Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: September 2012

« La colère des musulmans »

altEn couverture de Newsweek daté du 24 septembre, un gros titre : « Muslim Rage » (colère musulmane ou colère des musulmans) ; une photo de quelques barbus excités ; un sous-titre, « How I survived it, how we can end it », (comment j’y ai survécu, comment peut-on y mettre un terme), qui annonce un article d’Ayaan Hirsi Ali. Qui est-elle ? Quelqu’un dont le tueur norvégien Anders Breivik a dit qu’elle méritait le prix Nobel et qui a justifié indirectement ses actions (« Ayaan Hirsi Ali : Sympathizes with terrorist Anders Behring Breivik », Loonwatch.com, 22 mai 2012). Rappelons aussi qu’elle a signé, avec Caroline Fourest, Bernard-Henri Lévy, Philippe Val, Antoine Sfeir et quelques autres un appel en 2006 contre « le fascisme islamique ».

Cette idée d’une « colère musulmane » qui se répandrait de l’Indonésie au Pakistan, en passant bien sûr par la France, n’est pas nouvelle. Elle remonte à l’historien anglo-américain Bernard Lewis qui a inventé le terme de « choc des civilisations » et qui évoquait dans un article de 1990 cette « rage musulmane » (lire « Bernard Lewis et le gène de l’islam », Le Monde diplomatique, août 2005). Sa thèse est ainsi exprimée :

« Les ressentiments actuels des peuples du Moyen-Orient se comprennent mieux lorsqu’on s’aperçoit qu’ils résultent, non pas d’un conflit entre des Etats ou des nations, mais du choc entre deux civilisations. Commencé avec le déferlement des Arabes musulmans vers l’ouest et leur conquête de la Syrie, de l’Afrique du Nord et de l’Espagne chrétiennes, le “grand débat”, comme l’appelait Gibbon, entre l’islam et la chrétienté s’est poursuivi avec la contre-offensive chrétienne des croisades et son échec, puis avec la poussée des Turcs en Europe, leur farouche combat pour y rester et leur repli. Depuis un siècle et demi, le Moyen-Orient musulman subit la domination de l’Occident – domination politique, économique et culturelle, même dans les pays qui n’ont pas connu un régime colonial (…). Je me suis efforcé de hisser les conflits du Moyen-Orient, souvent tenus pour des querelles entre Etats, au niveau d’un choc des civilisations. »

Ce qui frappe dans cette analyse, c’est son caractère a-historique et sa volonté de dédouaner toutes les politiques occidentales dans la région (ils nous haïssent, non pas à cause de ce que nous faisons, mais à cause de ce que nous sommes). Qu’importe, par ailleurs, que ce que l’on appelle « le monde musulman » soit composé d’une soixantaine de pays et compte 1,2 milliard de fidèles, vivant sous des systèmes politiques multiples, ayant des traditions religieuses diverses, etc. Pour Lewis, « les musulmans » sont réduits à leur seule religion (comme si celle-ci avait une seule interprétation, comme s’il y avait une seule charia).

Or les quelques minutes de « film » sur le prophète Mohammed n’ont suscité que de faibles manifestations, notamment dans le monde arabe, de quelques milliers de personnes tout au plus, à l’exception du Liban. L’attaque contre le consulat de Benghazi, durant laquelle l’ambassadeur américain a été tué, était une action terroriste sans rapport avec les faits et préparée de longue date. En Egypte, se mêlaient parmi les manifestants des salafistes – mais pas tous, ceux-ci étant divisés en différentes forces politiques ayant des stratégies divergentes – et les « ultras » des supporteurs de football, qui ont joué un rôle actif durant la révolution, et qui pensent que rien n’a changé, notamment les brutalités policières.

Deux seules exceptions, note Benjamin Barthe dans lemonde.fr, (« Bataille dans la galaxie islamiste », 21 septembre) :

« Les deux seuls rassemblements massifs, celui de Khartoum, le 14 septembre – 10 000 personnes – et celui de Beyrouth, le 17 septembre – plusieurs dizaines de milliers –, sont aussi ceux qui ont été les moins spontanés. Tant Omar Al-Bachir, le président du Soudan, poursuivi pour génocide par la Cour pénale internationale pour son rôle au Darfour, qu’Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, fragilisé par son soutien au régime syrien, avaient besoin de mobiliser leurs troupes. » Même si les raisons des manifestations du Hezbollah sont plus complexes – notamment sa volonté de trouver un terrain d’entente avec les sunnites pour réduire la coupure confessionnelle au Liban et atténuer les retombées de la crise syrienne –, les remarques du journaliste confirment que ces mobilisations (ou leur absence) relèvent de la politique et pas de la religion.

Le « film » a été unanimement condamné, aussi bien par les islamistes que les autres forces politiques. Ainsi, Hamdin Sabbahi, qui fut candidat nassérien à l’élection présidentielle en Egypte, arrivé en troisième position, dénonce dans un tweet du 10 septembre « le crime », l’attaque contre le Prophète. Mais, malgré ces condamnations, la grande majorité des partis, des responsables religieux, des intellectuels, ont appelé à ne pas tomber dans la provocation et sur le terrain a prévalu une logique liée aux stratégies des diverses organisations politiques. Il est donc important d’analyser ces stratégies, à partir des réalités concrètes de chaque pays.

Il est vrai que domine souvent dans le monde musulman un discours contre les agressions occidentales. Mais relève-t-il seulement de la paranoïa ? On peut dresser une longue liste des guerres menées contre des pays musulmans depuis la fin de la guerre froide, de l’Irak à Gaza, du Liban à l’Afghanistan, sans parler des drones qui tuent régulièrement au Pakistan ou au Yémen. Même si ces agressions ne visent pas l’islam, elles touchent des pays appartenant tous à « l’aire musulmane ».

En Egypte, certains salafistes, notamment les partisans d’un candidat à l’élection présidentielle qui n’avait pas pu se présenter, Hazem Abou Isrmaïl, ont saisi cette occasion pour tenter, sans grand succès, une démonstration de force. D’autres groupes salafistes sont restés beaucoup plus réservés – le parti Nour, de loin le plus important, a ainsi condamné l’assassinat de l’ambassadeur américain en Libye. La diversité du mouvement salafiste est aussi une réalité que les observateurs ont du mal à comprendre et à analyser (on lira, sur les salafistes égyptiens, la remarquable étude de Stéphane Lacroix, « Sheikhs and Politicians : Inside the New Egyptian Salafism », Brooking, 11 juin 2012).

Quant aux Frères musulmans, ils tentaient de ne pas se laisser déborder (rappelons que les salafistes ont obtenu 25 % des voix aux élections législatives en Egypte), tout en condamnant le « film ». Le président Morsi, après quelques cafouillages, s’est démarqué des attaques contre les locaux diplomatiques. A la veille de sa visite aux Etats-Unis pour l’Assemblée générale des Nations unies, il a répondu aux questions du New York Times, reconnaissant qu’il avait pris son temps pour réagir aux manifestations mais qu’il avait agi de manière décisive contre les éléments violents (« Egypt’s New Leader Spells Out Terms for U.S.-Arab Ties », 23 septembre).

Décidément, il est temps d’en finir avec l’adjectif « musulman » qui ne permet pas de comprendre la réalité politique de ces pays ni même des organisations qui se réclament de l’islam politique.

Pour donner une illustration moins directement politique de cette diversité, disons un mot sur l’ouverture par le musée du Louvre d’un nouveau département consacré aux arts de l’islam. Tous les compte-rendus sont, à juste titre, élogieux de la diversité et de la beauté des objets exposés. Pourtant, comme le remarque le New York Times (« Blurring of Cultures at Louvre’s Islamic Art Wing », 21 septembre) :

« L’accrochage même [de cette exposition] trahit une méconnaissance de la culture et de l’histoire de civilisations profondément différentes. Le problème n’est pas rare dans les institutions occidentales portant sur « l’art islamique », une invention du XIXe siècle. Si des spécialistes de l’art avaient rassemblé tous les objets bouddhistes du Népal au Japon, du Cambodge à l’Indonésie, pour en faire un ensemble sur les arts bouddhistes, ils seraient devenus la risée de tous. »

lundi 24 septembre 2012, par Alain Gresh

Le monde diplomatique

L’état major de l’armée effectue de vastes nominations

altL’état major de l’armée mauritanienne a effectué le mardi 25 septembre, de vastes nominations d’attachés militaires dans des ambassades à l’étranger, de commandants de zones et de commandants de centres de formation militaires.

Le colonel Mohamed Lehbib Ould Maazouz qui était attaché militaire à l’Ambassade de la Mauritanie à Dakar a été nommé au même poste à Khartoum. Il a cède sa place au colonel Mohamed Ould Lemine nouvel attaché militaire à Dakar au Sénégal. Ce dernier était conseiller à l’état major.

Le colonel Ely Ould Mohamed Vall Ould Khal a été nommé attaché militaire à l’Ambassade mauritanien à en Turquie. Il occupait la même fonction en Libye. Il a été remplacé par le colonel Mohamed Ould Ghazwani.

Le colonel Mohamed Ould Mohamed El Moctar a été nommé commandant du deuxième bureau à l’état major. Il était commandant au premier bureau. Il a été remplacé par le colonel Moctar Ould Mini qui était commandant de la septième zone militaire d’Aleg.

Le colonel Ahmed Ould Mamadou, qui était commandant du premier bureau de l’état major national a remplacé le colonel Mohamed Ould Abdi au poste d’attaché militaire à l’Ambassade de la Mauritanie à Bruxelles. Ce dernier est appelé à faire valoir ses droit à la retraite.

Le colonel de la gendarmerie Koné Hassan a été nommé attaché militaire à l’Ambassade de la Mauritanie à Bamako au Mali.

Le colonel Mohamed Lemine Ould Zamil a été nommé commandant au centre de formation militaire de Rosso. Il était adjoint au commandant de la première Zone militaire à Nouadhibou. Il a été remplacé par le colonel Eddah Ould Mohamed L’aghib nommé commandant au Centre de formation militaire à Akjoujt.

Le colonel Bacha Ould Abdallah a été nommé commandant à la première Zone militaire à Nouadhibou. Le colonel Abba Ould Babati a été lui aussi nommé commandant de la septième Zone militaire à Aleg.

Enfin, le colonel Ahmed Ould Abdel Weddoud a été nommé commandant du premier bataillon des parachutiste à Attar.

Source: Al Akhbar

Assemblée générale des Nations Unies, la diaspora mauritanienne se mobilise et dénonce.

altA l’occasion de la session annuelle de l’assemblée générale de l’O.N.U, la diaspora mauritanienne basée aux Etats-Unis a publié une déclaration dénonçant la violation perpétuelle des droits de l’Homme en Mauritanie, en particulier les pratiques discriminatoires dont continue d’être victime la communauté négro-mauritanienne. Cette déclaration a été largement distribuée dans les couloirs de l’O.N.U. ou elle a suscité beaucoup d’intérêt.
 

US- Mauritanien Diaspora
105 Roger Avenue # 2
Brooklyn, NY 11216
(347) 393-3056
Mauritanie : La Discrimination Persiste sur de Multiples Fronts

A l’ occasion de la tenue de la 66eme de l’Assemblée Générale des Nations Unies, nous voudrions saluer le courage de toutes les victimes des droits de l’Homme à travers le monde. Par la même occasion nous voudrions encourager les militants des droits de l’Homme à poursuivre leur lutte en l’honneur de la mémoire des victimes.
Malgré les efforts déployés par les défenseurs des droits de l’Homme pour promouvoir la liberté et la justice, le tableau des droits de l’Homme demeure sombre en Mauritanie. Depuis l’avènement au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, président, auto-impose, la situation des droits de l’Homme continue à se détériorer.
Nous voulons rappeler au président Ould Aziz que la Mauritanie est un pays multiculturel et multiracial. Par conséquent aucune tentative de supprimer la culture de la communauté noire de l’identité nationale du pays ne sera tolérée. Le président doit tirer des leçons des troubles sociaux de 1966, 1979, 1986, et autres. Les événements tragiques de 1989-1991 ayant conduit à des exécutions extrajudiciaires et déportations massives de Mauritaniens noirs, ont leur origine dans de tels troubles. Les droits des victimes sont toujours ignores par le gouvernement. Depuis une vingtaine d’années les refugies mauritaniens ont lutte désespérément pour recouvrer leurs droits en tant citoyen mauritaniens. Ils sont actuellement en grève de faim au Sénégal pour faire entendre leur voix. Nous partageons leur souffrance et soutenons leur leur demande de justice.
Malgré la criminalisation de l’esclavage pour la première fois en 2007, les leaders du mouvement abolitionnistes continuent à faire l’objet d’arrestations et de poursuites arbitraires, pendant que les propriétaires d’esclaves jouissent de la protection de l’état.
Le plan de Président Ould Aziz visant à effacer la culture noire en Mauritanie de l’identité nationale du pays a travers un recensement discriminatoire est une évidence de mauvais jugement. Le déni de la citoyenneté mauritanienne aux Noirs en Mauritanie est indicatif d’un racisme profond qui doit être confronte avec fermeté. Malgré les séries de protestations organisées par la communauté noire, les mesures problématiques sont toujours en place. C’était au cours de l’une de ces protestations — que le jeune Lamine Mangane est tombe sous balles des forces de sécurité racistes du Président Ould Aziz. Nous soutenons la marche qu’organise TPMN pour lui rendre hommage le 27 Septembre 2012, date anniversaire de son assassinat.
Au lieu de s’attaquer aux graves violations de droits de l’homme auxquelles le pays est confronte, Président Ould Aziz continue d’alimenter les tensions en remuant le couteau dans la plaie encore fraiche de la communauté noire. La récente reforme des services de sécurité en est une illustration. Toutes les nominations clees qui ont été annoncées concernent les membres d’une seule communauté, à savoir le groupe arabo-berbère. Cette décision a suscite de l’indignation des negro-mauritaniens. Une institution aussi cruciale que les forces de sécurité doit refléter la diversité du pays.
Vu le tableau sombre des droits de l’homme du pays, nous considérons la Mauritanie disqualifiée à siéger au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. Nous exhortons l’Assemblée Générale des Nations Unies a accordait une particulière a la Mauritanie avant qu’il soit trop tard.

Le 24 Septembre- New York.

Assemblée générale des Nations Unies, la déclaration de la diaspora mauritanienne

 As the United Nations General Assembly is gathering on the occasion of its 66th session, we would like to salute the courage of all the victims of human rights violations around the world. By the same token, we would like to strongly encourage human rights activists to pursue their struggle in honor of the memory of the victims.

 

Despite efforts by human rights activists to promote freedom and justice, the situation of human rights in Mauritania is bleak. Since the self-imposed president, Mohamed Ould Abdel Aziz, took power, the situation of human rights is deteriorating further and further.

We want to remind President Mohamed Ould Abdel Aziz that, Mauritania is a multicultural and multiracial country and attempts to deny Black Mauritanian our cultural identity will not be tolerated. The president should learn from past social unrests in 1966, 1979, 1986, and others. The tragic events of 1989-1991 resulting in extra-judicial killings and mass deportations of Black Mauritanians had their origin in such tensions. Justice is still denied to victims of those tragic events. For over 20 years, Mauritanian refugees have been desperately struggling to recover their rights as Mauritanian citizens. They are currently organizing a hunger strike in Senegal to get their message across. We share their suffering and support their demand for redress.

Although slavery was criminalized for the first time in 2007, leaders of abolitionist movement are being arbitrarily arrested and prosecuted, while slave owners enjoy state protection.

President Aziz’s plan to erase Black culture from the national identity of the country through a discriminatory civil registration exercise shows poor judgment. Denying the citizenship of Black Mauritanians is indicative of a deep-seated racism that must be confronted with firmness. Despite series of protests organized by the Black community, the problematic measures still remain in place. It was during one those protests— the young Lamine Mangane fell under the bullets of the racist security forces of President Aziz. We support the March of TPMN to pay tribute him on September 27, 2012, the anniversary date of his killing.

Instead of addressing the grave human rights violations the country is facing, the President Aziz has chosen to fuel the tensions. The recent overhaul of the security services is an illustration. All key appointments that have been announced draw from only one of Mauritania ’s ethnic communities—Arab/Berbers. This has sparked indignation among Black Mauritanians. An institution as crucial as security forces should reflect the diversity of the country.

Considering the poor human rights record of the country, we have found Mauritania to be unfit to be a member of the UN Human Rights Council. We call upon the UN General Assembly to pay special attention to the seriousness of the situation in Mauritania before it gets too late.

 September 24, 2012- New York

US-Mauritanian Diaspora

105 Roger Avenue # 2

Brooklyn, New YN 11216

(347) 393-3056

 

 

 

 

Nord-Mali: Les islamistes commettent des abus à l’encontre de la population

altLes trois groupes armés islamistes qui contrôlent le nord du Mali ont commis de graves abus à l’encontre de la population locale alors qu’ils cherchent à imposer leur interprétation de la charia, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.

Human Rights ajoute que les trois groupes rebelles – Ansar Dine, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) et Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) – ont enrôlé plusieurs centaines d’enfants dans leurs forces, perpétré des exécutions, des flagellations et au moins huit amputations en guise de châtiment, et ont détruit systématiquement de nombreux sites religieux d’une grande importance culturelle et religieuse.

Des dizaines de témoins et cinq victimes dans le Nord ont raconté à Human Rights Watch que les groupes armés islamistes ont pratiqué des passages à tabac, des flagellations, des arrestations arbitraires et ont exécuté deux résidents locaux.

Le 30 juillet, à Aguelhoc, les autorités islamistes ont lapidé à mort un homme marié et une femme avec laquelle il n’était pas marié pour adultère, devant 200 personnes d’après les informations disponibles. Elles ont également châtié des femmes qui n’ont pas respecté leur code vestimentaire.

Dans les régions du Nord, les sanctions pour ces « infractions » ainsi que pour les actes supposés de vol et de banditisme ont été infligées par la police islamique, souvent après un « procès » sommaire devant un collège de juges choisis par les autorités islamistes.

Un témoin a décrit que l’on apprenait aux enfants à recueillir des renseignements en marchant dans la ville et, ensuite, « à rapporter ce qu’ils avaient vu et entendu ».

À Tombouctou, des militants islamistes ont détruit de nombreuses structures, y compris des mausolées, des cimetières et des lieux saints, qui avaient une grande importance religieuse, historique et culturelle pour les Maliens.

Les groupes islamistes doivent immédiatement cesser les mauvais traitements infligés aux résidents et la destruction des sites appartenant au patrimoine malien, s’engager à respecter le droit international, et libérer les enfants enrôlés dans leurs forces, a déclaré Human Rights Watch.

 

Source: Al Akhbar