Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 06/07/2017

Emmanuel Macron sur le Franc CFA: «Si on ne se sent pas heureux dans la zone franc, on la quitte et on crée sa propre monnaie»

Emmanuel Macron : «Si on se sent pas heureux dans la zone franc, on la quitte et on crée sa propre monnaie comme l’ont fait la Mauritanie et le Madagascar»Invité au Sommet du G5 Sahel qui s’est tenu à Bamako au Mali le week-end dernier, le président français n’a pas caché son courroux devant l’attitude des dirigeants de plusieurs pays de la zone Franc qui voient en cette monnaie, la cause de leurs malheurs.

De plus en plus des voix s’élèvent pour demander le retrait des pays africains francophones de la zone Franc. Un mouvement qui prend de l’ampleur non sans irriter visiblement, le tout nouveau président français Emmanuel Macron. Invité au Sommet du G5 Sahel la semaine dernière à Bamako au Mali, ce dernier n’a pas caché son courroux face à tout ce vacarme. «Si on se sent pas heureux dans la zone franc, on la quitte et on crée sa propre monnaie comme l’ont fait la Mauritanie et le Madagascar», a-t-il recommandé à ceux qui pensent que cette monnaie est à l’origine des malheurs des pays qui l’utilisent.

Pour le président français, au lieu de passer  le temps à alimenter des  polémiques inutiles autour du Franc CFA, les leaders des pays africains de la zone Franc gagneraient plutôt  à poser des actes. « Si on y reste (dans la zone franc-NDLR), il faut arrêter les déclarations démagogiques, faisant du franc cfa le bouc émissaire de vos échecs  politiques et économiques, et de la France la source de vos problèmes », a-t-il assené aux Chefs d’Etats du G5.  Dans un entretien accordé au journal Jeune Afrique peu avant le premier tour des élections présidentielles  en France, Macron indiquait déjà au sujet de la sortie du Franc Cfa que « c’est un choix qui appartient d’abord aux africains eux-mêmes. Je note avec raison que les gouvernements africains restent, avec raison attachés aux deux espaces monétaires (Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale ) qui constituent la zone Franc CFA et qui contribue à la stabilité économique et à l’intégration régionale » Les militants pour un retrait des pays africains francophones du Francs CFA ont souvent accusé la France de manœuvrer pour rendre ce dessein impossible. Mais avec cette sortie d’Emmanuel Macron, il est clair que la balle est désormais dans le camp des leaders des pays d’Afrique Centrale et de l’Ouest, utilisateurs de cette monnaie coloniale.

Source : Cameroon-Info.Net

Afriquemidi

Les sénateurs adoptent une loi interdisant le recours à l’article 38

Les sénateurs adoptent une loi interdisant le recours à l’article 38Taqadoumy – Le sénat aurait adopté une loi, afin d’interdire tout recours à l’article 38 de la Loi Fondamentale, dont le pouvoir mauritanien s’est servi pour soumettre à l’approbation du parlement des amendements constitutionnels, rapportent des sources.

Un projet de révision constitutionnelle qui, rappelle-t-on, porte sur le changement du drapeau, la suppression de la chambre haute du parlement et de la Haute Cour de justice.

Les sénateurs sont entrés en confrontation avec le Chef de l’Etat mauritanien, surtout après leur accusation du Président de la République, au cours d’une conférence de presse de « trahison » et de « manque de moralité. »

De leur côté, les sénateurs ont accusé les autorités d’entraver le travail législatif, à travers le refus de membres du gouvernement, de collaborer avec les commissions d’enquête mises en place par le sénat et de répondre aux questions posées à certains ministres.

Traduit de l’Arabe par Cridem
Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Scandale foncier : Le Fouta vendu aux marocain

Scandale foncier : Le Fouta vendu aux marocainIl y a un véritable scandale foncier dans la commune de Dodel et de Demette , dans le département de Podor (nord du Sénégal) sur la frontière avec la Mauritanie dont malheureusement personne ne parle. En effet, par délibération numéro 03 /CD/CM, le conseil municipal de la commune de Dodel a affecté dix mille ha au groupe Afri-Partners, une société privée marocaine.

Mais cette affectation des terres aux privés étrangers pour un bail de 40 ans renouvelable est décriée la population riveraine (voir documents). Des intellectuels, cadres de cette localité, ayant compris que leur patrimoine foncier est bazardée par des hommes politiques de connivence avec des hommes d’affaires venus de l’extérieur, ont saisi des spécialistes des questions foncières.

Ils ont décidé d’attaquer cet abus de pouvoir devant les tribunaux. Des huissiers sont envoyés sur place pour constater cette expropriation et les risques que comporte le projet.

Des terres affectées auparavant ont à nouveau été réaffectés au projet. En regardant la cartographie de ces terres affectées, le constat est amer. Des villages risquent de disparaitre ainsi que les cimetières de certaines localités. Selon les ressortissants de cette contrée, la délibération s’est faite sous la pression de l’administration territoriale dirigée par le gouverneur de la région de Saint-Louis qui s’est contenté d’appliquer, semble-t-il, les instructions des plus hautes autorités du pays.

Les Marocains vont verser deux milliards de francs Cfa aux communes de Dodel et de Demette. Seulement, 2000 ha seront redistribués à la population locale qui servira de main-d’œuvre dans le cadre de la mise en œuvre du projet. Il est prévu 1000 emplois non qualifiés proposés par les marocains.

Au début, les responsables du projet ont annoncé vouloir exploiter uniquement le Kolongal (terre de décrue) de Bandia. Mais, l’on se rendra compte par la suite que tous les villages sont menacés.

Des manifestations contre l’occupation des terres sont prévues le 03 juillet à Dodel. Les ressortissants des villages des communes de Demeth et de Dodel basés en France et aux Usa vont prendre le relais pour éviter un ‘’Fanaye bis’’, avec mort d’homme, dans le Fouta.

De Balerou, à l’Est, Marda et Pathé galo à l’ouest, du Douyé au sud et Dara halaybé et Ndormboss au nord, il ne reste aucune terre qui n’a pas été engloutie par le projet marocain. Des bornes de délimitation sont juste plantées derrière chaque village. Conséquence, des parcs à bestiaux menacés et il ne reste plus rien à la population de cette contrée de l’ile-à-morphil dans le Fouta. Sur l’autre rive du fleuve, en Mauritanie, les habitants de Boghé souffrent eux aussi de l’occupation des saoudiens.
[Documents à consulter]
Lettre au Président de la République_signée PV réunion de concertation des villages impactés par le projet Afri-partners_vfinale
A suivre……

Source: http://www.afriquemidi.com