Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: March 2017

Boubacar Ould Messoud malade

altLe président de l’organisation des droits humains SOS Esclaves, Boubacar Ould Messaoud a été hospitalisé lundi 26 mars à la clinique Kissi pour une crise subite relative à des crampes abdominales. L’emblématique militant des droits de l’homme a été hospitalisé sur avis de son médecin qui prefère que son patient puisse se reposer avant de lui faire un bilan général. Parmi les premiers visiteurs du président SOS Esclaves, il ya l’ambassadeur des USA avec qui il avait une séance de travail et le Dr Yahya Ould El Hassen, l’un des plus grands amis de Boubacar Ould Messaoud. Ingénieur architecte de formation, Ould Messaoud est né en 1945 à Rosso. Ancien pensionnaire de l’école d’architecture de Bamako et de l’Université de Kiev, Ould Messaoud a occupé plusieurs postes de responsabilité dont entre autres conseiller technique du ministre de l’équipement, directeur de l’habitat et directeur général de la SOCOGIM avant de se consacrer depuis plus de vingt et un ans à l’organisation de SOS Esclaves qu’il a créée en 1995 avec un groupe composé de toutes les communautés nationales et dont feu Habib Ould Mahfoud qui en fut le premier secrétaire général. Boubacar Ould Messaoud est membre fondateur d’El Hor (5 mars 1978) qui est le premier mouvement de contestation et de lutte pour l’émancipation de la composante Harratine. Il était membre du groupe des cadres jugés en 1980 à Rosso  dans le cadre du dossier Boubacar Messaoud et consorts. Plusieurs fois arrêté pour ses positions de militant des droits de l’homme, il continue à 72 ans, malgré une santé fragile à combattre pour l’émergence d’une Mauritanie égalitaire et complètement débarrassée de toutes les formes d’esclavage.

le calame

Rencontre de « réconciliation » entre le Président du parti au pouvoir, le PM et le Ministre, SG de la présidence

 Rencontre de « réconciliation » entre le Président du parti au pouvoir, le PM et le Ministre, SG de la présidence Pour le Président du parti au pouvoir, Me Sidi Mohamed Ould Maham cette rencontre est « une réponse à tous ceux qui remettent en question les relations » entre le parti, ses dirigeants et ses soutiens »

Le Premier ministre, Yahya Ould Hademine, le président de l’UPR, Me Sidi Mohamed Ould Maham et le Ministre, SG de la présidence, DR Moulaye Ould Mohamed laghdaf se sont rencontrés lors d’un diner au Nouakchott dans le domicile du DR Moulaye Ould Mohamed laghdaf , un évènement qualifié de « réconciliation » par certains sites arabophones.

Selon les câbles de Rapide info, la rencontre a permis aux trois dirigeants de « coordonner leurs positions » sur les questions d’intérêt commun, y compris sur la sensibilisation, la mobilisation et le soutien au referendum.

Ce diner fait suite aux propos selon lesquels la lune de miel entre le sénat et l’opposition serait dû au froid existant entre le Premier ministre, l’ingénieur, Yahya Ould Hadmine et le Ministre, SG de la présidence, DR Moulaye Ould Mohamed laghdaf.

Le Président du parti au pouvoir, Me Sidi Mohamed Ould Maham a décrit cette retrouvaille comme « une réponse à tous ceux qui remettent en question les relations qui unissent les dirigeants et les soutiens de la majorité présidentielle»

Rpide info

La CMDLA s’oppose à l’utilisation du Français comme langue de travail

ALAKHBAR (Nouakchott)- Le Centre mauritanien pour la défense de la langue arabe (CMDLA) a exprimé son opposition à l’appelle de l’Ambassadeur de France Joël Meyer à Nouakchott qui a demandé la continuité de l’utilisation du Français comme langue de travail en Mauritanie. 

Lors d’une conférence de presse ce samedi à Nouakchott, le directeur du CMDLA Mohamed Ould Sidi Abdallah a qualifié les propos de l’Ambassadeur français de “provocation à l’égard de la langue arabe”.  

Le Centre mauritanien pour la défense de la langue arabe existe depuis quelques mois. Il a obtenu un récépissé le 16 Février 2017.

Déclaration de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi ancien Président de la République Islamique de Mauritanie

altDepuis ma démission, en Juin 2009, près d’un an après le coup d’état qui m’a mis dans l’impossibilité d’exercer mes fonctions constitutionnelles, j’ai tenu à me limiter à suivre l’évolution de la situation du pays, en m’abstenant de faire toute déclaration publique, et en souhaitant plein succès à tous les protagonistes du spectre politique national dans leur action au service du pays.

J’avais alors décidé, de manière consciente, de garder le silence tant que le pays n’est pas l’objet de dangers qui menacent la paix sociale ou compromettent l’avenir de la patrie. Je suis au regret de constater que la concordance des prémisses de dérapage et la montée des indices de la détérioration de la situation ont – à mon avis – atteint aujourd’hui le degré que je craignais, du fait de la déclaration du Chef de l’Etat dans laquelle il a exprimé sa volonté de recourir à l’article 38 pour amender la constitution après l’échec des tentatives menées pour faire passer ces amendements à travers le Parlement conformément aux prescriptions du Titre dédié à cet effet dans la constitution.

Notre constitution, qui est l’expression de la volonté de notre peuple, accorde – concurremment – au Président de la République (pouvoir exécutif) et au Parlement (pouvoir législatif) l’initiative de proposer la révision de la constitution et définit les modalités de cette révision. Elle accorde à ces deux pouvoirs, du fait de leur élection de la part du peuple et de ses représentants, des degrés équivalents de légitimité. Elle définit pour chacun des prérogatives claires et lui interdit d’empiéter sur celles de l’autre. Partant de cela, toute révision constitutionnelle sur la base de l’article 38 est de nature à ouvrir largement la porte devant des amendements ultérieurs qui peuvent mettre en cause les fondamentaux de la Nation et ses acquis démocratiques (la forme républicaine des institutions, l’alternance démocratique du pouvoir, l’intégrité territoriale, etc.).

Tout en pressentant les dangers qui menacent l’avenir de la démocratie dans le pays, j’appelle le Chef de l’Etat à faire prévaloir l’intérêt supérieur de la patrie, et à renoncer à sa décision d’ignorer les résultats de la discussion des amendements constitutionnels au niveau des deux chambres du parlement conformément aux articles 99, 100 et 101 qui régissent exclusivement la procédure de la révision de la constitution.

Dans le cas où le Chef de l’Etat persiste dans la violation de la constitution, j’estime qu’il est du devoir de tous les patriotes, attachés aux valeurs démocratiques et soucieux de l’avenir de leur pays, quelle que soit leur position sur l’échiquier politique – et j’en fais partie –, de déployer tout ce qui est en leur pouvoir pour résister à ce coup d’état constitutionnel et le faire échouer.

Qu’ALLAH guide nos pas sur le droit chemin.

Nouakchott, le 26 Mars 2017

Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi

Ancien Président de la République Islamique de Mauritanie

 

le calame

RFD: Déclaration

altNotre pays connait, depuis la semaine dernière, un nouveau tournant menant à une phase décisive de la crise politique, économique, sociale et morale qu’il subit, du fait des comportements du pouvoir à l’égard de la chose publique. Le Rassemblement des Forces Démocratiques n’a cessé de mettre en garde contre l’ampleur et les risques que comporte cette crise – si elle n’était pas résolue à temps – pour la paix sociale, la cohésion des composantes de notre peuple et pour la pérennité de l’Etat.                       

Notre parti a, dès les premiers instants, salué le rejet par le Sénat des amendements constitutionnels grossiers, préparés dans des conditions obscures, en vue de saborder les symboles de l’Etat, saper l’unité nationale et accorder l’immunité judiciaire au chef de l’Etat, en le mettant à l’abri de poursuites pour les crimes commis dans l’exercice du pouvoir.                                   

Au lieu de faire preuve de sagesse et de lucidité, en tirant les leçons que lui ont assénées l’opposition sérieuse, le Sénat et l’opinion publique éclairée et prendre conscience de son échec comme il se doit de la part d’un président responsable, au lieu de désapprouver la campagne de dénigrement menée, tambours battants, par ses charlatans contre les sénateurs, Ould Abdel Aziz a préféré sortir dans un nouveau show médiatique marqué, comme à l’accoutumée, par la confusion et parsemé d’insultes et de railleries, explicites et implicites à l’adresse de tout le monde : le Sénat, l’armée, le Conseil constitutionnel, l’opposition, la presse, les poètes, les étudiants, les diplômés, les pays frères et amis, les partenaires au développement … Préférant persévérer dans ses excès, il déclare, sans aucune gêne, que, pour lui, le rejet définitif par le Sénat de ces modifications ne reflète, en définitive, que l’opinion de 33 anonymes, pas plus !

La plus grande partie de son show lui a servi à ruminer ses promesses électorales non tenues, à tous les égards, et à rabâcher ses projets chimériques, sans jamais aborder les souffrances des citoyens, leur misère, l’insécurité, le chômage endémique, en particulier chez les jeunes ou l’effondrement de la santé et de l’éducation ….

Pire encore, en flagrante violation des normes juridiques de base et sans tenir compte de la gravité de la situation économique, sociale et de sécurité dans laquelle il a mis le pays, Ould Abdel Aziz s’apprête à tordre le cou aux textes constitutionnels explicites qui attribuent, obligatoirement et avant tout référendum, la décision de modifier la Constitution au Parlement, dans ses deux chambres. Citant quelques soi-disant juristes dans son entourage, il affirme son intention d’organiser incessamment ce qu’il a appelé un référendum populaire, ce qui équivaudrait, somme toute, à une large entreprise de fraude – comme il sait si bien le faire – pour l’adoption des modifications décriées.

Il ne fait aucun doute que les desseins de Ould Abdel Aziz, s’ils se réalisaient, n’en plaise à Dieu,  mineraient ce qui reste encore des piliers de l’Etat et conduiraient le pays vers une situation aux conséquences gravissimes, marquées par l’absence de paix sociale, l’effondrement de l’Etat et la perte du peu de crédibilité qu’il détient encore, ce qui ne manquerait pas d’avoir un grand impact sur la stabilité dans toute la région, en raison de la position de notre pays et des ressources dont il dispose.                                                     

Face à cette situation dangereuse, le RFD :

  • met en garde Ould Abdel Aziz contre les conséquences néfastes de son mépris pour la Constitution et les lois du pays ;
  • réitère sa ferme conviction que la solution de sortie de cette crise réside dans un dialogue sérieux, inclusif et responsable, répondant aux aspirations des Mauritaniens pour l’instauration d’un Etat de droit ;
  • salue l’engagement des ses militants et sympathisants, les exhorte à prendre la mesure du moment critique par lequel passe le pays et à faire preuve de plus de vigilance et de mobilisation, en vue de déjouer les plans catastrophiques ourdis par le pouvoir ;                            
  • invite toutes les forces vives de la Nation et l’ensemble des patriotes à s’élever, dans un large front populaire, contre les menées destructrices du régime en place visant le démantèlement du pays ;
  • lance un appel pressant à tous les amis de la Mauritanie pour l’aider à sortir de cette crise extrêmement grave pour sa sécurité et celle des régions du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest.

Nouakchott, le 24 Joumada Athani 1438 – 23/03/2017

Le Comité Permanent du RFD

 

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