Daily Archives: 07/01/2017
MAURITANIE : UN CADEAU DE MISE A MORT DU SENAT, LES ELUS OBTIENNENT DES TERRAINS.
#Mauritanie : La mise à mort de la chambre du Sénat mauritanien est programmée par l’homme fort de la Mauritanie, Mohamed ould Abdel Aziz. Une décision qui n’enthousiaste pas les sages. Du coup, l’octroi de terrains de valeur donne un goût d’achat de conscience.
Dans le cadre de la réforme de la constitution mauritanienne, l’une des mesures phares a trait à la suppression du Sénat, la première chambre du parlement mauritanien. Une décision du président
Mohamed ould Abdel Aziz qui ne satisfait naturellement pas lesélus (indirectement) de cette institution. Ils ne souhaitent en effet pas perdre leurs avantages. En homme politique «avisé», le
président Mohamed Ould Abdel Aziz sait que la pilule sera très amère à avaler pour ces hommes qui l’ont toujours soutenu, notamment en se constituant en véritable «bataillon» d’élus frondeurs avant le
putsch «rectiþcatif» du 06 août 2008.
Face à cette situation et sachant que pour que cette réforme passe, il faut l’aval d’une majorité des 2/3 des élus du peuple (députés et sénateurs réunis). Devant aussi l’inefþcacité des pressions des
dirigeants sur les sénateurs, il fallait négocier avec les élus. Après plusieurs rencontres, ces sénateurs ont été longuement reçus en audience il y a quelques semaines par le président. Une rencontre riche en
témoignages de þdélité, à l’issue de laquelle les sénateurs se sont fermement engagés à voter en faveur des réformes constitutionnelles, sabordant ainsi leur institution, créée à l’aube du processus
démocratique en Mauritanie.
Depuis, la fronde semble avoir cédé du terrain à un accord entre le président et les élus de la chambre haute. Ainsi, les 56 sages sont appelés à voter sans broncher et sans état d’âme, la «mort» de leur
institution. Connaissant ces vieux, si attachés au côté matériel, il est certain que des garanties les ont été offertes par l’homme fort de la Mauritanie.
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Effectivité de la mesure de réduction de la taxe sur le visa d’entrée en Mauritanie
Les taxes pour le visa d’entrée sur le territoire mauritanien enregistre une baisse effective depuis la soirée du mercredi 04 janvier 2017 au niveau de l’Aéroport International « OUMTOUNSY » de Nouakchott.
La même mesure est appliquée à tous les autres points d’entrée terrestre et aérienne de la Mauritanie depuis jeudi.
Ainsi, le prix du visa pour une seule entrée passe de 120 euro à 40 euros.
Quant aux candidats au visa à entrées multiples sur une période d’un mois, désireux notamment de faire plusieurs déplacements entre le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal, ils sont désormais soumis au paiement d’une taxe de 55 euros.
La mise en œuvre de la mesure de réduction de la taxe sur le visa d’entrée en Mauritanie vient concrétiser une promesse du président Mohamed Ould Abdel Aziz, faite en marge de la 6é édition du Festival des Villes Anciennes de Mauritanie (FVAM), classées patrimoine mondial par l’UNESCO, qui s’est déroulée à Ouadane (Nord) du 12 au 16 décembre dernier.
La démarche « vise à booster les activités touristiques dans le pays », explique Mohamed Mahmoud Ould Bé Ould Ne, Directeur Général de l’Office National du Tourisme (ONT) de Mauritanie.
La semaine dernière -signale-t-on- des touristes ont organisé un sit-in de protestation au niveau du PK 55 au Nord de Nouadhibou (frontière avec le Maroc) contre le retard apporté à la mise en œuvre de la mesure de réduction de la taxe sur le visa d’entrée en Mauritanie.
Le patron de l’ONT met ce léger retard au compte de la procédure administrative et financière de l’exécution de la loi des finances 2017 « dont on sait qu’elle ne rentre pas immédiatement en vigueur à date du 01 janvier ».
Le poste PK 55 au nord de Nouadhibou enregistre annuellement plus de 40.000 entrées.
Le territoire de la Mauritanie est un passage obligatoire pour tous les simples voyageurs et touristes venant de l’Europe et du Maroc, désireux de se rendre par voie terrestre, dans l’espace de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
LE CALAME
Lancement des activités du centre des opérations d’urgence en faveur des mauritaniens à l’étranger
Les activités du centre des opérations d’urgence pour présenter aide et assistance en faveur des mauritaniens à l’étranger ont été officiellement lancées vendredi à Nouakchott, lors d’une cérémonie supervisée par la ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération chargée des affaires maghrébines africaines et des mauritaniens de l’étranger, Mme Khadijetou M’Bareck Fall.
Ce centre, dont le siège se trouve au ministère des affaires étrangères et de la coopération, a pour objectif de présenter 24 heures sur 24 un service d’urgence d’aide et d’assistance exclusivement aux mauritaniens de l’extérieur en cas de catastrophes naturelles, de calamités naturelles, de détention ou de prise en otage, de disparition, d’atteintes à leur intégrité physique ou morale, d’évacuation, de sécurisation du passeport, de maladies ou d’atteintes graves, de perte ou de vol d’effets personnels, d’aide financière nécessaire et de décès.
Il sera possible aux mauritaniens de l’extérieur de contacter en permanence le centre pour demander de l’aide en cas d’urgence et ce, directement via certains numéros de téléphone ou à travers une adresse électronique ou encore le remplissage d’un formulaire et son envoi par Internet.
Le centre de concert avec nos missions diplomatiques et consulaires ainsi qu’avec les départements concernés, apportera aide et soutien aux membres de nos colonies établis à l’étranger, en cas d’urgence.
La ministre déléguée a précisé que la création de ce centre vient en application des orientations du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, appelant à rapprocher les services administratifs des citoyens à l’intérieur du pays comme à l’étranger en vue de faciliter leur retour au pays en toute dignité au cas où ils sont victimes de pressions ou comportements qui menacent leur sécurité ou celle de leurs biens.
Au sujet des réalisations accomplies par le département des mauritaniens à l’étranger, la ministre a souligné que la nouvelle structure va renforcer son action en faveur des mauritaniens établis à l’étranger et rappelé la libération des dizaines de ressortissants qui étaient détenus dans plusieurs pays : l’Algérie, la Tunisie, le Niger et la Belgique.
A l’endroit des mauritaniens établis au niveau des pays en situation de conflit comme la côte d’Ivoire, la Libye, la Syrie, la République de Centrafrique, le Congo et tout dernièrement le Yémen et le Cameroun.
Elle a ajouté que son département a rapatrié des dépouilles de mauritaniens décédés dans des pays comme l’Algérie, la Chine, la France, la Guinée Bissau, le Mali, le Canada, le Maroc et la Guinée Equatoriale, en plus d’autres facilités permettant de résoudre les problèmes des expatriés mauritaniens, notamment la perte des titres sécurisés.
Après la cérémonie inaugurale, la délégation ministérielle a visité l’édifice et suivi une présentation sur ses composantes et la nature des prestations offertes par le centre, qui a ouvert des lignes téléphoniques fonctionnelles 24 heures sur 24 pour établir des liaisons directes avec les mauritaniens dont la situation nécessite une assistance urgente.
Ont assisté à l’inauguration, le ministre de la culture et de l’artisanat, porte-parole du gouvernement et le commissaire aux droits de l’Homme et à l’action humanitaire, M.Cheikh Tourad Ould Abdel Maleck ainsi que le secrétaire général et des hauts responsables au ministère des affaires étrangères et de la coopération.
AMI
Cote d’Ivoire : la frontière avec le Burkina fermée après une rébellion militaire
Un mouvement de soldats ivoiriens a entraîné vendredi la fermeture de la frontière avec le Burkina Faso.
Ce mouvement a pris naissance dans la ville de Bouaké avant de se propager à d’autres villes du pays, selon l’agence de presse ivoirienne, citant des sources sécuritaires.
Selon les mêmes sources, des hommes portant des uniformes de l’armée ont dressé des barrages à la frontière avec le Burkina Faso pour empêcher l’entrée et la sortie des véhicules, mettant fin au service des forces chargées du contrôle de la voie.
La frontière avec le Mali reste pour le moment ouverte, mais des militaires ont bouclé la route menant à la ville d’Oudéni demandant des salaires plus élevés.
Jeudi soir des tirs avaient été entendus dans la ville de Bouaké après que des militaires aient pris des armes, et le mouvement de rébellion s’est ensuite élargi aux villes de Daloua et Douakro dans le centre du pays et Korogo au nord.
Le gouvernement ivoirien a demandé aux militaires de rester calme jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée.
Selon le ministre ivoirien de la défense, ce sont des soldats qui réclament une augmentation de salaires, le paiement d’indemnités et des promotions qui sont à l’origine de l’occupation de la ville de Bouaké vendredi.
Dans un communiqué diffusé par la télévision ivoirienne, le ministre a demandé aux militaires d’observer le calme et de regagner leurs casernes en attendant qu’une solution définitive soit trouvée à toutes les composantes de l’armée ivoirienne.
Le communiqué ajoute que toutes les mesures ont été prises sur le territoire national pour la défense des personnes et des biens, appelant par la même occasion les populations à rester calme.
Selon une source proche du ministère de la défense, une commission de crise a été constituée.
Déjà en novembre 2014, des militaires s’étaient révoltés à Bouaké, puis à Abidjan, avant que le mouvement ne s’élargisse à d’autres villes du pays.
saharamedias