Daily Archives: 09/05/2016
FLAMNET- RETRO: Quand le président Samba Thiam des FPC répond aux attaques malveillantes de Mohamed Ould Maouloud de l´UFP-MND
Nous sommes pour le Mnd ce que De gaulle fut pour Vichy
Ould Yessa aimait à dire, pour appeler à la vigilance, que lorsque ses “parents” voulaient dissimuler quelque chose aux Négro-africains, ils le diffusaient en arabe…
Ould Maouloud vient de faire une sortie à (Zaharachinguitty.info) –version arabe- où il chargeait les Flam – aujourd’hui FPC- .
Vous devinez que pour répondre aux critiques formulées, J’ai dû recourir aux services de traduction, oh combien délicate et inconvenante dans notre contexte !
La sortie de Maouloud , comme les sorties en général du Mnd –Ufp dirigées contre nous reposent, bien souvent, sur des accusations fallacieuses , des raccourcis faciles , s’ils ne recourent simplement à l’amalgame , aux dénigrements et à la calomnie . Il commence par relever les différences entre nous, enchaine sur sa critique pour finir par appeler à discuter …
Abordant la différence entre eux et Nous Maouloud affirme qu’elle se situait dans l’idéologie ; moi je dirais plutôt qu’elle tient à l’analyse de la situation interne –depuis toujours – ; elle réside, à mon sens , dans la perception et l’appréciation des hommes et des choses , dans la vision . Je continue de croire que nous nous réclamons tous deux de gauche, cette gauche nourrie à l’idéal de liberté et du progrès,… maintenant que le communisme est partout renié.
Commençons – pour fonder mon assertion- par comparer le regard , récent, qu’il portait sur la personnalité de Ould Taya qu’il jugeait ‘’ en patriote qui aimait son peuple …‘’ avec le mien qui considère ould Taya comme le plus stupide des Présidents , et l’incarnation même du mal absolu ; Ce camp d’en face nous reprocherait nos concepts : Système, “Apartheid mauritanien , Négro –africain ou Négro-mauritanien” , concepts qui les incommodaient au plus haut point … Là où mon organisation dénonce frontalement, avec force, l’oppression dont sont victimes les Négro-mauritaniens, eux louvoyaient, abordaient la question avec circonlocution ! Face à ce que nous qualifions de discrimination, de racisme structurel de l’Etat mauritanien, ils faisaient profil bas et ne trouvaient à opposer qu’ un ‘’compromis processuel et dynamique’’…
Face aux putschs militaires Awlad Nasr et Négro-africains, nous nous souvenons encore du double standard par eux adopté, malgré la différence de nature de ces deux évènements .
Notre Manifeste fut qualifié par lui et ses amis de document incendiaire qui ‘’ voulait mettre le feu à la maison commune ‘’, pour tenter de remettre en cause l’équilibre existant … ; l’équilibre existant !!!
Quelque part, nous sommes à l’égard du Mnd-Ufp ce que De Gaulle fut pour Vichy. De Gaulle combattait les Allemands qui avaient envahi la France et Vichy combattait De Gaulle ! Nous combattions le Système, le Mnd-Ufp nous combattait…
Bien sûr, de temps à autre , quelque Négros et quelque negrita montaient au créneau , versaient dans le ‘’discours flamiste’’ pour tenter de mystifier l’opinion négro-africaine , brouiller les cartes , afin de limiter les dégâts dans leurs rangs , chaque jour un peu plus clairsemés .
L’origine de notre contentieux avec le Mnd , vieux de trente ans , est à chercher dans la différence de morale politique ! Nous croyons à une certaine noblesse politique, qui se refuse au mensonge, à la calomnie de l’adversaire, aux coups fourrés, aux poignards dans le dos ! Un homme ça se retient disait le père de A CAMUS.
Pour revenir aux différences , celle essentielle –originelle- entre eux et Nous date , je crois , des années 70 , lorsqu’eux mettaient l’accent sur le combat contre l’impérialisme français , là où nous pensions qu’il fallait , pour justement réussir cette lutte contre l’impérialisme – consolider le front intérieur en s’attaquant d’abord ou simultanément aux discriminations rampantes des nationalités, déjà perceptibles . Ils pensaient que la lutte contre l’impérialisme était la contradiction principale, nous pensions le contraire. Ils développaient une approche marxiste de classes , là nous percevions déjà , au-delà des réserves et limites de cette approche dans le contexte africain – , que la lutte des classes glissait vers la lutte des races ; l’une était sur le point de recouvrir l’autre , dans notre contexte interne , pour devenir une . Bien que le cours de l’histoire aie confirmé nos vues, ils refusaient, malgré tout, de faire leur mea-culpa, et persistaient dans la fuite en avant …
Maouloud dit dans cette interview que le terme Négro-mauritanien avait été créé par nous, pour inclure les Haratines dans notre combat afin « de faire front contre les maures ».
Un peu de vrai, beaucoup de faux comme savent si bien le faire les élément du mnd ! Raccourci facile, pure vue de l’esprit …
Nous avons réinventé ce terme , non pas « pour faire un front contre les maures » comme le croit le président de l’UFP , mais pour faire front contre un Système inique , pernicieux ; cette démarche s’inscrit dans une logique naturelle qui veut que dans les luttes de factions , chaque partie cherche à créer un rapport de force qui lui soit favorable ; c’est de bonne guerre , il doit en convenir . S’il se trouvait des maures qui souhaitaient la préservation de ce Système, alors oui, nous ferions front contre eux. Que Maouloud nous dise donc dans quel camp il se situe ? Dans le camp des destructeurs du Système ou dans celui de ceux qui œuvrent à le perpétuer ? Dans le camp de l’immobilisme ou dans celui du changement ?
Notre souci, notre intention n’a jamais été de détacher les haratines des maures (blancs), ou de les avoir avec nous contre les Bidhaans, non ! Nous voulions , en progressistes, simplement soutenir leur juste lutte , en hâtant leur prise de conscience politique , et partant, leur émancipation … Cela nous l’assumons, et nous sentons fiers d’avoir presque réussi . Ce concept englobant , parallèle à celui de N-africains , visait aussi à distinguer le type de Noirs mauritaniens , pour l’étranger ; Il y avait ceux qui avaient été réduits en esclavage et perdu leur culture originelle , par assimilation , il y avait les autres, qui avaient échappé à cette traite négrière et donc avaient conservé , intactes , leurs langues et cultures d’origine ( wolofs , Bambaras , Pulaars , Soninko ) .
En tout état de cause ‘’ l’identité haratine’’- actuellement assumée – vient clore ce faux débat ; les Hratine , en effet, ont fait le choix , disent-ils, de n’appartenir ni au camp des kwar ni à celui des arabes …
Au finish , dirais-je à Maouloud , n’avions-nous pas , nous aussi , le droit d’user du slogan de l’internationale : ‘’prolétaires (… ) unissez-vous’’ , d’autant que nous sommes ( hratine et Kwar ) aujourd’hui et depuis toujours les véritables opprimés du Système en cours ? Nous n’excluons nullement les opprimés arabo-berbères, il ne tient qu’à eux de rejoindre nos rangs.
J’en viens maintenant à l’amalgame, la confusion , qu’aiment bien entretenir Maouloud et ses amis entre les deux nationalismes , qu’ils renvoient souvent , non sans cynisme , dos à dos ; Le nationalisme arabe – nationalisme arrogant , intolérant , impérialiste, et le nationalisme négro-africain qui demeure un nationalisme ouvert , patriotique . Si en théorie les Mawlouds prétendent se démarquer des premiers ( Nasseriens et Baassistes ) ’en pratique, ils ne sont pas très éloignés de ceux-là , de par leur quasi silence sur la réalité socio politique douloureuse , actuelle du pays .
En conclusion , ce type de critique émanant d’éléments intellectuels arabo-berbères évoquent, pour moi , les propos que Martin Luther King tenait à l’endroit des whites citizens , des whites moderates aux Etats-Unis .
King disait que les Blancs modérés , par leur position qui renvoyait dos à dos victimes et oppresseurs , contribuaient, en réalité , à renforcer l’oppression des Blacks américains . Ces whites moderates stigmatisaient les effets (tension) mais se gardaient de considérer les causes à l’origine de cette même tension. Ils étaient, ajoutait-il, plus dévoués à l’ordre qu’à la justice … ils préféraient la paix négative qui est absence de tension , à la paix positive qui est présence de justice . King terminait pour dire que l’injustice devra être exposée à la lumière de la conscience et de l’opinion nationale avec toute la tension que son exposition créée. C’est à cela que nous nous essayons.
Pour revenir enfin à son appel à discuter , bien sûr que nous sommes preneurs ; dès que l’opportunité sera offerte …mais cette discussion, je crois , ne pouvait tourner autour des ’idéologies…
Je ne puis, par ailleurs, ne pas noter ce paradoxe chez mon alter ego : il déterre la hache de guerre tout en appelant simultanément à discuter pour solder notre contentieux vieux de 30 ans ? Notre long et difficile compagnonnage , cette relation tempétueuse marquée par un déficit de confiance , par la méfiance , suscités par les coups fourrés , les coups bas , les dénigrements et la calomnie , ne saurait se pacifier sur une simple discussion , à moins …de forcer sur l’optimisme .
Mais enfin essayons toujours, même si l’on est persuadé qu’on ne change pas à 60 ans…
La lutte continue!
Samba THIAM- Président des FPC (Ex-FLAM).
www.flamnet.info
Interview accordée à Cridem par Monsieur Moussa Fall Président du Mouvement pour le Changement Démocratique (MCD)
Cridem : Quelles sont les premières impressions que vous inspire le discours du Chef de l’Etat à Néma ?
Moussa Fall : Ma première impression est que j’ai trouvé le discours du chef de l’Etat à Néma particulièrement agressif et haineux. Comment un chef d’Etat qui se dit démocrate peut-il qualifier son opposition d’antinationale ? Comment un chef d’Etat peut-il traiter, tout au long son intervention, cette opposition de menteuse ? Comment un chef d’Etat peut-il s’en prendre à la femme mauritanienne lui déniant toute aptitude à avoir une opinion politique propre ? Comment un chef d’Etat peut-il comparer l’une des principales composantes de notre pays à des animaux qui se reproduisent sans retenue? Comment un chef d’Etat peut-il ironiser avec des propos inconvenants en parlant d’une puissance étrangère qui a toujours manifesté de la proximité et de l’amitié à l’égard de notre pays.
La seconde impression est l’absence dans ce discours de réponses aux préoccupations de ces populations qui ont été amenées de partout pour écouter un discours dans lequel elles n’ont finalement pas entendu une seule décision qui puisse alléger leurs souffrances quotidiennes. Cette déception a d’ailleurs été très largement partagée par tous les mauritaniens qui sont restés sur leur faim dans tous les sens du terme.
Cridem : Allons maintenant au fond. Commençons par ce qui a été la préoccupation de ces dernières semaines, à savoir la révision de la Constitution. Le Président a dit qu’il veut sa révision, mais il n’a pas dit qu’il veut toucher au nombre de mandats…
Moussa Fall : Vous savez ce discours reprend à l’identique les thèmes développés à Nouadhibou après le coup d’Etat de 2008. C’était alors le temps de l’affrontement entre le FNDD à l’époque et un Général qui venait de faire un coup d’Etat contre la démocratie et qui voulait imposer son système au pays. Par son contenu, par son ton, par la rage qu’il exprime on ne peut que tirer la conclusion que le Chef de l‘Etat est porteur d’un projet personnel qu’il veut imposer au pays et ce contre la volonté de son opposition. Quelle est la consistance de ce projet ? Est-ce un troisième mandat ?
A ce stade je ne peux pas me prononcer sur la formule envisagée. Ce que je peux dire avec certitude c’est qu’il tient à reconduire, au forceps, son système. Par cette option ainsi exprimée dans un discours officiel et solennel, le Chef de l’Etat prend sur lui une responsabilité lourde de conséquences. On espérait un discours d’apaisement, un discours de pacification de la scène politique pour préparer un dialogue responsable permettant de baliser de façon consensuelle les prochaines étapes de raffermissement de la démocratie dans notre pays. Au lieu de cela on déclare la guerre à l’opposition et on veut forcer le passage pour un choix personnel et autocratique. Dans ces conditions il ne reste d’autre choix pour l’opposition que de se préparer à la confrontation. Nous entrons donc à mon avis dans une nouvelle ère de confrontation. Dans des conditions qui sont très différentes de celles de 2008-2009.
D’un coté, Ould Abdel Aziz n’est plus un inconnu pour les citoyens, les promesses miroitées à l’époque se sont révélées dépourvues d’impacts significatifs sur les conditions de vie des populations, la conjoncture économique sur laquelle il a surfé de 2010 à 2014 n’est aujourd’hui qu’un lointain souvenir et le pouvoir d’achat n’a cesse de se détériorer eut égard à la pression fiscale et la dégradation en continu de la valeur de l’Ouguiya. De l’autre coté l’opposition est aujourd’hui beaucoup mieux préparée qu’en 2009 et son potentiel s’est considérablement accru du fait des politiques suivies par le pouvoir et de leurs conséquences sur les conditions de vie des populations.
Cridem : Le Président a dit que c’est toujours l’opposition qui dresse des obstacles devant le dialogue en avançant, à chaque fois, des arguments irrecevables, qu’en dites-vous ?
Moussa Fall : Je voudrai d’abord rétablir certaines vérités. La plate-forme de l’opposition ne comportait pas à ma connaissance l’intégration d’un quelconque fonctionnaire licencié, comme l’a dit et répété Aziz. Par contre, elle lui demandait une réponse claire concernant son intention de respecter ou non la limitation des mandats ainsi que l’application de la loi qui impose au Chef de l’Etat de faire et de publier une déclaration de son patrimoine, et c’est ce que Aziz n’a pas dit. Ce sont peut-être là certains des points qui font que Aziz ne veut pas répondre par écrit, alors qu’il s’agit tout simplement de se conformer à la Constitution et à la Loi.
Quant à dire que c’est l’opposition qui a toujours bloqué le dialogue, il suffit, pour se convaincre du contraire, de rappeler que le FNDU avait répondu par écrit aux propositions écrites qui lui avaient été transmises par le pouvoir. Contrairement à ce qui a été dit encore, le FNDU n’a pas exigé que tous les points qui figurent dans sa plate-forme soient satisfaits avant le dialogue, mais tout simplement qu’il y soit répondu. Et cette réponse, il l’attend depuis bientôt un an. Convenez avec moi qu’un partenaire qui refuse de répondre, soit positivement soit négativement, par écrit à des correspondances écrites ne peut se prévaloir de bonne volonté. D’ailleurs, voilà qu’il met lui-même un point final au processus qu’il avait engagé avec l’opposition.
Cridem : Le Président vient d’inviter à nouveau au dialogue, qu’en pensez-vous ?
Moussa Fall : Comme je l’ai déjà dit, le discours de Aziz traduit clairement sa volonté de conduire de manière unilatérale son propre agenda, en excluant à la fois l’opposition politique et les forces sociales du pays. Cet agenda, qui consiste à le maintenir au pouvoir, d’une manière ou d’une autre, il hésitait à le mettre en œuvre sans un dialogue avec l’opposition, dialogue au cours duquel il concéderait certaines concessions relatives au régime électoral et aux institutions chargées des élections, espérant que l’opposition se contenterait de ces réformes ou, au mois, se diviserait de manière significative les concernant. Cela aurait servi de semblant de caution à sa démarche. C’est ce qui explique d’ailleurs cette frénésie du dialogue que l’on a remarqué ces derniers temps chez le pouvoir. Aujourd’hui, voyant que cette manœuvre n’a pas abouti, voyant que l’opposition a sauvegardé son unité autour de sa position de principe concernant le dialogue, il semble qu’il a pris sa résolution de faire le forcing et d’aller, tête baissée, dans l’exécution de son agenda. Le dialogue annoncé par le Chef de l’Etat sera un dialogue en interne.
Aucune opposition tant soi peu digne et responsable n’y participera. Et c’est ce qui ressort des intentions de la quasi totalité des acteurs politiques du FNDU et du RFD.
Cridem : Quelles seraient, selon vous, les conséquences d’une telle démarche ?
Moussa Fall : Quand on obstrue la voie de l’alternance démocratique et pacifique pour accéder au pouvoir, comme ça semble être le cas, on ouvre immanquablement celle des changements anticonstitutionnels qui peuvent être parfois violents, qui exposent le pays à tous les dangers. Et c’est justement ce contre quoi travaille l’opposition. C’est également sur ces dangers qu’elle interpelle tous les mauritaniens, qu’ils soient avec le régime ou contre lui, car il y va de l’avenir de tous.
Cridem : Quelle serait alors la position et la stratégie de l’opposition ?
Moussa Fall : Je pense que Aziz n’a pas laissé d’autre choix que la confrontation politique. Le FNDU a d’ailleurs annoncé les couleurs de sa réaction dans l’imposante marche qu’il vient d’organiser à Nouakchott. Vous avez du noter la radicalisation de son discours et une montée en puissance de sa combativité. Avec l’accélération des évènements durant toute cette période cruciale, nous assisterons à une escalade de la confrontation. A moins que le pouvoir se ressaisisse et revienne à de meilleurs sentiments pour organiser dans la sérénité un dialogue responsable et inclusif.
Si le pouvoir persiste dans son agenda actuel, je pense que l’opposition doit s’organiser en prévision de cette inévitable confrontation et œuvrer de toutes ses forces pour barrer le chemin à l’exécution d’un agenda visant à perpétuer l’autocratie dans le pays. L’opposition doit s’allier à toutes les forces démocratiques, à tous les patriotes, à tous ceux qui se soucient de l’avenir du pays afin de créer un large courant capable de se dresser contre cette dérive du pouvoir personnel. Je pense que le mécontentement général, y compris dans les rangs de ceux qui s’affichent aujourd’hui avec le pouvoir, offre un potentiel énorme pour ce faire.
Cridem : Sur une toute autre question quels sont vos commentaires sur la ruée vers l’or qui constitue l’un des sujets majeurs de l’actualité dans le pays ?
Moussa Fall : Vous savez, la ruée vers l’or n’est pas un phénomène nouveau et inconnu. Nous connaissons les dégâts et les drames que ces fièvres ont provoqués partout ou elles se sont manifestées. On peut comprendre que dans notre pays le chômage et la précarité aient incités des milliers de citoyens à tenter l’aventure. Mais on ne peut pas comprendre que l’Etat les y encourage. Tous les géologues qui ont été consultés ou qui se sont prononcés sur la question ont exprimé leur scepticisme et leurs réserves. Les services compétents de l’Etat disposent normalement des données fiables permettant d’édifier les décideurs et les citoyens sur la question. On ne peut pas comprendre, dans ces conditions, que l’Etat accepte d’emboiter le pas à des vendeurs de matériels d’orpaillage. En délimitant des zones pour l’orpaillage, en délivrant des permis payants, en prélevant des droits de douane sur le matériel acheté par de pauvres citoyens, il a incontestablement poussé des milliers de citoyens vers l’aventure et la ruine. A mon avis l’Etat doit répondre des conséquences inévitablement dramatiques de cette tragédie.
©Cridem 2016——