Monthly Archives: June 2016
Mali: création d’un mouvement politico-armé pour défendre les Peuls (responsable)
J’annonce la création d’un mouvement politico-militaire dénommé Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ) pour poursuivre la défense des Peuls”, a déclaré à l’AFP Oumar Aldjana se présentant comme “secrétaire général” de l’organisation.
“Notre premier ennemi sur le terrain est l’armée malienne qui arme des milices contre les pauvres civils peuls”, a ajouté M. Aldjana, également président de l’association malienne “Kawral Poulakou” (Union des Peuls dans cette langue) qui revendique plusieurs milliers de membres.
Cette association avait récemment dénoncé le meurtre au Mali de Peuls pris injustement par l’armée et des milices, selon elle, pour des jihadistes.
“Nous ne sommes ni jihadistes, ni indépendantistes. Nous sommes des Maliens qui n’acceptent plus d’être tués par des milices armées par le gouvernement malien”, a ajouté M. Aldjana qui évalue l’effectif de son mouvement “à 700 combattants”.
L’Alliance a “des soutiens” d’hommes politiques maliens mais aussi à “l’étranger, dans la diaspora peule”, a-t-il ajouté.
M. Aldjana avait récemment dénoncé, au nom de “Kawral Poulakou”, “le massacre” de “plusieurs dizaines de civils peuls par une milice”, qui n’avait pas été précisée, après des affrontements entre des éleveurs peuls et des cultivateurs bambara dans le centre du Mali.
Il avait ensuite déclaré à l’AFP réclamer une enquête internationale indépendante sur ces événements et “si le gouvernement malien ne faisait rien, il allait prendre ses responsabilités”.
Un groupe basé dans le centre du Mali, le Front de libération du Macina (FLM), apparu début 2015, est dirigé par le prédicateur radical malien Amadou Koufa, un Peul.
Le FLM recrute essentiellement dans la communauté peule, selon des spécialistes. Il est allié au groupe jihadiste malien du nord du pays Ansar Dine. Ces deux groupes revendiquent régulièrement des attaques dans le Nord et le Centre.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, et qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Longtemps concentrées dans le nord, les attaques jihadistes se sont étendues à partir de 2015 vers le centre, puis vers le sud du pays.
Sourcehttp://malijet.com
Le Sénat américain rejette des mesures restrictives sur le contrôle des armes
Sans surprise, le Sénat américain, à majorité républicaine, a rejeté lundi quatre mesures restrictives sur les armes à feu proposées par les démocrates après la mort de 49 personnes, fusillées dans une boîte gay à Orlando.
Le drame d’Orlando n’y aura rien fait. Les parlementaires américains ont rejeté lundi 20 juin un durcissement des lois sur les armes à feu. Les sénateurs américains, en majorité républicains, se sont opposés aux deux proposition démocrates qui visaient, d’une part, à interdire aux personnes figurant sur les listes de surveillance terroriste d’acheter des armes à feu, et d’autre part à généraliser à toutes les ventes, notamment dans les salons spécialisés, les vérifications d’antécédents criminels et psychiatriques avant toute transaction.
“Le Sénat a tourné le dos aux victimes”
Cette décision n’est pas une surprise. En pleine campagne électorale, à un mois des conventions d’investiture présidentielle, il semblait improbable que les parlementaires s’accordent subitement sur l’un des sujets les plus brûlants de la politique américaine, dans l’impasse depuis des années.
Désireux toutefois de réagir après le massacre de 49 personnes, la majorité républicaine avait programmé des votes sur deux propositions de loi démocrates, ainsi que sur deux textes concurrents des républicains. Mais chaque groupe a voté presque unanimement contre les propositions de l’autre. “Le deuxième amendement (de la Constitution) sur le droit de détenir des armes est un droit fondamental, et toute action législative doit prendre en compte cet état de fait”, a déclaré le sénateur républicain Chuck Grassley.
“Ce soir, le Sénat a tourné le dos aux victimes d’Orlando et de San Bernardino, de Newtown et de Chicago”, a déploré le démocrate Dick Durbin. “Pourquoi ? Parce que trop de sénateurs n’ont pas les tripes de dire non à la NRA”. La National Rifle Association (NRA) est le puissant lobby des armes.
Vers un compromis ?
Pour rebondir après ce nouvel échec, une sénatrice républicaine modérée, Susan Collins, devait dévoiler prochainement un compromis, mais ses chances de réussite paraissaient tout aussi faibles.
Les sénateurs américains avaient déjà voté sur des mesures similaires après l’attaque de San Bernardino en décembre dernier, sans succès.
Les démocrates ne se font pas d’illusions sur leurs chances d’adopter une réforme avant les élections présidentielle et législatives de novembre. Leur véritable objectif est de faire du débat sur les armes un enjeu de la campagne. “Nous savions que desserrer l’étau de la NRA sur le Congrès serait un combat long et difficile”, a réagi le démocrate Chris Murphy. “Mais notre mouvement a pris de la vitesse cette semaine”.
Mise au point de Trump
Ce jeune sénateur du Connecticut, où se trouvait l’école Sandy Hook, théâtre d’un massacre à Newtown en 2012, s’est lancé la semaine dernière dans une obstruction symbolique et très médiatisée du Sénat pendant plus de 14 heures. “Cette semaine, les défenseurs du bon sens sur les armes à feu ont changé le calcul politique et contraint le Sénat à voter”, a déclaré lundi le président de l’association anti-armes Everytown for Gun Safey, John Feinblatt. “Le calcul est en train de changer dans le pays. Et ensemble, les Américains voteront en novembre en fonction de ce sujet”.
Le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, a pris position pour interdire aux “terroristes” d’acheter des armes mais, ayant reçu le soutien de la NRA, il cherche à éviter de froisser l’organisation. “La NRA ne cherche qu’à défendre les intérêts de notre pays”, a-t-il affirmé dimanche sur CBS.
Depuis l’attaque de la boîte de nuit gay d’Orlando, dans la nuit du 11 au 12 juin, il a déclaré qu’il regrettait qu’aucun des clients n’ait été armé. Mais il a été contredit dimanche par le dirigeant de la NRA, Wayne LaPierre. “Je ne pense pas qu’il faille des armes dans les lieux où les gens boivent”, a-t-il dit. Donald Trump a donc tenté une mise au point lundi. “Je parlais évidemment d’avoir des agents de sécurité supplémentaires”, a-t-il écrit sur Twitter.
Avec AFP
france24
FLAMNET-AGORA: Où allons-nous ? Par Samba THIAM président des FPC
Quand des tentatives de parjure se profilent à l’horizon et que les Ulémas observent sans rien dire,
Quand un Chief –justice encourage de vive voix la violation de la loi fondamentale dont il est censé être le garant,
Quand la sacralisation de « l’avoir »l’emporte sur tout, alliée à la fourberie, à l’hypocrisie, au mensonge,
Quand l’honnêteté cesse d’être une valeur cardinale, que la société se délite pour hisser au pinacle ceux qui pillent l’Etat,
Quand nos bouches convoquent sans arrêt l’Islam pendant que ses principes essentiels ( honnêteté, probité , hygiène , amour du prochain) sont à tous les instants foulés au pied,
Quand l’Unité nationale est scandée en toute occasion , à chaque ‘’ Ifthar ’’ comme une cantique, sans en crever l’abcès , et que persiste cyniquement ‘’l’unité du cavalier et de sa monture’’,
Quand la mère de famille chérit plus le fils qui rapporte de l’argent aux sources douteuses que le fils diplômé, mais hélas au chômage,
Quand le traditionnel respect dû aux personnes âgées, aux parents, aux aînés lentement s’évanouit,
Quand de pauvres patients des hopitaux nationaux se voient cyniquement réorientés vers des cliniques privées de ceux-là mêmes qui les traitent , pourtant fonctionnaires de l’Etat -,
Quand une ‘’épaulette’’ intimide le citoyen lambda, et même porte la main sur un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, dans l’impunité totale,
Quand la jeunesse, se détourne des idéaux d’antan et se laisse porter par la frénésie de l’enrichissement à tout prix, tout de suite, le souci de nomination du compte en banque, de la villa, de la voiture,
Quand des plaintes ici ou là sont mises sous le coude parcequ’un puissant serait passé par là,
Quand l’élite arabo-berbère continue de garder le silence devant la voie dangereuse et sans issue, jusqu’ici empruntée, et que l’autre élite – la plus concernée – choisit de se coucher,
Quand la loi est considérée comme une contrainte inutile à contourner, sans valeur aucune, juste bonne pour les autres,
Quand cette loi et le Prince ne font qu’un, la loi c’est le Prince, le Prince la loi,
Quand l’Etat reste perçu comme une fiction , au mieux comme une vache à lait au service du clan, de la tribu,
Quand, en toute impunité, chaque portion de l’espace public est squattée, transformée en boutique, en mosquée pour piéger ou capturer, en prédateurs, la manne du Golfe,
Quand des cours de l’Ecole publique sont bâclés, voire séchés au profit d’une course à toute vitesse vers les Ecoles privées, ou que des infirmiers refusent des gardes nocturnes au détriment des malades pour ces mêmes cliniques,
Quand la détention préventive devient parfois plus longue que celle des condamnés eux- mêmes,
Quand l’Administration tombe en déliquescence, que chacun porte sous le bras son dossier d’une administration à l’autre , ou le gage aux démarcheurs,
Quand pour le moindre droit auprès de cette Administration le bakchich semble devenu de règle,
Quand on crache sur les murs de l’hôpital et que l’on s’étale sur le perron devant la salle de consultation sans remontrances aucune,
Quand des ordures partout jonchent les rues , les coins des maisons, que des fosses septiques à ciel ouvert empestent l’air,
Quand des détenus de droit commun encombrent les prisons alors que les villes ploient sous les déchets,
Quand la circulation routière, des plus anarchiques, en rajoute par des infractions à deux vitesses de caractère sexiste,
Quand les mendiants envahissent les rues et se plantent au beau milieu de la chaussée en toute liberté,
Quand des malades mentaux, armés de gourdin, se dressent menaçants sur la chaussée, comme pour forcer l’ aumône des conducteurs,
Quand, sans scrupules, on brûle le feu rouge, ou passe un taxi au coffre ouvert chargé de passagers sous l’oeil indifférent de jeunes agents qui dévisent à l’ombre des arbres,
Quand Nouakchott envahie par des hordes de chiens errant, d’ânes, de chèvres et de vaches devient la norme,
Quand partout, enfin, règne la chienlit, le désordre total qui ne semble plus géner personne,
Quand personne ne se sent ni indisposé ni concerné , personne ne se sent fautif, que seul l’Etat –providence-est tenu pour responsable,
Quand………
Où donc allons-nous pardi ?
Il ne sera manifestement pas aisé de redresser cette Mauritanie profondément en crise qui a perdu ses repères, à moins que Dieu nous dote d’un homme d’Etat, un vrai; des « épaulettes » ? surtout pas !
La lutte continue !
Samba Thiam
Nouakchott 18 –Juin- 2016.
www.flamnet.info
Mauritel, Tasiast : Aziz le génie de la manipulation a encore frappé…
Rien ni personne, ni état, ni entreprise étrangère quel que soit le bon droit présumé dont ils se réclament, rien ne pourra jamais faire le poids face aux intérêts personnels de l’homme fort de Nouakchott. Il emportera toujours la partie face à l’opinion publique intérieure car il sait parfaitement comment retourner toute affaire politique à son profit.
Aziz est l’homme qui du jour au lendemain a jeté dans un pick-up de son basep, le vieux premier président de la république islamique de Mauritanie élu au suffrage universel direct et ce car ce dernier, censé être chef des armées, l’a démis de ses fonctions. Là encore Aziz en a tiré profit au nom de la sécurité vu que le président déchu fut présenté comme un islamiste dormant sous le règne duquel la Mauritanie continuait à être attaquée de partout.
Aziz est le putschiste qui a réussi à entraîner avec lui, le plus illustre opposant à ce jour aux régimes militaires : Ahmed Ould Daddah, à l’époque chef de file de l’opposition démocratique, après l’avoir convaincu qu’il rendrait le pouvoir aux civils preuve de plus de sa capacité à balader n’importe qui. Là encore il en tira un profit politique car sans Ahmed Daddah il était indéfendable sur la scène internationale et surtout cela lui a permis d’affaiblir le RFD qui d’ailleurs ne s’en est jamais remis.
C’est dans ce cadre qu’il faut voir la dernière affaire touchant aux intérêts marocains en Mauritanie. Si l’info est vérifiée, on s’étonnera de la faute du Maroc en ayant retardé l’audience à notre ministre des affaires étrangères venu, après l’Algérie, apporter au Roi l’invitation pour un sommet qu’il n’a pas voulu recevoir. Le Maroc a fait là une erreur qui permet à Aziz d’avoir le bon rôle et trouver de quoi s’attirer la sympathie des mauritaniens toujours très nationalistes en faisant plaisir aux algériens jusqu’à la prochaine occasion de jouer le jeu inverse.
Il paraît que la présence de la Mauritanie aux obsèques du leader sahraoui aurait fâché le Maroc, cela me semble une raison diplomatiquement mauvaise et indigne de la finesse du Makhzen installé depuis des siècles face à un monsieur installé depuis 10 ans qui réussit à les énerver et les pousser à la faute.
Fermeture de la mine d’or de Taziast et départ des travailleurs (photos)
Tous les travailleurs de la société Taziast ont quitté ce samedi leur lieu de travail à destination de Nouadhibou et Nouakchott et ce , après que la société ait décidé la fermeture de la mine d’or.
Et selon une source locale confiée à Sahramedias, la société a pris en charge le transport des travailleurs dans des bus vers les deux villes Nouakchott et Nouadhibou.
La même source indique que la société a assuré les travailleurs qu’elle leur payera leurs salaires pendant toute la période d’arrêt et ce, jusqu’à ce que soit trouvée une solution à la crise qui a conduit la société à fermer sous prétexte de « conditions non favorables ».
D’autre part , la société a transporté les travailleurs étrangers à bord d’un avion à destination de la capitale Nouakchott en attendant les formalités de leur départ à l’étranger.
Source : http://www.saharamedias.net