Monthly Archives: March 2015
Mali-Mauritanie, Beize : Un village, deux Etats
Nouakchott veut-elle annexer Beize, un village malien ? La question mérite d’être posée. Le village en question est situé non loin de la sous-préfecture de Nampala. Selon nos sources, sur la carte du Mali, il n’y a aucun doute. Le village figure bel et bien sur la carte de notre pays. Mais depuis un certain temps, la Mauritanie est en train de grignotée sur les prérogatives administratives du Mali dans le village.
Nos sources nous enseignent, sur la base des témoignages recueillis sur place, que l’unique école franco arabe qui y sied est l’œuvre de la Mauritanie. C’est elle aussi qui paie les fonctionnaires qui y servent. Il y a aussi un puits à grand diamètre creusé par Nouakchott. Le hic dans tout cela, c’est la détention des cartes d’identité mauritaniennes la population locale. Le poteau rose a été découvert par une patrouille de l’armée malienne, dirigé par le lieutenant colonel Mohamed S. Koné.
Interrogé par les militaires maliens, un enseignant répondant au nom de Meyara Sidy Ould Bebeka a souligné que : « le puits à grand diamètre et l’école coranique sont l’œuvre du gouvernement mauritanien ». Pratiquement tous les habitants de la localité ne disposent que de pièce d’identité mauritanienne. Selon lui, les enseignants et les autres fonctionnaires de la localité reçoivent leurs soldes du gouvernement mauritanien. Quand bien même que le village est situé géographiquement sur le territoire de la République du Mali. La Mauritanie a t-elle profité de l’occupation du nord du Mali par les narco-djiahdistes pour annexer ce bout de notre territoire national ? Ou bien, les populations se sentant abandonnées par Bamako ont préféré tomber entre les bras de la Mauritanie ? L’on ne peut jurer de rien, mais force est de reconnaître que le gouvernement malien doit prendre le problème à bras le corps pour éviter à l’avenir un différend frontalier qui pourrait déboucher sur des incidents fâcheux.
Les deux pays doivent par exemple procéder illico presto à un bornage de frontière pour une réelle délimitation de cette frontière poreuse qui est devenue le repère des terroristes et le terreau de la grande criminalité avec à la clé le trafic de drogue. Le village de Beize n’est pas un cas isolé nombreuses sont les localités frontalière où Bamako n’a pas de représentant. C’est la raison pour laquelle il y a eu des incidents entre Maliens et Guinéens à Siradiouba et récemment dans le cercle de Kangaba, où il y a de cela quelques jours, une patrouille de la gendarmerie est tombée dans une embuscade tendue par des militaires déguisés guinéens en chasseurs, selon la population locale. Le différend, qui opposait un compatriote à un guinée, est né de la découverte d’un gros morceau d’or dans un puits d’orpaillage situé en territoire malien. Le seul malheur de nos compatriotes est d’abriter ce site d’orpaillage. Le bilan des affrontements est lourd, plus d’une trentaine de morts, dont deux gendarmes maliens, qui ont été abattus de sang froid par des militaires guinées sous le manteau des chasseurs. Selon le témoignage des rescapés, le plan de bataille utilisé par les assaillants ne trompe guère. C’est une stratégie de guerre purement militaire. Deux choses, ou ce sont des anciens militaires, ou des militaires en activité. La seconde hypothèse est défendue par les villageois, qui semblent reconnaître certains combattants, lesquels serviraient dans l’armée guinéenne. Car, entre eux villageois, ils se connaissent. Ce sont des gens qui se côtoient tous les jours. Donc, ils ne peuvent se tromper sur l’identité des soit disant chasseurs guinéens.
Il y a donc lieu de faire sien, un adage du pays de la teranga dit que : « quand un étranger construit chez toi ce qu’il n’a pas l’intention de partir ».
Badou S. Koba
Malijet
Fox News accuse la Mauritanie d’abriter des camps d’entrainement EI, Al Qaeda, Boko Haram
Nos confrères de Foxnews n’y sont pas allés du dos de la cuillère prétendant que les trois organisations terroristes à savoir l’EI, AlQaeda et Boko Haram, utiliseraient des camps d’entrainement sur le sol mauritanien où des douzaines de recrues des États-Unis, du Canada et d’Europe sont endoctrinées au jihad afin d’étendre le califat prétendu à travers le Nord et l’Afrique occidentale.
L’information est donnée dans un reportage intitulé “Les djihadistes se révoltent dans le couloir de la mort en Mauritanie“.
Citant un analyste du nom de Veryan Khan, directeur de la rédaction Recherche sur le Terrorisme (Trac), basé en Floride, celui-ci prétendrait que “la situation en Mauritanie est un baril de poudre dont très peu de personnes parlent”.
Fownews prétend également qu’au moins 80 recrues djihadistes venant des États-Unis, du Canada et d’Europe, y compris la France, recevraient « une formation dans ces camps ». Foxnews cite le désert mauritanien comme un noman’s ladn propice à l’existence de ces camps dans un pays peuplé « d’environ 3 millions concentrés sur la côte, autour du capitale Nouakchott, tandis que le reste du pays, qui est de la taille du Texas et le Nouveau Mexique, aride est peu habité ».
“Ces lieux ne sont pas une destination de voyage” a dit Khan. “La seule raison d’être là d’un Occidental est de recevoir une formation pour le terrorisme”, prétend-il. Foxnews cite également la Mosquée de Maatamoulana, un centre cultuel, de lieu d’entraînement avec une forte présence de candidats occidentaux au Djihad. Foxnews revient avec son analyste sur les derniers événements à la prison centrale de Nouakchott et évoque les négociations avec les salafistes auteurs des émeutes et leur relaxation.
Foxnews cite notamment les noms de Taleb Ould Ahmedna, complice d’une tentative d’enlèvement d’un diplomate allemand en 2007 et l’enlèvement réussi de deux citoyens italiens, Sergio Cicala et sa femme, Philomene Kaboure, en 2009. Teyib Ould Saleck, condamné pour activités liées au terrorisme, à savoir le recrutement et le financement d’organisations terroristes en Mauritanie. Sidi Ould Sidina, condamné contre sa participation dans une attaque qui a tué quatre citoyens français dans Aleg en décembre 2007.
Foxnews révèlent, par ailleurs, le cas de Kristos Katsiroubas et Ali Medlej tous deux morts mais impliqués dans des attaques terroristes notamment en Algérie. Il y a aussi le cas de Aaron Yoon, un allié de Katsiroubas et Medlej, en Mauritanie et reconnu coupable de charges liées au terrorisme, mais libéré en 2013 après 18 mois de captivité.
Les français ne sont pas en reste et Foxnews évoque le cas de Maxime Hauchard qui aurait été identifié en novembre 2014 comme le bourreau qui a mené la décapitation de 18 prisonniers en Syrie.
Suivra
mauriweb
Colloque international de la Tidjaniya : Le soufisme face à l’extrémisme religieux
Organisé par le Mouvement cercles des Soufis, le 8e Colloque international de la Tidjaniya s’est tenu ce week-end à Dakar. Cette rencontre a été un intense moment de réflexion sur les défis qui interpellent la Tidjaniya en ce 21e siècle, marqué par des conflits religieux, ethniques et sectaires, a souligné le journal «Le Soleil». D’éminents guides de la Tidjaniya, des penseurs soufis, des intellectuels de haut niveau de toutes les régions du monde y ont pris part, à travers des panels et des tables rondes sur des thématiques. Des thématiques qui ont porté, entre autres, sur ‘’la Tidjaniya, spiritualité de sens dans une mondialisation tout en puissance», «les confréries soufies et les menaces des groupes extrémistes», «le soufisme et développement humain».
Président du colloque, Chérif Sidi Brahim Tidjani, a souligné, au cours de cette rencontre, la nécessité pour les disciples tidjanes du monde d’«engager une réflexion à travers la pensée fondamentale de leur guide suprême». Il a plaidé pour une éducation spirituelle et culturelle afin de faire face à l’extrémisme dans notre société, avant d’ajouter que «ce colloque permet de conjuguer la célébration du dialogue des disciples tidjanes du monde et celle de la société qui les entoure au service des valeurs universelles. Pour lutter contre les extrémismes, nous avons besoins de toutes les énergies de toutes les mobilisations».
«Le plus fort n’a jamais été fort tant qu’il ne règne pas sur les consciences»
Dans son intervention, le professeur Iba Der Thiam, qui a pris part au colloque, a expliqué que «l’islam tolérant que nous avons au Sénégal plonge ses racines au temps de la colonisation quand les chefs religieux de l’époque faisaient face à la volonté du système colonial de favoriser les religions qui étaient extérieures à l’Islam et de faire en sorte que le Sénégal soit conçu, selon les valeurs de la civilisation occidentale. Il ajoute que «les chefs religieux ont compris que l’enjeu véritable qui se posait n’était plus la conquête d’un espace spirituel et qu’il fallait faire en sorte que le système colonial ne soit le premier à occuper les consciences des sénégalais. Ils ont créé des daaras, construit des mosquées et organisé le pèlerinage à la Mecque. Parce que le plus fort n’a jamais été fort tant qu’il ne règne pas sur les consciences». Un fait qui, selon lui «a permis d’avoir au Sénégal 95% de musulmans et c’est un islam tolérant, de paix, d’amour, de convivialité qu’on y vit».
Co-président du colloque, le Pr Souleymane Bachir Diagne a soutenu, quant à lui, que «la fonction du soufisme est d’éclairer la marche du monde vers l’avenir». Il a souligné que le message que porte cette conférence peut tenir en une double affirmation. Premièrement, le soufisme n’est autre chose que l’Islam pleinement compris et pleinement vécu. Et deuxièmement, le monde actuel a besoin justement d’entendre ce message». (…) “Le soufisme en général et la voie Tidjaniya en particulier peuvent être vraiment pensés comme une lumière qui brille dans notre monde. La leçon qui porte cette dimension essentielle et intérieure de l’islam, c’est une leçon de pluralisme, de tolérance et de paix. Et qui lit aujourd’hui la réalité de notre monde et notamment la réalité religieuse, comprend que nous avons besoin que brille sur ce monde-là ces messages. Le soufisme a une lumière qui a besoin d’éclairer le monde».
Pour la Pr Souleymane Bachir Diagne, l’islam soufi peut contrebalancer l’islam radical, car le soufisme, dans son essence, est contre toutes les déviations et toutes les tendances extrémistes qui traversent actuellement les sociétés musulmanes. «Le soufisme écarte toute extrémisme religieux. C’est une religion de la compassion, de la fraternité humaine qui insiste sur le fait que malgré les différences d’interprétations, de spiritualité, de couleurs, de langues, entre autres, a déclaré le philosophe», dit-il.
seneweb
Verdict de l’affaire Karim Wade : 6 ans ferme, 138 milliards d’amende, chronique d’une condamnation annoncée
Deux années après le déclenchement des poursuites contre Karim Wade et Cie, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a rendu son verdict ce lundi 23 mars 2015. La sentence ne surprend guère. Karim Wade a été déclaré coupable et condamné à une peine de 6 ans ferme, plus une amende de 130 milliards de FCFA. Le substitut du procureur, Antoine Diome, avait d’ailleurs annoncé la couleur : “il n’y a pas de possibilité que Karim échappe à une condamnation». Chronique d’une condamnation annoncée.
L’affaire démarre le 02 août 2012, date à laquelle le procureur spécial, Alioune Ndao, interdit la sortie du territoire national à 25 personnes ciblées pour enrichissement illicite. Les conseils de Karim Wade déposent un recours à la Cour de justice de la Cedeao qui, dans un arrêt rendu le 22 février 2013, a estimé que l’interdiction de sortie du territoire nationale «n’avait pas de base légale» et que le procureur spécial violait la présomption d’innocence.
Le 08 novembre 2012, lors d’une conférence de presse, le procureur spécial, Alioune Ndao, cite des dignitaires libéraux, comme Karim Wade, Oumar Sarr, Abdoulaye Baldé, Samuel Sarr, Madické Niang et Ousmane Ngom, comme étant visés par
Le 14 novembre 2012, Karim Wade rallie Dakar à bord d’un vol d’Air France. Convoqué par les enquêteurs, il se rendra le lendemain à la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane.
Ce jeudi 15 novembre 2012 est donc le point de départ de l’une des affaires judiciaires les plus médiatisées de l’histoire du Sénégal. Cette phase, dite des auditions, ne s’intéressera pas qu’au fils de Wade, puisque Bibo Bourgi, Pape Mamadou Pouye, Mbaye Ndiaye…, défileront devant les enquêteurs durant plusieurs mois.
En décembre 2012, après plusieurs auditions et confrontations, l’enquête préliminaire est bouclée. Karim sait que son sort est scellé et le dit clairement au Procureur spécial de l’époque, Alioune Ndao : «De toute façon j’ai préparé mes valises, car je sais que j’irai en prison».
Le lundi 15 avril 2013, quelques heures après avoir déposé sa réponse à la mise en demeure qui lui a été servie, Karim est arrêté et gardé à vue à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Le lendemain, le procureur spécial, Alioune Ndao, flanqué de son substitut, Antoine Diome, fait face à la presse, et révèle avoir découvert «une véritable ingénierie financière frauduleuse», ayant entraîné la garde-à-vue de Karim Wade et de certains de ses présumés complices. Il révèle que tout reposait «sur un système avec deux déclinaisons de prête-noms».
Le 18 avril 2014, le patrimoine de Karim Wade a été drastiquement revu à la baisse par la Commission d’instruction près la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Ce qui n’a pas manqué de susciter la surprise. De près de 700 milliards, il a été finalement ramené à 117 milliards de Cfa.
Ouverture du procès
Karim : «On m’a dit que vous me condamnerez à 5 ans ferme»
Le 1 septembre 2014, Karim Wade fête ses 46 ans à la prison de Rebeuss. Deux jours plus tard, il déclare au juge en plein audience : «On m’a dit que vous donnerez le verdict le 15 septembre et vous me condamnerez à 5 ans ferme». Les juges n’en reviennent pas.
Le mercredi 12 novembre 2014, coup de théâtre. Alioune Ndao, le procureur spécial de la Crei, est limogé en pleine audience. L’Union des magistrats, très remontée, trouve «le procédé très grave et inélégant». Le jeudi 22 janvier 2015, l’assesseur Yaya Abou Dia, démissionne après une altercation avec le président de la Crei, Henry Grégoire Diop.
Les avocats de Karim boudent l’audience
Le mardi 20 janvier 2015, Karim adopte une nouvelle stratégie : le mutisme. Ses avocats, dans un communiqué, informent l’opinion que «suite aux brutalités dont il a été victime, et face à la violation continue de ses droits, Monsieur Karim Wade a décidé de ne pas comparaître devant la Crei qu’il considère comme une juridiction politique. Il refuse donc de participer à une parodie de justice et à un complot politico judiciaire». Karim fut brutalisé par un garde pénitentiaire alors que son avocat fut expulsé de la salle d’audience. Ses conseils décident ensuite de boycotter définitivement le procès.
Me El Hadj Diouf, un des avocats de l’Etat, déclare alors que «Karim Wade a créé les propres conditions de sa condamnation».
7 ans ferme et 250 milliards d’amende requis
Le 11 février 2015, débutent les plaidoiries. Me Moussa Félix Sow, un des avocats de l’Etat, a demandé, au terme du procès, au nom de l’Etat du Sénégal 200 milliards de Cfa de dommages et intérêts. Plaidoiries au sortir desquelles, Me Clédor Ciré Ly, avocat de Karim, a déclaré: «Je n’ai entendu que des attaques, des invectives».
Le procureur spécial, Cheikh Tidiane Mara, qui a remplacé Alioune Ndao au parquet général de la Cour de répression de l’enrichissement illicite, requiert pour sa part 7 ans de prison ferme, une amende de 250 milliards contre Karim Wade, la perte des droits civiques de Karim, entre autres.
Le 17 février 2015, le procureur Antoine Diome, déclare : «Rien que les biens déclarés au nom de Karim Wade sont largement suffisants pour le déclarer coupable du délit d’enrichissement illicite. Il n’y a absolument pas de possibilité que Karim Wade échappe à une condamnation», tranche le procureur Diome. «En termes d’éléments de preuves, nous avons même l’embarras du choix», renchérit-t-il.
Malgré tout, Abdoulaye Wade, l’ancien président de la République et père de Karim Wade, soutient qu’il n’est pas question que son fils soit condamné. “Ils n’ont qu’à faire ce qu’ils veulent, mais je n’accepterai pas qu’on condamne Karim”, soutient-il. Ne s’arrêtant pas en bon chemin, il active son parti qui finit par choisir Karim Wade comme étant le candidat du Pds à la présidentielle prochaine.
Peine perdue. Ce lundi 23 mars 2015, Karim Wade a finalement été déclaré coupable d’enrichissement illicite et condamné à six (6) ans ferme et une amende de 130 milliards.
seneweb
La Loupe du Rénovateur : Ces présumées valises… au bonheur des premières dames !
Le Rénovateur Quotidien – Quand l’Etat se confond à la famille du prince et que les scandales se terminent dans un silence assourdissant sans que le citoyen n’ait eu droit à la vérité, le pays coure un danger permanent. Combien de fois les premières dames de ce pays ont été au centre de présumées affaires rocambolesques qui font le tour des salons et qui alimentent toutes sortes de rumeurs.
À la fin tout retombe dans le silence comme un soufflet qui se dégonfle. Quand Ould Taya était au pouvoir, on a beaucoup parlé des « valises diplomatiques » de la première dame. Ses présumés liens avec les gouverneurs de la banque centrale. Les fameuses mallettes d’argent, avec les opérations occultes de transfert de devises vers l’Europe.
La famille Taya quittera le palais de la manière la plus attendue par un coup d’Etat militaire, sans avoir le temps de préparer ses valises. L’arrivée d’un Président transitoire remettra sur la sellette l’autorité des premières dames du pays portées vers des voyages d’affaires, des présumés acquisitions de maisons à l’étranger et bien d’autres sombres transactions et autres facilités dues aux privilèges officiels.
L’Etat cette vache à lait, cette poule aux œufs d’or au service du chef et de ses proches est une tradition qui se perpétue par la volonté princière de faire main basse sur les richesses de ce pays. La démocratie n’y pourra rien ! Le malheur est que de telles pratiques abominables trouvent les moyens nécessaires pour être camouflés par la raison d’Etat.
Le présumé voyage de l’actuelle première dame du pays pour dit-on s’approprier un titre foncier en France s’il se confirme vient une fois de plus jeter un sérieux discrédit sur l’image de l’Etat et de la démocratie chez nous. Si les faits sont avérés, ce serait une honte pour la Mauritanie.
La présidence doit apporter des clarifications sur cette présumée affaire de gros sous qui pourrait éclabousser la première dame et par ricochet l’homme fort du pays. En attendant les mauritaniens sont partagés entre l’indignation et le doute.
Le pire est de laisser les rumeurs faire le tour du monde dans la plus grande indifférence au sommet de l’Etat. Une stratégie bien de chez nous. Le moins qu’on puisse dire est que de telles pratiques ne peuvent plus passer inaperçues dans un monde où l’information et les moyens de surveillance se développent à un rythme soutenu. Un monde où les gestes les plus anodins sont amplifiés.
A quand doit –on continuer à banaliser des présumés scandales surtout quand elles viendraient de la maison brune. Jusqu’à quand l’Etat continuerait à offrir les clés du trésor à des mains qui en useraient et abuseraient à leur convenance quitte à mettre à mal la crédibilité des institutions respectables de la nation ? Les barrières qui séparent les frontières de l’Etat à celles de la famille sont si tenues en Mauritanie qu’il est facile de franchir un interdit de façade… Au bonheur des dames !
CTD