Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: July 2015

Le sommet des pays membres de l’agence africaine de la grande muraille verte se tient demain lundi à Nouakchott.

Arrivée à Nouakchott de 5 chefs d’état africainsLe sommet des pays membres de l’agence africaine de la grande muraille verte se tient demain lundi à Nouakchott.

Les 5 chefs d’état africain membres de cette agence sont arrivés dimanche à Nouakchott.

Il s’agit des présidents soudanais Oumar Hassan El Béchir,  Macky Sall du Sénégal, Idriss Déby Itno du Tchad, Ibrahim Boubacar Keita du Mali et Michel Kofando du Burkina Faso.

L’arrivée du président soudanais à Nouakchott constitue un défi Oumar El Béchir faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international  lancé contre lui par la cour pénale internationale, l’accusant de crimes contre l’humanité.

La Mauritanie n’ayant pas signé l’accord de Rome, le président El Béchir ne peut pas être inquiété lors de son séjour dans le pays.

Auparavant la Mauritanie avait refusé de livrer à la CPI l’ancien responsable des services de renseignement libyen sous le régime de Kadhafi, Abdalla Senoussi.

La dernière visite du président El Béchir en Mauritanie est intervenue en 2009 quelques mois après l’élection du président O. Abdel Aziz.

L’agence africaine pour la grande muraille verte compte 11 pays situés dans l’espace géographique du grand Sahara qui s’étend de l’océan atlantique à la mer rouge.

 

saharamedias

FLAMNET-AGORA: La Mauritanie: Deux discours mêmes conséquences, une autre attitude s’impose ! (2eme partie)

altLa Mauritanie: Deux discours mêmes conséquences, une autre attitude s’impose !

(2eme partie)

Alors, quelles solutions ?

Etant donné que, objectivement, tout le monde sait que cette situation ne peut plus durer, faut-il rester sur la même lancée ou bien devons-nous changer d’orbite pour adopter une autre stratégie ? En clair, en tant que militants de la cause noire en Mauritanie, sommes-nous satisfaits du travail accompli depuis des décennies ?

Sans doute, il serait plus facile, donc très tentant, de rejeter la totalité de la faute sur le camp adverse, en l’occurrence sur les compatriotes maures. Mais, je devrais me demander est ce judicieux ou même productif de le faire ? Chose qui pourrait me donner la conscience tranquille en le faisant, mais à quoi cela servirait aujourd’hui, dans ma démarche de recherche de solutions aux problèmes de notre cohobation? La réponse est catégorique : Absolument rien.

Pour une question purement de méthodologie, je considérerais deux possibilités:

 

  •  Les maures progressistes sont de bonne foi, mais, ils n’ont pas très bien saisi l’ampleur des problèmes,

     

  •      Nous pouvons mieux faire pour les aider à comprendre la réalité de la situation.

Par conséquent, le temps est venu de faire de l’introspection sur nous-mêmes, et sur nos différentes organisations ( qu’elles soient politiques ou humanitaires) afin de dégager un plan d’action général fiable pour donner plus de chance à la réussite de nos efforts de tous les jours. Vue la détérioration progressive et certaine de la condition de l’homme noir en Mauritanie, il devient indéniable que notre lutte commencée depuis les années 70 n’a pas encore payé. Ce fait n’est pas dû à l’absence de travail de notre part. Ce serait une contre-vérité, ou de malhonnêteté et/ou de l’ignorance de dire que les différents responsables de nos organisations n’ont rien fait. Seulement, il n’y a pas toujours eu de corrélation certaine entre les efforts et les résultats. Malheureusement, pour l’instant, le résultat obtenu ne reflète pas l’ampleur de leur sacrifice. Le moins qu’on puisse dire, il faut le reconnaître, est que nous avons échoué, indépendamment des causes que nous pourrons évoquer, essentiellement sur deux points. Premièrement, l’absence de ralliement de nos compatriotes maures à cette cause, qui est pourtant juste et dont l’existence est d’une réalité visible même au plus aveugle des humains. Et le second point c’est notre incapacité de favoriser et de soutenir l’émergence d’une relève saine qui pourra prendre en charge le combat pour les générations futures.

Alors, je dirais qu’à l’image de l’évolution de la philosophie du travail dans le monde, pour des organisations qui réussissent, nous devons adopter un plan de travail qui fait appel au concept de ‘’travailler plus intelligemment et non plus durement’’. Ainsi, nous établirons un plan programmatique qui s’inscrirait dans une période d’une année. Durant laquelle nous devrons consacrer l’essentiel de nos efforts à la résolution de ces deux problèmes. Un programme bien établi qui respecte des méthodes scientifiques de planification. Une fois les objectifs codifiés, ils devront être supportés par un groupe de gens capables de porter la mission de manière agressive et stratégique en direction de toutes les populations mauritaniennes. Un discours qui devra s’entendre partout dans le pays, au niveau de nos villes, villages, hameaux et campements. Désormais, il faut comprendre que ‘’la Mauritanie n’est pas seulement Nouakchott’’ et agir en conséquence.

Evidemment, pour tout plan qui mérite son nom, il faudra un bilan au terme du délai fixé. Ce bilan pourrait refléter une adhésion massive de nos compatriotes maures à la cause, qui sera un signe de succès, et qui indiquera la volonté de vivre ensemble de nos communautés. Dans le cas contraire, il faudra faire face à la réalité. En ce moment nous devrons comprendre qu’il ne sera plus opportun d’insister sur la cohabitation de nos différentes populations, mais travailler, non pas pour le fédéralisme, ou l’Autonomie, mais sur l’option de la séparation pure et simple entre le Sud et le reste du pays. Et cela doit être compris et dit sans complexe de notre part afin que chaque personne et chaque communauté prenne sa responsabilité. A partir de ce moment, nous imposerons l’optique de séparation, pas en fonction de la haine, du dédain ou du racisme contre le maure, mais en raison du principe que tout individu et toute communauté doit aspirer à son bien-être moral, matériel, social et politique. Chose que nous ne jouissons pas dans la situation actuelle.

 

Cependant, d’aucuns se demanderont qui seront ces hommes et femmes, parmi nous, capables de porter cette transformation décisive ? Il y a quelques semaines, 16 Mai 2015, mon grand frère Boye Alassane Harouna partageait sa réflexion sur la question d’une relève pour un combat salutaire. Comme à son habitude, c’est un texte bien rédigé et agréable à lire dont je partage la nécessité de l’urgence mais pas le pessimisme. En effet, J’ai perçu, chez lui, un sentiment défaitiste par rapport au leadership parmi sa génération. Pourtant, je suis convaincu qu’il y a toujours la possibilité de rééditer l’exploit de 1983 qui avait fusionné nos différentes organisations en un seul mouvement politique, les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM).

Il est vrai qu’aujourd’hui la matérialisation d’une future relève peine à émerger. Comme je disais tantôt c’est le deuxième point d’échec pour le compte de nos organisations. Présentement, le manque d’encouragement et d’encadrement de nos leaderships à l’égard de nos potentialités montrent trois déplorables comportements. Soit un découragement des jeunes qui finissent par abandonner la scène politique. Ou bien, rester dans les sillages de nos organisations incapables de réfléchir par eux-mêmes, bref ils se transforment en abrutis politiques. Le troisième fait, ceux ou celles qui ont une énergie débordante finissent par se rebeller contre nos leaders de manière inappropriée violant ainsi tout code moral de nos mœurs et coutumes. Comportement qui tire souvent vers l’arrogance et frise l’impolitesse. Mais à l’absence de tout encadrement de base, évidemment l’élégance et la beauté de l’albatros se mesurent à la force de ses flancs. Naturellement, un oiseau sans ailes ne volera pas loin.

Enfin, d’où viendra ce salut tant attendu ? Le 28 Juin dernier, certains d’entre nous ont commémoré, chacun à sa manière, le 29eme anniversaire de la disparition de notre camarde Moussa Kebe (Paix à son âme). Celui- là même, en tant que représentant de la jeunesse, joua un rôle primordial dans la création des FLAM. Pour beaucoup d’entre nous, il représente un symbole de lutte, d’abnégation, d’intelligence et de courage dans cette quête pour l’Egalite entre nos différentes communautés. Alors, en 1983, avec l’appui de nos sages, parmi lesquels feu Aboubakry Kalidou Ba (paix à son âme) il avait pu obliger nos aînés (la génération de Boye Alassane) d’accepter la fusion de leurs organisations en FLAM. Aujourd’hui ce sont ceux qui se réclament de la génération de Kebe Moussa qui doivent se manifester, probablement pour une dernière action décisive, pour une rédemption assurée. C’est à eux de jouer ce rôle de jonction entre nos aînés et celle de la nouvelle génération. Je leur dis, il est louable d’évoquer nos symboles chaque fois que l’occasion se présente, mais le symbolisme et l’héroïsme doivent servir pour stimuler notre inspiration à l’action. Sans cela tout devient un grand gâchis. Je suis sûr qu’il y a d’autres AbouBackry Kalidou Ba encore vivants qui n’attendent que de voir d’autres Kebe Moussa se manifester pour les épauler une fois encore. Je suis convaincu que cela ne va plus tarder. C’est là tout le fond de mon optimisme.

 

Hammel Barry
hammelbarry@aol.com

 

 

Ouverture Université d’été du FPC: D’importantes questions nationales à l’ordre du jour

altLes siège national des forces progressistes pour le changement (FPC), ex FLAM a abrité le vendredi soir, 24 juillet, la cérémonie d’ouverture  de la première université d’été de ce parti.

Devant un parterre d’invités  et  de militants du parti, le vice-président  et le secrétaire de la fédération de Nouakchott  ont décliné les objectifs de cette  université d’été  et le programme proposé. Pour  Wane et Sow,  le FPC  s’attèle à former  politiquement  et idéologiquement ses  militants.

Ainsi, durant trois  jours, les militants du parti vont suivre des  communications importantes  qui sont : FPC face aux défis nationaux, la  Constitution, histoire politique de la Mauritanie, résistance face à l’action politique, réforme foncière  et esprit d’entreprise et rôle de la jeunesse.

Les responsables du parti ont par la même occasion,  informé les militants de la campagne de sensibilisation et d’information  en cours dans la capitale depuis la mutation des FLAM en FPC. C’est dans ce cadre d’ailleurs  qu’ont été  créées  des unités de base au niveau de Nouakchott. Ils ont invité, par la même occasion les populations à venir s’informer et adhérer au parti afin d’en faire un parti de masse.

Pour sa part, le président des FPC, M Samba Thiam, après avoir remercié les militants du parti n’a pas manqué de  solliciter la contribution d’éminentes personnalités, venues honorer de leur présence  la cérémonie d’ouverture des travaux.

 

le calame

Les Forces Progressistes du Changement (FPC) organisent leurs premières journées d’été à Sebkha

Les Forces Progressistes du Changement (FPC) organisent leurs premières journées d’été à Sebkha [Vidéo & PhotoReportage]Les Forces Progressistes du Changement (FPC) ont débuté vendredi 24 juillet leur Université d’été dans la moughataa de Sebkha. L’objectif visé est d’avoir “une avant-garde éclairée, informée et déterminée pour le travail que nous faisons. Un militant a besoin d’outils pour pouvoir sensibiliser et convaincre”, a affirmé à l’ouverture Mamadou Wane, Secrétaire National à l’Organisation des Forces Progressistes du Changement (FPC).

Cette université d’été des FPC sera empreinte par des conférences animées entre autres par Samba Thiam, président des Forces Progressistes du Changement, Dr Alassane Dia, Coordinateur du Mouvement Touche pas à ma Nationalité ou encore Mamadou Kalidou Ba, militant et professeur à l’Université de Nouakchott.

“L’intérêt de cette université d’été est avant tout humain. Elle est innovante et moderne dans ses habitudes. Elle constitue un élément important (…) qui vise à favoriser une réflexion prospective chez les militants. Elle nous permet enfin de comprendre les tares et avatars de notre pays à travers des thèmes qui hantent encore l’esprit des Mauritaniens”, a rappelé Hamady Sow, Secrétaire Générale de la Fédération de Nouakchott.

Lors de cette ouverture de l’Université d’été des Forces Progressistes du Changement (FPC), une minute de prières a été consacrée aux victimes des années de braise du régime de Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya. Ces journées d’été s’achèvent ce dimanche.

©Cridem / 25 juillet 2015

 

 

 

LE PROGRAMME DE L ´UNIVERSITÉ D´ÉTÉ DES FPC

altVendredi 24 Juillet : Cérémonie d´ouverture de l´Université.
 
Samedi 25 juillet : Conférences-débats sur les thèmes:
 
– Les Forces Progressistes du Changement(FPC) face aux défis nationaux.
– La constitution mauritanienne.
– L´histoire politique de la Mauritanie.
 
Dimanche 26 juillet 2015: Conférences-débats sur les thèmes:
 
– Résistance et action politique.
– Réforme foncière en Mauritanie et enjeux.
– Esprit d´entreprise et rôle de la jeunesse.
 
La lutte continue!
 
Le département de la Communication.