Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: January 2017

Effectivité de la mesure de réduction de la taxe sur le visa d’entrée en Mauritanie

LA MAURITANIE ABAISSE OFFICIELLEMENT LE COUT DU VISA D’ENTREELes taxes pour le visa d’entrée sur le territoire mauritanien enregistre une baisse effective depuis la soirée du mercredi 04 janvier 2017  au niveau de l’Aéroport International « OUMTOUNSY » de Nouakchott.
La même mesure est appliquée à tous les autres points d’entrée terrestre et aérienne de la Mauritanie depuis jeudi.
Ainsi, le prix du visa pour une seule entrée passe de 120 euro à 40 euros.
Quant aux candidats au visa à entrées multiples sur une période d’un mois, désireux notamment de faire plusieurs déplacements entre le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal, ils sont désormais soumis au paiement d’une taxe de 55 euros.
La mise en œuvre de la mesure de réduction de la taxe sur le visa d’entrée en Mauritanie vient concrétiser une promesse du président Mohamed Ould Abdel Aziz,  faite en marge de la 6é édition du Festival des Villes Anciennes de Mauritanie (FVAM), classées patrimoine mondial par l’UNESCO, qui s’est déroulée à Ouadane (Nord) du 12 au 16 décembre dernier.
La démarche « vise à booster les activités touristiques dans le pays », explique Mohamed Mahmoud Ould Bé Ould Ne, Directeur Général de l’Office National du Tourisme (ONT) de Mauritanie.
La semaine dernière -signale-t-on- des touristes ont organisé un sit-in de protestation  au niveau du PK 55 au Nord de Nouadhibou (frontière avec le Maroc) contre le retard apporté à la mise en œuvre de la mesure de réduction de la taxe sur le visa d’entrée  en Mauritanie.
Le patron de l’ONT met ce léger retard au compte de la procédure administrative et financière de l’exécution de la loi des finances 2017 « dont on sait qu’elle ne rentre pas  immédiatement en vigueur à date du 01 janvier ».
Le poste PK 55 au nord de Nouadhibou enregistre annuellement plus de 40.000 entrées.
Le territoire de la Mauritanie est un passage obligatoire pour tous les simples voyageurs et touristes venant de l’Europe et du Maroc, désireux de se rendre par voie terrestre,  dans l’espace de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 

LE CALAME

Lancement des activités du centre des opérations d’urgence en faveur des mauritaniens à l’étranger

Les activités du centre des opérations d’urgence pour présenter aide et assistance en faveur des mauritaniens à l’étranger ont été officiellement lancées vendredi à Nouakchott, lors d’une cérémonie supervisée par la ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération chargée des affaires maghrébines africaines et des mauritaniens de l’étranger, Mme Khadijetou M’Bareck Fall.

Ce centre, dont le siège se trouve au ministère des affaires étrangères et de la coopération, a pour objectif de présenter 24 heures sur 24 un service d’urgence d’aide et d’assistance exclusivement aux mauritaniens de l’extérieur en cas de catastrophes naturelles, de calamités naturelles, de détention ou de prise en otage, de disparition, d’atteintes à leur intégrité physique ou morale, d’évacuation, de sécurisation du passeport, de maladies ou d’atteintes graves, de perte ou de vol d’effets personnels, d’aide financière nécessaire et de décès.

Il sera possible aux mauritaniens de l’extérieur de contacter en permanence le centre pour demander de l’aide en cas d’urgence et ce, directement via certains numéros de téléphone ou à travers une adresse électronique ou encore le remplissage d’un formulaire et son envoi par Internet.

Le centre de concert avec nos missions diplomatiques et consulaires ainsi qu’avec les départements concernés, apportera aide et soutien aux membres de nos colonies établis à l’étranger, en cas d’urgence.

La ministre déléguée a précisé que la création de ce centre vient en application des orientations du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, appelant à rapprocher les services administratifs des citoyens à l’intérieur du pays comme à l’étranger en vue de faciliter leur retour au pays en toute dignité au cas où ils sont victimes de pressions ou comportements qui menacent leur sécurité ou celle de leurs biens.

Au sujet des réalisations accomplies par le département des mauritaniens à l’étranger, la ministre a souligné que la nouvelle structure va renforcer son action en faveur des mauritaniens établis à l’étranger et rappelé la libération des dizaines de ressortissants qui étaient détenus dans plusieurs pays : l’Algérie, la Tunisie, le Niger et la Belgique.

A l’endroit des mauritaniens établis au niveau des pays en situation de conflit comme la côte d’Ivoire, la Libye, la Syrie, la République de Centrafrique, le Congo et tout dernièrement le Yémen et le Cameroun.

Elle a ajouté que son département a rapatrié des dépouilles de mauritaniens décédés dans des pays comme l’Algérie, la Chine, la France, la Guinée Bissau, le Mali, le Canada, le Maroc et la Guinée Equatoriale, en plus d’autres facilités permettant de résoudre les problèmes des expatriés mauritaniens, notamment la perte des titres sécurisés.

Après la cérémonie inaugurale, la délégation ministérielle a visité l’édifice et suivi une présentation sur ses composantes et la nature des prestations offertes par le centre, qui a ouvert des lignes téléphoniques fonctionnelles 24 heures sur 24 pour établir des liaisons directes avec les mauritaniens dont la situation nécessite une assistance urgente.

Ont assisté à l’inauguration, le ministre de la culture et de l’artisanat, porte-parole du gouvernement et le commissaire aux droits de l’Homme et à l’action humanitaire, M.Cheikh Tourad Ould Abdel Maleck ainsi que le secrétaire général et des hauts responsables au ministère des affaires étrangères et de la coopération.

AMI

Cote d’Ivoire : la frontière avec le Burkina fermée après une rébellion militaire

Cote d’Ivoire : la frontière avec le Burkina fermée après une rébellion militaireUn mouvement de soldats ivoiriens a entraîné vendredi la fermeture de la frontière avec le Burkina Faso.

Ce mouvement a pris naissance dans la ville de Bouaké avant de se propager à d’autres villes du pays, selon l’agence de presse ivoirienne, citant des sources sécuritaires.

Selon les mêmes sources, des hommes portant des uniformes de l’armée ont dressé des barrages à la frontière avec le Burkina Faso pour empêcher l’entrée et la sortie des véhicules, mettant fin au service des forces chargées du contrôle de la voie.

La frontière avec le Mali reste pour le moment ouverte, mais des militaires ont bouclé la route menant à la ville d’Oudéni demandant des salaires plus élevés.

Jeudi soir des tirs avaient été entendus dans la ville de Bouaké après que des militaires aient pris des armes, et le mouvement de rébellion s’est ensuite élargi aux villes de Daloua et Douakro dans le centre du pays et Korogo au nord.

Le gouvernement ivoirien a demandé aux militaires de rester calme jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée.

Selon le ministre ivoirien de la défense, ce sont des soldats qui réclament une augmentation de salaires, le paiement d’indemnités et des promotions qui sont à l’origine de l’occupation de la ville de Bouaké vendredi.

Dans un communiqué diffusé par la télévision ivoirienne, le ministre a demandé aux militaires d’observer le calme et de regagner leurs casernes en attendant qu’une solution définitive soit trouvée à toutes les composantes de l’armée ivoirienne.

Le communiqué ajoute que toutes les mesures ont été prises sur le territoire national pour la défense des personnes et des biens, appelant par la même occasion les populations à rester calme.

Selon une source proche du ministère de la défense, une commission de crise a été constituée.

Déjà en novembre 2014, des militaires s’étaient révoltés à Bouaké, puis à Abidjan, avant que le mouvement ne s’élargisse à d’autres villes du pays.

 

saharamedias

L’Imam de la grande mosquee evoque la loi cadre sur la lutte contre la violence basée sur le genre

altL’Imam de la grande mosquee Ahmedou Ould Lemrabott Ould Habib Rahmane a declare que le projet de  loi cadre sur « la lutte contre la violence basée sur le genre » soumis au parlement est contraire a la loi islamique .

L’imam a ajoute dans son preche de ce vendredi que ceux qui  l’ont approuvé ont commis une violation de la loi islamique.

Ould Lemrabott qui un savant salafiste tres connu a releve plusieurs points dans la nouvelle loi qui violent la Chari3a islamique.

L’Imam se dit safisfait d’avoir entendu que cette loi sera revisee et corrigee.

Source : Mourassiloun.com

 

Adrar info

Les Nations Unies s’engagent à libérer le blogueur mauritanien Ould M’Kheitir

Les Nations Unies s'engagent  à libérer le blogueur mauritanien Ould M'KheitirPressenza – La Société pour les Peuples Menacés (SPM), qui prend fait et cause pour les communautés autochtones et les minorités afin qu’elles puissent se faire entendre, est tournée vers Zeid Ra’ad Al Hussein, le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, afin de s’engager, à ses côtés, dans la libération du blogueur Mohamed Cheikh Ould M’Kheitir, condamné à mort en Mauritanie pour apostasie.

Le sort présentement réservé à l’auteur du blasphème contre le Prophète Paix et Salut sur Lui (PSL), dans son propre pays la Mauritanie, ressemble étrangement à celui du blogueur saoudien Raif Badawi, dont le cas a bénéficié d’un vaste élan à l’échelle mondiale, à la différence de l’affaire de Ould M’Kheitir, condamné à mort, qui passe inaperçue.

Agé de 34 ans, Mohamed Ould Cheikh M’Kheitir est accusé d’avoir abandonné l’Islam, en dénonçant dans un article la discrimination et l’injustice sociale qui prévalent dans son pays. Il a été arrêté le 2 Janvier 2014 suite à sa publication en arabe sur facebook de son article intitulé «la religion, la religiosité et les forgerons ».

Jugé en décembre 2014, il a été condamné à mort pour apostasie. La sentence a été confirmée par la Cour d’appel.

Dans son article, le blogueur a critiqué le système rigide des castes de la société mauritanienne et en particulier la marginalisation des forgerons. Discrimination, écrit M’Kheitir, non imposée par Dieu, mais l’homme. Pour M’Kheitir la religion ne peut pas être utilisée pour justifier la discrimination faite par l’homme contre d’autres hommes.

Au cours de ses différents procès, Ould M’Kheitir a catégoriquement démenti avoir porté atteinte à la sacralité du Prophète Mohamed PSL, affirmant avoir seulement attiré l’attention sur la situation sociale en Mauritanie.

M’Kheitir est personnellement issu de cette caste (forgerons) qui s’estime victime de discrimination, mais qui a eu la chance d’avoir un père, devenu préfet. Une situation professionnelle, qui selon Mohamed Cheikh, lui a permis de ne pas vivre les mêmes souffrances et calvaires que les autres membres de son groupe social.

Le père de Ould M’Kheitir a par ailleurs, perdu ses fonctions à la suite de la condamnation de son fils, mais surtout, en raison des nombreuses menaces de mort, obligé de se retirer de la vie publique et de s’entourer de beaucoup de discrétion, avant de fuir en décembre 2016 au Sénégal et de demander l’asile en France.

Le prochain procès de Mohamed Cheikh est prévu le 21 Janvier courant. Une reprise judiciaire qui se prépare au milieu d’une série de manifestations organisées en Mauritanie, demandant l’exécution de Ould M’Kheitir.

Les islamistes sont parvenus, dans la foulée de cet élan populaire, à faire sortir des milliers de personnes dans les rues pour exiger l’application immédiate de la peine de mort contre M’Kheitir. Le célèbre poète mauritanien Douh Ould Beyrouck a même annoncé, qu’en cas d’acquittement, il tuera en personne Ould M’Kheitir.

Si la Cour suprême confirmerait le verdict, ce sera la première fois, qu’un cas d’apostasie fasse l’objet d’une exécution dans un pays africain. Ce sera aussi, la première fois en Mauritanie, depuis 30 ans (1987), que la peine capitale est appliquée sur un condamné.

Göttingen 5 Janvier, 2017

Traduit de l’italien par Cridem