Monthly Archives: September 2012
Touche pas à ma nationalité à la rencontre de ses militants et sympathisants du Gorgol
Une mission de Touche pas à ma nationalité conduite par son coordinateur national M. Alassane Dia accompagné de M. Abdoul Aziz Kane, porte parole du mouvement, a séjourné dans la région du Gorgol du 08 au 12 septembre dernier. La délégation s’est d’abord rendue à Maghama où elle a présenté ses condoléances à la famille Mangane et à la ville éplorée , suite à l’assassinat de Lamine Mangane, premier martyr de TPMN, tombé sous les balles de la gendarmerie instrumentalisée par le système raciste et esclavagiste qui nous gouverne. La mission a ensuite tenu une réunion avec la coordination locale dirigée par Maïmouna Dièye et Adama N’Diaye qui assuraient l’intérim de Moussa Thiam, en déplacement.
La réunion a été rehaussée par la présence de Bala Mangane, père de Lamine Mangane. Les discussions ont tourné autour de la crise qui a secoué la coordination nationale et qui a conduit à la dissidence de l’ancien coordinateur.
Après les explications sur la genèse de la crise, la délégation a insisté sur la nécessité de la dépasser et de se focaliser sur l’avenir du mouvement, cela d’autant plus que la commémoration de la date fatidique du 27 septembre 2011, date de la tragédie qui a emporté Lamine Mangane et marqué d’une empreinte indélébile la vie de 9 autres jeunes adolescents blessés par les balles assassines des forces de répression du système raciste qui ont ouvert le feu sur des jeunes qui ne demandaient, ni plus ni moins, qu’à être considérés comme des citoyens à part entière de ce pays. Les militants ont fait part de leur fierté de recevoir la délégation et ont insisté pour qu’il y ait désormais ubne coordination plus franche avec Nouakchott pour une plus grande efficience de la lutte.
La délégation s’est ensuite rendue à Djéol, ville non moins active dans la dynamique initiée par TPMN. Les délégués locaux du mouvement dont Ablaye Kane, Ablaye Mignel ou encore Mamoudou Diack se sont félicités de la visite et ont émis le souhait qu’à l’avenir la communication soit plus fluide entre toutes les antennes du mouvement. Les hôtes djeolois n’ont pas manqué de prodiguer conseils et recommandations à la délégation pour un travail plus efficient.
Ce fut ensuite au tour de Kaédi et de sa coordination locale composée de Bocar Ly, Kawourou Diagana, ou encore Bakary Mangassouba de recevoir la délégation. Ici aussi, l’on s’est appesanti sur la crise et sur le déficit de confiance qu’elle a pu engendrer entre la coordination et les militants et sympathisants du mouvement. Mais à Kaédi comme dans les deux localités précédemment visitées, l’on a insisté sur la nécessité de dépasser la crise et de se remettre au travail vu l’ampleur de la tâche.
Cette visite dans la région du Gorgol a été salutaire à plus d’un titre. Elle a permis à la délégation de se rendre compte du fossé qu’il y avait avant même la crise entre la coordination de Nouakchott et les antennes locales du mouvement. Elle a aussi permis de renouer avec la base en vue de regagner sa confiance dangereusement entamée par la crise interne. Nul doute que la coordination nationale tirera profit des enseignements de cette tournée pour raffermir les liens avec les antennes locales pour rendre plus audible la lutte engagée.
La coordination
Dr Alassane DIA
MNLA annonce sa disponibilité au dialogue avec le gouvernement malien
Alakhbar (Nouakchott)- Le Mouvement Nationale de Libération de l’Azawad (MNLA) a déclaré dans un communiqué posté sur son site qu’il est “disponible au dialogue et aux négociations avec les autorités du Mali pour le bien-être du peuple azawadien et du peuple malien”. Le MNLA a aussi signalé qu’il “n’acceptera pas l’inacceptable : des négociations avec des groupes narco-terroristes”.
D’ailleurs, ces groupes, aux agendas obscures et inavoués, n’ont jamais exprimé de revendications auprès du Mali et ne sont donc pas belligérants au conflit qui oppose le MNLA aux autorités maliennes, poursuit le communiqué.
Le mouvement a ajouté que “les deux peuples méritent la vérité, la justice dans la dignité et le respect mutuel pour mieux construire leurs avenirs et leurs destins dans la paix et la sérénité tout en préservant leur fraternité et le bon voisinage”.
Vendredi, le président intérimaire du Mali Dioncounda Traoré, a déclaré que les premier, deuxième et troisième choix de Bamako restent le dialogue et la négociation, avant d’en appeler les groupe armés qui opèrent au Nord du pays.
Al Akhbar
Nouakchott baigne dans l’eau
Les pluies enregistrées la soirée du 21 septembre ont submergé les rues et espaces publiques dans presque tous les quartiers de Nouakchott. L’effet de ces pluies qui ont touché simultanément plusieurs régions de Mauritanie a été durement ressenti à Nouakchott où plusieurs quartiers populaires et résidentiels ont été transformés en mares nauséabondes, ce qui a eu des conséquences sur la fourniture de l’électricité et sur le déplacement des automobilistes et des piétons. Voici le relevé pluviométrique des dernières 24heures.
T.Hebdo
Reçu à l’Elysée, Blaise Compaoré reconnait que ‘’la situation au Mali n’est pas réjouissante’’
Le président du Faso, Blaise Compaoré, en visite en France, a eu mardi à l’Elysée avec le président français, François Hollande, à l’Elysée, un entretien de 45 minutes à l’issue duquel le chef de l’Etat burkinabè, médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour le Mali, a avoué que ‘’la situation au Mali n’est pas réjouissante’’, rapporte mercredi la presse nationale.Selon Blaise Compaoré cité par un journaliste de la presse d’Etat burkinabè, ’’Dans les discussions, nous avons senti que les autorités maliennes n’étaient pas prêtes à recevoir dans la partie Sud, les troupes de la CEDEAO, mais préféraient plutôt que les troupes se déploient dans le Nord du Mali’’. Pour lui, cette position de Bamako n’est pas possible ‘’techniquement et sur un plan opérationnel’’.
C’est pourquoi, le médiateur estime que l’heure n’est toujours pas à l’action dans cette crise. ”Nous allons poursuivre les discussions pour voir comment et dans quelle mesure nous (CEDEAO et Mali) allons nous entendre sur une opération conjointe’’, a-t-il ajouté. Le président Compaoré a rassuré les Maliens que les hommes et les femmes qui sont prévus pour agir à leurs côtés, ne sont pas des ‘’mercenaires’’, mais ‘’plutôt des frères d’armes’’ qui se sentent eux-aussi en insécurité dans cette situation créée par les mouvements armés actifs au Nord-Mali. Le médiateur de la crise malienne a également jugé inopportun le déploiement de cette force ouest-africaine à partir d’un pays voisin, comme l’a suggéré la presse, citant la Mauritanie ou le Sénégal.
Pour Blaise Compaoré, l’important n’est pas d’engager des troupes pour défendre le territoire malien, mais de bâtir, à travers cette intervention, un esprit de solidarité entre pays de la même région. Il a invité les Maliens à accepter, dans ce cas de figure, que le combat soit mené de manière conjointe, que la position des troupes frères de la CEDEAO soit décidée dans ce même esprit et qu’enfin, les “appréciations qui peuvent paraître mal à propos par rapport au contexte de cette guerre à mener, soient exclues”. Il a promis, en sa qualité de médiateur, d’œuvrer comme toutes les personnes impliquées dans la gestion de cette crise, pour mieux comprendre la position des autorités de Bamako et aplanir les divergences.
Source: Seneweb
Al-Qaïda : La France est responsable de la suspension des pourparlers concernant les otage « d’Aréva »
Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a démenti avoir été à l’origine de la suspension des pourparlers concernant les otages français enlevés en 2010 à Arlit (nord du Niger), où ils travaillaient pour le compte de la société Areva.
Dans un communiqué publié par « Mouassassat Al Andalous » -Aile médiatique de cette organisation-, dont copie est parvenue à l’ANI, AQMI a souligné que le gouvernement français a été à l’origine de la suspension des négociations.
L’organisation se dit toutefois disponible pour la reprise des pourparlers et met en garde contre le prolongement de la durée qui risque de se répercuter sur la santé et la vie.
AQMI a également nié toute responsabilité de l’émir de la « katiba Tarek Ibn Zeyyad » Abdel Alhamid Abou Zeyd dans la perturbation du processus de négociation, contrairement à ce qui été récemment relayés les médias.
Le communiqué d’AQMI indique en substance : « Après deux ans de leur enlèvement à Arlit, dans le nord du Niger, le dossier des ressortissants français a été sciemment négligé par le gouvernement française, notamment dans les mandats de Sarkozy et de Hollande. Il seraient dans l’oubli si il n’avait pas eu dernièrement les revendications des familles et leur juste décision de briser le silence contraignant le président français à le recevoir en leu faisant des promesses, dans lesquelles nous restons peu confiants.
Nous ne devançons pas le cours des événements, mais nous estimons que cette rencontre constitue un tournant décisif dans ce dossier.
C’est à ce titre que nous avons voulu informer les familles des otages en particulier et l’opinion française en général, sur la réalité de cette situation, loin de toutes les surenchères auxquelles elles ont été habituées ces derniers temps et qui peuvent toujours reprendre. Cela permettra de mettre chaque partie devant ses propres responsabilité. A ce titre nous insistons sur ce qui suit :
1- Nous n’avons à aucun moment fermé les portes devant la médiation ou la négociation, mais c’est le gouvernement français qui verrouillé les portes des négociations hypothéquant ainsi la vie de vos fils. Nous sommes à ce titre à la recherche de nouveaux canaux de négociation sérieuses pour trouver une issue juste afin que les otages puissent retrouver leur liberté.
Pour plus de clarté nous déclarons dans ce communiqué que nous sommes prêts à négocier et nous attendons actuellement que votre gouvernement entame un premier pas adéquats pour renouer les contacts et respecter ses engagements… 2-Nous insistons sur l’importance de l’internationalisation de ce dossier, notamment à travers les médias, car le silence recommandé par le gouvernement et la présidence de votre pays ne conduira à aucun résultat positif. La médiatisation de ce dossier constitue une garantie réelle pour sauver la vie de vos
fils, alors que le silence en constitue une menace.
3-Nous voulons apporter un éclaircissement concernant un point crucial c’est que nous avons, jusqu’ici fourni des efforts importants pour protéger la vie des otages et les garder en bonne santé dans un environnement marqué par la rareté des médicaments et les difficulté relative à l’accès aux soins . Cela bien sur s’ajoute aux difficultés inhérentes aux conditions de guerre permanente. Nous réitérons ici notre engagement à garantir leur maintien en bonne santé, mais nous ne pouvons continuer ces garanties si votre gouvernement s’obstine à prolonger les délais et à perdre du temps. C’est à ce juste titre que vous devriez prendre conscience que toute perte de temps ou retard constituent un danger pour la vie de vos fils.
4-Nous avions estimé que la direction française actuelle était plus sage que celle qui l’a précédée, donc plus attaché à la vie des ressortissants français. Nous-nous sommes, par conséquent attendus à ce que le gouvernement actuel se ravise et examine la situation pour corriger les erreurs liées à l’occupation des terres d’islam et à la guerre contre les musulmans . Mais, il a apparemment, choisi ces derniers temps de continuer à enfoncer le clou en appelant à la guerre dans les terres islamiques du Mali. C’est lé que réside la folie qui , non seulement conduire à la mort des otages, mais plutôt à jeter la France entière dans le bourbier de l’Azawad ; ce qui risque, sans doute de provoquer plus de massacre et de tragédie pour le peuple français. »
Source: ANI