Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Aziz – Messaoud : Est-ce la fin d’une idylle ?

Entre Messaoud Ould Boulkheir , le président de l’assemblée nationale et leader de APP et Mohamed Ould Abdel Aziz , les relations ne seraient plus au beau fixe.

Aziz – Messaoud : Est-ce la fin d’une idylle ?
 

Ces derniers temps, les deux hommes ne seraient plus en accord comme avant. Bien de choses semblent se passer depuis la convalescence du l’homme fort du pays et que d’autres faits sont en passe d’entamer les rapports juste-que là cordiaux entre les deux « amis alliés » par un pacte d’entente et de défense contre le camp de la COD.

Au retour du président de France, un courant froid a traversé les relations politiques sur fonds de suspicions et de méfiance réciproque. Le détonateur serait, la non prise en compte des propositions de sortie de crise, que Messaoud Ould Boulkheir avait soumises à la classe politique mais que le président aurait mises dans la corbeille de son agenda.

Ce qui serait vu par le leader de APP comme un « déni de respect » pour sa personne. L’autre motif serait lié à la reconnaissance du nouveau parti né d’une dissidence de App « El Moustaghbel » qui vient d’obtenir son récépissé. Un camouflet insupportable par le président de l’assemblée frustré par cette décision dit-on.

La guerre des humeurs est -elle donc ouverte entre les deux alliés de circonstance qui avaient choisi de cheminer en des moments où l’opposition radicale avait fait trembler le système Aziz au fort du printemps arabe. Messaoud s’était alors investi de toutes ses forces pour venir à la rescousse et aider le régime en place à lancer un dialogue politique pour enterrer les accords de Dakar.

Un travail savamment mené des mains de maitre par le chef de file du parti populaire progressiste. Ould Boulkheir ne lésinait pas sur les moyens pour voler au secours de son président. D’ailleurs beaucoup d’observateurs avaient trouvé Messaoud très consensuel au point que son combat d’hier avait été mis en veilleuse au profit d’un « marché de gré à gré politique plus juteux ».

Ce que le vieux renard avait toujours rejeté en bloc à chaque fois qu’il était interpellé sur cette question. Même au sein de son parti certains jeunes défenseurs de la cause haratin lui reprochaient sa timidité sur cette question mais aussi sur des positions de principe du parti devenues inaudibles.

Face à certaines questions sensibles, plusieurs voix discordantes se faisaient entendre de la part de certaines personnalités de App faisant dire à des analystes que le chef et ses proches ne parlaient pas souvent le même langage. A la veille des élections municipales et législatives, les événements pourraient s’accélérer et les alliances peuvent bien faire fausse route au sein de la citadelle politique de la majorité. Entre Messaoud et Aziz qui aura besoin de l’autre ?

 
Source: Noorinfo 

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