Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: April 2019

Alliance électorale de l’opposition : différents choix pour faire échec à la fraude

Alliance électorale de l’opposition : différents choix pour faire échec à la fraudeLors d’un point de presse tenu ce mercredi, les responsables de l’alliance électorale des partis de l’opposition ont révélé détenir des choix pour refuser la fraude lors des prochaines élections et les tentatives d’hypothéquer l’opportunité de changement, après le refus du régime de recomposer la commission électorale nationale indépendante.

Ils ont rejeté la réalité déséquilibrée de la CENI, qui compte 11 membres qui soutiennent le candidat du régime actuel, à l’exception d’un seul dont le parti n’a pas exprimé sa position à l’endroit d’un quelconque candidat et invité le gouvernement à corriger rapidement ce déséquilibre.

L’opposition a rejeté mardi la proposition faite par le gouvernement d’ajouter deux nouveaux membres à la CENI issus des rangs de l’opposition.

L’opposition a considéré que l’acceptation par le gouvernement d’ajouter deux nouveaux membres à la CENI est une preuve contre lui, alors qu’il soutenait l’impossibilité juridiquement de procéder à une quelconque modification.

L’opposition a réclamé de nouveau une recomposition de la CENI de façon consensuelle afin de garantir la justice et empêcher la fraude.

Saharamedias

Algérie : le président Abdelaziz Bouteflika annonce sa démission (média d’État)

Algérie : le président Abdelaziz Bouteflika annonce sa démission (média d'État) Le dirigeant depuis 1999 a cédé après les manifestations.

L’armée algérienne a mis la pression sur Abdelaziz Bouteflika et ça a marché. Le président algérien a informé le Conseil constitutionnel de sa démission “à compter d’aujourd’hui” mardi, ont annoncé les médias officiels algériens ce soir.

Dans un communiqué publié plus tôt, l’armée exigeait la mise à l’écart « immédiate » du chef de l’Etat, estimant que l’annonce de son départ n’était pas authentique. Un desiderata devenu réalité.

Autorité présidentielle remise en cause par l’armée

Abdelaziz Bouteflika “a avisé officiellement le Conseil constitutionnel de la fin de son mandat de président de la République” à partir “d’aujourd’hui”, mardi, indique un bandeau déroulant à la télévision nationale, quelques heures donc après la remise en cause par l’armée algérienne de l’autorité de la présidence.

Lundi, la présidence de la République avait annoncé qu’Abdelaziz Bouteflika allait démissionner avant l’expiration de son mandat, le 28 avril. Son départ était la principale revendication de la rue qui réclame aussi la fin du « système » au pouvoir. Mais la date de cette démission n’avait pas été précisée.

20 Minutes avec AFP

 

 

Le ministre de l’intérieur accepte les demandes de l’opposition

altSelon des sources généralement très informées, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation aurait, au cours de sa rencontre avec la délégation de l’opposition ce mardi 2 avril 2019, accepté de répondre favorablement à toutes ses requêtes y compris le rejet du mandat d’arrêt contre les deux opposants : Mohamed Ould Bouamatou et Moustapha L’imam Chav’i. Le ministre a informé la délégation que le gouvernement a accepté d’ajouter deux membres proposés par cette opposition à la composition de la Commission électorale nationale indépendante. Alors que  l’opposition demande sa refondation totale. Le ministre de l’intérieur serait même allé plus loin en proposant à la délégation de l’opposition de réduire le mandat de la Ceni de cinq à deux ans. Le ministre a aussi accepté de procéder à l’ouverture des médias publics à l’opposition.

le calame

Sibeth Ndiaye, la Sénégalaise nouvelle porte parole de Macron

Le gouvernement français a connu un véritable remaniement ce dimanche 31 mars 2019. On a assisté de ce fait à l’entrée de trois nouvelles têtes dans le gouvernement de Macron très fragile ces derniers moments. 

Toutefois, le profil qui aurait surprendre le monde entier c’est la remplaçante de Benjamin Griveaux au poste du porte parole du gouvernement français. Il s’agit bien d’une ancienne collaboratrice de Macron Sibeth ndiaye.

Qui est cette nouvelle star de la République française. Née le 13 décembre 1979 à Dakar, est une conseillère en communication et femme politique française d’origine sénégalaise. Elle était secrétaire d’État du premier ministre, conseillère presse d’Emmanuel Macron. C’est une experte en communication politique. Après donc cinq jours de tergiversations, le chef de l’Etat a décidé d’accorder sa confiance à la Sénégalaise sibeth ndiaye au poste du porte-parole.

Le président français Emanuel a choisi trois profils, trois trentenaire, surtout trois symboles de la même génération de Macron. Cette nomination de sibeth ndiaye est la plus commenté en interne. Fidèle parmi les plus fidèles au chef de l’Etat depuis l’époque où celui-ci était à bercy cette mère de famille de trois enfants, natif de Dakar est une produit du parti socialiste, va donc passer de l’ombre à la lumière. C’est une chose qui n’a jamais été facile et qui ne sera facile hormis d’être une femme, c’est une black aussi.

Forcément elle va être regardé des yeux indiquant, qu’elle n’est pas ici dans sa place. Par contre, d’autre proche de Macron reconnaît tout de même que la mère de 39 ans mérite son poste de porte parole du gouvernement français. Car Sibeth est une battante, une énorme bosseuse et très réactive. Certainement, elle sera une porte parole qui va se faire remarquer, les français vont donc laisser découvrir.

Par contre l’opposition remonte au créneau en rappelant les propos tenus en juillet 2017 par la toute nouvelle porte-parole du gouvernement “j’assume parfaitement de mentir pour protéger le président” avait annoncé Sibeth II y’a deux ans.

Toutefois Emanuel Macron a lancé sans doute son dernier cartouche. II est tel que certain si le jeune président français échoue à nouveau, Il ne va certainement pas présenter sa candidature pour la présidentielle de 2022.

 

senalioune

L’argent de la drogue servait au trafic de médicaments en Mauritanie

altTrois hommes ont été mis en examen à Rennes en fin de semaine dernière. Ils sont soupçonnés d’appartenir ou d’être clients d’un réseau de collecteurs d’argent sale.

L’argent sale du cannabis marocain coule à flots dans l’Hexagone. Nouvelle preuve de cet état de fait, les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la grande délinquance financière (OCRGDF) viennent de démanteler, lundi et mardi dernier à Paris, un nouveau réseau de collecteurs, maliens et mauritaniens, qui blanchissait l’argent de la drogue en écoulant des médicaments en Mauritanie.

L’affaire commence, il y a un an du côté d’Angers (Maine-et-Loire), lorsque les policiers identifient une équipe de trafiquants de cannabis qui a recours à des collecteurs parisiens pour blanchir les centaines de milliers d’euros que leur rapporte leur commerce souterrain. En 2018, les enquêteurs du Service régional de police judiciaire (SRPJ) d’Angers interpellent cinq hommes et une femme à Avrillé (Maine-et-Loire) dans une cité HLM de la banlieue de la ville. Ils mettent la main sur 287 kg de résine de cannabis en provenance du Maroc.

Ce réseau de l’Ouest a recours à des collecteurs parisiens qui viennent chercher l’argent par sacs de billets pour le compte d’un « saraf », un banquier occulte, installé dans le royaume chérifien. L’argent est transféré sans virement ni transport de mallette de billets, selon le système de «l’hawala», virement ou mandat en arabe, qui repose sur la parole donnée. Concrètement, après avoir récupéré ces sacs remplis de billets, le «saraf», sans quitter le Maroc, transférait l’argent sur un compte du trafiquant sans aucun lien avec la France et le trafic.

Un coffre-fort contenant 79 000 euros

Les enquêteurs de l’OCRGDF ont surveillé les activités du réseau durant environ huit mois et estiment que cette organisation criminelle a collecté a minima six millions d’euros. En région parisienne, le banquier occulte employait des collecteurs maliens et mauritaniens qui se rendaient dans toute la France pour récupérer des sacs des billets auprès des trafiquants.

Ces liquidités étaient ensuite remises contre une commission à des clients. « Les espèces étaient généralement utilisées pour acheter des marchandises », précise une source proche de l’affaire. Ils se procuraient surtout des médicaments dans des pharmacies françaises avant de les exporter en Mauritanie où la demande est très forte, en raison de la multiplication de produits de contrefaçon.

Lundi dernier, l’un des principaux collecteurs, Djoulou, a été interpellé en flagrant délit à Paris, alors qu’il remettait à l’un de ses clients pakistanais un sac contenant une somme de 135 000 euros. Un second collecteur a été surpris et arrêté, mardi dans son appartement en région parisienne, en compagnie de sa compagne.

Les forces de l’ordre ont mis la main sur un coffre-fort contenant une somme de 79 000 euros. En fin de semaine, trois des quatre suspects ont été mis en examen par un juge de la juridiction interrégionale de Rennes (Ille-et-Vilaine).

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