristiques.
Elle n’a pas encore bouclé son premier mois qu’elle a déjà pris une forme radicalement différente.
Regardons de plus près pour voir ce qui se passe derrière le décor.

Lesimages de la télévision nous montrent le corps expéditionnaire français : des militaires détendus et souriants et des blindés rutilants qui avancent sans rencontrer aucune résistance, des avions qui sillonnent le ciel, des grappes de parachutistes qui en descendent comme à la manœuvre, des foules maliennes (clairsemées) qui agitent des drapeaux (français) et disent ce qu’on souhaite entendre.
Une armée bien préparée, bien équipée, à laquelle il ne manque pas un bouton de guêtre, en promenade militaire sur un territoire ennemi aimablement fourni, avec usage de balles réelles autorisé ou même recommandé.
Des bombardements aériens qui ne provoquent pas de riposte, mais pas de bataille terrestre : très peu de victimes du côté de ces armées en manœuvre, aucune perte matérielle.
Les officiers français parlent de « l’ennemi », dont on évalue les forces à 2 000 ou 3 000 combattants, qu’on nous dit « aguerris ». Mais il se dérobe partout et, en tout cas, on ne le voit nulle part. Tout juste a-t-on aperçu quelques-uns de ses véhicules détruits et calcinés.
L’avance est si rapide qu’en moins de trois semaines un immense territoire a été parcouru, et toutes les villes ont été reconquises et occupées sans coup férir par des troupes terrestres.
Ce n’est pas du cinéma, mais cela y ressemble. C’est, en tout cas, de la très bonne communication militaire et même guerrière : les journalistes sont tenus à distance, et ni en Irak ni en Afghanistan les Américains n’ont fait aussi bien.

En près de cinquante ans – depuis les guerres coloniales d’Indochine (1946-1954) et d’Algérie (1954-1962) et l’expédition paracoloniale de Suez (1956) -, la France est intervenue militairement plus de vingt fois hors de son territoire, la plupart du temps en Afrique. Avec des fortunes diverses, des résultats mitigés, voire mauvais pour certains d’entre eux.
Son expédition au Mali, elle, est en revanche approuvée politiquement par le monde entier, saluée par un grand nombre de pays sur tous les continents – et, en particulier, par la quasi-totalité des Africains, qui ne sont pas avares de félicitations. Elle est donc, de très loin et à ce jour, la plus réussie : un sans-faute.
Elle donne des militaires français – pour la première fois depuis un demi-siècle – une image de gagnants, de redresseurs de torts, de remparts contre les dérapages et autres règlements de comptes.
Depuis le 11 janvier, jour où a débuté cette belle opération, François Hollande et ses compatriotes ont engrangé les témoignages de reconnaissance à la pelle. Mais ils doivent, eux aussi, savoir gré aux autorités maliennes et à la Cedeao de les avoir appelés au secours.
Et aux islamistes jihadistes d’avoir rendu nécessaire leur entrée en scène et de leur avoir donné la possibilité de montrer l’étendue de leur immense savoir-faire politique et militaire.
Parce qu’il a su prendre – à temps – la décision d’intervenir, le président français a fait disparaître en quelques jours les interrogations sur ses qualités de chef et, depuis trois semaines, voit sa cote de popularité grimper aussi bien en France que dans le reste du monde.

Ayant réussi leur entrée et atteint en moins d’un mois les principaux objectifs qu’ils ont publiquement fixés à l’aventure politico-militaire dans laquelle ils se sont engagés, la France et son président doivent maintenant trouver la bonne porte de sortie.
De très bonne source, on me dit que François Hollande est bien décidé à éviter l’enlisement : l’ex-puissance coloniale va commencer à évacuer militairement le Mali dès que celui-ci aura recouvré, au cours de ce mois de février, son intégrité territoriale.
Il ne lui faudra que quelques semaines pour alléger considérablement son dispositif et passer le relais aux contingents militaires des pays de la Cedeao et à l’armée malienne, qu’elle aidera à se former.
Ensuite ? Elle dispensera ses conseils politiques pour que la République malienne résolve par la négociation le particularisme de sa partie nord et participera, par le biais de ses instructeurs – quelques centaines -, à la reconstitution d’une armée nationale malienne.

Le mois de février verra l’ONU décider de sa présence au Mali : les contingents de la Cedeao et des soldats français deviendront des « Casques bleus » des Nations unies.
De leur côté, les États-Unis ont signé avec le Niger, en janvier, un accord qui leur permet d’installer une base aérienne à Agadès.
On est donc en train de passer du vide créé par l’absence d’armée malienne au trop-plein.
Si tout se passe bien, le Mali tiendra dans l’année 2013 des élections présidentielle et législatives financées et supervisées par la communauté internationale. Elles lui permettront, s’il parvient au préalable à donner à sa partie nord qui aura renoncé à l’indépendance un statut politique tenant compte de son particularisme, de renouer avec son passé démocratique.

Restera alors à résoudre un immense problème qui dépasse le Mali et même l’Afrique dans son ensemble : celui de ce Sahel africain transformé au cours des dernières années en refuge d’un terrorisme islamiste transnational et en couloir de transit de divers trafics, dont le plus dangereux est celui de la drogue sud-américaine en route vers son marché européen.
Il s’agit là d’un problème qui devrait faire l’objet d’une concertation internationale et d’une action de longue haleine. Seront nécessairement impliqués : les États-Unis et les pays européens, premiers destinataires et principaux marchés de la drogue.
Les Africains, eux, sont victimes de leur géographie, qui fait de leur continent une voie de transit obligée de la drogue vers son lieu de consommation. Comme le Mexique, qui, en Amérique du Nord, est la porte d’accès au marché américain, ils sont condamnés à subir les effets indirects du trafic des drogues dures, devenues les fléaux du monde moderne. 

 
Source: Ja