Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: May 2013

Flamnet-Agora: LES ÉTINCELLES DE LA LUTTE : FLAM, IRA, TPMN, AJD par

Entre marteau et l’enclume. C’est dans cette position embarrassante que se trouvent certaines personnes et mouvements dont l’objectif est d’agir pour la dignité et la liberté du noir en Mauritanie. Paradoxalement, l’on constate une guerre des mots qui ne dit pas son nom entre différents mouvements ayant en commun les même principes. Ils s’opposent sur le comment, sur la forme et les stratégies de lutte. Depuis plusieurs semaines, l’on peut remarquer que certains membres de l’IRA ne ménage aucun effort pour s’attaquer d’une manière violente aux flamistes et dans un passé récent ces derniers avaient eu les mêmes attitudes à l’endroit de IMS et autres en déversant une tempête destructrice de mots contre certaines personnalités politiques négro-mauritaniennes. Une question se pose alors : Pourquoi tant de haine et de colère contre les siens ? Que se passe-t-il vraiment dans les coulisses ? Est-ce une guerre de leaders ? Quoi qu’il en soit, ils n’ont pas le droit de confisquer l’espoir du peuple pour des querelles intestines qui risquent d’enflammer la cause.

Par ailleurs, j’aimerai attirer l’attention sur la différence entre deux combats que sont la lutte révolutionnaire et la lutte politique. Pour ce faire, je me réfère à Larousse pour définir le concept révolution qui est « un changement brusque et violent du régime politique et social d’un Etat ». Alors que la politique au sens figuré est « une manière d’agir, stratégie [ pour parvenir à un but] ». A première vue, nos deux concepts semblent s’opposer et être contradictoires. Mais si nous poussons l’analyse d’un cran et d’une manière simpliste, nous pouvons voir que les deux combats ont pour objectif de renverser un ordre établi qui ne profite qu’à une infime partie du peuple de toute race confondue. Mieux encore, tout mouvement qui se veut futuriste doit s’inscrire dans un processus devant le permettre de s’adapter au nouveau contexte qui en réalité oriente notre action. En effet, la transformation en mouvement politique les mouvements révolutionnaires n’est qu’une suite logique dont dépend l’avenir d’une cause et d’une idéologie. On ne peut pas aspirer au changement en utilisant des méthodes d’antan. Cette On peut citer l’exemple de l’IRA et des FLAM. Pour ce faire, les leaders doivent avoir une certaine clairvoyance de cet état de fait en agissant dans cette dynamique. Malheureusement, en Mauritanie certains ont des pensées statiques bien faites refusant ainsi toute évolution quand bien même la pensée en soi doit évoluer et être dynamique sans que l’on nous taxe de tenir des discours contradictoires. Est-ce vraiment les raisons de ce désaccord entre mouvements et leaders au détriment de la synergie productive autour de la même cause ? En tout cas des interrogations de ce genre méritent d’être posées.

Il est triste de rappeler la segmentation de TPMN, AJD de IRA, des FLAM dans le passé en deux camps opposés freinant ainsi l’efficacité de toute action entreprise pour renverser le système. Ce qui me choque d’ailleurs dans tout ca, ce sont les mêmes erreurs du passé qui se répètent. Toujours des attitudes périphériques au point de passer à coté de la cible initiale. La cible c’est le système et non vos propres frères. Malcom X et King doivent servir d’exemple. Nul besoin de m’étendre sur leurs oppositions. C’est pour dire qu’on est pas obligé d’être d’accord sur tout mais entendons nous au moins sur l’essentiel. Est-ce une stratégie du système dans la logique de «  diviser pour régner ».

Comment expliquer alors la divergence entre Alassane Dia et Wane, Mourtoudo Samba Diop ( PSL) et IMS, Biram Abeid et IRA dissident ? Au de-là des personnes, les initiatives s’opposent entre elles : IRA vs FLAM, FLAM vs AJD/Mr, TPMN vs IRA ?

Les étincelles de la lutte risquent d’enflammer la cause et l’espoir du peuple.

Ndiaye Kane Sarr- Etudiant-chercheur

Flamnet-Agora: LES ÉTINCELLES DE LA LUTTE : FLAM, IRA, TPMN, AJD par

Entre marteau et l’enclume. C’est dans cette position embarrassante que se trouvent certaines personnes et mouvements dont l’objectif est d’agir pour la dignité et la liberté du noir en Mauritanie. Paradoxalement, l’on constate une guerre des mots qui ne dit pas son nom entre différents mouvements ayant en commun les même principes. Ils s’opposent sur le comment, sur la forme et les stratégies de lutte. Depuis plusieurs semaines, l’on peut remarquer que certains membres de l’IRA ne ménage aucun effort pour s’attaquer d’une manière violente aux flamistes et dans un passé récent ces derniers avaient eu les mêmes attitudes à l’endroit de IMS et autres en déversant une tempête destructrice de mots contre certaines personnalités politiques négro-mauritaniennes. Une question se pose alors : Pourquoi tant de haine et de colère contre les siens ? Que se passe-t-il vraiment dans les coulisses ? Est-ce une guerre de leaders ? Quoi qu’il en soit, ils n’ont pas le droit de confisquer l’espoir du peuple pour des querelles intestines qui risquent d’enflammer la cause.

Par ailleurs, j’aimerai attirer l’attention sur la différence entre deux combats que sont la lutte révolutionnaire et la lutte politique. Pour ce faire, je me réfère à Larousse pour définir le concept révolution qui est « un changement brusque et violent du régime politique et social d’un Etat ». Alors que la politique au sens figuré est « une manière d’agir, stratégie [ pour parvenir à un but] ». A première vue, nos deux concepts semblent s’opposer et être contradictoires. Mais si nous poussons l’analyse d’un cran et d’une manière simpliste, nous pouvons voir que les deux combats ont pour objectif de renverser un ordre établi qui ne profite qu’à une infime partie du peuple de toute race confondue. Mieux encore, tout mouvement qui se veut futuriste doit s’inscrire dans un processus devant le permettre de s’adapter au nouveau contexte qui en réalité oriente notre action. En effet, la transformation en mouvement politique les mouvements révolutionnaires n’est qu’une suite logique dont dépend l’avenir d’une cause et d’une idéologie. On ne peut pas aspirer au changement en utilisant des méthodes d’antan. Cette On peut citer l’exemple de l’IRA et des FLAM. Pour ce faire, les leaders doivent avoir une certaine clairvoyance de cet état de fait en agissant dans cette dynamique. Malheureusement, en Mauritanie certains ont des pensées statiques bien faites refusant ainsi toute évolution quand bien même la pensée en soi doit évoluer et être dynamique sans que l’on nous taxe de tenir des discours contradictoires. Est-ce vraiment les raisons de ce désaccord entre mouvements et leaders au détriment de la synergie productive autour de la même cause ? En tout cas des interrogations de ce genre méritent d’être posées.

Il est triste de rappeler la segmentation de TPMN, AJD de IRA, des FLAM dans le passé en deux camps opposés freinant ainsi l’efficacité de toute action entreprise pour renverser le système. Ce qui me choque d’ailleurs dans tout ca, ce sont les mêmes erreurs du passé qui se répètent. Toujours des attitudes périphériques au point de passer à coté de la cible initiale. La cible c’est le système et non vos propres frères. Malcom X et King doivent servir d’exemple. Nul besoin de m’étendre sur leurs oppositions. C’est pour dire qu’on est pas obligé d’être d’accord sur tout mais entendons nous au moins sur l’essentiel. Est-ce une stratégie du système dans la logique de «  diviser pour régner ».

Comment expliquer alors la divergence entre Alassane Dia et Wane, Mourtoudo Samba Diop ( PSL) et IMS, Biram Abeid et IRA dissident ? Au de-là des personnes, les initiatives s’opposent entre elles : IRA vs FLAM, FLAM vs AJD/Mr, TPMN vs IRA ?

Les étincelles de la lutte risquent d’enflammer la cause et l’espoir du peuple.

Ndiaye Kane Sarr- Etudiant-chercheur

Flamnet-Agora: Les étincelles de la lutte : FLAM, IRA, TPMN, AJD

altEntre marteau et l’enclume. C’est dans cette position embarrassante que se trouvent certaines personnes et mouvements dont l’objectif est d’agir pour la dignité et la liberté du noir en Mauritanie. Paradoxalement, l’on constate une guerre des mots qui ne dit pas son nom entre différents mouvements ayant en commun les même principes. Ils s’opposent sur le comment, sur la forme et les stratégies de lutte. Depuis plusieurs semaines, l’on peut remarquer que certains membres de l’IRA ne ménage aucun effort pour s’attaquer d’une manière violente aux flamistes et dans un passé récent ces derniers avaient eu les mêmes attitudes à l’endroit de IMS et autres en déversant une tempête destructrice de mots contre certaines personnalités politiques négro-mauritaniennes. Une question se pose alors : Pourquoi tant de haine et de colère contre les siens ? Que se passe-t-il vraiment dans les coulisses ? Est-ce une guerre de leaders ? Quoi qu’il en soit, ils n’ont pas le droit de confisquer l’espoir du peuple pour des querelles intestines qui risquent d’enflammer la cause.

Par ailleurs, j’aimerai attirer l’attention sur la différence entre deux combats que sont la lutte révolutionnaire et la lutte politique. Pour ce faire, je me réfère à Larousse pour définir le concept révolution qui est « un changement brusque et violent du régime politique et social d’un Etat ». Alors que la politique au sens figuré est « une manière d’agir, stratégie [ pour parvenir à un but] ». A première vue, nos deux concepts semblent s’opposer et être contradictoires. Mais si nous poussons l’analyse d’un cran et d’une manière simpliste, nous pouvons voir que les deux combats ont pour objectif de renverser un ordre établi qui ne profite qu’à une infime partie du peuple de toute race confondue. Mieux encore, tout mouvement qui se veut futuriste doit s’inscrire dans un processus devant le permettre de s’adapter au nouveau contexte qui en réalité oriente notre action. En effet, la transformation en mouvement politique les mouvements révolutionnaires n’est qu’une suite logique dont dépend l’avenir d’une cause et d’une idéologie. On ne peut pas aspirer au changement en utilisant des méthodes d’antan. Cette On peut citer l’exemple de l’IRA et des FLAM. Pour ce faire, les leaders doivent avoir une certaine clairvoyance de cet état de fait en agissant dans cette dynamique. Malheureusement, en Mauritanie certains ont des pensées statiques bien faites refusant ainsi toute évolution quand bien même la pensée en soi doit évoluer et être dynamique sans que l’on nous taxe de tenir des discours contradictoires. Est-ce vraiment les raisons de ce désaccord entre mouvements et leaders au détriment de la synergie productive autour de la même cause ? En tout cas des interrogations de ce genre méritent d’être posées.

Il est triste de rappeler la segmentation de TPMN, AJD de IRA, des FLAM dans le passé en deux camps opposés freinant ainsi l’efficacité de toute action entreprise pour renverser le système. Ce qui me choque d’ailleurs dans tout ca, ce sont les mêmes erreurs du passé qui se répètent. Toujours des attitudes périphériques au point de passer à coté de la cible initiale. La cible c’est le système et non vos propres frères. Malcom X et King doivent servir d’exemple. Nul besoin de m’étendre sur leurs oppositions. C’est pour dire qu’on est pas obligé d’être d’accord sur tout mais entendons nous au moins sur l’essentiel. Est-ce une stratégie du système dans la logique de «  diviser pour régner ».

Comment expliquer alors la divergence entre Alassane Dia et Wane, Mourtoudo Samba Diop ( PSL) et IMS, Biram Abeid et IRA dissident ? Au de-là des personnes, les initiatives s’opposent entre elles : IRA vs FLAM, FLAM vs AJD/Mr, TPMN vs IRA ?

Les étincelles de la lutte risquent d’enflammer la cause et l’espoir du peuple.

Ndiaye Kane Sarr- étudiant-chercheur-Maroc.

www.flamnet.info

www.flamonline.com

Le tabou du racisme en Tunisie.

De temps en temps, un fait divers émerge. Une fois, on lit qu’un homme burkinabè a été malmené lors d’une escale à l’aéroport de Tunis-Carthage. Une autre fois, alors qu’un immeuble d’étudiants africains subsahariens à Tunis est pris à parti par des Tunisiens la police embarque… la victime plutôt que les assaillants. Au cours d’une émission de télévision, une élue de l’Assemblée Constituante tunisienne qui, en réponse à l’activiste noire tunisienne Jamila Kahara exposant les injures raciales et les discriminations qu’elle a personnellement vécues, lui assène qu’elle « imagine » et qu’elle est « trop sensible ».


Le tabou du racisme en Tunisie
 

Les 10 à 20% de Tunisiens à la peau sombre ont chacun leur lot d’anecdotes à raconter attestant du racisme ordinaire vécu au sein de la société tunisienne – et sont totalement absents des hautes fonctions et de la scène médiatique.

Le racisme, tel qu’il est vécu par les Tunisiens noirs et les ressortissants subsahariens est une réalité peu exposée mais bien réelle.

Au niveau des organisations internationales, cela fait longtemps pourtant qu’on identifie le malaise ; à titre d’exemple, le Comité pour l’Elimination de la Discrimination Raciale de l’ONU s’inquiète, dans son rapport de 2009 (pdf à télécharger ci-contre), des discriminations en Tunisie et préconise de faire évoluer les cadres législatifs.

Malgré cela, au niveau des autorités tunisiennes, et ce même après la révolution, rien n’est fait et rien n’est proposé.

statu quo maintenu

Au contraire, le statu quo est fermement maintenu : le Ministère de la Justice a offert une fin de non-recevoir à la demande d’ADAM, une association représentant les Noirs de Tunisie, d’interdire la pratique d’un autre âge consistant à mentionner sur certains actes de naissance la mention atig (en arabe : affranchi) renvoyant directement à la période esclavagiste (les Noirs Tunisiens sont pourtant loin d’être tous descendants d’esclaves).

La racine du problème, c’est que la diversité est un tabou en Tunisie, institutionnalisé à l’époque de Bourguiba. Dans sa volonté d’aligner tous les Tunisiens au sein d’un Etat-nation « moderne », mentionner les spécificités et la pluralité de la société tunisienne est rendu impossible, car perçu comme une volonté de semer la division.

Le caractère profondément africain de l’identité tunisienne subit le même sort : relégué au rang d’ « archaïsme » par une classe politique et intellectuelle qui ne daigne concevoir la Tunisie que comme un cocktail entre Orient et Occident.

Cette aversion à la diversité et à l’africanité s’est maintenue jusque aujourd’hui et se perpétue comme un dogme jamais remis en cause, y compris au sommet de l’Etat : le président Moncef Marzouki, dans son livre récemment publié « L’invention d’une démocratie », écrit que le peuple tunisien est « homogène, sans minorités », et définit l’identité tunisienne comme une

b[ « coupe géologique » à plusieurs couches, à savoir « arabo-musulmane […] ottomane […] occidentale ».]b

Aux yeux mêmes de son président, la Tunisie n’est ni diverse, ni africaine !

Rien dans la Constitution

Cette soigneuse censure s’inscrit jusque même les textes officiels. La nouvelle Constitution, issue de 18 mois de travaux de l’Assemblée Constituante aujourd’hui en phase de finalisation clôt la Tunisie dans une identité exclusivement « arabo-musulmane » au lieu de l’ouvrir également sur sa dimension africaine et méditerranéenne.

C’est grâce à ce mythe de la Tunisie homogène et non-africaine que le racisme est invisibilisé et soigneusement exclu des débats : puisque nous sommes tous strictement identiques, le racisme ne peut exister, il ne sert donc à rien d’en parler ! CQFD.

Les initiatives civiles existent pourtant pour parler du problème et le combattre. Des associations comme ADAM ou les grévistes de la faim du camp de réfugiés de Choucha (majoritairement subsahariens) tentent de faire évoluer les choses, bien que les plus importantes organisations de défense des droits (tels que la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme) restent étrangement timides et évasifs sur le sujet.

La principale difficulté de la lutte antiraciste en Tunisie provient du fait que le racisme (l’injure raciale ou la discrimination raciale) comme délit n’existe tout simplement pas dans le code pénal tunisien. Il est donc impossible pour une victime de déposer plainte.

Une situation d’autant plus alarmante que la police se rend souvent responsable et/ou complice d’actes à caractère raciste et que les responsables politiques n’inscrivent cette situation intolérable dans un Etat de droit ni dans leurs agendas, ni dans les débats.

Révolution de la dignité

Une contradiction douloureuse pour un pays qui a mené une révolution de la dignité il y a deux ans à peine.

La tradition de la lutte syndicale et de la lutte féministe est forte en Tunisie. Celle de la lutte anti-raciste l’est bien moins.

Pourtant, ces causes ne s’opposent pas ; au contraire, à bien des égards elles pourraient parfaitement se conjuguer. Nous peinons encore peut-être à comprendre que les divers systèmes de domination s’imbriquent les uns dans les autres et n’entravent ainsi que plus efficacement la progression de la Tunisie vers un destin plus clément.

Peut-être attendons-nous encore notre Angela Davis tunisienne ?

Ines El-Shikh
source: rue89.com

Mauritanie, les FLAM ne s’enflamment pas a NKTT.

altL’avenir des FLAM dépend du règlement de la question nationale. Son projet sociétal et social s’inspire du Manifeste de 86 et la rencontre avec le président mauritanien s’inscrit dans le cadre d’une campagne d’information tous azimuts. Ce sont là les grandes lignes développées par le vice-président du mouvement pour sa première sortie médiatique cette semaine à Nouakchott.

Un baptême de l’air de Ibrahima Sow presque réussi malgré quelques anicroches avec la presse nationale.

Pour le vice-président du mouvement négro mauritanien (FLAM) chaque jour qui passe est une victoire depuis qu’il est rentré au bercail. Comme prévu la première sortie médiatique est une rude épreuve. Ibrahima Sow avait beaucoup de choses à dire aux journalistes qui ne l’ont pas ménagé. Le numéro deux s’en est sorti en mettant plein feu sur le long processus du redéploiement du mouvement à Nouakchott qui ne sera effectif que dans quatre mois au moins. Une façon d’assurer les militants et les observateurs qui s’interrogent sur les moyens de ce retour et la place surtout des FLAM sur la scène politique .Pour l’instant les dirigeants ne s’enflamment pas dans un pays où ils sont toujours mal aimés et où le doute subsiste toujours au sein de la classe dirigeante. L’avenir du mouvement en dépend mais beaucoup plus du règlement de la question nationale sur la cohabitation des différentes composantes de la Mauritanie. En attendant c’est la prudence pourvu que les cadres rentrent le plus rapidement. Anticipant ce calendrier Ibrahima Sow est revenu sur les priorités de l’heure une campagne de sensibilisation tous azimuts. La rencontre avec Ould Aziz et Sarr Ibrahima de l’AJD-MR et Bâ Mamadou Alassane du PLEJ s’inscrit dans ce cadre. Il s’agit de premières consultations qui marquent la volonté du mouvement à rassembler malgré les différences car une nouvelle épreuve attend les militants au tournant avec certainement la création d’un parti. De toute façon rien ne presse. Les FLAM n’entendent pas s’identifier aux partis traditionnels existants très électoralistes et populistes. Le projet sociétal et social mis en avant s’inspire du Manifeste de l’opprimé de 86 qui est d’actualité aujourd’hui dans un pays où existent toujours la discrimination envers les Noirs et la résurgence de l’esclavage où l’avenir est incertain pour ces communautés linguistiques. Hier comme aujourd’hui et demain la solution réside dans le dialogue national. C’est le sens de l’histoire qui s’est presque arrêtée en avril 1989 avec près de 120000 noirs déportés au Sénégal et au Mali. Et des soldats et milliers de paysans et éleveurs tués. Pour les combattants de la liberté ces crimes commis sous le régime de Ould Taya ne doivent pas rester impunis. Le dirigeant flamiste a bon espoir que le devoir de justice n’exclut pas le pardon. Enfin très maladroitement le numéro deux est sorti de sa timide carapace pour donner l’ impression d’un donneur de leçons aux journalistes qui n’hésitaient pas à lui poser des questions qui fâchent sur l’identité du mouvement et son rapprochement avec le régime de Ould Aziz. L’exercice a été difficile mais instructif .Espérons que le prochain congrès se tienne même à Nouakchott.

Bakala Kane

Source: Kassatatya