Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 02/10/2015

ANNIVERSAIRE DES FPC: CÉLÈBRATION À PARIS

altA L´occasion du premier anniversaire du congrès constitutif des Forces Progressistes du Changement (FPC), la fédération de l´Europe Occidentale du parti organise une journée spéciale pour célèbrer la naissance de ce parti  qui symbolise la voix des opprimés, des exclus, des patriotes et des progressistes du pays.

Date:  Samedi 03 octobre 2015

 Lieu: Foyer Grenelle 
17 Rue de l´Avre, 75 015 Paris.
 
Heure: 14h- 18h. 

Le programme de la journée:
 
– Le discours d´ouverture du Secrétaire général de la section.alt
– Communication: Thème 1:  Historique et mutation du mouvement  FLAM en parti FPC.
– Communication : Thème 2: Refus de reconnaissance du parti, défis et perspectives.
– Paroles aux invités et ouverture des débats.
 
Tous nos militants, sympathisants, amis de la cause, militants des droits humains et  nos compatriotes sont invités.
 
Accès transport en commun: Métros- lignes 6, 8 et 10 station La Motte-Picquet-Grenelle.
 
La présence de tous est vivement souhaitée.

 
La lutte continue!
 
Le secrétariat à l´organisation
Contact: Sall Bilguiss  : 06 59 24 50 52

ARRESTATION DE L’EX-CHEF DES PUTSCHISTES AU BURKINA : Gilbert Diendéré rattrapé par son passé

altLa nouvelle est tombée dans l’après-midi d’hier, 1er octobre 2015. L’ex-chef des putschistes, le Général Gilbert Diendéré a été arrêté.

Il s’était, depuis la libération du camp Naaba Koom II, le 29 septembre 2015, refugié à l’ambassade du Vatican d’où, par un canal diplomatique, il avait, dans un premier temps, négocié son exfiltration vers un pays étranger, quitte à revenir plus tard répondre de ses actes devant la Justice. Et comme « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute », Gilbert Diendéré, n’ayant pas eu d’oreille attentive, s’est  finalement plié, d’autant que ses marges de manœuvres étaient fort réduites. Ainsi donc, Diendéré qui aura marqué les années sombres du régime Compaoré, a été rattrapé par son passé. Car la plus grave bêtise de l’homme qui était considéré comme le mieux renseigné du Burkina voire de la sous-région ouest-africaine, est d’avoir osé perpétrer un coup d’Etat aux lendemains d’une insurrection populaire, alors même que l’on était à la fin de la transition censée ramener le pays sur les rails de la démocratie. Pourtant, très redouté par tous, l’ex-chef d’état-major particulier de la présidence du Faso coulait une vie paisible depuis que son mentor, Blaise Compaoré, acculé par la rue, a pris la poudre d’escampette pour trouver refuge en Côte d’Ivoire, son  « beau pays », où il se la coule douce, en dehors de ses petits bobos de santé. C’est dire qu’au final, Blaise  Compaoré aura eu plus de  chance que celui-là qui, pendant plus de 27 ans, était considéré comme ses yeux et ses oreilles. Maintenant qu’il est entre les  mains de la Justice, Gilbert Diendéré, comme lui-même l’avait si bien dit, doit assumer ses responsabilités jusqu’au bout ; lui qui, à ce qu’on dit, a toujours navigué entre l’ombre et la lumière.

L’arrestation de Gilbert Diendéré sonne le glas du système Compaoré

C’est une véritable mine d’informations qui, si elle est bien exploitée, devra permettre d’en savoir davantage sur bien des crimes commis au Burkina Faso depuis l’assassinat de Thomas Sankara jusqu’à la mort ténébreuse du juge Salifou Nébié, en passant bien évidemment par le crime odieux de Sapouy, le 13 décembre 1998. C’est pourquoi il faut tout faire pour que soit préservée la vie du Général Diendéré qui aura eu le mérite d’avoir facilité la réunification de notre armée, en perpétrant, à la suite du Malien Amadou Haya Sanogo, « le coup d’Etat le plus stupide au monde ». Car, on le sait, ils sont nombreux nos hommes politiques qui ont actuellement le vent en poupe, qui pourraient perdre la cote si Diendéré accepte, lors de son procès, de faire le grand déballage. Ces gens-là voudraient bien le voir passer de vie à trépas. Car, comme le disait Aristote, nul ne gouverne innocemment, surtout qu’au Burkina, certains ont gouverné pendant plus d’un quart de siècle. Force doit donc rester à la loi. De toute évidence, l’arrestation de Gilbert Diendéré,  suite à la dissolution du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), sonne le glas du système Compaoré. Et c’est tant mieux. Car, au-delà de toute considération, c’est la démocratie burkinabè qui gagne. Gilbert Diendéré aurait voulu devenir un héros dans son pays qu’il s’y serait pris autrement, notamment en déposant son mentor Blaise Compaoré qui, au crépuscule de son règne, faisait preuve d’un aveuglement à nul autre pareil pour se maintenir au pouvoir. Malheureusement, il a raté le coche. Et c’est tant pis pour lui dont le mythe est désormais définitivement brisé.

B.O

Source : Le Pays (Burkina Faso)