Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: June 2018

Hier AC-APP,aujourd’hui IRA/RAG-SAWAB,le devenir hratin n’est pas Kaw encore moins Ciré.

Hier AC-APP, aujourd’hui IRA/RAG-SAWAB : Les Harratines quel devenir ? Surtout en quoi sont-ils accusés ?Chers amis pour la liberté, je reviens à vous après ce déluge de fureur et de feu  versés par certains courtiers et pensionnaires des hôtels en occident et aux Amériques sur la communauté haratine. Ces abonnés à l’exil volontaire ont majoritairement obtenu leurs papiers en se réclamant des haratines courant le risque de  la servitude chez eux, pire certains même avaient demandé à l’office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) de refuser les papiers au doyen Docteur Mohamed Yahye Ould Ciré.

Certainement le contenu du  point de vue succinct qui sera développé en quelques lignes ne manquera pas d’heurter  la sensibilité de certaines rancœurs à l’affut mais le mal est déjà fait et la réaction devait lui être à la hauteur, Patience!

Oui, sachez de prime à bord que je ne suis motivé d’aucun agenda de défense d’un homme avec qui je ne partage désormais que l’ascendance servile ,l’idéologie d’une initiative créée voilà il y’a 10 ans passés  et l’idéal d’une Mauritanie égalitaire ni  d’aucune intention de vengeance,   encore moins de rancune contre mes cousins de race Halpoularens car avec eux je partage  la souffrance du martyr et de la discrimination mais aussi la paix de l’âme vivante et  morte, n’oubliez pas  que je suis né dans les environs de tékane (diwanTékane) terre de mes ancêtres  mais aussi  les ancêtres  de Moustapha Boli Kane dit Seidou Kane et de mon président de parti Dr Hamidou Baba Kane ( hamdou pour les intimes). Encore une fois de plus ces propos ne sont point  généralisant mais justes  dressés contre les mauvaises langues auxquelles il faut rendre la dent.

La communauté haratine, comme disait feu Seidoukane : « elle est  aujourd’hui à la fois désirable et redoutée de la classe politique mauritanienne qui cherche soit à s’inscrire dans son mouvement d’émancipation pour ne pas être surprise  le moment venu soit à la manipuler dans ses intérêts ».

C’est vrai, cette communauté  forte de plus 50%, même si on sait que les statistiques sont un secret d’Etat surtout en Mauritanie est racialement noire et linguistiquement Hassanophone ce qui fait d’elle un groupe propice d’enjeu de  rapport de force et de représentativité démographique entre deux communauté qui, depuis l’aube des temps se regardent en chien de faïence. Mais ce qui est révélateur aujourd’hui, se sont les deux bords extrêmes de ces deux  segments  imbus de chauvinisme, et de condescendance particulièrement contre l’élite d’origine servile, sur laquelle ils versent leurs diatribes haineuses et méprisantes, et il n’est pas rare d’entendre les uns dire HARDANI KO HARDANI TANE et les autres IBEIID ITEM LA IBEIID ; les uns  la considèrent comme étant le bras séculier et l’instrument de frappe de ceux qui ont le monopole des pouvoirs( j’ai encore dans l’esprit comme c’était hier en 2007 dans la salle de conférence de l’IPG à Dakar lors des journées culturelles de l’institut les propos tenus devant plusieurs nationalités par le professeur Aberhamane N’gaidé : « les haratines à ascendance servile furent et ce depuis toujours les exécutants des basse et sales  besognes de la communauté beyadane contre nous les noirs en Mauritanie » . Reprenant la parole l’éminent   professeur  a été surpris par les vérités d’un hartani certes d’allures peulh de visu les tirant certainement de l’un de mes ancêtres côté grand-mère maternel un dénommé Sambe Elvoulani (Sambe le peulh) qui avait débarqué dans le sud Mauritanien milieu des années 1800 ; les autres la prennent comme le danger du futur surtout avec le rapprochement enregistré ces dernières années avec leur ennemis de toujours. Les uns veulent qu’elle soit avec eux et les autres veulent qu’elle soit  contre les autres, bref, je leur répondrai par ce que disait le professeur journaliste Mohamed Sneibe petit frère du martyr Sidi Jaber dans l’une de ses brillantes interviews, il faut laisser les haratines êtres eux même.

Par ailleurs et caressant le rêve du feu Moustapha Boli Kane qui le tenait à cœur, la création d’un lien organique entre tous  les opprimés, j’avais plusieurs fois à titre individuel entrepris des initiatives  de rapprochement IRA-MPR ; la dernière datant de plus de  2 ans était officielle car mandat a été donné à seidou Kane Junior et moi par le directoire du parti pour le même objectif. Malheureusement ces tentatives sont restées vaines. Pour rappel le MPR est le seul parti qui reconnait dans sa Déclaration de Politique Générale (DPG) les haratine en tant que communauté entièrement à part. Après l’autodafé de certains livres du rite  malékite alors que l’exécutif avait brandis des menaces sévères le 28-4-2012 devant une foule de couleur venue à la présidence ; menaces réitérées en conseil des ministres le 3-5-2012 à l’encontre des auteurs de cette incinération, en ces  moments difficiles le Président Kane Hamidou Baba dans une émission sur la TVM dénommée Elhiwar (Dialogue), alors que le MPR appartenait à la majorité présidentielle, était le premier à prendre la défensive de Biram et compagnons. Nonobstant ceci nous au parti, nous n’avons pas été offusqués par l’alliance RAG/IRA-SAWAB, au contraire nous leurs avons souhaité bonne chance, estimant ce rapprochement comme étant une station de lutte comme les autres et que seule l’histoire jugera. Notre souhait que cette alliance ne mettra pas  ce qui reste de la ferveur  abolitionniste qui avait galvanisé tant de  foules et suscité beaucoup d’espoir  dans les forces des  ténèbres comme ce qui fut AC en son temps, d’autant plus que l’un des artisans de cette dernière alliance en la personne d’Oumar Ould Yalli était aussi un des responsables du pacte AC-APP.

Attention ! Les erreurs en politiques se payent cash.

Les haratines ne sont pas dédouanés car en partie ils sont responsables du trébuchement de leur lutte. Dans une contribution passée intitulée « Les Harratines : Communauté entre l’enclume et le marteau, parcours de lutte », j’avais écrit : « les initiatives et alliances contre nature à dessins électoraliste et politique, à intérêt individuel ou groupal, les luttes de positionnement et de leadership au détriment de la cause principale aboutissent dans la plus part des cas à l’éclatement des structures et à la dispersion des forces ».

 

En fin je dirai à qui  veut l’entendre, je peux comprendre l’amertume et le remord  de certains mais jamais  leur accepter l’offense de ma communauté la leur aussi (les Harratines); et que la marche de ces derniers vers leur émancipation demeurera irréversible car ses enfants nés dans les Adwabas et la périphérie excédée ont grandi et appris.

A bon entendeur salut!

Maham Ould Youssouf membre fondateur du Mouvement Pour la Refondation(MPR)

Et Président de sa  Commission des droits de l’homme

Guidumakha.com

En Mauritanie, c’est Aziz qui s’enrichit!

En Mauritanie, c’est Aziz qui s’enrichit!Mondafrique – La famille Aziz continue à resserrer son emprise sur les principaux rouages de l’économie mauritanienne. Mohamed Ould Abdel Aziz passe le plus clair de son temps à s’enrichir et à enrichir son cercle familial le plus proche alors que la majorité de la population vit dans pauvreté immense.

Lors de la présente livraison nous avons voulu revisiter cette thématique et actualiser nos connaissances et les vôtres, sur ce processus d’accumulation qui semble accaparer le clan Aziz et le souder.

Dans un fameux discours, Aziz faisait le serment devant les Mauritaniens de renouveler la classe politique et la classe économique à la fois. Treize ans après, nous pouvons attester que la classe économique a été renouvelée, de fond en comble.

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Renouvelée et réduite à l’entourage proche de Ould Abdel Aziz. Voici quelques exemples de ce renouvellement à marche forcée, qui mit à la tête de notre économie une bande de prête-noms gravitant autour d’un général à l’appétit abyssal.

Le Port Autonome de Nouakchott (PAN)

Il y a moins de quinze ans se côtoyaient sur le terreplein du Port Autonome de Nouakchott, la SMPN (Société Mauritanienne de Pêche et de Navigation), la SAMMA (Société d’Accompagnement et de Manutention en Mauritanie), la SEP (Société d’Equipements Portuaires), MAERSK, la SOGECO et bien d’autres.

Aujourd’hui, le grand manitou du PAN s’appelle Med Abdallahi Ould Iyaha qui opère sous le pavillon de la très influente MAURILOG (MAURItanienne de LOGistique). Ayant acquis plus de douze hectares de quai et de terrepleins stratégiques du domaine portuaire, c’est la MAURILOG qui fait la pluie et le beau temps au PAN.

Associé à SHENKER et au Chinois HONDONG (tristement célèbre par ses licences de pêche plus que douteuses), Ould Iyaha est le maître incontesté de cette porte d’accès maritime à la Mauritanie, au Mali et à une partie du Burkina Faso.

Il partage le domaine portuaire avec d’autres prête-noms de la Azizie tels Ould Ghadda, Ould Dewla et Ould M’Sabou.

L’idée, de moins en moins implicite, serait, pour le clan Aziz, de se positionner pour le contrôle de la logistique, de la maintenance et de la fourniture du marché de l’exploitation et de l’exportation des hydrocarbures qui s’annoncent prometteurs en Mauritanie et dans d’autres pays de la sous-région.

C’est ainsi que les futurs opérateurs étrangers dans le domaine des hydrocarbures (BP, Total,…) ont été instamment encouragés à nouer les plus fortes collaborations avec MAURILOG.

C’est aussi l’objet de la Convention d’Etablissement approuvée en Conseil des Ministre le 23 novembre 2017 entre l’Etat mauritanien et l’OPM-Groupe (Opérateurs Portuaires Mauritaniens) qui regroupe tous les prête-noms et porte-flingues de Ould Abdel Aziz. Cette convention porte sur 16,6 millions de dollars.

Les boutiques, toujours des boutiques

Les artères de la Capitales se couvrent de barrettes de boutiques. Des « marchés » apparaissent un peu partout.

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Là ce sont les rangées de boutiques et d’appartements bâtis sur le terrain annexé à l’Ecole de Police sur l’avenue Moctar Ould Daddah. Sur la photo du bas, une autre barrette de boutiques construites sur le terrain de ce que fut l’Ecole Marché.

 

 

 

 

 

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Cette rangée de boutiques est située tout près du Marché dit «de la Capitale» qui est le marché historique de Nouakchott. Les Nouakchottois ne se lassent pas de se raconter l’histoire du «Marché de la Capitale». Après avoir été débouté par la justice qui donna raison aux propriétaires et exploitants du «Marché de la Capitale» qui refusent de quitter les lieux, le clan Aziz décida de s’y prendre autrement.

Pour obliger les commerçants du « Marche Capitale » d’accepter que ce dernier soit démoli et reconstruit selon leur volonté et à leur bénéfice exclusif, les prête-noms de Aziz entreprirent de construire pas moins de deux nouveaux « marchés », un au sud (celui sur la photo) et l’autre à l’ouest (à l’emplacement de l’ancienne « fanfare »).

C’est là un exemple classique des méthodes mafieuses de ceux qui nous gouvernent. Si tu ne te plie pas à ma volonté, je te tue à coups de concurrence déloyale.

Toujours à Nouakchott, la bande à Aziz investit massivement dans l’immobilier locatif en important le concept, nouveau, de quartier résidentiel pour personnes fortunées.

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Cette photo montre une résidence de 12 villas en cours d’achèvement sur ce que fut la terre des Cheibany, de l’autre côté de la rue par rapport à l’hôpital Bouamatou.

Pour financer tous ces investissements dans l’immobilier (boutiques et appartements), la famille Aziz est en train de se doter d’outils de gestion financière, tels des banques et des établissements bancaires.

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L’immeuble surmonté d’une coupole est celui de la BFI (Banque de Finances Islamiques) dont la propriétaire ne serait autre que la Première Dame, Tekeyber Mint Malainine.

 

 

 

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Cette photo est celle de la BMI (Banque Mauritanienne pour l’Industrie) dont le capital serait détenu directement ou indirectement par Aziz et opérée par le fameux Zeine El Abidine Ould Ahmed Mahmoud.
Ces banques permettent au clan Aziz d’accéder aux devises et à financer les opérations à l’intérieur et à l’extérieur de la Mauritanie. Elles sont très utiles, par exemple, pour l’achat et la gestion des propriétés multiples au Maroc, en France et aux Emirats.

Nous apprenons, par ailleurs, que le marché du nouveau Palais des Congrès, octroyé de la façon la plus opaque et la plus irrégulière possible à l’un de ses proches, a été l’occasion, pour le clan Aziz, de faire rentrer, sans aucun droit de douane, des dizaines de milliers de tonnes de fer à béton qui seront écoulés sur le marché ou qui serviront à construire d’autres boutiques.

Mais Nouakchott n’est pas la seule ville qui intéresse les Aziz. Il y a aussi Nouadhibou, la capitale économique de la Mauritanie. Comme par hasard, tous les anciens bâtiments administratifs, les terrains, les réserves foncières dont l’Autorité de la Zone Franche a décidé (ou à reçu l’ordre) de se séparer, n’ont trouvé preneur en dehors du cercle rapproché de Ould Abdel Aziz (la Première Dame, le Gendre…).

Bientôt vont y pousser des résidences, des boutiques et des Malls commerciaux. Nous reviendrons en détail sur le cas de Nouadhibou dans une prochaine livraison.

Les origines de la fortune

Les Mauritaniens observent, incrédules, l’ascension fulgurante d’une poignée d’hommes et de femmes, presque tous jusque-là inconnus, et se demandent comment une telle fortune a pu être amassée en si peu de temps par des individus que ne distinguent ni l’intelligence, ni le courage et encore moins le niveau d’étude.

Au moment où la sécheresse décime leur cheptel, anéantit leurs champs et les réduits à la pauvreté la plus noire, ils voient les ballets de grues faire pousser, tels des champignons, des boutiques et des résidences un peu partout à Nouakchott

Mais les Mauritaniens savent que les salaires cumulés de toute une vie d’officier supérieur de l’armée nationale ne peuvent, en aucun cas, permettre de construire ne serait-ce que l’immeuble de la banque destinée à gérer les biens mal acquis de la Première Dame.

Les Mauritaniens savent aussi que cette Première Dame était, il y a moins de quinze ans, gérante d’un Hammam situé dans un quartier miséreux du Ksar (voir photo). Son président de mari, Mohamed Ould Abdel Aziz, était connu pour s’adonner à un trafic bien particulier, celui du bois des prosopis en provenance du Parc de la Présidence qu’il apportait pour faire fonctionner le four du Hammam de Tekeyber.

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Les portes, juste avant la façade peinte en vert, sont celles de l’ancien Hammam de la Première Dame. Son mari était champion en matière de trafic de bois venant du Parc de la Présidence, du temps où il était chargé de la sûreté présidentielle (BASEP). On mesure la fulgurance de l’ascension économique et sociale en comparant la situation où était ce couple, il y a vingt ans, à sa situation actuelle.

 

avec l’Observatoire des Biens et Avoirs Mal Acquis

 

Source : Mondafrique
Via Cridem

En Mauritanie, c’est Aziz qui s’enrichit!

En Mauritanie, c’est Aziz qui s’enrichit!Mondafrique – La famille Aziz continue à resserrer son emprise sur les principaux rouages de l’économie mauritanienne. Mohamed Ould Abdel Aziz passe le plus clair de son temps à s’enrichir et à enrichir son cercle familial le plus proche alors que la majorité de la population vit dans pauvreté immense.

Lors de la présente livraison nous avons voulu revisiter cette thématique et actualiser nos connaissances et les vôtres, sur ce processus d’accumulation qui semble accaparer le clan Aziz et le souder.

Dans un fameux discours, Aziz faisait le serment devant les Mauritaniens de renouveler la classe politique et la classe économique à la fois. Treize ans après, nous pouvons attester que la classe économique a été renouvelée, de fond en comble.

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Renouvelée et réduite à l’entourage proche de Ould Abdel Aziz. Voici quelques exemples de ce renouvellement à marche forcée, qui mit à la tête de notre économie une bande de prête-noms gravitant autour d’un général à l’appétit abyssal.

Le Port Autonome de Nouakchott (PAN)

Il y a moins de quinze ans se côtoyaient sur le terreplein du Port Autonome de Nouakchott, la SMPN (Société Mauritanienne de Pêche et de Navigation), la SAMMA (Société d’Accompagnement et de Manutention en Mauritanie), la SEP (Société d’Equipements Portuaires), MAERSK, la SOGECO et bien d’autres.

Aujourd’hui, le grand manitou du PAN s’appelle Med Abdallahi Ould Iyaha qui opère sous le pavillon de la très influente MAURILOG (MAURItanienne de LOGistique). Ayant acquis plus de douze hectares de quai et de terrepleins stratégiques du domaine portuaire, c’est la MAURILOG qui fait la pluie et le beau temps au PAN.

Associé à SHENKER et au Chinois HONDONG (tristement célèbre par ses licences de pêche plus que douteuses), Ould Iyaha est le maître incontesté de cette porte d’accès maritime à la Mauritanie, au Mali et à une partie du Burkina Faso.

Il partage le domaine portuaire avec d’autres prête-noms de la Azizie tels Ould Ghadda, Ould Dewla et Ould M’Sabou.

L’idée, de moins en moins implicite, serait, pour le clan Aziz, de se positionner pour le contrôle de la logistique, de la maintenance et de la fourniture du marché de l’exploitation et de l’exportation des hydrocarbures qui s’annoncent prometteurs en Mauritanie et dans d’autres pays de la sous-région.

C’est ainsi que les futurs opérateurs étrangers dans le domaine des hydrocarbures (BP, Total,…) ont été instamment encouragés à nouer les plus fortes collaborations avec MAURILOG.

C’est aussi l’objet de la Convention d’Etablissement approuvée en Conseil des Ministre le 23 novembre 2017 entre l’Etat mauritanien et l’OPM-Groupe (Opérateurs Portuaires Mauritaniens) qui regroupe tous les prête-noms et porte-flingues de Ould Abdel Aziz. Cette convention porte sur 16,6 millions de dollars.

Les boutiques, toujours des boutiques

Les artères de la Capitales se couvrent de barrettes de boutiques. Des « marchés » apparaissent un peu partout.

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Là ce sont les rangées de boutiques et d’appartements bâtis sur le terrain annexé à l’Ecole de Police sur l’avenue Moctar Ould Daddah. Sur la photo du bas, une autre barrette de boutiques construites sur le terrain de ce que fut l’Ecole Marché.

 

 

 

 

 

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Cette rangée de boutiques est située tout près du Marché dit «de la Capitale» qui est le marché historique de Nouakchott. Les Nouakchottois ne se lassent pas de se raconter l’histoire du «Marché de la Capitale». Après avoir été débouté par la justice qui donna raison aux propriétaires et exploitants du «Marché de la Capitale» qui refusent de quitter les lieux, le clan Aziz décida de s’y prendre autrement.

Pour obliger les commerçants du « Marche Capitale » d’accepter que ce dernier soit démoli et reconstruit selon leur volonté et à leur bénéfice exclusif, les prête-noms de Aziz entreprirent de construire pas moins de deux nouveaux « marchés », un au sud (celui sur la photo) et l’autre à l’ouest (à l’emplacement de l’ancienne « fanfare »).

C’est là un exemple classique des méthodes mafieuses de ceux qui nous gouvernent. Si tu ne te plie pas à ma volonté, je te tue à coups de concurrence déloyale.

Toujours à Nouakchott, la bande à Aziz investit massivement dans l’immobilier locatif en important le concept, nouveau, de quartier résidentiel pour personnes fortunées.

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Cette photo montre une résidence de 12 villas en cours d’achèvement sur ce que fut la terre des Cheibany, de l’autre côté de la rue par rapport à l’hôpital Bouamatou.

Pour financer tous ces investissements dans l’immobilier (boutiques et appartements), la famille Aziz est en train de se doter d’outils de gestion financière, tels des banques et des établissements bancaires.

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L’immeuble surmonté d’une coupole est celui de la BFI (Banque de Finances Islamiques) dont la propriétaire ne serait autre que la Première Dame, Tekeyber Mint Malainine.

 

 

 

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Cette photo est celle de la BMI (Banque Mauritanienne pour l’Industrie) dont le capital serait détenu directement ou indirectement par Aziz et opérée par le fameux Zeine El Abidine Ould Ahmed Mahmoud.
Ces banques permettent au clan Aziz d’accéder aux devises et à financer les opérations à l’intérieur et à l’extérieur de la Mauritanie. Elles sont très utiles, par exemple, pour l’achat et la gestion des propriétés multiples au Maroc, en France et aux Emirats.

Nous apprenons, par ailleurs, que le marché du nouveau Palais des Congrès, octroyé de la façon la plus opaque et la plus irrégulière possible à l’un de ses proches, a été l’occasion, pour le clan Aziz, de faire rentrer, sans aucun droit de douane, des dizaines de milliers de tonnes de fer à béton qui seront écoulés sur le marché ou qui serviront à construire d’autres boutiques.

Mais Nouakchott n’est pas la seule ville qui intéresse les Aziz. Il y a aussi Nouadhibou, la capitale économique de la Mauritanie. Comme par hasard, tous les anciens bâtiments administratifs, les terrains, les réserves foncières dont l’Autorité de la Zone Franche a décidé (ou à reçu l’ordre) de se séparer, n’ont trouvé preneur en dehors du cercle rapproché de Ould Abdel Aziz (la Première Dame, le Gendre…).

Bientôt vont y pousser des résidences, des boutiques et des Malls commerciaux. Nous reviendrons en détail sur le cas de Nouadhibou dans une prochaine livraison.

Les origines de la fortune

Les Mauritaniens observent, incrédules, l’ascension fulgurante d’une poignée d’hommes et de femmes, presque tous jusque-là inconnus, et se demandent comment une telle fortune a pu être amassée en si peu de temps par des individus que ne distinguent ni l’intelligence, ni le courage et encore moins le niveau d’étude.

Au moment où la sécheresse décime leur cheptel, anéantit leurs champs et les réduits à la pauvreté la plus noire, ils voient les ballets de grues faire pousser, tels des champignons, des boutiques et des résidences un peu partout à Nouakchott

Mais les Mauritaniens savent que les salaires cumulés de toute une vie d’officier supérieur de l’armée nationale ne peuvent, en aucun cas, permettre de construire ne serait-ce que l’immeuble de la banque destinée à gérer les biens mal acquis de la Première Dame.

Les Mauritaniens savent aussi que cette Première Dame était, il y a moins de quinze ans, gérante d’un Hammam situé dans un quartier miséreux du Ksar (voir photo). Son président de mari, Mohamed Ould Abdel Aziz, était connu pour s’adonner à un trafic bien particulier, celui du bois des prosopis en provenance du Parc de la Présidence qu’il apportait pour faire fonctionner le four du Hammam de Tekeyber.

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Les portes, juste avant la façade peinte en vert, sont celles de l’ancien Hammam de la Première Dame. Son mari était champion en matière de trafic de bois venant du Parc de la Présidence, du temps où il était chargé de la sûreté présidentielle (BASEP). On mesure la fulgurance de l’ascension économique et sociale en comparant la situation où était ce couple, il y a vingt ans, à sa situation actuelle.

 

avec l’Observatoire des Biens et Avoirs Mal Acquis

 

Source : Mondafrique
Via Cridem

Les USA verrouillent leur système financier devant les « corrompus » africains

Les USA verrouillent leur système financier devant les « corrompus » africainsLes Etats Unis d’Amérique ont réaffirmé leur détermination à poursuivre leur lutte contre toutes les personnes impliquées dans des opérations de corruption ou de violation des droits de l’homme en Afrique et à les empêcher de bénéficier de leurs systèmes financiers et bancaires.

Ils ont annoncé dans ce cadre la mesure tendant à geler les avoirs de l’ancien président gambien, Yaya Djamé et un homme d’affaires israélien proche du président de la république démocratique du Congo.

Ces mesures ont été annoncées, lors d’un point de presse organisé par l’adjointe au ministre américain du trésor, Segall Mandelkeur, auquel ont été conviés des journalistes africains dont ceux de Sahara Media.

La responsable américaine a annoncé qu’elle avait effectué, il ya une semaine, une tournée dans les pays de l’Afrique de l’est, et qu’elle avait discuté avec les responsables et les organisations de la société civile au Kenya et en Ouganda les moyens à même d’empêcher les personnes incriminées dans des affaires de corruption et de violation des droits de l’homme d’investir leur argent ou de le blanchir.

Les grandes lignes de la tournée de la vice-ministre américain ont été la lutte contre le blanchiment d’argent, la corruption et les différentes formes des crimes économiques, en plus de la lutte contre les violations des droits de l’homme.

Mandelker a réaffirmé que les Etats Unis étaient résolument fermes dans leur position vis à vis des personnes impliquées dans ces opérations.

« Les personnes impliquées dans des opérations de corruption ou de violation des droits de l’homme, a encore dit Mandelker, doivent impérativement faire face à des sanctions fermes de la part des institutions financières américaines.

J’ai été ferme, a-t-elle ajouté, lors de mes entretiens avec les responsables africains en leur réaffirmant que la corruption n’est pas la bienvenue, et que les corrompus ne sauraient bénéficier des services des institutions financières américaines ».

Dans ce cadre, la responsable américaine a révélé la prise de mesures par son pays contre l’ancien président gambien, Yaya Djamé, dont les avoirs, accumulés pendant plus de deux décennies de pouvoir ont été gelés.

Les USA ont par ailleurs décidé des mesures similaires contre un homme d’affaires proches du président congolais des mesures qui ont concerné 14 sociétés appartenant à cet homme d’affaires.

Il s’agit d’un israélien, Dan Hartler, sanctionné par le congrès américain suivant la loi « Magnitsky Act ».

Les Etats Unis justifient les mesures prises contre l’homme d’affaires israélien et trust mondial, pour son implication dans des contrats de plusieurs centaines de millions de dollars, dans le domaine de l’exploitation pétrolière et minière au Congo démocratique, qui a fait perdre à cet état 1,36 milliards de dollars.

La loi « Magnitsky Act » autorise les autorités américaines à imposer des sanctions aux personnes accusées d’être impliquées dans des violations de droits de l’homme.

Mandelker a par ailleurs déclaré qu’elle a insisté auprès des responsables des pays visités sur la nécessité de s’opposer aux investissements suspects entrepris par des personnes impliquées dans des dossiers de corruption ou de violation des droits de l’homme, car a-t-elle dit les USA seront intransigeants.

Les Etats Unis, a encore dit la responsable américaine a invité des milliers d’institutions bancaires en Afrique et dans le monde à développer leur éveil face à ce type de pratiques et particulièrement le blanchiment d’argent et les institutions fictives utilisées comme vitrines.

Les Etats Unis avaient demandé auparavant au Kenya d’ouvrir des enquêtes relativement à des propriétés foncières et des dépôts appartenant à des familles influentes du sud Soudan dont la famille du président.

Lors d’une conférence de presse la semaine dernière au Kenya, la responsable américaine a révélé que certaines personnalités sud soudanaises dont les noms avaient été portés sur la liste des personnes sanctionnées avaient continué à investir de façon illégale dans le marché immobilier kenyan.

« Je voudrai être franche a dit Mandelker à l’endroit de ceux qui s’adonnent à la corruption et à la violation des droits de l’homme et qui exploitent les mères et les enfants déshérités et innocents pour leur dire de prendre très au sérieux notre avertissement ».

« Nous vous imposerons des sanctions, nous vous empêcherons d’accéder au système financier des USA et nous travaillerons avec nos partenaires dans cette région et partout ailleurs » renouvelant l’avertissement lancé il ya une semaine en Ouganda.

Source:[https://www.saharamedias.net]url: https://www.saharamedias.net/fr/les-usa-verrouillent-leur-systeme-financier-devant-les-corrompus-africains/

 

Le colonel (E/R) Oumar Ould Beibacar rejoint le parti politique MPR …Déclaration

Le colonel (E/R) Oumar Ould Beibacar rejoint le parti politique MPR …Déclaration

Après ma retraite, j’avais l’intention de m’engager dans le combat politique en créant un nouveau parti qui portera le Nom de Parti du Peuple Mauritanien Ère nouvelle, PPM-ÈRE-NOUVELLE, pour reprendre le flambeau du Père de la Nation Maître Moktar ould Daddah et de ses compagnons, les bâtisseurs.

Ceux qui dans leur diversité avaient, contre vents et marées, fondé la République à partir de Rien. Ceux qui avaient très bien servi le pays et qui ne s’en étaient jamais servis. Ceux qui au lieu d’être respectés par le peuple et immortalisés pour leur œuvre exaltante, avaient été frustrés sous-estimés et maltraités par le pouvoir militaire usurpateur.

Certes le PPM avait incontestablement faussé la cohabitation en procédant progressivement à l’exclusion de la communauté négro-mauritanienne, d’abord par sa politique d’arabisation à outrance et ensuite par la discrimination dans les recrutements, dans les avancements, dans les promotions, et dans les mutations des fonctionnaires. Cette politique avait été vite dénoncée par la célèbre lettre des 19, en février 1966.

Le 5 mars 1978, un groupe de jeunes intellectuels maures noirs constatant la persistance des pratiques de l’esclavage avait fondé le mouvement ELHOR pour lutter contre l’esclavage et l’exclusion des cadres de cette communauté.

Avec l’avènement de la junte militaire, encadré par des nationalistes arabes, le 10 juillet 1978, le pouvoir va se radicaliser et la discrimination raciale ainsi que les pratiques de l’esclavage vont être érigées en système de gouvernement.

En avril 1986 le manifeste du négro-mauritanien opprimé, conçu par les FLAM, va dénoncer lui aussi la discrimination et l’exclusion de toute la communauté négro-mauritanienne en révélant des statistiques précis et des preuves irréfutables.

Ce document sera retouché par la police politique prêtant à ses auteurs des velléités sécessionnistes, pour trouver le prétexte de les réprimer et de diaboliser l’élite négro-mauritanienne réfractaire à la politique d’exclusion du pouvoir militaire.

La tentative du putsch du 22 octobre 1987, qui n’a aucune relation avec les FLAM, va donner le prétexte au pouvoir militaire, pour effectuer des purges on ne peut plus arbitraires. C’est ainsi que des dizaines d’officiers, de sous-officiers et d’hommes de troupe négro-mauritaniens dans les forces armées ainsi que des dizaines de cadres et agents civils dans la fonction publique, originaires de cette communauté seront révoqués injustement.

Le 9 avril 1989, un banal incident entre éleveurs peuls mauritaniens et cultivateurs soninko sénégalais va être exploité par le pouvoir militaire pour provoquer la déportation et la spoliation de plus de 60 000 de nos concitoyens.

Le pouvoir militaire poursuivra sa politique d’exclusion, de discrimination et de répression contre la communauté jusqu’à aujourd’hui, avec le génocide de 1990-91 comme point culminant.

Le 29 avril 2013, le manifeste pour les droits politiques, économiques et sociaux des Hratines qui relate des preuves irréfutables d’exclusion des maures noirs et de maintien de pratiques esclavagistes, est fondé avec la bénédiction du pouvoir militaire, beaucoup plus pour amuser la galerie, que pour trouver des solutions justes à ce fléau.

En avril 2014, la communauté Wolof habituellement silencieuse va produire discrètement un aide mémoire sur la problématique de la représentativité des Wolofs en Mauritanie, pour dénoncer son exclusion et réclamer un peu de justice.

Enfin, le 1er août 2014 le conseil représentatif des soninko de Mauritanie pour une redéfinition équitable du pacte fondateur de notre nation en construction, avait lancé un appel qu’on peut aussi qualifier de manifeste des soninko, mieux vaut tard que jamais, qui dénonce l’exclusion de cette communauté.

Il ne manque plus que le manifeste des maures blancs!

Cette ère nouvelle ajoutée au PPM, a pour objectif de refonder ensemble la République sur des bases justes et consensuelles qui puissent répondre aux préoccupations de toutes nos communautés sans exception aucune, exprimées dans ces différents manifestes, et de réparer autant que faire se peut tous les préjudices subis et surtout de rendre justice, une vraie justice à tous les ayants droits.

Le PPM-ÈRE-NOUVELLE, avait aussi l’intention d’adopter une politique économique et sociale conforme aux préceptes de l’Islam, par exemple au lieu de continuer à solliciter la banque mondiale et le FMI, pour obtenir des prêts entachés par l’intérêt prohibé, pour lutter contre la pauvreté, le parti profitera de la ressource financière inépuisable que constitue la Zakat, impôt obligatoire qui est de la responsabilité du chef de l’Etat, et érigera en conséquence un département ministériel spécialisé pour réunir les fonds nécessaires qui seront destinés à offrir aux pauvres une bonne nourriture, un logement, une couverture sanitaire, et une bonne scolarité pour leurs enfants entre autres.

Aussi le PPM ÈRE-NOUVELLE, avait programmé l’amendement de la constitution en ce qui concerne l’exercice du pouvoir. En effet notre Constitution qui s’inspire de celle de la cinquième république française, adopte le système majoritaire.

Or ce système est injuste puisqu’il est exclusif et consacre la domination de la majorité, et constitue un facteur de division et de frustration d’un même peuple où la moitié soit 52%, peut exclure définitivement l’autre moitié soit 48% au nom de la démocratie.

Alors que l’islam qui est une religion universelle qui s’adresse à l’humanité dans toute sa diversité, adopte le consensus comme système de gouvernement, plus proche de la proportionnelle, qui est plus juste puisqu’il est inclusif, et fait participer les minorités dans la gestion de leur pays et stimule la bonne gouvernance.

Par exemple en cas d’élections présidentielle si on limitait les candidatures à trois, correspondant aux trois courants traditionnels : centre, gauche et droite.

Si le premier tour donnait les résultats suivants : Gauche 51%, centre 35% et droite 20%. Il serait plus judicieux de trouver un programme gouvernemental consensuel et de faire participer les trois courants à un même gouvernement suivant leur prorata respectif, en tenant compte autant que faire se peut, de leurs préoccupations.

La gauche aurait droit ainsi à 51% des ministres dont le premier ministre, le centre disposerait de 35% des ministres et la droite de 20% des ministres.

En cas de deuxième tour donnant les résultats suivants : 52% pour la gauche et 48% pour le centre. Dans ce cas il serait aussi plus judicieux de trouver un terrain d’entente à travers un programme consensuel qui tienne compte des préoccupations des uns et des autres, en partageant le gouvernement avec le centre qui doit bénéficier de 48% des ministres, y compris le poste de premier ministre.

Cette solution consensuelle reflète la véritable expression du peuple et bénéficiera à tout le peuple sans exclusive, et favorisera la construction nationale par tous, et pour tous, dans l’intérêt supérieur de la nation, plutôt que de consolider indéfiniment la bipolarisation des citoyens, source de frustration et de privation.

Des citoyens éternellement déchirés, éternellement dressés les uns contre les autres, par le système majoritaire. La même procédure consensuelle doit être utilisée aussi bien pour les parlementaires que pour les communales.

Depuis quelques temps, j’ai été approché par mon frère Kane Hamidou Baba président du MPR qui m’a invité à intégrer son parti pour participer aux futures échéances électorales 2018-2019. D’abord enchanté par le nom du parti Mouvement Pour la Refondation, j’ai été aussi conquis par son programme qui répond, en grande partie, aux aspirations du PPM-EN, puisqu’il s’agit de refonder la République sur des bases justes et consensuelles où chacun trouvera sa place, sans exclusion aucune.

Ainsi, j’ai décidé d’intégrer le MPR, espérant y trouver le contexte favorable pour réaliser les objectifs du Parti du Peuple Mauritanien ère-nouvelle et poursuivre l’œuvre exaltante des bâtisseurs de la Mauritanie.

INCHAALLAH

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