Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 04/01/2013

Trois militants de TPMN défient la garde nationale

Messieurs Alassane Dia, Abdoul Aziz Kane et Abass Diagana – tous trois membres de la direction de Touche pas à ma nationalité (TPMN) – ont refusé, hier soir vers le coup de 23 heures,  d’obtempérer  face à la garde qui entendait leur faire passer la nuit à la belle étoile au niveau de l’Arrêt bus du 6e arrondissement.

Le docteur Alassane Dia coordinateur de TPMN, qui revenait  d’un meeting de l’IRA au cours duquel il avait été vivement applaudi pour avoir appeler l’ensemble des  Mauritaniens à se mobiliser contre un système d’exclusion dont est garant un Etat raciste, et ses deux compagnons n’ont  pas hésité une seule seconde à  résister face aux gardes armés jusqu’aux dents qui finalement se sont résignés à les laisser continuer leur chemin. Les membres de TPMN ont obtenu gain de cause grâce à leur courage et à leur  sens de la repartie. En effet tout au long de leur prise de gueule d’avec les gardes ils n’ont cessé de clamer que les habitants d’El Mina et Sebkha n’avaient pas à subir un couvre-feu qui ne dit pas son nom.

A force de les entendre parler ainsi, les gardes qui soutenaient  qu’ils ne faisaient que suivre les instructions ont fini par comprendre le sens de la discrimination dont sont victimes les départements de Sebkha et d’El Mina avant de résoudre à laisser Dia et ses amis continuer leur chemin. Rappelons que depuis de longs mois que certains quartiers périphériques de la ville de Nouakchott vivent sous une sorte de couvre-feu dont ont été victimes bon nombre de personnes qui ont été obligées de passer la nuit à la belle étoile entre les mains de la garde nationale.

TAQADOUMY

Enrôlement sur les registres de population : Des méthodes peu orthodoxes … pour des besoins électoralistes

Face à la lenteur des retraits des nouvelles pièces d’identité nationale qui s’accumulent au niveau des centres, l’Agence nationale chargée des registres des populations et des titres sécurisés a trouvé un subterfuge peu orthodoxe Enrôlement sur les registres de population : Des méthodes peu orthodoxes … pour des besoins électoralistesDésormais, tout citoyen âgé de moins de 45 ans ne peut plus se faire enrôler s’il ne présente la photocopie des cartes d’identité de ses deux parents. L’objectif est de pousser les 1.935.420 déjà inscrits à retirer leurs pièces… Certainement pour permettre la tenue des élections législatives et communales dans les plus brefs délais. Jusque-là le retard pris dans ces retraits est lié à l’incapacité des Mauritaniens à s’acquitter de la taxe de 1.000 UM requise pour l’obtention de la pièce d’identité.
Plusieurs voix se sont élevées pour demander la gratuité de l’acte, comme ce fut le cas pour les étrangers. Ces derniers ont été soumis à l’entame de l’opération à une dîme de 30.000 UM par tête, avant que la décision ne soit annulée au bout de plusieurs mois. La plupart des Mauritaniens, de faibles revenus, comptaient ainsi sur les campagnes électorales pour obtenir des facilités, étant entendu que plusieurs partis politiques sont prêts, à de pareilles occasions, à payer à la place des électeurs dont le vote leur est assuré.

En exigeant aujourd’hui cette formalité draconienne, il est à craindre que des ralentissements s’en suivent au niveau des centres d’enrôlement, dans une sorte de cercle fermé du “cause à l’effet”. Les jeunes ne pourront pas se faire recenser parce que leurs parents n’ont pas de quoi acheter une carte d’identité et l’Etat ne pourra pas organiser des élections parce que tout le monde ne dispose pas de pièces. L’impression enfin est que l’enrôlement subit les contrecoups d’une improvisation qui l’accompagne depuis sa conception. Aucune norme juridique ne semble sous-tendre son action qui se déroule à vau-l’eau, selon les honneurs de son chef d’orchestre adjoint, un parfait inconnu parmi les PNP, qui a l’honneur de coiffer une superstructure qui n’a de compte à rendre qu’au Président de la République.

Source: L’authetique

Devoir de mémoire: Alhadji Mahmoud Bah de Djeol par Ndiaye Saïdou Amadou

altRappelons-nous, en devoir de mémoire, qu’il y a trente-six ans que le grand phare de l’islam, l’astre éclatant du savoir, le repère incontestable des érudits, Alhadji Mahmoud Bah de Djeol(que la miséricorde d’Alla soit sur lui) avait rendu l’âme à Dieu, le 04 janvier 1978.

Rappelons-nous, en devoir de mémoire, qu’il était celui que les savants avaient surnommé  Aigle Impérial  qui avait donné la première impulsion des Ecoles Alfalah dans les pays de la Mauritanie, du Mali, du Sénégal, de la Guinée, du Sierra-Leone, du Congo RDC et du Gabon, vingt ans avant l’indépendance de la Mauritanie,  afin d’y enseigner la langue arabe et par la même occasion, répandre l’islam en Afrique.

Rappelons-nous, en devoir de mémoire, que c’est lui qui avait transmis le savoir à la plupart de ces flambeaux de la langue Arabe, aujourd’hui vivants ou disparus laissant un héritage considérable de savoir dans les pays de la sous-région. Parmi lesquels, on peut citer de hauts cadres compétents, de magistrats de renom, d’imâms de mosquées dignes de référence et de grands marabouts érudits.

Rappelons-nous, en devoir de mémoire, que c’est ce patriote hors pair qui avait fait échouer le plan du gouvernement mauritanien contre la  transcription des langues nationales malgré tout le trésor intellectuel qu’il a et la référence qu’il est dans la langue arabe.

Rappelons-nous, en devoir de mémoire, que Cheikh Souleymane Ball avait libéré le Fuuta Tooro de la tutelle de Horma, Cheikh Oumar Tall avait combattu pour la propagation de la religion et de la secte tijjaniya et Alhadjii Mahmoud Bah a délogé l’ignorance et promu la langue arabe dans le pays des Ɓaleeɓe.

Quand un arbre géant tombe, beaucoup d’oiseaux se perdent mais quelle que soit la situation, à travers le temps et l’espace, on doit lui reconnaître le rôle du grand chêne qui avait donné de son ombre aux voyageurs épuisés, de la source aux eaux douces et limpides sur les longues pistes du désert et de la cuisine tant appétissante et bien équilibrée pour les affamés.

Qu’Alla, le clément, le miséricordieux ait pitié de lui afin de pardonner ses péchés. Que son âme repose en paix, ainsi que tous les musulmans, comme lui rappelés à Dieu. Que la bénédiction divine soit sur sa famille et qu’elle vive très longtemps après lui. Amin

 

N’diaye Saïdou Amadou

Gelongal Fuuta

Mali: Ansar Dine renonce à cesser les hostilités

altAnsar Dine, l’un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, “décide de retirer l’offre de cessation des hostilités” faite en décembre à Alger, a annoncé son chef, Iyad Ag Ghaly dans un communiqué publié jeudi par l’agence privée mauritanienne Sahara Médias.
“Ansar Dine décide de retirer l’offre de cessation des hostilités concomitamment avec les négociations menées à Ouagadougou” autour du président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour l’Afrique de l’Ouest dans la crise malienne, a déclaré Iyad Ag Ghaly dans ce texte.

Le 21 décembre à Alger, Ansar Dine et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) s’étaient dits prêts à cesser les hostilités au Mali et à négocier avec les autorités, au lendemain du feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU pour l’envoi d’une force internationale pour chasser les jihadistes occupant le nord du pays.

Dans son communiqué, Iyad Ag Ghaly a accusé le gouvernement malien “de mépriser cette offre à laquelle il n’a jamais répondu positivement”, alors que cette proposition a été “arrachée” par des intermédiaires au terme de “rudes négociations”.

Il s’est dit toutefois disponible pour “l’ouverture de nouvelles négociations même si (Ansar Dine) n’a jamais décelé une volonté réciproque chez l’autre partie”, en référence au gouvernement malien.

Selon lui, Bamako “mène une campagne sans précédent” et “recrute des mercenaires” pour écraser les populations du nord du Mali, dans une allusion à l’intervention militaire en préparation.

Le 20 décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution approuvant le déploiement d’une force armée internationale au Mali pour déloger les islamistes armés, sans préciser de calendrier. L’ONU a toutefois indiqué que ce déploiement était programmé par étapes, et a appelé les autorités maliennes au dialogue avec les groupes armés rejetant le terrorisme et la partition du Mali.

Le communiqué d’Iyad Ag Ghaly est publié deux jours après qu’une délégation d’Ansar Dine a remis au président burkinabè à Ouagadougou une “plateforme politique”, selon une source proche du médiateur burkinabè. Le contenu de ce document n’a pas été révélé, pas plus que la composition de la délégation, qui a quitté le jour même (mardi) le Burkina Faso.

Ansar Dine est l’un des groupes islamistes armés dominant le nord du Mali depuis juin, avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), tous prônant l’application de la charia (loi islamique) au nom de laquelle ils commettent diverses exactions dans leurs zones d’influence.

Source: Al Akhbar

Les voeux des FLAM à la classe politique mauritanienne

altEn ce début de 2013, les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM), par ma voix, présentent leurs vœux militants de bonne année les plus ardents aux O.N.G mauritaniennes et à toute la classe politique nationale, en particulier à l’opposition contre le racisme d’Etat et l’esclavage.

Elles renouvellent en même temps leur attachement à l’unité des forces patriotiques, progressistes et démocratiques qui œuvrent, inlassablement, à l’émergence d’un Etat de droit où vivraient les mauritaniennes et mauritaniens dans l’égalité, sans considération de race ou d’ethnie.

Paris, le 03 janvier 2013

Monsieur Mamadou Abdoul SOW                                                                        

Secrétaire national chargé des relations extérieures des FLAM.       

alnenesoh@yahoo.fr