Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 11/10/2015

Fleuve Sénégal: le gouvernement mauritanien approuve deux projets de loi sur la navigation

altALAKHBAR (Nouakchott)-Le Conseil des ministres mauritanien, réuni ce vendredi 9 octobre, a examiné et approuvé deux projets de loi relatifs à la Navigation sur le Fleuve Sénégal.

Le premier s’agit du projet de loi autorisant la ratification de la convention portant création de l’Agence de Gestion et d’Exploitation de la Navigation sur le Fleuve Sénégal (SOGENAV).

Le présent projet de loi vise à permettre la finalisation des procédures législatives nécessaires à la mise en vigueur de la convention portant création de l’Agence de Gestion de la Navigation sur le Fleuve Sénégal signée par les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’OMVS en juin 2011.

La création de cette structure spécialisée, dont le siège est fixé à Nouakchott, permettra d’impulser les actions engagées par l’OMVS dans le secteur de la navigation et des transports sur le Fleuve qui a connu un certain retard par rapport aux volets Energie et Agriculture où d’importantes infrastructures ont été réalisées.

Le deuxième projet de loi autorise la ratification du Code International de la Navigation et des Transports sur le Fleuve Sénégal.

Ce dernier projet de loi vise à permettre la finalisation des procédures législatives nécessaires à la mise en vigueur du Code International de la Navigation et des Transports sur le Fleuve Sénégal.

Ce Code signé par les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’OMVS le 11 mars 2015 à Conakry en République de Guinée, constitue un cadre juridique auquel sont soumis tous les régimes juridiques des activités à mener sur le fleuve Sénégal.

Il permettra à la structure spécialisée chargée de la Gestion et d’Exploitation de la Navigation sur le Fleuve d’accomplir ses missions notamment en ce qui concerne l’inspection des voies navigables, le contrôle et la surveillance du respect des règles de navigation par tous les usagers du fleuve.

Créé en mars 1972 à Nouakchott, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) regroupe le Mali, la Mauritanie, la Guinée et le Sénégal.

 

 

Journée internationale des Filles : enseignement pour tous !

Journée internationale des Filles : enseignement pour tous !

ÉDUCATION – Le 11 octobre est la Journée internationale des Filles. Une date qui permet non seulement de penser aux progrès à réaliser, mais qui invite aussi à mettre en évidence l’importance de l’école, de ses objectifs, de ses réalisations. Protéger les enfants, la jeunesse. Cela semble évident. Pourtant, l’humanité doit encore effectuer d’énormes progrès en la matière. L’inégalité dans le monde est une réalité qui se cache encore trop souvent derrière le mur de l’indifférence. Or, on sait bien que le lieu de naissance détermine les chances de vie décente, voire de survie. En fait, la souffrance ici et ailleurs n’est malheureusement pas au chômage. Il serait cependant injuste de prétendre que l’indifférence fasse légion. En effet, des organismes humanitaires sont à pied d’œuvre chaque jour. Pour en témoigner, des Journées mondiales et internationales qui se succèdent tout au long de l’année rappellent qu’il faut avancer, ne pas se décourager et protéger ceux qui sont démunis. Avec un rappel constant de l’importance de l’enseignement, de la protection de l’enfance et plus particulièrement des filles qui sont défavorisées. Car 70 % du milliard d’êtres humains qui vivent dans une extrême pauvreté sur notre terre sont des femmes, des filles (données de planusa.org). La mortalité des femmes et des filles est en outre liée au manque de soins pour les grossesses et les accouchements. La faim, la maltraitance des enfants dans le monde Le 7 août de chaque année, on célèbre la Journée internationale de l’éducation. Chez nous, le débat sur l’éducation est souvent une réflexion en profondeur sur un contenu, des valeurs que l’on veut transmettre. Il ne faut pourtant pas oublier que, sur notre planète, l’éducation s’apparente à des besoins encore plus fondamentaux. En effet, des millions d’enfants ne vont pas à l’école dans le monde ou le chemin qui y mène est long et périlleux: ces enfants connaissent donc une souffrance quotidienne. Car l’école n’est pas seulement un lieu privilégié pour apprendre, échanger et progresser, elle permet également de bénéficier de nourriture et de soins. Car nul n’est pas sans ignorer que la faim, la souffrance physique et morale constituent des réalités qui sont loin d’être éradiquées. Les enfants font encore aujourd’hui face au travail forcé, à la maltraitance, à la prostitution, à l’obligation de devenir des soldats,… Donner de la force à la jeunesse Des jeunes se sont réunis en 1991 à Vienne en Autriche pour récolter de l’argent pour aider d’autres jeunes au travers du Fonds des Nations Unies pour la jeunesse. Sept ans plus tard, en 1998, le 12 août a été déclaré Journée internationale de la Jeunesse. Un jeune est considéré comme tel lorsqu’il se trouve dans la tranche d’âge entre 15 et 24 ans d’après la définition de l’ONU. A nouveau, on peut répéter que les jeunes qui sont en souffrance sont principalement nés dans les pays en voie de développement. Là, il leur manque l’essentiel: nourriture, soins de santé, éducation, emploi. Leur quotidien se conjugue avec insécurité, angoisses et violences de toute sorte. A nouveau, on se dit qu’il est de notre devoir de les assister et que l’école joue un rôle primordial en termes d’enseignement bien sûr, mais aussi de conscientisation afin que ces enfants puissent se réaliser et mettre en œuvre leurs projets de vie. Fêter l’école L’importance de l’éducation, de la formation se décline chaque jour à tous les temps et partout sur notre planète. On ne peut s’empêcher de penser aux enseignantes et aux enseignants qui ont beaucoup de mérite à persévérer dans une profession qui est beaucoup moins valorisée que par le passé. Une journée mondiale – et non internationale – leur est dévolue le 5 octobre. Il existe encore d’autres dates fêtées par le calendrier des Journées mondiales ou internationales en relation avec le sujet abordé ici. Alors quel est le sens profond de toutes ces Journées internationales ou mondiales en rapport avec l’éducation ? C’est à la fois si évident qu’on l’oublie: il faut informer encore et encore qu’il existe tant à accomplir. Et aussi et surtout remercier le système chez nous qui met en place un enseignement pas toujours parfait, mais qui a le mérite d’exister. Et aussi et surtout féliciter ceux qui s’attèlent à la lourde de tâche de développer, de protéger l’école chaque jour et qui, en dépit des aléas, persévèrent dans ce généreux labeur. Car l’école est de fait un merveilleux privilège qui n’est pas à la portée de tous dans le monde. Elle voudrait, mais ne peut pas toujours, donner des chances au plus grand nombre. Car elle n’est pas parfaite. Comme les êtres humains, elle doit sans cesse s’améliorer. Elle doit s’adapter pour éviter l’échec scolaire. Car un enfant perdu par l’école est un fiasco pour le monde. Car chacun d’entre nous a au fond de lui une envie profonde, un talent que l’école doit mettre à jour même indirectement. Il ne faut pas non plus minimiser la plus grande défaite de l’école qu’est bien évidemment l’illettrisme. Cet état de fait ne se cache pas seulement dans des lieux isolés de la planète. La Journée internationale de l’alphabétisation du 8 septembre met en lumière le fait qu’il faut aider celles et ceux qui sont handicapés quotidiennement parce qu’ils ne parviennent toujours pas à lire et à écrire ou parce qu’ils n’ont pas eu accès à l’instruction. D’après l’Institut de statistiques de l’UNESCO, en septembre 2013, 774 millions d’adultes, dont 64 % sont des femmes, ne possèdent toujours pas les compétences de base en lecture et en écriture… L’école permet donc non seulement l’apprentissage, mais aussi l’échange d’idées: on y apprend à analyser, à comparer, à forger son opinion, à la partager. L’école apprend donc à se former, mais aussi à se connaître, à choisir sa voie. C’est un lieu où on peut aussi se permettre de créer, de rêver à l’avenir. L’école est enfin un excellent endroit pour apprendre à râler… avec de solides arguments ! L’école forme évidemment des médecins, des infirmiers, des volontaires qui partent parfois discrètement dans des lieux de souffrance pour apporter leur aide et leur savoir: la Journée internationale de l’aide humanitaire les célèbre le 19 août. La date du 5 décembre est quant à elle réservée aux bénévoles qu’il faut aussi saluer pour leurs actions de cœur et de dévouement. L’école met donc souvent en exergue des valeurs comme la solidarité, le partage. L’importance de l’éducation, de la formation se décline donc chaque jour à tous les temps et partout sur notre planète. Il faut donc fêter et remercier l’enseignement avec ses professeurs qui œuvrent tout au long de l’année. Et ne pas oublier que ce qui est un acquis pour nous est un privilège dans certaines parties du monde. L’école des réseaux sociaux et le cyber-harcèlement Les petits enfants savent manipuler des appareils connectés bien avant de pouvoir lacer leurs chaussures… Ils sont souvent plus habiles à “jongler” avec les réseaux sociaux que certains d’entre nous. Cependant, nous devons les protéger. L’école a ici aussi un rôle essentiel à jouer. Elle doit mettre en place un cadre qui permet à toutes et à tous de se servir des nouvelles technologies tout en respectant l’autre. Elle doit être concrètement aidée pour mettre en avant l’importance des comportements moraux pour faire face au cyber-harcèlement, par exemple. La protection de la jeunesse passe donc aussi par ce créneau. En outre, il s’avère que les filles, les femmes sont plus souvent victimes de cyber-harcèlement. Emmanuelle Peyret titre dans Libération un de ses articles, le 29 septembre 2015 de la manière suivante: “La cyberviolence, machiste et ‘pandémique'”. Pas de point d’interrogation: comme un fait, une certitude avec une conclusion qui appelle à prendre rapidement des mesures et des sanctions. Les filles, pourquoi l’inégalité? L’inégalité entre hommes et femmes se marquent aussi au niveau de l’enseignement des filles. Chez nous, les filles ont accès à tous les échelons de l’instruction. Or, ce n’est pas le cas partout dans le monde. Car les filles sont victimes de maltraitance. Car les filles n’ont pas accès à l’école ou ne peuvent prolonger leurs études. On les maintient dans un rôle inférieur par des violences morales et/ou physiques. La Journée internationale des filles du 11 octobre parle donc d’éducation, d’instruction, mais aussi de protection. Dans mon essai La réussite au féminin, la question des filles dans le monde est un sujet important: je parle de l’avortement sélectif qui pousse des familles à “supprimer” l’embryon quand on se rend compte qu’il s’agit d’une fille. J’explique le destin des filles très souvent lié aux brutalités, aux agressions, aux mariages forcés, aux inhumanités: “Comment se révolter alors que l’on ne sait ni lire ni écrire, alors que les violences, le viol, l’esclavage, le harcèlement dans toutes ses formes font partie du quotidien?” (Gold, La réussite au féminin, Editions Vitamines, 2014, pp.216-217). J’évoque déjà le courage de celle qui allait recevoir le Prix Nobel de la Paix: “Comment ne pas admirer le courage de Malala Yousafzai, jeune Pakistanaise, qui s’est opposée, au risque de sa vie, à l’analphabétisme imposé aux filles dans la région où elle vivait?” (Gold, La réussite au féminin, Editions Vitamines, 2014, p.217). Ellen Stewart dans People, repris dans L’Important le 28 septembre 2015, cite les paroles de Michelle Obama, l’épouse du Président des Etats Unis, qui est sérieusement impliquée dans la défense des filles dans monde: “Actuellement, soixante-deux millions de filles ne sont pas à l’école. Et ce qui est important à savoir, c’est que ces filles sont nos filles. Elles méritent d’avoir les mêmes chances d’avoir une éducation que mes filles et vos filles et tous nos enfants.” Semer les graines du changement Le but de ces Journées mondiales ou internationales en relation avec le sujet abordé ici est donc clair: on doit informer encore et encore qu’il existe encore tant à accomplir ; on doit remercier ceux qui s’attèlent à la lourde de tâche de développer et de protéger l’école, de persévérer dans ce généreux labeur ; on doit sans cesse conscientiser ; on doit agir. Car je le dis -et je le répète- dans mes articles, dans mon essai La réussite au féminin que “c’est dans l’instruction et dans l’éducation que germent les graines du changement” (Gold, La réussite au féminin, Editions Vitamines, 2014, p.218). Car il faut que la société donne des chances à tous dans le monde. Il faut donc éradiquer au plus vite ces inégalités qui touchent la santé et la vie des enfants et, plus particulièrement, de ces filles, de ces jeunes filles, de ces futures femmes. Fierté d’être fille, d’être femme On parle aujourd’hui de “la réussite au féminin”, de ces filles qui entreprennent de longues études et qui deviendront peut-être des leaders de demain. On évoque déjà les nombreuses réussites. Et même si la visibilité des femmes n’est pas encore acquise, on constate que les femmes avancent. En effet, elles progressent non pas pour prendre la place des hommes, mais pour prendre “leur” place. “Au féminin”, donc. Avec leurs élans qu’elles mettent au service de la société. Avec un esprit positif qui leur est propre. Et les hommes n’y voient que du positif aussi et admirent sincèrement leurs compagnes. Cette fierté teintée de cet esprit positif, imprégnée de dignité, il faut l’exporter. Pour que, demain, les filles sur toute la planète soient heureuses d’être des femmes. Tout simplement. Anna Gold, Ecrivaine, auteure de l’essai La réussite au féminin, Editions Vitamines. Membre du CA de l’Association des Ecrivains belges de langue française.

 

huffingtonpost.fr –

Bérets rouges: huit militaires s’évadent d’une prison malienne

mediaDes proches de l’ancien chef putschiste malien Amadou Sanogo dont huit militaires se sont évadés d’un camp de gendarmerie de Bamako, ce samedi 10 octobre. Ils y étaient détenus dans l’attente du jugement de l’affaire des bérets rouges, ces soldats qui s’étaient opposés en mars 2012 au coup d’Etat du général Sanogo et qui avaient été retrouvés morts dans un charnier en périphérie de la capitale malienne.

Parmi les évadés — huit militaires et un civil —, on retrouve des proches du général Amadou Sanogo, chef de l’ex-junte. Comme leur mentor, ils ont été arrêtés et attendaient leur jugement dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat en 2012 de plusieurs militaires parachutistes, communément appelés Bérets rouges.

Mais dans le lot des hommes en fuite, il y a également des militaires maliens, qui ont été arrêtés il y a plusieurs mois pour tentative de déstabilisation des institutions de la République.

Recherches intensives

Un important dispositif militaire et policier déployé à Bamako et dans sa périphérie n’a pas encore permis de retrouver toutes ces personnes en cavale. Une enquête a été ouverte et des militaires chargés de la garde des ex-détenus interpellés.

 

 

La thèse de la complicité interne circule avec insistance. Quelques heures avant cette spectaculaire évasion, celui qui est présenté comme le meneur des militaires aurait notamment reçu de mystérieux visiteurs qui avaient en main un colis.

 

RFI