Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 01/01/2013

Aziz – Messaoud : Est-ce la fin d’une idylle ?

Entre Messaoud Ould Boulkheir , le président de l’assemblée nationale et leader de APP et Mohamed Ould Abdel Aziz , les relations ne seraient plus au beau fixe.

Aziz – Messaoud : Est-ce la fin d’une idylle ?
 

Ces derniers temps, les deux hommes ne seraient plus en accord comme avant. Bien de choses semblent se passer depuis la convalescence du l’homme fort du pays et que d’autres faits sont en passe d’entamer les rapports juste-que là cordiaux entre les deux « amis alliés » par un pacte d’entente et de défense contre le camp de la COD.

Au retour du président de France, un courant froid a traversé les relations politiques sur fonds de suspicions et de méfiance réciproque. Le détonateur serait, la non prise en compte des propositions de sortie de crise, que Messaoud Ould Boulkheir avait soumises à la classe politique mais que le président aurait mises dans la corbeille de son agenda.

Ce qui serait vu par le leader de APP comme un « déni de respect » pour sa personne. L’autre motif serait lié à la reconnaissance du nouveau parti né d’une dissidence de App « El Moustaghbel » qui vient d’obtenir son récépissé. Un camouflet insupportable par le président de l’assemblée frustré par cette décision dit-on.

La guerre des humeurs est -elle donc ouverte entre les deux alliés de circonstance qui avaient choisi de cheminer en des moments où l’opposition radicale avait fait trembler le système Aziz au fort du printemps arabe. Messaoud s’était alors investi de toutes ses forces pour venir à la rescousse et aider le régime en place à lancer un dialogue politique pour enterrer les accords de Dakar.

Un travail savamment mené des mains de maitre par le chef de file du parti populaire progressiste. Ould Boulkheir ne lésinait pas sur les moyens pour voler au secours de son président. D’ailleurs beaucoup d’observateurs avaient trouvé Messaoud très consensuel au point que son combat d’hier avait été mis en veilleuse au profit d’un « marché de gré à gré politique plus juteux ».

Ce que le vieux renard avait toujours rejeté en bloc à chaque fois qu’il était interpellé sur cette question. Même au sein de son parti certains jeunes défenseurs de la cause haratin lui reprochaient sa timidité sur cette question mais aussi sur des positions de principe du parti devenues inaudibles.

Face à certaines questions sensibles, plusieurs voix discordantes se faisaient entendre de la part de certaines personnalités de App faisant dire à des analystes que le chef et ses proches ne parlaient pas souvent le même langage. A la veille des élections municipales et législatives, les événements pourraient s’accélérer et les alliances peuvent bien faire fausse route au sein de la citadelle politique de la majorité. Entre Messaoud et Aziz qui aura besoin de l’autre ?

 
Source: Noorinfo 

Polémique stérile orchestrée par les services secrets marocains autour de la visite d’Abdallahi Baha

Le Président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, reçoit, au palais présidentiel de Nouakchott, Aziz Rebbah ministre marocain du transport. (Photo : MAP)Monsieur Abdallahi Baha, ministre d’Etat dans le gouvernement marocain actuel, vient d’accomplir une visite en Mauritanie, pour assister au deuxième congrès du parti  Tawassoul  («Frères musulmans » locaux). Au cours de sa visite, le ministre marocain était accompagné de trois responsables de son parti, dont deux femmes.

Le ministre marocain a été salué, à son arrivée à  l’aéroport de Nouakchott, par le ministre d’Etat, Monsieur Ahmed Ould Bahya, au nom du gouvernement mauritanien. Une voiture du protocole  mauritanien a conduit les deux ministres vers le lieu de résidence de l’hôte marocain. Cette voiture, son chauffeur et un agent du protocole, sont restés à la disposition de l’hôte marocain, jusqu’à son départ de Nouakchott. Il est vrai que contrairement aux autres visiteurs, l’hôte marocain, n’avait exprimé, ni par écrit, ni oralement, son souhait de rendre une visite de courtoisie, aux autorités du pays où il séjournait.

Si l’on ajoute à ce qui précède que l’hôte marocain venait en Mauritanie,  pour assister au congrès d’un parti d’opposition sectaire Tawassoul,  dont le Président  n’a totalisé que 4,76% des voix, lors des dernières élections présidentielles, l’on comprend que la presse marocaine proche des services secrets de ce pays,  tel  «Es-Sabah», des 27 et 29 Décembre 2012, aurait mieux fait de chercher un alibi plus convainquant pour donner un coup de griffe aux relations fraternelles qu’entretiennent les peuples mauritanien et marocain. Car se déplacer pour assister au congrès  d’un parti d’opposition marginal et oublier  de saluer les autorités officielles du pays où l’on se rend, relève, de la part de cette délégation marocaine de haut rang, d’un comportement inapproprié et nonchalant, que du reste,  seule cette délégation a osé commettre. Les autres visiteurs de marque ont exprimé par écrit ou de vive voix, leur souhait de rendre une visite de courtoisie aux hautes autorités du pays et ont accompli cette formalité de savoir-vivre…

En  Mauritanie, nous n’avons pas  à  nous exprimer sur  la manière dont  le Maroc frère choisit ses ministres, mais l’interview  accordée par le Ministre d’Etat marocain,  Monsieur Abdalla Baha, lors de sa visite à Nouakchott,  à l’organe officieux de Tawassoul, «Alakhbar», dans laquelle il évoque l’expression «Sahabatou Sayv» (nuage d’été),  au sujet des relations mauritano-marocaines actuelles, dénote, encore une fois, d’un comportement inapproprié de la part d’un visiteur de haut rang ; la réserve aurait été mieux appréciée de ce côté-ci des frontières…

Les amalgames d’une certaine presse marocaine, proche des services secrets de ce pays, au sujet de la visite du responsable des relations extérieures de la RASD à Nouakchott, font l’impasse sur l’essentiel, en omettant de rappeler qu’il s’agit d’un émissaire d’un chef d’Etat dont le pays est reconnu par l’Union africaine et qu’il  était de surcroît porteur de message.  Sur ce dossier épineux du Sahara occidental, il est curieux que certains acteurs régionaux peinent à assimiler la position de la Mauritanie, bâtie sur deux piliers: une stricte neutralité et une  volonté sincère d’aider les parties en conflit à trouver un terrain d’entente.

Il serait malheureux que ces acteurs, incapables de contribuer à mettre fin à une impasse de cette ampleur, se complaisent dans l’irresponsabilité, en  dénigrant régulièrement  la Mauritanie. Naturellement, la Mauritanie poursuit, dans la sous-région et au-delà,  une politique, sans exclusive, que lui dictent sa sécurité, la préservation de ses intérêts vitaux et la concorde sous-régionale.

 

Source: Noorinfo

Europe-USA: Beaucoup de concitoyens risquent de perdre tous leurs droits (OCVIDH)

altLe président de l’Organisation mauritanienne contre les violations des droits de l’homme, (OCVIDH), Diagana Mamadou Youssouf, beaucoup de Mauritaniens vivant en Occident risquent de perdre tous leurs droits faute de pouvoir se faire recenser dans le cadre du nouvel état civil biométrique.

Il a ajoute dans un communiqué parvenu Alakhbar, que “beaucoup de nos concitoyens établis en occident sont privés de passeport faute d’être recensés et risquent de perdre tous leurs droits si ce n’est déjà fait pour quelques uns en Europe et aux USA car ne pouvant plus changer leurs passeports. D’autres dans la clandestinité, ne pourront même plus se rendre en Mauritanie, leur pays d’origine”.

“Pire encore est le sort réservé aux enfants d’immigrés dont les parents ne sont pas recensés en Europe ni aux USA. Ces enfants ne pourront pas se présenter aux examens tels que l’entrée en sixième, le brevet ou le baccalauréat en Mauritanie, faute d’avoir accès au tout nouvel acte de naissance issu du présent recensement raciste et discriminatoire, ce qui aura pour conséquence l’exclusion de ces enfants du système éducatif ce qui constitue une violation grave du Droit de l’enfant à avoir accès à l’Education et à la Culture”, poursuit le président de l’ OCVIDH.

Selon l’OCVIDH, “le Recensement raciste et discriminatoire qui n’a pour motivation que de priver définitivement des milliers de Mauritaniens chassés de leurs pays par des politiques successives de purification ethnique est une poursuite logique et astucieusement mise en place par le général Mohamed Ould Abdel Aziz pour parachever cette politique. Le prétexte avancé pour justifier la fiabilité de l’état civil en Mauritanie n’est que de la poudre jetée aux yeux de l’opinion nationale et internationale”.

“L’OCVIDH constate avec gravité le problème récurrent des populations Noires réfugiées de Mauritanie qui vivent depuis des décennies à l’étranger, dans les pays limitrophes avec le risque aujourd’hui d’être oubliées à jamais. Elle exige leur retour définitif et la restitution définitive de leurs biens et leurs dédommagements à la hauteur des préjudices subis”.

 

Source: Al Akhbar

Nouadhibou : Limogeage du chef du centre d’enregistrement des étrangers

altSelon une source informée, le chef du centre d’enrôlement des étrangers à Nouadhibou, Ahmed Cherif a été limogé et remplacé, jeudi dernier, par Brahim Sougoufara.
Le premier n’a exercé ses fonctions que durant moins de deux semaines, après avoir remplacé l’ancien chef de centre Saad Ould Momma muté au centre d’enrôlement numéro I da la capitale économique.
Selon cette source, Ahmed Chérif a été limogé après l’arrestation d’un homme pour avoir vendu des titres de séjours à des étrangers.
Et cette source d’ajouter qu’Ahmed Chérif a du amené avec lui , à partir de Sebkha, un certain M’Barek Ould Said qui aurait servi d’intermédiaire pour des facilitations d’acquisition de titre de séjours par des étrangers contre le payement de 15 mille ouguiyas et ce après l’annonce par les pouvoirs publics de la gratuité de cette opération. Ce qui, conclut cette source, a été à l’origine de l’augmentation notoire de déplacements de personnes entre la Mauritanie et le Maroc durant les deux dernières semaines.
 

Source: ANI