Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 02/06/2016

Dialogue politique et sommet arabe : L’été sera chaud

Dans son discours du 3 Mai à Néma, le président de la République avait laissé entendre qu’un dialogue politique se tiendrait dans trois à quatre semaines de là. Nous voilà, désormais, au terme du délai annoncé. Et, même si le Rais a, récemment, réaffirmé à Nouadhibou, que le dialogue s’ouvrirait bien à la date prévue, rien n’en laisse présager l’ouverture. Côté pouvoir, le président de la République semble plus préoccupé par ses voyages et préparatifs du sommet de la Ligue arabe qui pourrait se tenir, a-t-il lancé, « même sous des tentes ». La diplomatie mauritanienne tourne à plein régime. Le Président et ses ministres multiplient les sorties à l’étranger pour convaincre le grand nombre possible de rois, princes, émirs et chefs d’Etat de se déplacer à Nouakchott. Nouakchott n’a ainsi ménagé aucun effort pour « normaliser » ses relations avec Alger.

Cette course contre la montre témoigne de la volonté du Président de réussir « son » sommet. Un succès diplomatique dont les dividendes commencent à affluer, avec les financements obtenus, auprès des pays du Golfe, pour réhabiliter les grands axes de la capitale. Le gouvernement met les bouchées doubles pour être au grand rendez-vous. Du coup, la tenue, à l’échéance prévue, du dialogue politique semble, aujourd’hui, bel et bien mise au second rang.

UPR : priorité au discours de Néma

L’Union Pour la République (UPR), principal parti de la majorité présidentielle qui préparait une campagne de réimplantation, a, finalement, rangé ce dossier dans les tiroirs, pour se consacrer à la vulgarisation du discours de Néma. Vingt-deux meetings, dans la capitale, un autre à Nouadhibou, ont mobilisé membres du gouvernement, élus et cadres. Partout, les orateurs ont mis l’accent sur le bilan très « reluisant » de leur patron, sans oublier de décocher des flèches assassines, non seulement, à l’endroit de l’opposition mais, aussi, à celui de la chambre haute du Parlement dont le sort a été scellé, par le Président à Néma. Des sorties très mal appréciées par nombre de sénateurs, entrés, depuis, en fronde.

Tous ont affirmé, en écho au Président, que le dialogue convoqué depuis Néma aurait bien lieu à la date prévue et invité l’opposition à y prendre part, oubliant les critiques assassines formulées à Néma. On s’en souvient : le Raïs y avait qualifié son opposition « d’ennemie de la Nation, antidémocratique, ramassis de voleurs et de menteurs ». Des propos qui soulevèrent une vague d’indignations. Pas vraiment de nature à susciter une ruée vers le dialogue, au point qu’aujourd’hui, tout le monde se demande – à commencer par le gouvernement – si l’engagement présidentiel sera respecté. En tout cas, beaucoup en doutent.  

A en croire une information relayée par la presse, le président de la République aurait informé les « intéressés » qu’ils pourraient obtenir un report « s’ils ne sont pas prêts ». Curieuse invite qui laisse supposer que la date annoncée ne sera pas respectée, même si plusieurs partis politiques, comme le dernier né d’entre eux – l’AND d’Ould Moine – ont déjà annoncé leur décision de prendre part au dialogue. Si le Président continue de recevoir des personnalités, pour les convaincre à accepter son offre, le pari est loin d’être gagné.  La démarche engagée, par le président de l’APP, Messaoud ould Boulkheïr, n’a pas donné grand-chose. Sa rencontre, avec une délégation du FNDU à Tivirit, il y a bientôt un mois, a avorté.

Le FNDU en débat

Une fois la « convocation » du Président connue, le FNDU a marqué son refus d’y prendre part. Dans un point de presse tenu à cet effet, le Forum a, tout d’abord, dénoncé les virulentes et calomnieuses attaques dont il a été victime, de la part du président de la République, avant de déclarer qu’il ne participerait pas à un dialogue dont les règles du jeu sont unilatéralement fixées par le pouvoir. Le FNDU exige, comme depuis bientôt deux ans, une réponse écrite à son mémorandum. En somme, des garanties ou assurances, avant de s’engager dans une quelconque discussion.  En dépit des promesses du pouvoir de débattre de tous les sujets – « Aucun n’est tabou », dit le Raïs – le FNDU reste très méfiant. Car un de ces sujets est, précisément, indiscutable : le fameux troisième mandat.

L’ambiguïté du pouvoir à cet égard n’a pas été levée. Aussi le FNDU s’emploie-t-il, après avoir rejeté l’offre présidentielle ou, plutôt, la « sommation » de Néma, à poursuivre les discussions et contacts pour élargir le front du refus à toute prolongation du mandat présidentiel au-delà de sa limite constitutionnelle, seule garantie d’une possibilité d’alternance démocratique.  Selon une source proche de ce pôle d’opposition sans lequel aucun dialogue sérieux ne saurait s’établir, un point de presse devrait, très prochainement, nous édifier sur l’état de ses discussions internes. Une sortie très attendue par la majorité qui mise sur des dissensions, voire scissions, au sein du RFD et du FNDU. Vain pari, semble-t-il a priori, tant le FNDU paraît solidement tenu à son cap et l’échec de la « facilitation » susdite, tentée par le président d’APP à Tivirit, n’est certes de bon augure, pour le pouvoir.

Messaoud et ce qui reste de la CUPAD

D’autant moins, d’ailleurs, que du côté même de la CUPAD – ou de ce qu’il en reste – les interrogations s’accumulent. Si Boydiel ould Houmeïd, un des poids lourds de cette coalition, serait « preneur » du dialogue, après ce qui est qualifié de « compromis », autour du blocage de la mairie de Rosso, Abdessalam  Horma se mure, lui, dans un silence de marbre. L’autre poids lourd de la coalition, Messaoud ould Boulkheïr, qui manœuvre seul, depuis plusieurs mois, en dehors de ses collègues d’El Wiam et Sawab, a fait durer le suspense jusqu’au meeting du lundi 30 Mai que son parti a organisé, place Ibn Abass.  Il y a confirmé sa volonté de participer au dialogue, invitant, une nouvelle fois, Ahmed ould Daddah à en faire de même. Aucune allusion à une quelconque demande de report et absolution, par contre, des propos présidentiels qui « ont été déformés et mal compris », a-t-il souligné.

Et les négro-africains ?

Une partie de la presse suspecte plusieurs partis négro-mauritaniens, comme l’AJD/MR d’Ibrahima Sarr, Arc-en-ciel de Balas ou les FPC, non officiellement reconnues, de Samba Thiam, de vouloir prendre part au dialogue. Le président de l’AJD/MR a été reçu par le président de la République, justement dans le cadre des concertations en ce sens. Mais le parti d’Ibrahima Sarr n’a produit aucune déclaration sur sa position. A se fier à des propos tenus, dernièrement, sur une radio privée sénégalaise, Ibrahima Sarr pourrait cependant être de la « fête », si celle-ci inscrit, en tête des questions à débattre, la cohabitation en Mauritanie, un sujet qui préoccupe au premier chef l’AJD/MR.

Quant à Arc-en-Ciel, les observateurs et plusieurs membres du FNDU croient, dur comme fer, que Balas est tombé dans l’escarcelle du pouvoir. Les détracteurs de son parti en veulent pour preuve l’entretien, au Palais, entre Balas et Ould Abdel Aziz. Officiellement, indique le président Balas, pour plaider en faveur de la diaspora rencontrée lors de sa tournée européenne. Mais, le contexte aidant, les gens y ont vu, une volonté d’Arc-en-ciel de tourner la page FNDU. « N’a-t-il pas gelé depuis », font-ils remarquer, « sa participation aux discussions du Forum ? ».

Du côté des FPC, on s’étonne de la grandissime manipulation dont, non officiellement reconnus, ils font pourtant l’objet, de la part de divers organes de la presse qui sont allés jusqu’à affirmer que le président Samba Thiam avait été reçu par le président de la République et qu’ils s’étaient entendus pour négocier participation au dialogue contre reconnaissance officielle. Certains leur ont même reproché de s’être vite réjouis de la décision du pouvoir de remplacer le Sénat par des conseils régionaux, alors que cette mesure rejoint, d’une certaine manière, la proposition d’autonomie des FPC.  Contacté par le Calame, un responsable du parti s’est voulu très clair : « Tout ceci n’est qu’allégations, voire tentatives de dénigrement des FPC qui n’ont cessé de rejeter et rejettent un dialogue dont le seul but est de préparer des élections ». Et d’enfoncer le clou : « Nous ne nous préoccupons que des questions vraiment essentielles au pays, notamment l’unité nationale, la cohabitation, l’état-civil, la démocratie… »

Quant au MPR, son président reste ferme sur la ligne FNDU. Une source proche du parti indique que des tentatives d’approcher le président Kane ont été initiées, comme par le passé, mais le Mouvement Pour la Refondation « n’entend pas amuser la galerie ou servir de faire-valoir… » Pour l’heure, le MPR, qui s’est beaucoup investi pour la réussite des meetings du FNDU, prend une part active aux discussions du Forum dont on attend, comme on l’a dit tantôt,  une imminente déclaration.

DL

le calame

Hey, Hey… Samba Thiam, la Mauritanie n’a jamais été un État raciste et l’esclavage n’est que pour ternir l’image de marque de l’homme noir dans ce pays

flamLes flamistes ont comme slogan ‘’ Paul Kagamé a quitté Rwanda sur le dos de sa maman et il est revenu pour diriger et mettre fin à la haine des uns et des autres dans son pays’’. Et, vous les FLAM ? Après vingt-sept années d’exil, les principales figures des Forces de libération africaines de Mauritanie sont revenues au pays en septembre 2013, avec profil bat.

A l’étranger, ils ne faisait que faire peur aux autorités de Nouakchott en mettant en ligne des messages qui parlent d’une éventuelle lutte armée et qu’ils vont revenir en Mauritanie pour déstabiliser le pays et que si certaines conneries ne cessent pas en Mauritanie, ils vont provoquer une révolution sociale et les pays sera divisé en plusieurs parties.

www.tvpresse.info avait initié ses propres pistes d’investigations pour découvrir ce que ces guerriers du ‘’ Fouta’’ et de ‘’ Toro’’ de Mauritanie ont dans leur campagne d’intoxication. Au finish, ils ne sont que des viveurs dans l’ombre avec du café chaud. Ils ont oublié leur lutte fantôme en Mauritanie sans aucune communication officielle. Mais, de temps en temps, ils font semblant d’être agressif et nos cousins  » Beidanes » s’affolent encore.

Cette communication officielle et en publique permettait, à leurs sympathisants sur le territoire national d’être à un niveau d’information que les techniciens de l’information afin qu’ils sachent que le FLAM est éteint par un mégot de cigarette par l’un de leurs fumeurs.

A l’étranger, les activistes des FLAM ne sont visibles qu’en 28 novembre de chaque année. Ou encore un délinquant de Nouakchott a volé un paquet de cigarette dans une boutique dans un quartier populaire, pour qu’ils fasse de bruit en Europe, Amérique et au Canada. Avec des slogans la Mauritanie n’est pas en sécurité.

Une jeune fille a accusé son père de l’empêcher de porter une culotte en public ou se promener avec une mini jupe. Les Flammes s’enflamment encore. Et autres faits divers qui n’ont aucun rapport avec le racisme d’État en Mauritanie. Les Flamistes de Samba Thiam, ne mettent en avant, que des slogans  »bidon » pour attirer l’attention de la communauté international.

Les FLAM de Samba Thiam sont aussi,  spécialistes dans le domaine d’enregistrement des témoignages et organisation des conférences, sans aucun effet sur la paix sociale en Mauritanie.

Leurs mouvements de protestation (meeting) ne sont souvent, organisés qu’ à des heures qui ne coïncident jamais avec le petit déjeuné de ‘’ Café chaud ’’, le repas entre 13H -30 et 14h avec du riz au poisson + les 3 normaux du thé (trois normaux c’est l’expression des Flamistes de Samba Thiam) et sans oublier le dîner du soir entre 21H et 22 H. Les FLAM de Samba Thiam sont aussi, spécialiste dans le domaine de certaines expressions en poular, par exemple : ‘’ Nguaré Sottone Kirtto’’…….( A lire le reste…bientôt en ligne)

@ Lire + d’infos sur : www.tvpresse.info
Tél : +222 41 83 33 92
moudiaye8@gmail.com
Nouakchott – Mauritanie.

Nouvelles d’ailleurs de Mint derwich : A messieurs les auteurs de l’anthologie de littérature mauritanienne francophone

altJe me suis posé la question de savoir si je devais m’adresser à vous et si mes mots à venir valaient cette chronique. Non pas que les mots me fassent peur, vous me connaissez assez bien, en tant que femme en écriture, pour deviner que les mots et moi, c’est une longue histoire. En premier lieu, laissez-moi préciser quelques petites choses qui ont leur importance : ce que je vais dire ne concerne pas les magnifiques auteurs que vous avez choisis. Certains, comme Ousmane Moussa Diagana, m’ont accompagnée, profondément.Cette lettre s’adresse à vous, aréopage auto-désigné, qui vous êtes arrogés le droit de vie ou de mort littéraire en décidant qui est un écrivain francophone et qui ne l’est pas. Oui, oui, je sais, il paraît que c’est une question de dates et de publication sous forme de livre-papier. Ce qui fait que j’ai eu la surprise de constater que vous ne m’avez pas jugée digne d’être reconnue comme auteur mauritanien d’expression française. D’ailleurs, je remarque que vous n’avez choisi qu’une femme, ma sœur en écriture, Aïchetou Ahmedou. Quelque peu « mâle », comme attitude… De plus, sciemment, vous avez décidé de zapper la poésie féminine mauritanienne de langue française, m’excluant, donc, de fait, de votre liste des « reconnus ».

Expliquant donc, au Monde – je ne veux pas croire que vous pensiez votre anthologie en œuvre anonyme à laisser croupir sur un rayon poussiéreux de notre université – que, d’un, une seule femme est écrivain, dans notre pays, et que, de deux, il n’existe pas de femme poète. Outre le non-sens et l’absurdité meurtrière de cette affirmation, je trouve votre omission me concernant quelque peu cavalière et incompréhensible.

Ok, ok, je vois vos mines de censeurs dépités qui me parlent de publication sous format-papier et de date-butoir. Je n’ose vous rappeler à vous, éminents professeurs de littérature, ce que PUBLIER signifie : rendre public. Rendre public. Réduire les publications au seul papier fait un peu moine médiéval, non ? Le monde a avancé, depuis les moines copistes du Moyen Âge, et le papier n’est plus le seul outil de publication.

Je n’ose vous rappeler, aussi, ce que vous savez très bien me concernant : s’il s’agit de rendre public, je pense que j’ai bien fait le job, vu que je publie une chronique hebdomadaire, depuis 1995, au Calame. De deux, je tiens un blog, depuis 2008 ou 2009, où je publie tous mes textes et mes poèmes, « Mille et Un Je ». Ce qui fait que je n’ai pas de leçons à recevoir sur le mot PUBLIER et le sens de l’écriture.

Vous comprendrez (ou pas) mon étonnement, à la mise à mort littéraire que vous avez décidé pour moi. Décréter qu’il n’y a qu’une seule femme écrivain ici, est soit le reflet d’une ignorance de la production littéraire, soit la preuve d’une volonté délibérée de m’assassiner. Les mots sont durs mais je pense qu’il s’agit bel et bien d’un assassinat. Vous vous êtes auto-proclamés censeurs et juges, décidant de qui vit et qui doit mourir, de qui est « digne » de faire partie de votre monde et de qui doit en être exclu.

Votre anthologie est-elle le reflet de notre tout petit monde de la littérature mauritanienne d’expression française ou, simplement, un énième avatar de ce que notre pays peut produire, en terme de médiocratie ? A savoir que nous évoluons dans un système fortement injuste. Qui vous a donné le droit de décider que je ne suis pas une femme écrivain, poète, chroniqueuse ? Qui vous a donné le droit de décider que je n’avais aucune légitimité à être femme en écriture ? Qui vous a donné le droit de mentir ?

Qui vous a désigné pour pondre cette anthologie dont même un membre de votre comité de sélection est juge et partie ? Qui vous a donné le droit, tout confits que vous êtes, derrière votre sacrosaint papier, que l’écriture en blog n’était pas publication ? Et qui vous a donné ce droit de mort sur moi ? Je ne sais plus qui a dit un jour que les critiques littéraires étaient des écrivains ratés. De grâce, ne donnez pas raison à cette expression…

En m’ignorant délibérément, en me rejetant publiquement dans l’obscurité, en refusant de me reconnaître comme femme écrivain, vous faites mal à notre pays, à notre mémoire, à notre image. Vous déshonorez la littérature et l’avez rendu rance et suspecte. Vous avez insulté l’intelligence des milliers de gens qui me lisent depuis des années. Et vous m’avez blessée, profondément blessée. Ne suis-je pas de ce pays ? Qui êtes-vous pour me dénier cette petite chose qui s’appelle mon écriture ?

Mais vous n’auriez fait que m’assassiner moi, j’aurais pu m’en consoler. On se console de tout, même de la bêtise et de la méchanceté la plus crasse, surtout de la méchanceté et de l’ignorance. Mais quid des autres ? Comment, par exemple, un Habib ould Mahfoudh n’a-t-il pas été jugé assez bon pour figurer dans votre anthologie ? Comment, COMMENT, parler de littérature mauritanienne francophone sans citer Habib ?

Ne me dites pas, chers censeurs et moines copistes, que l’art de la chronique n’est pas littérature. Je ne vous ferai pas l’injure de vous soupçonner de tant d’ignorance. Et tous les autres ? Antonia Barbosa, El Kory Sneiba, Ly Djibril, Bâ et consorts ? Oui, oui, je sais, foutue question de dates et d’édition papier… Vous aviez préparé votre réponse, bien mâchée, bien remâchée. Imparable, cette question de dates butoirs. Imparable… Très jésuite attitude…

Alors, oui, je suis en colère après vous, après ce groupe autoproclamé, qui a sabré dans le monde littéraire mauritanien et qui attribué les bons points, comme on offrirait un tengal à un gosse. Oui, je suis en colère et indignée. Comme tout bon littéraire, vous savez manier le verbe. Difficilement attaquable, votre excuse bidon. Pourtant, je la dénonce.

Je ne vous remercie pas de m’avoir exclue de votre monde élitiste et nombriliste. Je ne vous remercie pas d’avoir exclu Habib et les autres. Je ne vous remercie pas d’avoir « accepté » juste une femme, renvoyant les autres, dont votre servante, à ses fourneaux, la poésie, dans notre pays, étant, apparemment, exclusivement un mode masculin. Je ne vous remercie pas d’avoir coopté un des vôtres, sans honte. Je ne vous remercie pas d’avoir menti au monde en niant ma place et le fait qu’il existe bel et bien une poésie féminine de langue française chez nous.

Oh, vous étiez beaux, lors du lancement de votre anthologie : bien rasés, bien mouchés, bien habillés.

Mais si la honte devait étouffer… Alors, je vous rappelle qui je suis : je m’appelle Mariem mint Derwich, je suis femme (désolée), j’écris (re-désolée), je suis lue (re-re-désolée), les gens m’aiment bien (oups !), je suis la chroniqueuse la plus lue de ce pays (j’aggrave mon cas, là), j’ai un blog visité (aïe, je ne fais pas exprès), je suis poète ET femme (faut que j’arrête de dire ce genre de choses, ça vous énerve), et je suis orgueilleuse : je suis une foutue bonne écrivain.

Alors, c’est dommage que votre parti pris et votre volonté de m’annihiler, ainsi que les autres non retenus, rende presque suspects les écrivains choisis. Ils n’ont eu aucun tort et méritent leur place dans toute anthologie digne de ce nom. Mais quand le tronc est pourri, c’est tout l’arbre qui meurt… Messieurs les Professeurs, tout calés que vous êtes, vous n’en restez pas moins de cette société où beaucoup de choses sont sales. Je vous aurais cru au-dessus des basses manœuvres.

J’avancerai sans vous. Je continuerai à écrire, nonobstant votre ostracisme. Restez donc dans votre entre soi. C’est confortable, la malhonnêteté intellectuelle. Je m’appelle Mariem mint Derwich et j’écris. Et je vous salue bien bas : vous venez de me libérer… et de vous ridiculiser. Salut.

Mariem mint Derwich

La nomination des généraux dans l’Armée : Une bizarrerie mauritanienne (Quatrième et dernière partie) /Par le colonel (E/R) Oumar Ould Beibacar

altLe premier mousquetaire

Depuis 1986, le chef de l’Etat actuel ne porte pas le corps de la Garde nationale dans son cœur. Cette année-là, il avait côtoyé trois officiers de la Garde parmi les plus brillants, pendant le stage du cours de capitaine à l’Emia d’Atar, qui s’étaient particulièrement distingués au cours de cette formation. Leur succès lui avait infligé un extraordinaire complexe, au point qu’il n’hésitait pas à les traiter publiquement d’officiers des forces supplétives, allusion au statut des gardes cercles, auxiliaires des autorités administratives, ce qui constitue une fierté pour notre corps.

Pour lui, les officiers de la Garde ne doivent pas participer au cours de capitaine puisqu’ils ne sont pas des militaires. Lui qui n’aurait pu réussir son brevet de capitaine sans la bienveillance du président du CMSN dont il était l’aide de camp, un métier domestique qu’il avait très bien assimilé. Et quand il avait usurpé le pouvoir, il avait placé deux officiers de l’armée à la tête de cette institution,  privant ainsi les officiers de la Garde plus compétents, du commandement de leur corps.

Après avoir mis cette institution républicaine en position de subordination, sous l’autorité de l’armée nationale, il avait refusé d’apprécier à sa juste valeur le sacrifice et le courage de son personnel au cours des opérations de combat. C’est ainsi que l’officier de la Garde, qui avait particulièrement  brillé pendant le raid franco-mauritanien mené le 22 juillet 2010, pour tenter de libérer l’otage français Michel Germaneau, en plein territoire malien  au cours duquel sept membres d’Aqmi ont été tués, et le garde chauffeur, qui aurait sauvé le commandant d’unité à Hassi Sidi en septembre 2010, entre autres, n’ont pas été décorés, alors que tous les autres militaires et gendarmes, sans exception aucune, y compris les déserteurs à l’ennemi, ont  tous été décorés ce 28 novembre 2010.

Il s’est toujours opposé à toute promotion des officiers de la Garde nationale pour lesquels il n’a aucun respect. Au moment où il les privait du commandement de leur propre corps, il distribuait les promotions à leurs frères de la Gendarmerie, ayant les même cursus et moins anciens, comme attachés militaires, inspecteur général des forces armées, directeur du BED entres autres. Nos frères de la police nationale subissent le même acharnement de la part du général de brigade commandant le Basep, qui leur interdit aussi la direction de leur institution tout en les privant de toutes promotions externes.

Pourtant, les commissaires de police sont les mieux indiqués pour diriger leur propre institution ainsi que pour la direction du  bureau d’études et de documentation, la direction des ports et des aéroports. Les commissaires de police et les officiers supérieurs de la Garde, compte tenu de leurs aptitudes professionnelles et de leur expérience, pourraient rendre de grands services à la République en occupant des fonctions de Walis et hakems des moughataa  dans les régions frontalières exposées aux menaces terroristes et aux trafics transfrontaliers de tous ordres comme les deux  Hodhs et Dakhlet Nouadhibou entre autres. 

Reflexes hors-la-loi

La folie des grandeurs avait conduit le chef de l’Etat à détester son grade, son statut

de militaire, ses décorations et son propre nom de famille. En effet, au lendemain du putsch du 6 août 2008 au moment de la confection de sa photo officielle, il avait fait deux objections, la première concerne son grade. Au lieu d’écrire son grade au complet : général de brigade au bas de la photo. Il avait ordonné au protocole d’écrire seulement  Général Mohamed O. Abdelaziz, (voir photo 1).  Parce qu’il considère qu’il n’y a qu’un seul vrai général en Mauritanie et il est bien connu. Comme en France lorsqu’on dit le général, on sait qu’il s’agit du général de Gaulle.

alt

La deuxième objection concerne la photo elle-même, il avait exigé l’utilisation de son portrait en tenue civile, parce qu’il considère qu’il n’est plus militaire, et qu’il est devenu non seulement le chef de tous les militaires, mais aussi le de chef de tous les civils. Le HCE, pour lui, c’était une étape qui sera vite dépassée.  Habituellement la photo officielle du chef du comité militaire est prise dans sa tenue militaire.

Le général de bataillon déteste aussi le port de ses propres décorations (photo 2) altquand il était chef d’état-major particulier du président de la république, bien qu’étant commandeur dans l’ordre du mérite national, il refusait de porter ses décorations, parce qu’ils existent sur terre des citoyens mauritaniens promus à la dignité de grand officier ou de grand cordon, donc plus gradés que lui. Même quand il était président du HCE, (voir photo N°3) il évitait de porter ses distinctions pour ne pas apparaitre comme un général parmi tant d’autres.

alt

Le premier mousquetaire ne porte pas non plus dans son cœur, son propre nom de famille pour sa ressemblance, parait-il,  avec un nom de famille de griots, communauté qu’il déteste profondément. Son prénom est Mohamed, le prénom de son père est Abdelaziz, son nom de famille est ELEYA. Il doit donc porter sur sa carte d’identité comme tous les citoyens, un nom composé de son prénom, du prénom de son père et de son nom de famille. Ce qui doit correspondre à Mohamed Abdelaziz ELEYA. Sur son passeport il doit s’appeler : ELEYA Mohamed. Soit couramment Mohamed ELEYA, ce qui n’est pas loin du fameux nom de Mohamed Alioune dont avait parlé le site taqadoumy.com.

Son père porte sur sa carte d’identité le nom de : Abdelaziz Ahmed ELEYA. Alors que lui il porte sur sa carte d’identité le nom de Mohamed Abdelaziz OULD ABDELAZIZ. Il suffit de consulter la dernière liste électorale bureau N°25 direction des domaines, le 67ème  sur la liste, portant le numéro 12636 pour s’en convaincre. Sur son passeport, il porte le nom de OULD ABDELAZIZ Mohamed soit couramment Mohamed OULD ABDELAZIZ. Il s’est ainsi approprié exclusivement, l’identifiant OULD, dénominateur commun à tous les maures blancs et noirs.

Privant ainsi tous les maures de Mauritanie de cet identifiant qui était le seul paramètre qui faisait la différence entre les bidhane et les autres arabo-berbères, créant beaucoup de difficultés à nos ressortissants à l’étranger qui ne pouvaient pas du jour au lendemain changer leur identité aussi facilement. Il est donc le seul bidhani enrôlé qui porte l’identifiant OULD, allez savoir pourquoi.

Ainsi il viole les termes de la loi sur l’état-civil qu’il avait lui-même créé on ne sait pour quelles raisons. En termes juridiques cela s’appelle : faux et usage du faux, délit prévu et puni par l’article 150 de l’ordonnance N°83-162 du 9 juillet 1983 portant institution d’un code pénal.

Usurpation de décorations.

En distribuant les distinctions et les médailles gracieusement, comme des écussons individuels, en violation flagrante de la loi 61182 du 2 novembre 1961, les conspirateurs ont dévalorisé la récompense et le mérite national. En effet, quand Ils avaient  constaté que certains généraux de brigade nouvellement promus, n’avaient obtenu aucune distinction, pendant plus de 30 ans de bons et loyaux services – ce qui démontre qu’ils n’étaient pas les plus méritants – et pour sauver les apparences, les surdoués du HCE ont décidé de donner à tout général de brigade, le droit d’arborer d’office dés sa nomination, la majeure partie des médailles de la République.  A savoir  trois distinctions sur cinq dans l’ordre du mérite national, soit les grades de : Chevalier, Officier et  Commandeur, ainsi que l’ordre de la médaille de la reconnaissance nationale, en plus de la série de médailles d’honneur attribuées normalement au personnel subalterne, pour donner à ces généraux l’image de véritables héros nationaux.

Ils n’ont même pas pris la peine d’abroger la loi, puisque le HCE n’avait pas de pouvoir législatif. Si le HCE avait procédé à cette sournoiserie par décret présidentiel, celui-ci est nul et non avenu, puisque contraire à  la loi. S’il avait exécuté cette fourberie par ordre verbal, c’est une offense à la République et au peuple.  La loi 61 182 du 2-11-61 stipule dans son article 2 :   « Le mérite national est la distinction honorifique la plus élevée de l’Etat. Il est destiné à récompenser les services éminents rendus à la nation. ».

Elle stipule dans son article 11 : « Pour être admis dans l’ordre, il faut avoir exercé pendant 15 ans avec distinction des fonctions publiques, civiles ou militaires, ou bien justifier de 15 ans de pratique professionnelle dans le secteur privé, être âgé de 35 ans au moins au 1er janvier de l’année de proposition. ». Elle stipule dans son article 12 : « Nul ne peut être admis dans l’ordre du mérite national qu’avec le premier grade de chevalier. Nul ne peut être promu au grade d’officier s’il n’a passé au moins 5 ans dans le grade de chevalier. Nul ne peut être admis dans le grade de commandeur s’il n’a été 4 ans officier, à la dignité de grand officier s’il n’a été 3 ans commandeur, à la dignité de grand cordon s’il n’a été 3 ans grand officier… »

La durée minimale de 9 ans, prévue par la loi entre le grade de chevalier et celui de commandeur a été réduite à quelques minutes par décision du HCE au mépris des textes en vigueur. Cette loi stipule enfin dans son article 13 : « Il peut être dérogé aux conditions fixées par les articles précédents pour l’admission ou l’avancement, pour récompenser des actes d’héroïsme, des actes d’éclats et des blessures graves, des services extraordinaires rendus au pays. Les propositions sont formulées par les ministres qui doivent préciser dans un rapport spécial les titres ou faits exceptionnels justifiant l’octroi de la décoration. Ces nominations ou promotions ne pourront être prononcées qu’après l’agrément du conseil de l’ordre. ». Lequel n’aurait jamais été mis en œuvre depuis l’avènement des militaires.

L’administration de l’ordre est fixée par l’article 30 qui stipule : « Pour l’administration de l’ordre, le président de la République dispose de la chancellerie, et il est assisté du conseil de l’ordre. Le conseil de l’ordre est présidé par le président de la République. Il est composé de trois membres titulaires et de trois membres suppléants nommés pour quatre années par décret. Tout membre titulaire absent ou empêché est remplacé, dans l’ordre des nominations, par un membre suppléant. Les fonctions de membre du conseil de l’ordre sont incompatibles avec celle de membre du gouvernement ou celle de député à l’assemblée nationale.» La nomination au grade de général de brigade n’est pas un acte d’héroïsme ni un coup d’éclat ni un service extraordinaire rendu au pays, jusqu’à preuve du contraire. Même si on la considère comme telle, elle ne peut donner lieu qu’à la promotion à un seul grade de l’ordre.

Il ressort de ce qui précède que le port par ces généraux de ces distinctions est illégal, ce qui est prévu et puni par l’article 29 de cette même loi qui stipule : « Le port illégal des insignes de l’ordre national, et l’usurpation de la qualité de membre de l’ordre sont punis d’un emprisonnement de six mois à deux ans, et d’une amende de 36 000 à 500 000 francs »  

Port anarchique des distinctions      

Par ailleurs, ces généraux, ne savent même pas comment arborer leurs médailles non méritées. Certains les portent souvent à l’envers comme le chef d’état-major de la garde nationale, (photo N°4). altOn voit sur sa poche gauche  sept médailles, au sommet de la pyramide, la médaille d’honneur de 3ème classe est la première décoration attribuée aux subalternes, puis une série de trois médailles composée d’une médaille d’honneur de 2ème classe, d’une médaille d’honneur de 1ère classe et de la médaille de reconnaissance nationale, puis au bas de la pyramide une dernière série composée des médailles de chevalier, d’officier et de commandeur de l’ordre du mérite national. Normalement ce général ne doit porter que deux distinctions, puisqu’il avait été nommé par décret aux grades de chevalier et  d’officier de l’ordre du mérite national.

Son prédécesseur, le troisième mousquetaire (photo N°5) altprise le 25 novembre 2007 le jour de la fête des forces armées, lorsqu’il était adjoint au chef d’état-major national. Il sera décoré pour la première fois, trois jours plus tard le 28 novembre 2007 du grade de chevalier de l’ordre du mérite national, avant d’être nommé chef d’état-major national le 25 décembre 2007. Une année plus tard (photo N°6)alt nommé chef d’état-major de la Garde, il arborait déjà 7 médailles comme son successeur cité plus haut, alors qu’il ne pouvait légalement prétendre au grade d’officier qu’en novembre 2012 et au grade de commandeur qu’en novembre 2016. Ainsi, six médailles sur sept sont usurpées et portées illégalement, juste pour le décor.

Le grand timonier, deuxième mousquetaire porte le plus grand nombre de médailles, puisqu’il s’est emparé des 6 médailles des deux ordres de la République, l’ordre du mérite national 5, et l’ordre de la reconnaissance nationale 1, en plus des 3 médailles d’honneur habituellement réservées au personnel subalterne sous-officiers et hommes de troupe. Comme si l’habit faisait le moine…

D’autres les portent n’importe comment, rares sont ceux qui se conforment à l’instruction ministérielle qui précise clairement la hiérarchie de ces distinctions. Et qui stipule que  « les décorations, à l’exception de celles qui se portent régulièrement en sautoir, sont fixées sur le côté gauche de la poitrine, dans l’ordre suivant allant du milieu de corps vers l’extérieur : Mérite National, Médaille de la Reconnaissance Nationale, Citations, Médaille d’honneur, Décorations étrangères (portées à la suite et à gauche des décorations mauritaniennes et sans ordre imposé) ».

Il suffit de voir les sites de l’Armée ou de la Gendarmerie ou de jeter un coup sur la tenue d’un officier flic arborant ses médailles bien méritées, un 28 novembre, pour constater le niveau de l’anarchie dans le port de ces valeureuses distinctions.

Complaisance et improvisation dans le choix des récipiendaires

En 1994, en mission  avec le chef d’état-major de la Garde nationale, invité par la coopération française à Paris, au cours d’une visite de l’école d’état-major, j’ai été interpellé en aparté par un capitaine français, mon promotionnaire au cours d’état-major, qui faisait partie du staff du général directeur de l’école, qui m’a dit : « Mon capitaine, ton chef doit être une vraie nullité ! »

Je lui ai demandé pourquoi ? Il m’a répondu : « Parce qu’il est lieutenant-colonel chef d’état-major et qu’il n’a jamais été décoré alors que toi tu es un petit capitaine et tu es déjà chevalier de l’ordre du mérite national, à ta place j’aurais gardé ma médaille dans ma poche. » J’étais véritablement indisposé par les propos de ce promotionnaire.

En effet, nos chefs par pudeur ou par timidité, ne portent jamais leurs noms dans le mémoire de proposition, laissant toujours l’initiative au président de la République de faire le nécessaire, c’est pourquoi ils sont rarement décorés. On voit souvent des officiers mieux décorés que leur chef de corps, une véritable absurdité. Quant aux propositions que font les chefs de corps, pour les décorations du personnel  le jour de l’indépendance, elles répondent rarement aux critères objectifs d’usage et sont le plus souvent improvisées.

Le vendredi 27 novembre 1992, j’avais déjeuné avec le chef de corps à son domicile, nous étions seuls dans son salon quand le téléphone fixe sonna, au bout du fil il y avait le colonel Diallo Mohamed, directeur du cabinet militaire, il demanda au commandant de la Garde, sur instructions du chef de l’Etat, de lui proposer les noms de deux officiers qui seront promus au grade de chevalier de l’ordre du mérite national et décorés le lendemain pendant la cérémonie de la levée des couleurs à la présidence.

Dés qu’il avait déposé le téléphone, et sous le signe de l’urgence, le chef d’état-major s’adressa à moi pour me dire : « Je te désigne pour être décoré demain au grade de chevalier de l’ordre du mérite national et je te demande de me proposer rapidement l’un de tes promotionnaires pour être décoré avec toi. » Sans hésitations je lui avais proposé celui qui me suivait directement, le capitaine Mesgharou O. Sidi, l’un des meilleurs officiers de la Garde nationale. Il reprit aussitôt le téléphone et annonça nos deux noms au directeur de cabinet.

Je me suis alors trouvé dans l’obligation d’aller immédiatement à l’état-major pour préparer les tenues indispensables pour cette cérémonie, et informer par radio mon binôme qui commandait le groupement d’Aleg. Vers 22h, ce dernier rentra à Nouakchott et le lendemain, après la levée des couleurs, nous étions tous les deux décorés publiquement à la présidence, par le chef de l’Etat.

En 2014,  après avoir consulté la loi  61 182 du 2-11-61 citée plus haut,  j’avais constaté qu’en novembre 1992, on ne remplissait pas les conditions d’âge et d’ancienneté requises pour prétendre au grade de chevalier de l’ordre du mérite national. Quinze ans après, le 28 novembre 2007  nous avons été promus tous les deux, au grade d’officier de l’ordre du mérite national.  Jusqu’à la fin de  ma carrière, je n’ai jamais compris quels sont les services éminents que j’ai rendus à la nation pour prétendre à ces deux distinctions.

le calame