Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 10/03/2015

Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo condamnée à 20 ans de prison

Simone Gbagbo, lors de son procès à Abidjan.L’ex-Première dame Simone Gbagbo a été condamnée mardi matin à 20 ans de prison pour son rôle durant la crise postélectorale de 2010-2011. La peine est deux fois supérieure à celle réclamée aux réquisitions.

La Cour “condamne à l’unanimité” Simone Gbagbo à “vingt ans” de prison pour “attentat contre l’autorité de l’État, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l’ordre public”, a énoncé le juge Tahirou Dembelé, après plus de 9 heures de délibération du jury. Le parquet général avait requis une peine moitié moindre, soit dix ans d’emprisonnement, contre l’ex-Première dame.

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Simone Gbagbo, vêtue d’une robe bleu clair, a accusé le coup à l’énoncé du verdict, son visage se durcissant. Elle est “un peu affectée”, a commenté à l’AFP Me Rodrigue Dadjé, l’un de ses avocats, qui a dénoncé “une décision purement politique”. “J’ai honte pour la justice ivoirienne”, a-t-il tonné, annonçant un pourvoi en cassation, la procédure d’appel n’existant pas pour des condamnations en assises en Côte d’Ivoire.

“On a montré que l’impunité en Côte d’Ivoire ne doit plus continuer”, s’est de son côté réjoui Soungalo Coulibaly, l’un des avocats de l’État ivoirien, l’unique partie civile du procès.

“Je pardonne les injures”

Le 23 février dernier, lors de son audience, Simone Gbagbo, tantôt souriante, ironique ou cinglante, s’était livrée à une diatribe enflammée contre le régime ivoirien actuel et contre la France. Confrontée à cinq témoins, dont deux ont affirmé l’avoir vu livrer des armes à des jeunes d’Abidjan, elle avait calmement nié. “Je ne me reconnais pas dans les faits. Je ne connais pas ces personnes”.

>> Lire aussi : “Pour la défense, le procès des pro-Gbagbo est celui de “la politique française en Afrique””

Invitée lundi après-midi à livrer ses derniers mots à la barre, la très dévote ancienne Première dame, faisant plusieurs références à la Bible, a déclaré “pardonner” à la partie adverse ses “injures”. “J’ai trouvé les avocats de la partie civile outranciers. J’ai subi humiliation sur humiliation durant ce procès. Mais je suis prête à pardonner. Je pardonne les injures, je pardonne les outrances. Car si on ne pardonne pas, ce pays connaîtra une crise pire que ce que nous avons vécu”, a-t-elle affirmé.

Pascal Affi N’Guessan, Michel Gbagbo et Abou Drahamane Sangaré aussi condamnés

Simone Gbagbo est, tout comme son époux, accusée de “crimes contre l’humanité” par la Cour pénale internationale. Mais alors que Laurent Gbagbo comparaîtra à La Haye en juillet, Abidjan refuse son transfèrement à la CPI au motif que la justice ivoirienne est en mesure de la juger équitablement.

Le procès, présenté comme le plus important pour la Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise, a été entaché de nombreux manquements, aucune preuve matérielle n’ayant été fournie pour confondre les accusés, dénoncent des organisations de la société civile et les sympathisants pro-Gbagbo. Si les deux camps se sont montrés coupables d’exactions, aucun responsable pro-Ouattara n’est en outre inquiété.

79 personnes, dont Simone Gbagbo, étaient jugées pour leur rôle dans la crise post-électorale de 2010-201. Pascal Affi N’Guessan, le patron contesté du Front populaire ivoirien (FPI), qui souhaite représenter ce parti pro-Gbagbo à l’élection présidentielle d’octobre, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis. Cette peine est couverte par les deux ans de détention provisoire qu’il a effectués. Abou Drahamane Sangaré, qui défie Affi N’Guessan à la tête du FPI, a, lui, été condamné à 5 ans d’emprisonnement, tout comme Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président, issu d’un premier mariage avec une Française.

(Avec AFP)

 Jeuneafrique.com 

Les forces maliennes, mauritaniennes et françaises ont lancé l’opération ZEKENE

(image utilisée juste a titre d`illustration). Les Forces Armées Maliennes (FAMA) Les Forces Armées Maliennes (FAMA) ont organisé une opération conjointe de 45 jours avec l’armée mauritanienne et la force Barkhane.

Elle se déroule dans la zone allant de la forêt wagadou à 70 km de la frontière mauritanienne jusqu’à Labezanga à la frontière nigérienne, selon le Colonel Boureima Haïdara, commandant le théâtre l’opération Maliba.

L’opération baptisée Zekene rentre dans le cadre du projet de lutte contre le terrorisme du G5 sahel. « C’est un partenariat élargi entre les pays du G5 sahel. » confirme le Colonel Boureima Haïdara.

L’opération Zekene n’a pas que des ambitions militaires « nous avons aussi comme objectif d’apporter des soutiens médicaux aux populations des zones où nous opérons et d’élaborer une stratégie de communication avec elles. » mentionne le colonel Haidara.

Cette opération anti-terroriste, qui prendra fin le 15 de ce mois, compte 88O soldats, dont 500 mauritaniens, 25O maliens et 130 de la force française Barkhane.

Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité. Il est créé en mi-février 2014 par la Mauritanie, le Niger, le Burkina, le Tchad et le Mali.

Moulaye Haidara, Aissata Ahamadou

Source: Sahelien

 

http://malijet.com

Promotion de droits de l’enfant : Le Mali offre 6000 actes de naissance aux enfants réfugiés mauritaniens

Promotion de droits de l’enfant : Le Mali offre 6000 actes de naissance aux enfants réfugiés mauritaniensLes autorités maliennes, à travers le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, ont honoré leur engagement à promouvoir les droits des enfants. Elles viennent de doter 6000 enfants réfugiés mauritaniens d’un jugement supplétif d’acte de naissance, le week-end dernier.

La promotion des droits des enfants et l’intégration sous-régionale est une priorité pour les autorités maliennes. Ce qui vient d’être prouvé par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation en dotant 6000 des 7000 enfants réfugiés mauritaniens au Mali d’un jugement supplétif d’acte de naissance. Cette action des autorités maliennes permettra de leur ouvrir la voie de la scolarisation et de l’intégration sociale.

Cette geste du gouvernement du Mali, selon le représentant du HCR au Mali, Housseyni Compaoré, est un événement unique et doit servir d’exemple pour les autres pays. Après avoir fait la situation des réfugiés au Mali et adressé la reconnaissance du HCR au gouvernement du Mali, il a fait savoir aux réfugiés que ce geste des autorités maliennes leurs donne des droits, mais aussi des devoirs sur le territoire du Mali, qui est devenu leur 2e partie après la Mauritanie.

Pour le porte-parole des réfugiés, Alassane Mbow, cet acte historique marquera à jamais la vie de ces enfants auxquels le Mali vient d’offrir la chance d’une insertion effective dans la vie sociale. A l’en croire, cette bonne volonté des autorités maliennes facilitera l’intégration sociale de ces enfants. La remise de jugement supplétif aux enfants mauritaniens est l’opportunité d’un nouveau départ qu’il faut saisir.

L’occasion était opportune pour Lisa Wade du HCR du Sénégal de rappeler l’importance de l’acte de naissance dans la vie d’un individu. Par cet acte, le Mali vient de contribuer à la protection des droits fondamentaux de ces enfants.

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, a assuré les réfugiés mauritaniens qu’ils sont chez eux au Mali, un Etat qui partage avec leur pays d’origine, la Mauritanie, l’espace OMVS. Il a saisi l’occasion pour remercier les populations des cercles de Kayes et de Yélimané, qui, depuis 1989 ont accepté de vivre ensemble en frères et sœurs avec les réfugiés mauritaniens.

Le MATD a aussi remercié le HCR et tous les partenaires qui n’ont cessé d’apporter leur soutien à l’amélioration des conditions de vie des réfugiés non seulement au Mali mais aussi à travers le monde. Le ministre Maïga a profité de cette cérémonie pour réitérer l’engagement du gouvernement du Mali à œuvrer pour que les réfugiés mauritaniens puissent vivre dignement et librement partout sur l’ensemble du territoire de la République du Mali.

Youssouf Coulibaly

Envoyé spécial

L’indicateur du renouveau via maliactu