Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 02/09/2012

Rosso: Le projet agricole Qatari “enclave” plusieurs villages (populations)

altLes habitants de plusieurs villages relevant de la commune de Tekane à Rosso (sud Mauritanie), se plaignent du projet agricole Qatari qui occupe une partie de l’ancienne forêt classée de Koundi.

Les villages concernés sont Nianga m’boul, M’barwadji 1 et 2, Gawdal, Gander, Lemharya, Awleigue, Madina N’diaye, Sana, Yawlan, Machra Sayah et Flacone.

Les habitants accusent le projet d’avoir “enclavé leur village et compliqué le déplacement des personnes et des biens en fermant la piste utilisée depuis un siècle pour accéder à la route Rosso-Boghé”.

Ils estiment aussi que la nouvelle piste proposée en échange est difficilement carrossable et deviendra impraticable lors de la saison des pluies ou l’inondation.

Les populations ont par ailleurs adressé au Hakem de Tekane une correspondance en date du 3 mars 2012 pour qu’une sollution soit trouvée. Elles menacent en même temps de “taper fort” si le Qatari campe sur ses positions.

Source: Al Akhbar

Sécurité: TPMN dénonce “des nominations racistes”

altLe mouvement Touche Pas à Ma Nationalité (TPMN) a dénoncé vendredi “le caractère raciste” des nominations opérées dans les rangs de la Sûreté Nationale en Mauritanie. “Sur une trentaine de nominations concernant des cadres de la police, les négro-mauritaniens sont totalement exclus, ce qui est devenu une habitude”, s’est indigné le mouvement.

Dans un communiqué parvenu à Alakhbar, le coordinateur du mouvement Abdoul Birane Wane a fustigé que ces nominations soient “fondées sur le simple critère racial et tribal”, ce qui “démontre le visage raciste du régime du général Ould Abdel Aziz qui, par ses pratiques racistes, défend les intérêts de la seule communauté arabo-berbère au détriment des noirs. Ces nominations de honte ne constituent plus une gêne pour le régime raciste”, a-t-il indiqué.

“TPMN, qui fait du partage du pouvoir une des conditions d’un équilibre au sein de l’Etat, dénonce ces nominations arbitraires qui traduisent le mépris du régime du général à l’endroit des négro-mauritaniens. Le constat est amer, les négro-mauritaniens sont exclus de tous les secteurs. Dans ces conditions peut-on parler d’un Etat? peut-on parler d’un seul peuple uni? Peut-on parler d’égalité?”, s’est-il interrogé.

Le mouvement a prévenu que des “telles pratiques ne peuvent plus être tolérées. Il est temps que la question de la coexistence soit reposée pour que les mauritaniens se prononcent sur la volonté de vivre ensemble ou de se séparer. Il est devenu évident que l’Etat raciste, l’Etat d’Apartheid ne laisse plus le choix aux noirs. Les négro-mauritaniens ont besoin de savoir s’ils sont de ce pays ou non”.

Source; AL Akhbar

Urgent : Le MUJAO exécute le vice-consul algérien

altLe Mujao a annoncé avoir exécuté, samedi, le vice-consul algérien Taher Tewatti qu’il détenait en otage depuis cinq mois après son enlèvement à Gao dans le nord du Mali.
L’exécution est intervenue, selon le mouvement après avoir épuisé trois ultimatums donnés au gouvernement algérien pour libérer des membres d’AQLI arrêtés à Ghardaya en contrepartie de la mise en liberté de Tewatti.
Selon un communiqué d’AQMI parvenu à ANI, le mouvement a indiqué que « le gouvernement demeure responsable des conséquences de décisions erronées et irresponsables de son président et de ses généraux ».
Dans son communiqué, AQMI rappelle avoir remis toutes les opportunités de négociation entre les mains du pouvoir algérien.
Ila en outre appelé « le peuple algérien à la révolte armée contre les despotes renégats et de s’allier aux moujahidins »
Le Mouavement pour l’unicité et le Jihad(Mujao) avait accordé un troisième ultimatum à l’Algérie pour qu’elle libère des membres du mouvement contre la vie de diplomates enlevés depuis trois mois à Gao dans le nord du Mali, a appris ANI de source informée.
Le vice-consul algérien Taher Tewatti avait été enlevé, en même temps que trois autres membres du consulat algérien de Gao au moment de son investiture par les islamistes armés.
Le deuxième ultimatum donné par le MUJAO avait expié vendredi dernier, alors que des appels avaient été lancés par les familles des otages demandant de leur accorder une nouvelle chance.
Selon cette même source, le mouvement avait accordé ce dernier ultimatum en réponse à l’appel du peuple algérien et dans l’espoir de voir les autorités algériennes répondent positivement à ses exigences.
Le mouvement avait exigé la remise en liberté de membres d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique(AQMI), dont Abou Ishagh Abderrahamne responsable juridique du mouvement arrêtés avec d’autres membre d’AQMI non loi de Ghrdaya.

Source: ANI