Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

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Hollande au sommet Afrique-France: “la France restera toujours au côté du Mali”

Hollande au sommet Afrique-France: Romandie NewsFrançois Hollande a assuré samedi à l’ouverture du 27e Sommet Afrique-France à Bamako que Paris resterait “toujours au côté du Mali, quatre ans presque jour pour jour après avoir ordonné une opération militaire française qui avait stoppé une offensive jihadiste dans le nord du pays sahélien.

“Je veux affirmer que la France restera toujours au côté du Mali jusqu’à l’aboutissement du processus de paix, jusqu’à ce que l’Etat malien puisse avoir son autorité respectée sur l’ensemble du territoire malien”, a lancé le chef de l’Etat devant une trentaine de dirigeants africains.

“Il y a quatre ans, presque jour pour jour, le forces maliennes, françaises, africaines étaient engagées pour reconquérir le Nord-Mali” alors que “la ville de Bamako était sous la menace d’une offensive terroriste de grande ampleur”, a-t-il rappel.

Tandis que “le peuple malien tremblait”, l’Europe “regardait parfois avec distance ce qui se passait au Mali, ne saisissant par toujours l’enjeu”, a-t-il relevé.

Mais à présent, s’est félicité François Hollande, “les terroristes ne contrôlent plus aucun territoire, la démocratie a repris son cours, les élections ont eu lieu(…), l’économie repart et la réconciliation avec les accords d’Alger est en cours”.

“C’est une leçon que vous adressez à la communauté internationale” mais aussi un message pour les “peuples martyrs” de Syrie, d’Irak ou de Libye, a-t-il enchaîné: “il y a de l’espoir, regardez vers le Mali!”.

François Hollande a achevé ce discours qui sera certainement son dernier grand discours sur le continent africain d’ici à la fin de son mandat en mai par une anaphore, sa figure de style de prédilection.

“Ensemble, la France, l’Afrique nous avons été capables de relever des défis et de faire avancer le monde (…), ensemble, l’Afrique, la France, nous avons été capables, aux Nations unies, de porter des objectifs de développement durable, l’Afrique, la France, ensemble, nous portons le message d’une réduction des inégalités à l’échelle planétaire”, s’est-il exclamé.

Le président français a poursuivi en évoquant une volonté “d’indépendance” partagée et la jeunesse qui est une “chance”.

François Hollande s’est aussi souvenu des “32 visites officielles” effectuées sur le sol africain au cours de son mandat. “Disant cela, je ressens un goût d’inachevé qui aurait dû, finalement, justifier d’autres prétentions”, a-t-il poursuivi dans une allusion à son renoncement à un second mandat.

“Je n’oublierai jamais les liens que nous avons pu tisser, personnels, humains, politiques” a-t-il ajouté, concluant ce discours-testament applaudi debout par les participants au sommet.

(©AFP / 14 janvier 2017 13h17)

Froid diplomatique entre la Mauritanie et la France

altLes relations diplomatiques entre la Mauritanie et la France connaissent depuis quelques années un froid qui s’est manifesté par le manque de visite de grands responsables français à la Mauritanie, l’absence de celle-ci  à plusieurs sommets organisés par la France et sa non participation à l’intervention militaire française au Nord Mali. Ce froid diplomatique entre les deux pays s’est aussi manifesté par le non renouvellement des contrats des experts militaires  français qui sont rentrés chez eux en mai 2016. La polémique entre la France et la Mauritanie par communiqués interposés distillés de temps à autre par certains milieux dénotent d’une incompréhension au plan sécuritaire et militaire. En plus du communiqué du porte parole du ministre français de la défense relatif à l’intervention de la force Barkhane en territoire mauritanien et la réponse de l’armée mauritanienne, un communiqué de l’ambassade de France en Mauritanie mettant en garde ses compatriotes contre l’insécurité dans la capitale Mauritanienne auquel a répondu sur la TV officielle le directeur de la sureté de l’Etat, Sidi Ould Babe El Hassen. Tout comme les organisateurs du concours Vendée Globe en novembre 2016 ont mis en garde les concurrents de ne pas s’approcher des côtes mauritaniennes considérées comme peu sûres et de se placer au moins à cent kilomètres. Malgré la précision de l’ambassade de France en Mauritanie que l’origine de cette mise en garde n’est pas officielle, les organisateurs ont confirmé que leur prudence est fondée sur des informations fournies par les autorités françaises. Les relations diplomatiques entre la Mauritanie et la France ont commencé à se détériorer lorsque la France a qualifié de grandes zones du pays comme zones rouges très dangereuses à visiter par ses compatriotes, ce qui eût des conséquences désastreuses sur le secteur du tourisme en Mauritanie. Selon les sources d’Al Akhbar, le refroidissement des relations entre la Mauritanie et la France a commencé à la suite du refus de la Mauritanie de participer à l’opération Serval au Nord Mali. Un refus engendré par le désistement de François Hollande de visiter la Mauritanie comme il l’aurait promis à Ould Aziz lors de son évacuation en France en 2012 pour se soigner à la suite de la balle amie de Toueila. Les relations ont continué à se détériorer après l’absence d’Ould Abdel Aziz au sommet de Dakar et son refus d’envoyer trois mille soldats mauritaniens à placer dans la zone de Gao dans le cadre de l’opération Barkhane et se suffisant simplement d’envoyer des officiers à Bamako et Tombouctou en qualité d’experts et de conseillers pour travailler dans le cadre d’échange de renseignements avec la force internationale de l’opération. D’autres facteurs exogènes ont aussi interagi pour complexifier les relations entre Nouakchott et Paris, notamment le rapprochement entre le Sénégal et la France sur le compte de rapports équilibrés avec la Mauritanie et le grand réchauffement des relations entre la France et le Maroc, surtout au cours de l’avènement de Hollande à l’ombre de la crise silencieuse entre Nouakchott et Rabat qui dure depuis quelques années.

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Education nationale : Pauvres de nous

L’école mauritanienne va mal. C’est certainement la seule chose sur laquelle tout le monde est d’accord. Le président Ould Abdel Aziz l’a reconnu. Le Premier ministre vient de le répéter à l’occasion de la présentation de sa politique générale devant les députés. Mais le paradoxe est que rien n’est fait pour donner suite à ces répétitifs constats d’échec. Le plus ridicule dans ça est que le président aurait déclaré que l’enseignement est tellement ‘’gâté’’ que pour le ‘’réparer’’, il faut beaucoup de temps. Mais il faut quand même commencer. Par où ? Entre le coup d’état de 2008 et aujourd’hui pas moins de cinq à six ministres sont passés. Sans que rien ne se fasse. Chacun vient et fait ses promesses qui restent sans lendemain puis part sans avoir de compte à rendre à personne. Pas même au président qui l’a désigné. Ministre d’Etat de l’éducation. Ministre tout court. Ministre tout long. Rien. L’école mauritanienne semble être le cadet des soucis de ce pouvoir qui est là depuis bientôt dix ans sans avoir rien fait pour booster cette très importante institution de la république. Juste que chaque année on lui refile un budget substantiel qui va ne sert visiblement pas à grand-chose. Et ce ne sont pas les dernières nominations (exceptions faites d’une ou deux très bien méritées) qui vont faire changer les choses. Comme ça, trois des postes les plus en vue de l’éducation nationale (deux inspections générales) et la plus importante direction centrale du département sont tombées comme par hasard dans l’escarcelle de personnes très proches de généraux encore en activité. Alors que de brillants cadres de ce ministère qui disposent de toutes les qualités professionnelles et morales trainent les brides dans les couloirs sans que cela n’émeuve personne.

 

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Voilà ce qui n’a pas été dit à propos des larmes de la députée…

Nous avons tous lu plusieurs articles écrits par d’éminents journalistes, repris sur les réseaux sociaux, annonçant que la députée a été promue ministre à cause de ses larmes pour la Palestine. A part Idoumou Ould Beybi, aucun des journalistes et des activistes francophones qui ont repris en choeur cette affaire n’a dit la vérité pleine et entière sur le sujet. Chacun a versé dans la rétention d’information tout simplement parce que cette députée a été prise à partie par une autre députée lui reprochant de pleurer pour la Palestine en oubliant de pleurer pour les noirs de Mauritanie qui ont subi tortures, assassinats et déportation.

Je viens de voir la vidéo de la sortie de la députée ministrée depuis. En vérité, elle ne s’est pas levée pour parler de la Palestine et pleurer au milieu de l’assemblée histoire d’émouvoir le pouvoir. Si elle a été promue ministre, c’est surtout parce qu’elle a profité d’une erreur de rhétorique du député de Tawassoul lors de sa terrible sortie, photos à l’appui, contre le pouvoir à propos de la torture en Mauritanie notamment celle subie par des jeunes du mouvement du 25 février et certains militants de l’IRA. Ce magistral sens de la comédie de la députée est un atout académique pour rejoindre ce gouvernement maître en cinéma mais dont on peut saluer le sang-froid à toute épreuve à l’assemblée quand il s’agit d’avaler des couleuvres au nom du théâtre démocratique.

Je viens aussi de voir la vidéo du député de Tawassoul Mohamed Ghoulam Ould Hadj Cheikh. Vidéo poignante où on sent que les larmes lui montent aussi aux yeux.

https://www.youtube.com/watch?v=V7XeT2Pl8N0

 Les siennes sont certaines plus sincères que d’autres car non seulement c’est un homme mais cela ne semble pas prémédité. D’ailleurs alors que les hommes du monde arabe pleurent assez facilement sans que cela ne soit considéré comme honteux, nous sommes nous autres éduqués pour éviter de craquer en général et surtout en public. Ne dit-on pas qu’il faut que le coeur se brise ou se bronze…

Lors de cette sortie terrible du député de Tawassoul, il a fait l’erreur de dire que même Israël ne lui a pas fait ça quand il est passé entre leurs mains. On se souvient en effet qu’il avait participé à la flottille pour la liberté vers Gaza avant d’être arrêté, détenu un petit temps avant d’être expulsé. Lui au moins est allé affronter le criminel embargo israélien en prenant certains risques pas comme les pleureurs de nos assemblées et autres cercles des indignés de salon qui pensent peut-être que la Palestine est sur Mars.

D’ailleurs à tous ces hypocrites qui passent leur temps à vouloir défendre la Palestine en ne risquant que leur salive là où l’on ne risque rien : s’ils ne peuvent pas aller jusqu’en Israel au moins peuvent-ils aller manifester devant l’ambassade des USA à Nouakchott car le Congrès américain sous domination de l’AIPAC est le premier soutien  à toute épreuve d’Israel obligeant toute administration à s’engager pour Isreal à base de vétos au conseil de sécurité et soutien financier et militaire par centaines de milliards de dollars et ce n’est pas l’abstention des USA lors de la dernière résolution histoire d’embêter Trump qui va faire oublier cet éternel chèque en blanc offert à Israël pour continuer à étaler  son occupation criminelle faisant vivre les palestiniens dans des ghettos comme des sous-hommes.

Mais avant d’aller à l’ambassade des USA, ces lâches hypocrites mauritaniens devraient commencer par l’ambassade de l’Arabie Saoudite premier allié économique et militaire des USA dans le monde arabe sachant que les USA sont les premiers alliés d’ Israël contre la Palestine.

Mais ces lâches se disent que tout cela est trop risqué… Les Saoudiens tiennent la bourse de leurs minarets et le visa pour les lieux saints quant aux USA, désormais il faut donner vos comptes sur les réseaux sociaux pour avoir un visa… Le moindre like, le moindre commentaire, la moindre page visitée peut coûter cher. De là que plus personne n’ose même dire un mot pour défendre ce qui mérite justice…

Heureusement qu’il reste quelques juifs inattaquables pour dire la vérité aux américains à propos de ce qui leur arrive face aux abus de la droite israélienne…

http://libertesconquises.blogspot.it/2011/05/triste-triomphe-de-netanyahou-au.html

Ces lâches mauritaniens soutiens hypocrites de la Palestine sont une insulte aux fiers et courageux palestiniens.

Passons.

La députée ministrée, Meymouna Mint Taghi a profité de cette erreur de rhétorique du député de Tawassoul pour dire combien elle est indignée qu’on puisse en Mauritanie dans cette assemblée faire l’éloge d’Isreal, Israël qui brise les os des enfants palestiniens, Israël qui ne vaut rien et qui est pire que tout dit-elle en des termes plus crus. C’est là qu’elle a marqué un point car sans cette erreur de rhétorique du député de Tawassoul sa sortie restait terrible pour le gouvernement. D’ailleurs on voit le député mal à l’aise car il a compris qu’il s’est laissé emporter preuve de sa sincérité.

https://www.youtube.com/watch?v=H_H9sjJuQ1Y

Ce n’est qu’à la fin de sa tirade que la député ministrée s’est mise à pleurer d’une façon un peu théâtrale mais nul ne peut dire que les mauritaniens ne sont pas sensibles à la cause palestinienne comme au sort du monde arabe en général sous les bombes de l’Irak à la Palestine car les mauritaniens comme les arabes, bombardés d’images par les médias qui montrent tout, voient ce qui est caché aux européens pour ne pas les choquer à savoir les enfants morts, les bébés mutilés de Gaza à l’Alep.

Ensuite une autre député, Sawdatou Mamadou Wane de l’AJD/mr,  a profité de ces larmes de crocodiles du Jourdain pour elle aussi dire une vérité à savoir que personne n’a jamais pleuré dans cette assemblée pour les victimes négro-mauritaniennes. On peut rajouter ni d’ailleurs pour aucune victime mauritanienne en général, fût-il un émir maure fusillé par le régime de Haidallah ou ces milliers de mauritaniens morts au Sénégal pendant les événements ou pendant la guerre du Sahara.

Chez nous, on ne pleure pas en général, du moins pas en public, les vraies larmes qui partent du coeur en feu s’évaporent en arrivant aux yeux où les plus sincères laissent juste un nuage vite essuyé et si la voix tremble, elle ne s’étale pas.

https://www.youtube.com/watch?v=IO3IegfJtwo

En faisant ministre cette députée des larmes du Jourdain, le pouvoir permet à la presse de donner plus d’écho à sa sortie enfonçant d’autant plus Tawassoul. Si cela humilie au passage les noirs qui ont félicité l’autre députée, c’est la cerise sur le gâteau mais ce n’est pas l’essentiel car depuis longtemps le problème politique négro-mauritanien a été dompté…

Le problème du pouvoir actuellement ce sont les islamistes de l’opposition, ceux qui sont organisés en parti politique à savoir Tawassoul, les autres qui plombent l’atmosphère publique ne les intéressent pas même si leur venin est plus nocif dans la société car la presse arabisante leur tend tous les micros possibles sans que l’état réagisse.

Quant à l’autre nomination, d’un autre pleureur. Aucune vidéo ne le montre à l’oeuvre. On voit juste une photo de lui qui se cache le visage en pleurs dit-on. Sa nomination est un non-événement. Un cadeau fait au PM. Un hartani ministre, enfin… Voilà tout…


( source photos vidéos :  http://rimweekly.net/?p=5589 )

Règlement du dossier des fonctionnaires et agents victimes des événements 1989/91: Une victime incite Mme Bâ Coumba à la vigilance!

Parmi les dossiers que Bâ Coumba, nouvelle ministre de la fonction publique et de la modernisation de l’administration (re)hérite de son prédécesseur  figure encore et  toujours  le fameux  règlement du passif humanitaire, notamment pour les fonctionnaires et  agents défalquées au cours de ces malheureux événements de 1989-1991,.

En effet, à en croire une source proche des victimes, les fonctionnaires et agents de l’Etat victimes des événements  ayant bénéficié de l’indemnisation (liste 219) se heurtent  à un blocage de la direction de la fonction publique pour faire valoir leurs droits à la retraite ou pour leur réintégration.

Selon la même source, la direction de la fonction publique refuserait  de réceptionner  leur demande, exigeant d’eux  la production de l’état de payement de leurs  indemnisations.  Or, affirme notre source, ledit document n’est disponible qu’au niveau de cette direction  où le directeur  déclare aux prétendants  que c’est lui-même qui  porte le document  au cabinet du ministre, ou au Trésor, et  là également, on refuse de le délivrer. Du coup,  ces pauvres gens, qui courent depuis  près de quatre ans, éprouvent toutes les difficultés pour se faire rétablir dans leurs droits. On dirait des parias dans leur propre pays. L’un des fonctionnaires du secteur privé accuse  le directeur de la fonction  d’être à l’origine de tous les malheurs des victimes qu’il ne veut même pas recevoir  dans son bureau, ni  rencontrer dans les couloirs du ministère. Il conseille madame la ministre qui connaît très bien le dossier pour avoir entamé le processus de règlement dans ce département  d’être prudente car, son prédécesseur et  son directeur de la  fonction publique pourraient  l’induire en erreur. Ils ont tout fait pour bloquer le dossier affirme notre source. Pour lui, enfin, les pères et mères de familles qui arpentent les rues de Nouakchott  et visitent les bureaux  fondent un grand espoir sur sa compréhension et sur sa disponibilité.

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