Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: July 2015

Chine/Mauritanie : 50 ans de relations, “qui résistent à l’épreuve de l’histoire et du temps”

 Chine/Mauritanie : 50 ans de relations, La commémoration du cinquantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la Mauritanie a été marquée par une réception offerte par l’ambassade de Chine à Nouakchott lundi soir.

La réception s’est déroulée en présence de la ministre mauritanienne des Affaires étrangères et de plusieurs autres membres du gouvernement mauritanien. Prenant la parole à cette occasion, Wu Dong, ambassadeur de Chine en Mauritanie, a souligné que les deux pays ont établi pendant 50 ans “une relation amicale étroite et une amitié profonde, qui résistent à l’épreuve de l’histoire et du temps”.

“La Chine a réalisé en Mauritanie depuis 1967 plus de 40 projets, apportant une contribution active au développement économique et social mauritanien”, a-t-il relevé.

Le diplomate chinois a ajouté : “désormais, avec l’attention et le soutien des dirigeants successifs de nos deux pays, la Chine et la Mauritanie ont réalisé des progrès considérables dans les domaines politique, économique, culturel, militaire et sanitaire, etc.”.

“Depuis le 21ème siècle, face à une nouvelle situation internationale et régionale et selon leur besoin du développement respectif, la Chine et la Mauritanie, ouvrant la marche vers l’avenir sur la base de ses acquis, composent une nouvelle page dans les annales des relations entre les deux pays”, a-t-il conclu.

Pour sa part, Mme Vatma Vall Mint Soueinea, ministre mauritanienne des Affaires étrangères a “vivement” remercié la Chine pour sa coopération suivie et ses liens indéfectibles établis depuis cinquante ans entre les deux pays.

En marge de cette cérémonie, la mission diplomatique chinoise a organisé une exposition photographique comprenant soixante éléments retraçant l’histoire des relations diplomatique et de coopération entre les deux pays.

Il a été rappelé à cette occasion, que des classes de langue chinoise ont été inaugurées depuis octobre 1987 dans la faculté de littérature de l’Université de Nouakchott et que 38 enseignants chinois y sont envoyés successivement.

Depuis 1975, la Chine a octroyé à la Mauritanie 359 bourses d’études. Chaque année, des stagiaires militaires mauritaniens sont accueillis dans les académies militaires chinoises et la Chine fournit à la partie mauritanienne sous forme de don une assistance en matériels militaires.

Des équipes médicales chinoises sont envoyées chaque année en Mauritanie et ce depuis 1968. Depuis cette date, 800 médecins et infirmiers chinois constituant 31 équipes ont travaillé en Mauritanie. F

http://french.china.org.cn/foreign/txt/2015-07/21/content_36114689.htm

« Souveraineté des États et justice pénale internationale» au centre d’une conférence internationale

Dakar, la capitale sénégalaise, abrite, depuis ce lundi (20 juillet) une conférence internationale sur la « Souveraineté des États et justice pénale internationale», dans le cadre de la commémoration de la Journée de la justice pénale internationale. Dans ce cadre, des ministres de la Justice d’Afrique, des experts ressortissants des pays de la Cedeao, de la Mauritanie, de la Tunisie et du Tchad mais aussi de la Cour Pénale internationale et d’organisations de la Société civile débattront  deux jours durant «des enjeux liés à la justice pénale internationale et la souveraineté des États».

Il sera aussi question «d’identifier les voies et moyens de promouvoir l’universalité du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (Cpi) pour lutter efficacement contre l’impunité dans le cadre d’une étroite coopération entre la Cour et les juridictions nationales des États parties souverains tout en respectant le principe de la complémentarité».

De l’avis  du procureur de la Cour pénale internationale, Mme Fatou Bensouda, « la lutte contre l’impunité est devenue un impératif pour pacifier nos sociétés contre la criminalité organisée et transfrontalière ». Fatou Bensouda plaide pour qu’on ne s’arrête pas en si bon chemin. « Cette Cour est jeune, nonobstant le mandat extrêmement important que les États lui ont confié. De nombreux défis nous attendent encore. C’est pourquoi, nous ne devons pas nous détourner de l’essentiel : lutter contre l’impunité pour les crimes les plus odieux et donner une voix aux victimes».

De son côté le ministre sénégalais de la Justice a indiqué que l’Afrique est décidée à juger ses anciens chefs d’Etat coupables de crimes, se réjouissant de l’ouverture à Dakar du procès de l’ancien dictateur tchadien. « Le procès de Hissein Habré est historique. C’est l’Afrique qui juge l’Afrique. Et c’est un nouvel espoir pour toutes les victimes. C’est un signal fort qui est envoyé. Aujourd’hui le permis de tuer n’est plus possible, souligne Sidiki Kaba. Abondant dans le même sens, la présidente de la CPI , Mme Silvia Fernandez de Gurmendi a déclaré que le procès Habré constitue un « véritable exploit et résulte de la détermination des victimes à « poursuivre leur bourreau » ainsi que de « l’obligation de rendre compte ».

La Cour Pénale Internationale a mauvaise presse en Afrique où un certain nombre de griefs sont formulées à son encontre. On reproche à la CPI d’appliquer « la politique du deux poids, deux mesures », dans l’administration de la justice pénale internationale donnant l’impression qu’elle est une juridiction sélective.

 

le calame

La Tunisie va fermer toutes les écoles coraniques

La Tunisie va fermer toutes les écoles coraniques«Les mosquées sont faites pour prier et non pour appeler au jihad en Syrie ou pour recruter des jeunes pour les camps terroristes en Libye».

C’est ce qu’a déclaré Mohsen Marzouk, secrétaire général de Nidaa Tounes, lors d’un meeting, vendredi soir, au bureau de Nidaa Tounes à la Goulette (Casino-Khair-Eddine), ajoutant que «les mosquées ne sont pas des endroits où l’on trame des complots contre l’Etat et contre la sécurité des citoyens ou pour cacher des armes et des munitions». Tout en soulignant que le nombre de mosquées échappant au contrôle des autorités religieuses se comptent par dizaines, M. Marzouk a ajouté : «Partout où l’on va, à Bizerte, à Siliana, à Zaghouan et ailleurs, on nous parle de ces mosquées contrôlées par des extrémistes religieux, mais l’information n’arrive pas hélas à temps aux autorités».

Le secrétaire général de Nidaa Tounes a admis que la situation dans le pays est assez grave. Aussi n’est-il plus question, selon lui, de céder aux pressions et de laisser des écoles dites coraniques embrigader et endoctriner des enfants en très bas âge.

«A deux pas d’ici, au Kram, des écoles coraniques diffusent des vidéos où l’on voit des enfants en bandanas noires, sur lesquels sont imprimés des messages appelant au jihad ou rendant hommage à ceux qui sont morts dans les zones de conflit. On leur montre aussi des vidéos où des soi-disant cheikhs parlent de l’au-delà et de la souffrance dans les tombes», a déploré Mohsen Marzouk, avant de lancer: «Nous allons toutes les fermer (ces écoles, NDLR). Et nous allons revoir les nominations effectuées dans certaines régions. Et c’est notre devoir».

Rappelons que Nidaa Tounes conduit l’actuelle coalition gouvernementale.

Samedi 11 Juillet 2015 – 14:12

atlasinfo.fr

Ouverture d’une enquête sur la mort en garde à vue d’Omar Diallo

altLe parquet du tribunal de Nouakchott/Sud a ordonné l’ouverture  d’une enquête suite au décès pendant la garde à vue  au commissariat de police d’Arafat,  d’un jeune du nom d’Omar Diallo,  rapporte lundi la presse locale.

Ce jeune avait été appréhendé par une patrouille de Garde Nationale et mis à la disposition de la police pour un banal contrôle d’identité à la veille de la fête marquant la fin du mois de Ramadan.

La famille du jeune Diallo soutient la thèse de la torture, alors que les éléments du commissariat d’Arafat défendent celle d’un malaise subit ayant nécessité une évacuation vers un hôpital suivi d’un décès.

La Mauritanie a ratifié toutes les conventions des Nations Unies relatives à la torture et aux traitements cruels inhumains et dégradants, mais jamais un  membre des forces de sécurité n’a encore été déféré devant la justice pour ce type de crime.

 

le calame

Démocratie, médiocratie et méritocratie

démogâchisJe pense que les mutations que connait le monde de nos jours sont en train de mener vers une inéluctable réécriture de la politologie.

En effet, n’a-t-on pas vu ce 14 juillet 2015 à Paris, 300 citoyens français manifester, pour réclamer le renversement de François Hollande par un coup d’Etat militaire ?François Mitterrand, initiateur du discours de La Baule, qui a été le sifflet de départ de la démocratisation-médiocratisation du continent africain, doit se remuer dans sa tombe. Il ne doit pas être content, son Jacques Attali non plus, de voir les français vivre, au XXIème siècle, un putsch, une période de transition, une suspension temporaire de l’OIF, très provisoire de l’UE, insignifiante du «Machin » (comme De Gaulles appelait l’ONU), des observateurs du Sud qui viennent à Paris, Grenoble, Lille, etc… pour s’assurer de la régularité du scrutin et/ou de la conformité des listes électorales, de la transparence des opérations de votes, que le nombre de bulletins de vote est suffisant, ainsi que de la présence effective des représentants de n’importe qui et de n’importe quoi…

En somme, l’arroseur arrosé. La démocratisation importée en Europe à partir de la pépinière Afro- Mitterrandienne qui pilule de démocrates chevronnés. On peut en citer le très inamovible Robert Mugabe, l’indéboulonnable Paul Biya du Cameroun, le quasi éternel Denis Sassou Nguessou du Congo (non démocratique), en plus des irremplaçables Faure Gnassingbe (très fort d’ailleurs), Ali Bongo et Kabila fils, héritiers illégitimes de leur trio de pères-empereurs-présidents.

En Afrique, en effet, on assiste à l’enracinement de la médiocratie. Exactement telle qu’ils nous la voulaient, les gars de La Baule et Cie. Au Burundi, à la Nkurunziza, on dialogue, on bloque, on dialogue de nouveau. Finalement on vote pour gagner à tous les coups et n’importe quels coûts (même en vies humaines). On dialoguera plus tard. Rien ne presse. Les boycotteurs ? Ils ne comptent pas grand-chose : « suffrages non exprimés, immaturité démocratique d’opposants, sans base populaire, manipulés par les forces étrangères et les ennemis extérieurs et intérieurs de la nation ». C’est cela le grand Nkurunziza qui, narguant tout le Monde, massacre ses citoyens pour les gouverner, malgré eux, au moins, une troisième mandature, comme s’ils ne pouvaient vivre sans lui.

Voici aussi que le vieux colonel congolais Denis Sassou Nguessou, se ravise pour se rendre compte, que la Constitution de son pays devrait évoluer… Entendez par là : vers lui. Par le truchement de « concertations nationales », Il prépare avec grande habileté son auto succession.

Voilà encore qu’au Rwanda, le « Parle-ment » affirme qu’une pétition de 3,7 millions de Rwandais, sur un corps électoral de 6 millions d’électeurs et une population totale estimée (en 2012) à 10,5 millions d’habitants, constitue un élément qui ne pourrait être négligé et que, compte tenu des « réalisations grandioses » de Kagamé, la modification de la constitution « s’imposait » pour lui permettre de parachever (quand?) ce qu’aucun autre Rwandais, selon le même ‘’parle-ment’’, ne semble pouvoir poursuivre à sa place.

Il y aura, sans aucun doute, d’autres Kagamé, et d’autres cas non « gammés ». En tous cas, tous étoilés, et à plusieurs galons. C’est en respect, vous dira-t-on, du principe bien connu du « le peuple le veut« . Pauvre peuple qui ne sait pas, en réalité, ni ce qu’il veut ni ce qu’on lui en veut !

C’est, dans nos projets d’Etats émargeant, le passage de l’Etat-providence à l’Etat-individu, la mutation « profonde » des systèmes à partis uniques vers des institutions à unique partie. Une partie jouée et gagnée à l’avance.

Notre système de gouvernance médiocratique est maintenant bien enraciné. La méritocratie est pour plus tard. Elle se conquiert, et les peuples n’ont que les dirigeants qu’ils méritent.

Debellahi