Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 18/05/2016

FLAMNET-AGORA : LE DIALOGUE NATIONAL: Précision par SAMBA THIAM président des FPC.

altPRÉCISION : Il semble que les propos par moi tenus dans certains médias( Al Akhbar, Radio Koboni ) aient suscité des vagues …

Il est bon de redire ici ce que j’ai déjà dit, et de réaffirmer en même temps la position de principe des FPC, depuis toujours.” Oui nous participerons au dialogue si nous sommes invités, oui nous y participerons si nous devons débattre des questions de fond, dont celle de la COHABITATION, parce que le dialogue – ou l’appel pour un débat sur ces questions – a toujours était et demeure notre crédo, depuis 1986, année de publication du Manifeste du Négro-mauritanien opprimé.

La lutte continue!

Samba Thiam président des FPC.

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FLAMNET-AGORA:Le rapport de l´envoyé spécial des Nations Unies et le dialogue national par Samba THIAM président des FPC

altLa déclaration de l’envoyé spécial des Nations- unies pour la pauvreté, en mission récente dans notre pays, a suscité une levée de boucliers; parce qu’il aurait mis le doigt sur la plaie et attiré l’attention sur les risques de dérapage que pourrait entrainer la persistance des problèmes. Je ne suis pas très surpris par ce type de réaction, devenue habituelle de la part de certains compatriotes à chaque fois que les problèmes sont posés. Ce qui par contre me surprend c’est l’absence de contre-réaction de la part des victimes et des citoyens honnêtes tout court !

Je n’userai pas de périphrases contrairement à ce que j’ai pu lire .. j’exprimerai plutôt une position claire, sans louvoyer : Monsieur Alston a décrit simplement, en toute objectivité, la triste réalité mauritanienne. J’adhère totalement à l’esprit et à la lettre de sa déclaration. Je crois qu’une des impasses de notre pays est à situer dans l’attitude de déni qui caractérise un bon nombre de nos intellectuels et hommes politiques face aux problèmes internes. On ne peut ne pas déplorer les silences de l’élite arabo-berbère devant le mensonge triomphant. Comment pourrait –on s’offusquer de la dénonciation du racisme d’Etat qui frappe si visiblement les Négro- africains, si l’on est tant soit peu objectif et honnête ? Comment nier cette autre réalité crue de l’esclavage ? Certains individus ont tendance à penser que le patriotisme rime avec le refus hostile déclaré ou affiché de toute critique, de toute mise en accusation de l’Etat mauritanien. Nos tares il ne faut pas en parler, quel que soit leur degré de gravité! il faut defendre le pays, sans réflechir, quels qu’en fussent les maux … Ce “patriotisme” là est un patriotisme borné, mauvais puisqu’il n’aide sûrement pas la Mauritanie à évoluer; pis, c’est un “patriotisme” qui nous conduit tout droit vers l’inconnu. Pour reprendre quelqu’un je dirai qu’il faut certes aimer son pays, mais il faut l’aimer d’un amour critique qui vise à l’élever. Nous devons donc, en conclusion, plutôt saluer le courage et l’objectivité de ce missionnaire qui n’a pas fait dans la dentelle …

LE DIALOGUE?

PRÉCISION : Il semble que les propos par moi tenus dans certains médias( Al Akhbar, Radio Koboni ) aient suscité des vagues …

Il est bon de redire ici ce que j’ai déjà dit, et de réaffirmer en même temps la position de principe des FPC, depuis toujours.” Oui nous participerons au dialogue si nous sommes invités, oui nous y participerons si nous devons débattre des questions de fond, dont celle de la COHABITATION, parce que le dialogue – ou l’appel pour un débat sur ces questions – a toujours était et demeure notre crédo, depuis 1986, année de publication du Manifeste du Négro-mauritanien opprimé.

La lutte continue!

Samba Thiam président des FPC.

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La fronde des sénateurs

La fronde des sénateursDepuis que Mohamed Ould Abdel Aziz a annoncé à Néma que le Sénat sera dissous à la suite d’un référendum populaire, les sénateurs sont dans tous leurs états. Mardi, ils ont refusé de recevoir le ministre des Finances en séance plénière et ont boycotté toutes les commissions. Aujourd’hui Mercredi, c’est autour des ministres des Finances et de l’Enseignement supérieur de trouver salle vide à leur arrivée au sénat.

Très remontés, ils reprochent au président de la République de les avoir accusés d’être « inutiles et de retarder l’adoption des lois » et aux responsables de l’UPR de ne les avoir pas ménagés, lors des meetings de clarification du discours de Néma.

En plus, ils ont décidé de boycotter la réunion que l’UPR comptait organiser avec eux ce mercredi après midi. L’un d’eux Mohamed Ould Sidi Ahmed, sénateur de Boumdeïd s’est même permis de déclarer que Ould Abdel Aziz devrait être traduit devant la Haute Cour de justice pour s’être attaqué à une institution prévue dans la constitution et d’interférer dans la séparation des pouvoirs.

Malgré les efforts du président du Sénat visant à recoller les morceaux, les sénateurs, surtout ceux de la Majorité, ne veulent rien entendre. Ils sont décidés à aller jusqu’au bout de leur fronde et déclarent ne plus rien à perdre au cas où la réforme constitutionnelle verrait le jour.

le caame

La colère des chercheurs d’or : Ce Tsunami populaire qui menace de balayer Nouakchott

La colère des chercheurs d’or : Ce Tsunami populaire qui menace de balayer NouakchottL’Authentique – Ils seraient entre 20.000 et 50.000 chercheurs d’or selon les estimations. Après des semaines de fouilles infructueuses dans les regs sauvages de l’Inchiri, la déception face au « mirage » est grande. La colère des frustrés de la campagne aurifère risque de se déferler sur Nouakchott et jeter ses flammes sur les autorités, accusées de complicité dans ce que d’aucuns appellent déjà la « mascarade ». Des milliers de personnes qui n’auraient plus rien à perdre après s’être endettés jusqu’au cou et bradé tous leurs biens risquent ainsi de provoquer un tsunami à dimension populaire.

Dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, le jeune Mohamed Zeidane raconte comment lui et ses amis ont quitté l’Assaba, éblouis par le mirage de l’or, les oreilles emplies de faits d’armes de certains orpailleurs qui ont déclaré avoir fait fortune en quelques jours.

Pour cette aventure, le groupe selon lui a réuni la bagatelle de 5, 5 millions d’UM, pour payer le détecteur et le dédouaner, payer le titre de prospection, faire des provisions et louer un véhicule Tout terrain. Au bout, une grande déception et rien qui brille sous leur détecteur, leurs pioches et leurs pelles.

Comme des milliers de prospecteurs sonnés par l’échec de plusieurs semaines de prospection, Mohamed Zeidane accuse l’Etat qui devrait selon lui « interdire totalement cette risée qui a ruiné des milliers de citoyens qui ont tout bradé pour rejoindre les sites d’orpaillage avant de se rendre compte qu’ils ont été victimes d’une illusion ».

D’autres parlent carrément d’un complot ourdi au sommet de l’Etat pour renflouer ses caisses, le Trésor public ayant amassé en quelques jours près de 3 milliards d’UM, fructifier le marché des détecteurs détenus selon eux par certains proches des tenants du pouvoir, tout comme les agences de location en hibernation, etc.

La folie qui s’est emparée des milliers de chercheurs d’or déçus est d’autant plus grande que des sources parlent d’une probable attaque des mines d’or de la société Taziast. Des renforts de gendarmes se seraient rendu sur les lieux pour parer à toute éventualité.

La tension serait grande et quelques observateurs n’écartent pas un clash qui risque d’être dramatique. Plusieurs orpailleurs auraient perdu la raison. D’autres y auraient même perdu la vie, soit par accident, de maladies, ou de morsures de serpents venimeux qui infestent les étendus de Tijirit et de Mheimim, là où des armées de chasseurs d’or se sont déversé depuis des semaines.

La menace représentée par les déçus de l’or serait d’autant plus réelle que les BR de la gendarmerie aurait sonné l’alerte. D’où la réunion sécuritaire que le président Mohamed Ould Abdel Aziz aurait convoqué juste après son retour le 4 mai dernier de Néma, pour pré venir tout débordement social.

Il faut dire que parmi les orpailleurs, la majorité déclare n’avoir plus rien à perdre. La vie et la mort seraient deux alternatives de même valeur, selon eux. Certains se sont endettés au-delà de toute possibilité de rembourser, d’autres ont distribué des chèques sans provision et d’autres encore ont vendu tous leurs biens.

Des familles risquent de se disloquer et les structures de l’unique hôpital psychiatrique du pays s’avèrent insuffisantes pour accueillir autant de probables clients.

Ahmed B.

Source : L’Authentique (Mauritanie)