Daily Archives: 04/01/2017
Communiqué final du conseil de Choura : Tawassoul

Au nom d’Allah Le Miséricordieux, le très Miséricordieux |
Le Rassemblement National pour la Réforme et le Développement «Tawassoul ». Conseil de Choura Sixième session ordinaire les 29, 30 RabioulAwal et 2 Rabiouthiany 1438. Correspondant aux 29, 30 et 31 décembre 2016. La sixième session ordinaire de conseil de choura du Rassemblement National pour la Réforme et le Développement «Tawassoul », s’est ténue les 29, 30 RabioulAwal et 2 Rabiouthiany 1438.
Correspondant aux 29, 30 et 31 décembre 2016, et le 01 janvier 2017, dans les locaux du siège du parti à Nouakchott. Sous le slogan : « une puissante structure du parti, un gage pour une performance politique meilleure ». En présence d’un grand nombre des membres du conseil.
Après la présentation et discussion sur le rapport de contrôle et celui de l’administratif et politique, les membres ont pu étudier et évaluer les différents aspects relatifs à l’action du parti, ils ont ensuite proposé des solutions susceptibles d’améliorer la performance des instances exécutives du parti.
Leurs discussions ont porté aussi sur la situation du pays et les conditions de vie des citoyens. Dans ce cadre, ils ont exprimé leur préoccupation face à l’insécurité grandissante, le chômage, la hausse vertigineuse des prix, en particulier celui du carburant, la détérioration des services publiques dans des secteurs vitaux comme l’éducation, la santé. En plus des crises économique et politique.
A la fin de la session, le conseil a approuvé des modifications importantes sur la structure et la composition de certaines instances du parti.
Enfin le conseil met l’accent sur les points suivants :
1. Il loue Allah pour toutes ces réalisations et acquis, appelle les dirigeants de l’exécutif de mettre en œuvre les recommandations du conseil.
2. Réitère au bureau politique la nécessité de s’atteler dés à présent à la préparation technique et politique du congrès prévu à la fin l’année 2017.
3. Salut l’attachement du peuple Mauritanien au soutient à la meilleure des créatures que la paix et bénédiction soient sur Lui, appelant à la lutte ferme contre la profanation du patrimoine sacré, rejette toute tentative de d’influencer la justice sur le verdict que mérite le blasphémateur. En ce qui concerne la loi controversée sur le genre, le parti appellent les parlementaires à n’approuver aucun projet de loi susceptibles de remettre en causes les fondements de l’Islam.
4. Dénonce la persistance de la souffrance des citoyens, et l’insécurité qui se manifeste dans la propagation de la criminalité et du crime organisé. en effet, les citoyens ne sentent plus en sécurité ni pour leurs vies ni pour leurs biens que ce soit chez eux, au marché ou dans les rues.
5. Exige au gouvernement de prendre des mesures rapides pour la protection du pouvoir d’achat des citoyens et lutter contre la hausse vertigineuse des prix, en particulier celui du carburant resté élevé malgré sa baisse dans le marché international. Et condamne l’augmentation du chômage dans les rangs de la jeunesse, surtout les diplômés parmi eux et demande la mise en œuvre rapide de solutions pour changer cette situation catastrophique.
6. Le parti doit prendre ses responsabilités en exerçant des pressions pour l’amélioration des conditions de vie des populations et pour combattre des politiques d’exclusion et de marginalisation dont souffre une frange importante de la population à cause de leurs opinions et convictions.
7. Le parti considère le dialogue comme le meilleur moyen pour sortir le pays de la crise politique actuelle. La position du parti part rapport au dernier dialogue et ses résultats en particulier ceux qui sont relatifs à l’amendement constitutionnel qui risque de compromettre les symboles de ce pays, reste inchangée et conforme à celle de FNDU.
8. Exprime sa satisfaction de la position du royaume de Maroc, qui a consisté à la démarcation de ce dernier des déclarations du secrétaire général du parti Istiqhlal dans lesquelles il s’est attaqué à la souveraineté de l’état Mauritanien. Il salut les efforts consentis pour le rapprochement et le renforcement des relations de collaborations et d’amitié entre les deux pays frères. En revanche, il rappelle sa position ferme contre toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du pays quelque soit son auteur.
9. Exprime ses sentiments de fierté pour la résistance bénite du peuple palestinien, et réitère son engagement au coté de ceux qui endurent pour la liberté de Jérusalem, du Gaza et de toute la Palestine, malgré le blocus imposé par les sionistes avec la honteuse complicité de régimes arabes bien connus.
10. Réitère son soutien à tous les peuples qui aspirent à la liberté la barbarie de la répression et reste rassuré quand à la victoire du peuple Syrien contre l’injustice la tyrannie.
11. Salue la victoire des peuples africains qui ont réussi à amener le changement par des voix démocratiques ; comme le Ghana la Gambie tout en condamnant les tentatives des dirigeants de certains pays du continent de se jouer des résultats des élections pour servir des intérêts personnels.
12. Condamne une fois de plus le génocide perpétré contre les Rohingas en Birmanie sous l’ignorance de la communauté internationale et son silence complice face à la souffrance, et les crimes commises contre ce peuple.
Conseil de Choura le 03 Rabiou thiany 1438/ 02 Janvier 2016.
MAURIWEB
Viols en Centrafrique : pas de mise en examen pour les soldats français
L’enquête engagée en France sur les accusations d’agressions sexuelles sur mineurs en Centrafrique mettant en cause des soldats français n’a débouché sur aucune mise en examen, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
La fin des investigations a été notifiée le 20 décembre, a-t-on appris mardi 3 janvier par l’AFP, citant une source judiciaire. Six militaires désignés comme pouvant être les agresseurs des enfants ont été entendus mais aucun n’a été mis en examen. Ils ont affirmé aux enquêteurs avoir donné des rations alimentaires aux mineurs, mais nié tout abus sexuel.
Le dossier pourrait s’acheminer vers un non-lieu. Mais les parties disposent encore d’un délai de trois mois pour demander de nouveaux actes d’enquêtes avant les réquisitions du parquet de Paris et une décision définitive des juges.
Une enquête complexe
Depuis mai 2015, trois juges d’instruction enquêtaient sur des accusations de viols commis dans le camp de déplacés de M’Poko, près de l’aéroport de Bangui, entre décembre 2013 et juin 2014, et visant au départ quatorze militaires français de la force Sangaris. Cette enquête a pris fin en octobre 2016.
En juillet 2015 puis à l’été 2016, les enquêteurs se sont rendus en Centrafrique, notamment pour y recueillir les témoignages d’une dizaine d’enfants, un travail complexe d’autant que des variations sont apparues dans certaines versions.
Mais, selon une source proche de l’enquête, les magistrats et la gendarmerie prévôtale, chargée d’enquêter sur les crimes et délits commis par des militaires lors d’opérations extérieures, ne sont pas parvenus à corroborer matériellement les accusations portées contre les soldats.
Une autre enquête classée sans suite
Depuis cette première affaire – restée secrète jusqu’à ce qu’elle soit révélée fin avril 2015 par le journal britannique The Guardian – deux autres enquêtes, portant également sur des allégations d’abus sexuels potentiellement commis par des militaires français en Centrafrique, ont été ouvertes sous l’autorité du parquet de Paris.
Sur ces deux enquêtes, la première, qui concernait le cas d’une jeune fille se disant victime d’un viol en 2014 avant d’évoquer un rapport consenti non protégé, a été classée sans suite le 25 novembre. En revanche, la seconde est toujours en cours, a-on appris mardi par l’AFP, citant une source judiciaire.
Ouverte en avril dernier après un signalement de l’ONU, elle porte sur des soupçons d’agressions sexuelles sur trois mineures, entre 2013 et 2015 à Dékoa (centre). La note de l’ONU faisait alors état de six témoignages, ceux de quatre enfants se disant victimes et de deux témoins de faits. Mais d’autres enfants se sont signalés depuis et ceux qui se disaient témoins se sont ensuite déclarés victimes, selon l’AFP.
Militaires étrangers
Pour dénoncer l’impunité des militaires français, le site d’information Mediapart a publié mardi 03 janvier une enquête intitulée « Les exactions impunies de l’opération Sangaris » en rapportant plusieurs témoignages de victimes qui disent avoir subi des abus sexuels de la part de militaires français.
Dans un contexte de lourds soupçons d’abus sexuels pesant sur des militaires étrangers basés dans ce pays, d’autres accusations ont été portées notamment contre des Casques bleus de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca).
Une enquête de l’ONU a récemment permis d’identifier 41 Casques bleus gabonais ou burundais servant dans la Minusca soupçonnés d’avoir commis des agressions sexuelles dans la préfecture de Kemo (centre) en 2014 et 2015.
RFI