Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: July 2017

La mise au point du président Samba Thiam des FPC.

altLa cabale – encore une ces derniers temps- visant, à travers des fripouilles, à nous accuser de sorcellerie ne passera pas. Nous la mettrons en échec comme les précédentes.
On ne nous fera pas renoncer a notre ligne de projet d’une Mauritanie viable, c’est-a -dire unie dans sa diversité culturelle et ethnique, unie dans l’égalité et l’équité, dans l’égale dignité.

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G5 Sahel : “La France ne peut pas continuer à supporter seule le fardeau de la lutte antiterroriste”

G5 Sahel : Lors d’une conférence de presse conjointe avec Emmanuel Macron, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a insisté dimanche sur l’importance de mettre en place une force militaire locale pour la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.

Les dirigeants du G5 Sahel, réunis en sommet dimanche 2 juillet à Bamako avec le président français Emmanuel Macron, sont convenus d’un budget de 423 millions d’euros pour la force conjointe régionale qu’ils veulent déployer contre les jihadistes, a annoncé le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

“Chacun de nos États [Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad] va faire l’effort de 10 millions d’euros”, a souligné “IBK” lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue français, ajoutant : “La France ne peut pas continuer à supporter seule le fardeau de la lutte contre le terrorisme”.

L’Union européenne (UE) a déjà promis 50 millions d’euros, “l’amorce d’un engagement dans la durée” que compte favoriser Paris, selon le président français. La France apportera 70 véhicules tactiques et un appui opérationnel, a-t-il annoncé à l’ouverture du sommet. “Sur le volet militaire, c’est un effort équivalent à plus de 8 millions d’euros que nous consacrons d’ici la fin de l’année”, a-t-il dit.

Une somme qui reste largement insuffisante pour que la force puisse se déployer entièrement. Les deux présidents ont cependant affirmé qu’un financement complet n’était pas nécessaire pour que la force commence à se déployer. Emmanuel Macron a ainsi déclaré qu’elle serait opérationnelle “à l’automne”.

“Le défi qui est le nôtre désormais, c’est que les états-majors s’organisent, que les décisions soient mises en œuvre le plus vite possible pour que vous puissiez d’ici à la fin du mois d’août visiter une première trace de ce commandement et son organisation”, a dit Emmanuel Macron au président malien.

Une conférence des donateurs doit se tenir dans les prochains mois. Emmanuel Macron a dit avoir “bon espoir que le 13 juillet”, le Conseil franco-allemand à Paris permette aux deux pays d’“annoncer des engagements communs autour de cette alliance”. Le 21 juin, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution qui “salue” le déploiement de cette force, mais sans lui délivrer ni mandat ni fonds.

“Nouvelle dynamique”

Emmanuel Macron a souligné que ce contingent ne viendrait “en aucun cas se substituer ou se confondre avec Barkhane ou la Minusma”, alors que cet embryon de force est présenté comme un possible relais à terme de la force de maintien de la paix de l’Onu et de l’opération antiterroriste française.

Le président français a salué “une nouvelle dynamique” tout en soulignant la nécessité d’obtenir des résultats dans la mise en œuvre des accords de paix d’Alger de 2015 censé neutraliser les djihadistes.

Auparavant, il avait vivement exhorté les dirigeants régionaux à cesser de “faire semblant de faire” sous peine d’être “battus” par les djihadistes.

“Nous pouvons considérer qu’on va faire comme avant : ne pas parler des vrais problèmes, faire semblant de faire, évoquer le passé glorieux ou les pages sombres, et en rester là, nous mentir et mentir à nos populations, puis prendre des airs de victimes quand nous sommes attaqués”, avait-il asséné. “Ceux qui sont en face de nous n’attendent pas”, a convenu par la suite le président malien.

Avec AFP et Reuters

FRANCE24

Mise au point du president Samba Thiam des FPC

altOn a fait fuiter ces jours dans les media, le cridem en l’occurrence, une information portant sur une coordination Fndu /Fpc qui aurait vu le jour , ayant pour objet de faire échouer le referendum dans une action conjuguée…
Décidément les gens vont vite en besogne et l’esprit du ‘’chitaari’’ déforme tout…
Il ne s’agit, jusqu’ici, que de projet, dans sa phase préparatoire, d’une déclaration conjointe de boycott, rien de plus… Attendons de voir aboutir…

 

 

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Stigmatisation de la communauté Peulh : Le Mouvement Panafricain pour la Renaissance sonne l’alerte et dénonce

Stigmatisation de la communauté Peulh : Le Mouvement Panafricain pour la Renaissance sonne l’alerte et dénonceDakar Actu – Dans une « contribution » aux allures de sensibilisation et de dénonciation, le Mouvement Panafricain pour la Renaissance sonne l’alerte et dénonce la stigmatisation dont la communauté Peulh selon eux est victime.

Le mouvement composés d’hommes et femmes vivant dans différents pays africains, de la Mauritanie au Soudan a aussi accusé la France et l’Union Européenne de chercher à armer des dictateurs africains pour l’extermination de cette communauté.

Voici in extenso leur déclaration.

NON au réarmement des dictateurs africains

Et pourtant, c’est la communauté peule qui est stigmatisée et assimilée injustement au terrorisme islamique par certaines puissance occidentales et leurs médias dont Jeune Afrique, RFI et le Monde diplomatique alors même que cette communauté peule est victime de premier rang de cet islamisme radical.

Si les mouvements islamistes ont pu proliférer dans le Sahel, c’est parce que la présence des Etats s’est amoindrie progressivement dans ces zones, laissant les populations rurales en état de marginalisation socioéconomique, dans des conditions de pauvreté, mais surtout dans une situation de totale insécurité. Cela n’a rendu que plus facile l’installation et la dissémination de l’islamisme radical rampant.

Le seul véritable moyen de lutter contre l’extrémisme religieux est l’élaboration d’un projet de lutte contre la pauvreté.

Pour mieux écraser et exterminer la communauté peule, à l’initiative des présidents Ould Abdel Aziz de la Mauritanie, Idriss Deby Itno du Tchad et Ibrahim Boubacar Keita du Mali reconnus pour leur haine à l’égard des peuls, le G5-Sahel est créé au nom de la lutte contre le terrorisme.

Rappelons que ce sont ces mêmes Etats qui ont engendré les conditions favorables à l’expansion du terrorisme, et qui se remettent à terroriser leurs populations, sous prétexte de lutte contre le phénomène qu’ils ont favorisé. Ces groupes islamistes armés sont composés de toutes les communautés, alors, pourquoi indexer particulièrement les peuls ?

C’est dans ces conditions et par souci de dénoncer ce vaste complot contre les peuls que des hommes et femmes vivant dans différents pays africains, de la Mauritanie au Soudan, ont décidé de créer l’organisation dénommée : Mouvement Panafricain pour la Renaissance dont les principaux objectifs sont :

– Réaffirmer que les peuls sont dans leur écrasante majorité opposé au radicalisme religieux ;

– Démontrer que les peuls sont doublement victimes, tant des groupes djihadistes que des forces étatiques censés les combattre les terroristes et protéger les communautés civiles ;

– Dénoncer l’acharnement des médias occidentaux et la propagande dangereuse des régimes dictatoriaux qui cherchent un moyen d’exterminer les peuls (L’exemple du Front de Libération du Macina est notoire puisque cette organisation n’a d’existence réelle que sur les médias, et a, de ce fait, été créée de toute pièces et de façon imaginaire par le régime malien et les médias occidentaux afin de stigmatiser les peuls dans le but des créer les conditions d’un génocide et d’une extermination systématique de l’ethnie peule au Mali)

– Prendre en témoins les peuples épris de justice ;

– Dénoncer l’attitude des puissances Européennes qui soutiennent des tyrans dangereux dans leur projet de tuer la Démocratie et massacrer une partie de leurs peuples.

Pour exécuter leur projet cynique et inique, les chefs d’Etats des pays du G5-Sahel ont demandé de gros financements au nom de la lutte contre le terrorisme, financements que la France et l’Union Européenne sont prêtes à accorder.

Nous attirons l’attention de ces puissances occidentales sur la lourde responsabilité qu’elles auront à endosser en finançant ces Etats dirigés par des dictateurs qui ont massacré leurs peuples et qui, pour se maintenir toute leur vie au pouvoir sont prêts à tout.

Ces financements vont plutôt permettre à ces tyrans de renforcer leur pouvoir, d’exacerber les tensions sociales et tuer la Démocratie. La France et l’Union Européenne sont-elles prêtes à endosser cette responsabilité ? Nous nous félicitons de la position des USA qui ont rejeté catégoriquement un tel projet.

Comment accorder de tels moyens et donner une carte blanche à des dictateurs comme Idriss Deby Itno dont l’armée est accusée de crimes en Centrafrique, Ould Abdel Aziz dont la volonté d’épuration raciale en Mauritanie de tout ce qui est de race noire n’est plus à démontrer et Ibrahim Boubacar Keita dont l’armée et les milices donzos bambaras massacrent des peuls innocents (femmes, enfants,vieillards, et autres personnes sans défense) ?

Ces despotes ont déjà prouvé qu’ils peuvent massacrer sans regret une partie de leur peuple juste pour des raisons ethniques sur fond de visées financières de leurs projets macabres ?

Au nom de quoi la France se permet-elle d’intervenir militairement en Afrique ? Si la France veut lutter contre le terrorisme pourquoi n’intervient-elle pas contre Daech qui commet régulièrement des attentats en France ? Ou c’est parce que l’Afrique est un maillon faible dont les terroristes ne peuvent atteindre la France et l’Europe ?

La France de Monsieur Macron est en passe d’armer des dictateurs sanguinaires et elle portera l’entière responsabilité des conséquences dramatiques qui résulteront des interventions qui ressemblent plus à un programme d’épuration ethnique qu’à autre chose, en parfaite réplique de ce qui s’est passé au Rwanda dans les années 1990.

En conséquence, le Mouvement Panafricain pour la Renaissance dénonce et exige l’arrêt immédiat de ce projet d’épuration ethnique cautionné par certains régimes Européens avec à leur tête la France, et demande l’implication des Nations-Unies et de tous les peuples libres attachés à la Démocratie, à la justice et à la liberté.

Le 20 juin 2017

Les signataires :

Abdoul Birane Wane
(Mauritanie)

Abou Dia (Mali)

Alhadji Amadou Diallo (Ghana)

Garba Mokaaba (RCA)

Alphonse Baldé (Guinée)

Sultan Ibrahim (Nigéria)

Békaye Cissé (Mali)

Barry Fathi (Burkina-Faso)

Juuldo Malaado (Mauritanie)

Idrissou Boukar (Cameroun)

Ousmane Mamadou (Burkina-Faso)

Baba Ladde (Zambie)

Manouga Hamadou Djando (RCA)

Saydou Aliou (RCA)

Abou Abdallh (Soudan)

Barkindo Sow (Sénégal)

Oumar Wagne (Mauritanie)

Alhadji Mouhamadou (Togo)

Abdoulaye Diallo (Guinée)

cridem