Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: August 2016

Mali : Sous le couvert de la lutte contre le terrorisme, la France ouvre un front dangereux

Garde nationale du Mali :Une force multifonctionnelleDepuis quelques semaines, se jouent à Kidal, au Mali, des actes lourds de conséquences pour notre sous-région. A quel jeu joue véritablement la France dans cette partie du territoire malien? Des observateurs et analystes des questions géopolitiques africaines semblent s’accorder sur le fait qu’il se prépare quelque chose d’énorme à Kidal.

Après avoir fait le monitoring de cette actualité passée sous silence, Dakaractu vous propose un papier fouillé de notre confrère Cheikh Sylla avec l’Aube sur ce qui se passe à Kidal et ses conséquences éventuelles dans nos pays. Kidal : Que cache la France?

La question va certainement demeurer éternellement, faute de réponse: Que cherche la France au nord du Mali ?

Plus précisément : quelles sont les visées de l’Hexagone sur Kidal ? Une inquiétude d’autant plus légitime que la France, tous régimes confondus, se montre intimement attachée à la 8è région administrative du Mali.

Subterfuges politiques, dépenses mirobolantes, acheminement de matériels non identifiés, dépôt de déchets nucléaires et stationnement de la force Barkane à Kidal, tout y passe pour s’accaparer la région et la ville et ne laisser nulle part où la main ne passe et repasse. Mais, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est quand l’armée malienne a été laissée au bord de la route par les forces françaises qui les ont empêchées d’entrer à Kidal au moment de la libération du nord en janvier 2013. S’y ajoutent les incohérences dans les actions anti-terroristes de la puissance colonisatrice.

Aujourd’hui, les Maliens ont tout compris : la France a un agenda caché pour Kidal. Malgré Barkhane, qui a remplacé, le 1er août 2014, l’opération Serval déclenchée début 2013 au Mali, et la Minusma, le septentrion malien n’a pas vu diminuer les activités des djihadistes et d’autres éléments armés.

L’attaque de la garnison de Nampala le 19 juillet dernier avec une colonne d’une quarantaine de véhicules et une vingtaine de motos le certifie de la belle manière, tout comme les embuscades quotidiennes et les explosions des mines dans les régions de Mopti, Tombouctou et Gao.

Aujourd’hui au Nord, rien ou presque n’a encore été réglé. Certes, depuis le 15 juin 2015, un accord dit de « paix et de réconciliation » a été solennellement conclu entre le pouvoir central et des groupes armés, dont la CMA qui contrôle toujours une partie du pays.

Mais la seule chose qui a été vraiment actée depuis est la création de deux nouvelles régions administratives dans le nord-est du pays (Ménaka et Taoudéni), qui doit s’inscrire dans un mouvement de « décentralisation ». Le bilan est plus que maigre, vu que l’hexagone est, depuis trois ans en guerre au Mali. Et on compte déjà des milliards d’euros dépensés. Au total, la France débourse un montant de 2,6 millions d’euros (plus de 1,7 milliard de FCFA) en moyenne par jour.

Ces chiffres qui donnent, et bien d’autres sacrifices français, amènent plus d’un observateur à se demander si la France supporte toutes ces dépenses colossales pour le seul et unique bien du peuple malien. Il y a de contrepartie, dit-on, sans sourciller.

Une prédiction du Guide Kadhafi
Certains pensent que les terroristes ne sont pas l’objectif de cette guerre. Ils sont seulement le prétexte. Pour eux, l’intervention française au Mali camoufle un projet d’accaparement des richesses naturelles du pays. Le nord du Mali est considéré par beaucoup de spécialistes de la question comme une zone extrêmement riche en uranium et autres ressources minières.

Ainsi, l’objectif de cette guerre serait, à long terme, de maintenir en permanence sa présence militaire de la France au Mali, en faire un Etat sous tutelle des Occidentaux pour leur réserver l’exclusivité des richesses du pays. Le Guide de la Révolution libyenne, Mouammar Kadhafi, avait (en 2010) alerté sur les prétentions des Occidents dans le Sahara. Particulièrement, il avait attiré l’attention sur la présence dans le nord du Mali des trafiquants, des animistes et des Salafistes qui offrent des prétextes aux Occidentaux pour s’installer dans le Sahara. Le dirigeant libyen était toujours resté convaincu que tout conflit dans les pays du grand Sahara ne sert en réalité que des intérêts occidentaux.

«Malheureusement, nos ressources sont pillées par les occidentaux et on les laisse faire. Au même moment, nos enfants souffrent de manque de soins, d’éducation et de chômage. Ils sont sur le chemin de l’émigration», s’indignait-il. Ce message était adressé aux représentants des communautés de Gao, reçus chez lui dans son palais. Ce 25 août 2010-là, le Guide avait averti invités à propos du nord du Mali. Ils devaient s’entendre, dit-il et déposer les armes, pour ne pas ouvrir définitivement les vannes pour la France.

«Au Mali et partout dans le Sahara, nous devons garder à l’esprit que nous n’avons aucun intérêt dans les conflits, surtout entre communautés qui vivent dans le même espace. Aussi, en tant que musulmans, nous ne sommes pas sans savoir que l’Islam interdit qu’on s’entretue. L’islam nous interdit la guerre», avait conseillé le leader de la grande Jamahiriya libyenne.

« Nos armes, nous devons les utiliser contre le colonialisme, les occupants, l’impérialisme et le sionisme. Ces armes ne doivent absolument pas être utilisées par nous contre nous-mêmes », poursuit le Guide de la Révolution. Pour qui, les Occidentaux inventeront tous les prétextes possibles s’ils ne créent pas les situations, pour habiter dans le Sahara à partir du nord du Mali.

C’est pourquoi, Kadhafi a invité toutes les communautés du nord Mali à s’investir dans des tâches de développement, pour barrer la route aux Blancs : « Notre combat doit être la valorisation des immenses ressources dont nous disposons, entre autres, les nappes d’eau ». En vrai visionnaire, le Guide avait l’intime certitude que les Occidentaux (pour ne pas nommer les Français) utiliseraient le double prétexte de l’insécurité et du sous-développement pour envahir le nord du Mali.

Un pays entouré de richesses

Pour d’autres analystes, la proximité du Mali d’avec le Niger et son uranium, d’avec l’Algérie et son gaz et son pétrole, et d’avec la Mauritanie pétrolifère, fait de ce pays et de la zone du sahel occidental tout entière un périmètre à protéger et dans lequel il est intéressant de s’assurer des espaces de contrôle.

Par AFP

maliweb

première édition du « Festival du Walo » – [PhotoReportage]

Mauritanie: première édition du Alakhbar – La première édition du « Festival du Walo » s’est déroulée du samedi 6 au dimanche 7 août 2016 à Rosso, capitale de la wilaya du Trarza, dans le sud-ouest de la Mauritanie.

Le thème a été « La résistance du Walo à la colonisation » française. Le Walo, il s’agit de cet espace géographique et de civilisation qui s’étend sur les deux rives du fleuve qui séparent la Mauritanie et le Sénégal.

Vingt-quatre (24) villages de la communauté wolof de Mauritanie et des invités venus de la partie sénégalaise du Walo ont participé au festival. La Mauritanie compte officiellement quatre communautés: Arabe, Peul, Soninké et Wolof.

Le festival est initié par l’Association pour la Promotion de la Langue Wolof en Mauritanie (APROLAWO – RIM). Il a été officiellement lancé par le wali du Trarza qui a déclaré :  » Aujourd’hui, toute la Mauritanie est Walo-Walo », un terme qui désigne les habitants du Walo.

Danse traditionnelle, « Ndawrabine», danse de chevaux, courses de pirogues, art culinaire, cérémonies sociales et autres facettes de la culture wolof ont été mises en exergue.

Le président de APROLAWORIM, Assane Gueye, a confié à Alakhbar que l’objectif est de  » rappeler l’histoire du Walo aux nouvelles générations (…) Les ancêtres nous ont légué une belle civilisation que nous devons conserver».

Deux circonférences ont également été tenues sur :  » La résistance du Walo à la colonisation » et sur: « l’histoire d’anciens villages wolof ». « Le wolof qui joue le rôle de trait d’union entre toutes les composantes nationales de Mauritanie« , a affirmé un des conférenciers, Eumadou Bakhaw Diaw, un historien sénégalais, spécialisé sur le Walo.

Mauritanie: Libération du fils d’un général de l’armée après son arrestation en possession de vin

Mauritanie: Libération du fils d’un général de l’armée après son arrestation en possession de vinSur hautes instructions, la gendarmerie a libéré, samedi, le fils du général Misgharou Ould Goueizi après son arrestation, un peu tôt, en possession d’une importante quantité de vin importée du Sénégal.

Il s’agit de Mokhtar Ould Misgharou, ex-officier de la gendarmerie nationale qui a été arrêté au point de passage de Diama, sud Mauritanie, en compagnie d’un adjudant chef de la garde nationale, les deux ont été libérés, immédiatement, sur instructions supérieures.

Mokhtar Ould Misgharou avait été arrêté plusieurs fois pour le même motif avant d’être libéré sur des ordres supérieurs.

alakhbar

Libre Expression | La Mauritanie : diplomatie clé-à-molette | Par le Pr ELY Mustapha

Libre Expression | La Mauritanie : diplomatie clé-à-molette | Par le Pr ELY Mustapha Pr ELY Mustapha – Qu’advient-il lorsque la diplomatie d’un pays est ordonnée par un mécanicien auto et exécutée par un professeur de math ? Un moteur dont la combustion interne est une inconnue. Et à la vitesse où il tourne, c’est un moteur à explosion qui va…exploser.

Appelons-là, mécaniquement, une diplomatie clef-à-molette et, mathématiquement, une conjecture insoluble…sauf dans l’intérêt personnel. C’est, en effet, une diplomatie de l’exclusion et non une diplomatie de la conciliation avec l’ensemble des Etats de la sous-région ayant pour seul mot d’ordre l’intérêt premier du pays.

Depuis qu’Ould Abdelaziz est arrivé au pouvoir, l’appareil diplomatique mauritanien est vissé, comme un écrou, à la plaque tournante des intérêts de la nomenklatura d’Etat.

Il sert tout entier à s’acquérir les faveurs des potentats du golfe. Une diplomatie de la négociation utilitariste permanente. Ici on cède les terres arables du sud aux émirs du golfe, là on envoie des troupes mauritaniennes au Yémen pour les beaux yeux de qui on sait et on organise un sommet sous sa bénédiction.

Le but ultime : obtenir les dons et autres faveurs financières qui sont englouties par la nomenklatura d’Etat. On cire, diplomatiquement, les pompes des princes pour organiser un sommet arabe qui fut, de l’avis de tous, un fiasco national et international et dont le pays paiera longtemps les pots cassés.

La diplomatie mauritanienne est extravertie. Une diplomatie qui se met à dos les plus proches voisins de la Nation, notamment le Sénégal et le Maroc, pour aller plaire aux monarques du Golfe, est une diplomatie de la différenciation irréfléchie qui ne mène que vers le désastre.

L’avenir de la Mauritanie se construit avec ses voisins (arabes et africains) immédiats. Le Maroc et l’Algérie se doivent d’être traités diplomatiquement dans les mêmes termes.

L’affaire du Sahara occidental se doit d’être traitée dans le cadre des conventions internationales, en prenant en compte les intérêts de toutes les parties prenantes sans que ces intérêts puissent prévaloir sur les intérêts de la Nation. Or la diplomatie mauritanienne est un instrument qui sert moins le compromis positif et la résolution pacifique des différends que les intérêts mécaniques du détenteur du pouvoir en Mauritanie.

C’est une diplomatie de l’alignement manifeste sur des positions tranchées ; or « l’alignement », les « positions » et les « tranchées » relèvent du langage militaire non de celui de la diplomatie. Cette confusion manifeste est porteuse de tensions dont les effets avant-coureurs sur l’environnement géopolitique de la Mauritanie, se font déjà gravement sentir.

Ainsi, la diplomatie telle que voulue par Ould Abdelaziz, et mise en œuvre par son ministre des affaires étrangères, ne peut être que biscornue. A quels résultats a-t-elle abouti ? Pas grand-chose, des dons de véhicules, à l’occasion d’un sommet dévastateur déjà oublié, que des responsables trafiquent déjà en toute impunité.

Quelle image de la Mauritanie, notre diplomatie donne-t-elle au reste du monde ? Des voisins sous tension, des prises de position belliqueuses, une diplomatie tout orientée vers la collecte des « dons » et autres financements, donnant l’image d’une immense gamelle tendue.

Elle a personnifié, au nom de son donneur d’ordre, le principe d’action diplomatique : « un pays n’a pas d’amis, il n’a que des intérêts ». Principe qu’un fameux général avait énoncé pour montrer l’importance de son pays par rapport au reste du monde. Mais il est vrai que les généraux se suivent et ne se ressemblent pas. De Gaulle ne faisait pas la diplomatie avec une clef à molette.

Pr ELY Mustapha 

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Ely Ould Mohamed Vall : le passé est fort compromettant pour qui veut passer BLANC comme neige

Ely Ould Mohamed Vall : le passé est fort compromettant pour qui veut passer BLANC comme neige Bulletin blanc, carrière blanche, tout blanc. C’est tel que l’ancien Chef de l’Etat, Ely Ould Mohamed Vall veut se présenter à la communauté internationale après avoir bien compris que le peuple mauritanien, cerne tous ses secrets compromettants depuis la sureté au palais présidentiel.
C’est aussi tel qu’Ely Ould Mohamed Vall veut apurer son lourd passif en défendant la thèse selon laquelle, le système politique cherché par le CMJD a été dévoyé de sa trajectoire initiale.
Ely n’est pas l’artisan du coup d’Etat du 3 août 2005 comme il le prétend et le défend sur toutes les tribunes. Il dormait quand des vaillants officiers l’ont réveillé, pour lui proposer de bonne foi de diriger une transition politique militaire qu’il est le premier à mériter, en raison de son âge et de son expérience.

Fin tacticien et chef depuis plus de deux décennies de la sûreté nationale, il jurat depuis d’élargir son empire et d’imposer son empreinte à la future nomenklatura politique, de sorte qu’elle soit taillée sur sa propre mesure, lui permettant de rééditer sa longévité à la DGSN au palais présidentiel.
Quand vint l’élection présidentielle civile, avant laquelle, il a tenté en vain son bulletin « BLANC », il opta pour un délit de parenté matrimoniale en faveur d’Ahmed Ould Daddah, croisant le fer avec ses frères d’armes, plutôt favorables à Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Le reste du scénario est fatal pour l’ex Chef d’Etat qui, s’est fait grillé à l’élection présidentielle dans laquelle, il est sorti avec un score humiliant, loin derrière les candidats les moins réputés de la scène politique.
L’homme a été totalement déçu par score proche de zéro, réalisé au cours d’une consultation électorale où il devait être favori, après deux années de transition militaire.
Par vindicte ou pour laver l’affront, Ely sillonne depuis le monde entier pour présenter le pouvoir démocratiquement élu de Nouakchott sous des mauvais draps, cherchant à tout prix à étouffer l’économie en plaidant en défaveur des financements auprès des bailleurs de fonds.
Il regagna par la suite le forum de l’opposition, où il ne tardât pas à comprendre qu’il est en territoire politique ennemi, se trouvant du coup entre le marteau du pouvoir mauritanien et de l’enclume des opposants, bien édifiants sur son sens lucratif.
Ses hostilités n’ont cessé de monter en flèche avec des interviews accordées à des médias français et parfois sénégalais ou mauritaniens dont l’objectif est de discréditer le régime mauritanien et de le déclarer de pouvoir peu fréquentable.
Une campagne à visage découvert sanctionnée par des fiascos répétés qui n’ont encore convaincus Ould Mohamed Vall que sa carrière politique est une parenthèse à jamais fermée et que son passif, même passé sous silence, est toujours en hibernation, n’attendant pour se réveiller qu’un retour impossible de l’homme aux cercles de décision.
Mais à son grand dam, n’est-il pas privilégié pour lui de rester à l’incognito pour ne pas être appelé à rendre des comptes.
La rédaction
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