Daily Archives: 04/06/2016
Interview du VP des FPC avec ALMOURABITOUN
Le camarade vice président, Ibrahima Mifo Sow, était l’invité de l’émission faandu almuudo avec ALMOURABITOUN.
Suivez au lien : https://www.youtube.com/watch?v=KCVAHyJUUZs
Bonne écoute !
Disparition – Mohamed Ali, «The Greatest», est mort
Mohamed Ali s’est éteint à l’âge de 74 ans, vendredi à Phoenix, en Arizona. Champion du monde à trois reprises, il aura régné sur l’âge d’or des poids lourds et forgé sa légende par ses luttes en dehors du ring. Mohamed Ali s’est éteint à l’âge de 74 ans, vendredi à Phoenix, en Arizona. Champion du monde à trois reprises, il aura régné sur l’âge d’or des poids lourds et forgé sa légende par ses luttes en dehors du ring. L’immense champion de boxe Mohamed Ali est décédé vendredi soir à Phoenix, à l’âge de 74 ans, selon NBC, citant un porte-parole de la famillerol. Hospitalisé depuis jeudi pour des problèmes respiratoires, l’ancien triple champion du monde de boxe a succombé à des problèmes respiratoires. Sa famille avait annoncé précédemment que le traitement de son état était rendu plus difficile par la maladie de Parkinson dont il souffrait depuis trois décennies. A la croisée du mythe et du scénario hollywoodien, la vie de Cassius Clay – le nom d’origine de Mohamed Ali – bascule sur un banal larcin. Et qui sait, celle-ci aurait été sans doute radicalement différente si, cet après-midi d’automne 1954, parti s’empiffrer de pop-corn, l’étourdi n’avait pas laissé son vélo tout neuf à la merci du premier voleur de passage. Vexé, le jeune Clay veut en découdre et se rend dans une salle de boxe. Douze ans, quarante kilos tout mouillé, mais déjà plein d’aplomb. «Ce gars est foutu, je vais le terminer à la première reprise», prédit-il à la gazette locale avant son premier combat. Fils d’une famille modeste, Clay grandit à Louisville, cité industrielle du Kentucky déchirée par la ségrégation raciale. Plus à l’aise sur les rings que sur les bancs de l’école, il remporte, en 1959, le prestigieux tournoi des Golden Gloves. A Rome, l’année suivante, il surpasse sa peur de l’avion pour s’adjuger l’or olympique, chez les mi-lourds. Après une centaine de rencontres amateurs, le phénomène passe professionnel à 18 ans sous la tutelle d’Angelo Dundee, son homme de coin de toujours. Spectaculaire, par son jeu de jambes et ses esquives d’un temps nouveau, Clay monte rapidement dans la hiérarchie des poids lourds. A peine quatre combats à son actif, il ridiculise Ingemar Johansson, ex-roi de la catégorie, lors d’une séance de sparring. Insolent, il déclame, parfois en vers, des odes à son talent devant la presse qui se délecte. En 1962, il envoie au tapis Archie Moore, ancien champion du monde des mi-lourds. Un an plus tard, il triomphe d’Henry Cooper à Wembley et s’offre une chance mondiale face à Sonny Liston. De Cassius Clay à Mohamed Ali «Tout le monde pensait que Sonny lui fermerait sa grande gueule et le renverrait à Louisville dans un linceul», résume Nigel Collins, journaliste américain, cité par Frédéric Roux dans Alias Ali. Trop jeune, trop tendre, les bookmakers donnent Clay perdant à 7 contre 1 ; même L’Equipe parle du «championnat du monde le plus commercial» jamais mis sur pied. Ce 25 février 1964, le sacre de Clay est escorté par la controverse : Liston, invoquant une blessure à l’épaule, abandonne sur son tabouret. «Je suis le plus grand… J’ai choqué le monde !», s’exclame alors le vainqueur, hystérique face à la presse. Des archives du FBI déclassifiées en 2014 tendent à accréditer les suspicions de fraude. Les mêmes doutes naîtront de la revanche, remportée par Clay un an plus tard sur une droite anodine, le tristement célèbre « coup de poing fantôme ». Fort de son titre, Clay annonce sa conversion à l’islam et prend le nom de Mohamed Ali. Il s’affiche au coté de Malcom X et Elijah Muhammad, leaders de la Nation de l’Islam, un groupuscule sectaire afro-américain qui prêche la haine des Blancs et la séparation des races. Dès lors, plus qu’il n’amuse, Ali divise et cristallise les peurs de l’Amérique blanche. Sa déclaration sur le Vietnam, alors que les États-Unis y sont en guerre – «je n’ai rien contre le Vietcong, aucun Vietnamien ne m’a jamais traité de nègre» – lui vaut l’opprobre des patriotes. Le fossé avec le public se creuse, ses victoires ne font plus recette. Le refus de son incorporation, en 1967, entraîne la perte de son titre. Le début d’un exil de trois ans et demi loin des rings. Exil et reconquête Malgré sa condamnation à cinq ans de prison, Ali reste un homme libre ; héros de la jeunesse pacifiste, le champion déchu enchaîne les conférences universitaires, joue dans une pièce à Broadway, ou vend ses talents comme sparring-partner. Blanchi par la Cour suprême en 1970, il perd quatorze kilos, revient sur le ring et surclasse Jerry Quarry. En son absence, Joe Frazier s’est imposé en patron des poids lourds. Leur premier duel, vendu par le promoteur Don King comme le «combat du siècle» (1971), se solde par la première défaite d’Ali et la naissance d’une rivalité immuable. Pour Ali, la reconquête de son titre passera par le Zaïre, sous la bienveillance financière du dictateur Mobutu. Dans la moiteur de Kinshasa, le 30 octobre 1974, il fait tomber George Foreman au 8e round du fameux «Rumble in the jungle». Le sommet de sa gloire, mais aussi le seuil de son déclin. Un an plus tard, Manille verra la dernière étincelle de son talent. Dans un des combats les plus violents de l’histoire, Ali scelle par une victoire l’épilogue de sa trilogie avec Joe Frazier (Ali a remporté la revanche en 1974). «J’ai vraiment eu le sentiment que j’approchais de la mort», confiait-il à L’Equipe en 2001. Déchéance Orgueil ou inconscience, Ali enchaîne alors les combats de trop. Dernier baroud d’honneur, il reprend son titre à Leon Spinks, qui l’avait détrôné en 1978. Quand il capitule face à Larry Holmes, deux ans plus tard, Ali n’est plus que l’ombre du champion qu’il a été. Il tire sa révérence sur une ultime défaite l’année suivante, dans l’indifférence générale. Dès 1984, les premiers symptômes de la maladie de Parkinson apparaissent. Loin des lumières du ring, Ali n’en reste pas moins sur le devant de la scène. Réhabilité depuis sa prise de distance avec la Nation de l’Islam, il est reçu à la Maison Blanche par Gerald Ford et honoré par George W. Bush. En 1990, aux prémices de la Guerre du Golfe, il se rend à Bagdad et obtient de Saddam Hussein la libération de 15 otages américains. Sous le poids de la maladie, sa déchéance physique s’accentue ; ses sorties publiques se font de plus en plus rares. L’image d’Ali, vieux avant l’âge, tremblant pour allumer la flamme olympique d’Atlanta, en 1996, bouleverse le monde entier. Plus qu’un athlète, une icône culturelle, une force sociale et politique. Brillant, naïf, charmeur, impertinent, Ali laisse tant de visages de lui-même et de facéties qu’il est presque impossible de percer l’homme. Devenu le visage des malades de Parkinson, il n’avait cessé de s’engager pour la recherche contre la maladie. Digne face à son déclin, alors que l’avancée du syndrome le privait peu à peu d’élocution. Triste ironie de voir le plus grand hâbleur de l’histoire du sport réduit au silence. Reste une maxime, répétée à l’envi. L’épitaphe d’une vie de luttes, de conquêtes amoureuses et d’investissements douteux. «Les gens humbles ne vont jamais très loin.»
afrik-foot.com
CAN 2017 : le Cameroun qualifié, la Mauritanie en difficulté
En disposant vendredi après midi de l’équipe nationale de football, sur la pelouse du stade olympique de Nouakchott par un but à zéro, les lions indomptables du Cameroun ont assuré leur qualification à la prochaine coupe d’Afrique des nations en 2017 au Gabon.
Le seul but de la partie a été marqué à la 30ème minute sur un tir tendu de Sali Edgar.
Les locaux ont fait meilleure figure lors de la deuxième mi-temps et ont failli égaliser par Abdoul Ba dont le tir a heurté le montant gauche des buts camerounais.
Cette défaite complique davantage la mission des Mourabitounes qui jouent leur dernier match en Afrique du Sud.
Avec 7 points les Mourabitounes sont condamnés à gagner à Pretoria et espérer gagner une meilleure deuxième place dans les groupes et obtenir une qualification.
Les hommes de Corentin Martins n’ont pourtant pas démérité devant une équipe qui a joué la France il ya quelques jours et perdus 2 buts à 3.
Pendant plus de 20 minutes, les Mourabitounes ont joué à 10, le latéral gauche de l’équipe Moustapha Diaw ayant été expulsé à la 69ème minute par l’arbitre malgache Namdiandra.
saharamedias.
Mauritanie. Une nouvelle loi compromet l’exercice du droit à la liberté d’association
Le parlement mauritanien doit rejeter un nouveau projet de loi en examen aujourd’hui restreignant les droits à la liberté de réunion et d’association, ont déclaré Amnesty International et une vingtaine d’organisations de la société civile.
Le projet de loi a déjà été approuvé en conseil des ministres sans consultation publique. Si elle est votée, cette loi confirmerait tout d’abord la singularité de la Mauritanie où, jusqu’à présent, la création d’une association est soumise à une autorisation étatique. Les organisations signataires estiment que cette disposition va continuer de restreindre l’espace civique déjà limité.
« L’absence de consultations préalables avec les associations et le manque de prise en compte de leurs préoccupations ont les apparences d’un passage en force, qui ne se justifie pas. Des restrictions ont déjà été imposées aux droits à la liberté d’expression et d’association, ce qui a entraîné la détention de militants des droits de l‘homme pour appartenance à une organisation non autorisée», a déclaré Gaetan Mootoo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest pour Amnesty International.
« Le régime de la déclaration est le seul conforme aux règles en vigueur dans les pays qui respectent les dispositions internationales sur la liberté d’expression et de pensée. La Mauritanie ne doit pas faire figure d’exception et doit appliquer l’article 10 de sa Constitution qui garantit la liberté d’association».
Le régime de la déclaration est le seul conforme aux règles en vigueur dans les pays qui respectent les dispositions internationales sur la liberté d’expression et de pensée.Gaetan Mootoo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest pour Amnesty International
Amnesty International a documenté les cas d’au moins quatre organisations qui peinent toujours à recevoir leur autorisation malgré le dépôt de statuts en bonne et due forme. Il s’agit du « Mouvement IRA », Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste, de « Touche pas à ma nationalité », de « l’Association des veuves mauritaniennes » et de « l’Union des Jeunes Volontaires ».
«Les statuts de notre association ont été présentés depuis 2013 au ministère de l’Intérieur. Après des va-et-vient incessants entre le ministère et le commissariat de police, il nous a été refusé à quatre reprises de déposer notre demande d’autorisation sous prétexte que l’association ne regroupe que des membres d’une seule communauté alors que plusieurs communautés en font partie », a témoigné Alassane Dia, Président de « Touche pas à ma nationalité », une organisation non encore reconnue et née en réaction au recensement lancé en 2011 par les autorités et jugé discriminatoire à l’égard des communautés négro-mauritaniennes.
Le collectif des veuves qui demande que la vérité soit faite sur les exécutions sommaires et des disparitions survenues dans les années 9O, attend depuis 1993 d’être reconnue, après avoir encore renouvelé sa demande en 2010.
Le projet de loi compte en outre plusieurs dispositions liberticides et ne comporte aucune référence aux engagements internationaux de la Mauritanie. Son article 4 impose aux associations constituées de restreindre leur domaine de compétence soit à un niveau national, régional ou local alors qu’elles doivent avoir la possibilité d’agir sur l’ensemble du territoire.
Certaines dispositions de l’article 6 du projet de loi qui stipule qu’aucune association ne peut être créée sur une base ou pour un objectif contraire à l’islam, à la Constitution, aux lois en vigueur ou pour des activités de nature à porter atteinte à la sécurité des citoyens, à l’unité nationale, à l’intégrité du territoire, à la forme républicaine de l’Etat ou aux bonnes mœurs pourraient être liberticides. Les autorités pourraient utiliser des arguments religieux par exemple si elles jugent que l’objectif de l’association est contraire à l’islam ou menace l’unité nationale ou les bonnes mœurs pour empêcher à des associations d’exercer leurs droits.
Alors que l’article 24 exige des associations la communication de leur rapport d’activité et financier au plus tard le 31 mars de chaque année, faute de quoi elles pourraient être suspendues, les organisations signataires estiment que les exigences de transparence dans le financement des associations ne doivent pas faire peser une menace sur la liberté d’association. Aussi, le projet de loi prévoit de limiter le champ d’action des associations à un seul domaine.
« Si cette loi est adoptée, il ne sera plus possible pour une association de travailler par exemple sur les droits des femmes et des enfants en même temps, car selon la nouvelle loi c’est deux domaines différents », a déclaré Maitre Mine Abadallah, avocat, membre du comité ad hoc sur le projet de loi association.
« La Mauritanie doit aligner sa législation sur les normes et standards internationaux en matière de droits de l’homme ».
Si cette loi est adoptée, il ne sera plus possible pour une association de travailler par exemple sur les droits des femmes et des enfants en même temps, car selon la nouvelle loi c’est deux domaines différentsMaitre Mine Abadallah, avocat, membre du comité ad hoc sur le projet de loi association.
Déjà, depuis février dernier, les associations ne peuvent pas organiser de manifestations sans l’autorisation préalable du préfet. Une note datant du 11 février 2016, dont Amnesty International a eu copie stipule : « sans l’autorisation préalable du Hakem (préfet), il est formellement interdit d’organiser un spectacle, une conférence, une manifestation où le public est admis ».
Des organisations de la société civile interrogées par Amnesty International ont affirmé qu’avant de confirmer leur réservation pour organiser des conférences de presse ou des ateliers et séminaires, les hôtels leur demandent de fournir l’autorisation écrite du préfet. D’ailleurs, le Forum des organisations nationales de droits humains (FONADH) avait été convoqué en mars 2016 par le ministère de l’Intérieur qui lui avait signifié que les organisations non autorisées ne pourraient plus tenir des conférences de presse au siège de l’organisation.
En août 2015, le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association avait appelé l’Assemblée nationale à rejeter ce même projet de loi relatif aux associations de la société civile qui avait été approuvé, sans consultation publique, par le Conseil des ministres.
Liste des organisations
Action des Chrétiens pour l’abolition de la Torture ; Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme (France) ; Amnesty International ; Anti Slavery International ; Association des Femmes Chefs de Famille (Mauritanie) ; Association mauritanienne des droits de l’Homme (Mauritanie) ; Collectif des veuves de la Mauritanie ; Collectif Touche pas à ma nationalité (Mauritanie) ; Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains (Mauritanie) ; Forum des Organisations Nationales des Droits de l’Homme en Mauritanie (Mauritanie) ; Free the slaves ; Groupe d’études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social (GRDS- Mauritanie) ; Initiative de la Résurgence du Mouvement Abolitionniste (Mauritanie) ; Initiative de la Résurgence du Mouvement Abolitionniste, IRA (USA) ; Ligue Mauritanienne des Droits de l’Homme ; Minority Rights Group International; l’Union des Jeunes Volontaires ; Observatoire RADDHO-Mauritanie ; Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) ; Unrepresented Nations and Peoples Organization: (UNPO) ; SOS Esclaves (Mauritanie) ;