Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 29/05/2013

‘La Mauritanie souffre d’un ensemble d’excès d’injustices’ selon Bâ Mamadou Alassane

Bâ Mamadou Alassane dit Bâ Dialogue, le président du parti pour la liberté, l’égalité et la justice (PLEJ,opposition), a été dimanche 26 mai, à partir de 22 heures, l’invité de notre confrère Yedali Fall dans son l’émission Débat à la télévision de Mauritanie.

Au cours de cette émission, le leader du PLEJ, a eu à répondre aux différentes questions d’ordre politique, sociale, économique, éducative, sanitaire, sécuritaire et judiciaire qui selon ses propos vit la Mauritanie.

Dans son exposé, Bâ Mamadou Alassane a mis en exergue l’ensemble des problèmes dont selon lui souffre la Mauritanie. Pour le leader du Plej, “rien ne peut se faire sans un dialogue consensuel, constructif et national dont ses résultats pourrait être un pont pour aller vers les élections”.

Bâ Mamadou Alassane a évoqué dans l’une de ses réponses aux questions des confrères, que la Mauritanie souffre d’un excès d’injustices dans le social, dans le partage des ressources, dans l’enseignement, dans les prestations sanitaires, dans les infrastructures de base, dans les nominations. Sans une justice sociale, la Mauritanie restera toujours à l’écart de tout développement, note Bâ Dialogue.

Le PLEJ prône pour un débat et un dialogue d’ouverture qui permettront aux mauritaniens de se réconcilier et de tourner les pages des années de douleurs, pour aller après aux élections, dira le patron du Plej en réponse à l’une des questions des journalistes.

Nous rappelons que le PLEJ est l’une des formations de la coordination de l’opposition démocratique (COD) qui depuis plus de deux ans réclame le départ du président Mohamed Ould Abdel Aziz, le président de la République. A en croire que est l’un des leaders de la COD qui dit que le départ d’Aziz du pouvoir est la seule solution aux problèmes de la Mauritanie et des mauritaniens.

Tawary

L’Union africaine annonce la création d’une force d’intervention rapide

Le Premier ministre éthiopien et président de l’Union africaine (UA), Hailemariam Desalegn, a annoncé, lundi 27 mai, la création d’une force d’intervention rapide pour les conflits du continent. Une “mesure historique” qui aura pour vocation de pallier les retards dans la constitution d’une Force africaine en attente (FAA), attendue depuis une dizaine d’années.


L'Union africaine annonce la création d'une force d'intervention rapide
Réunis à Addis-Abeba pour les 50 ans de l’UA, les chefs d’État africains ont-ils réellement pris conscience de la nécessité de régler leurs problèmes entre eux, sans attendre l’aide des Occidentaux, et sans se borner à des déclarations de principe ? Pour le président en exercice de l’UA et Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, qui a annoncé la nouvelle, lundi 27 mai, la réponse est « oui ». Il qualifie même de « décision historique (le fait) d’avoir une force de réaction rapide à laquelle de nombreux pays ont proposé de contribuer ».

En clair, la mise en place de cette force « se veut une mesure provisoire en attendant que (le projet de) Force africaine en attente (FAA) soit totalement opérationnelle », a précisé Ramtane Lamamra, commissaire de l’UA à la Paix et la Sécurité. Celle-ci serait opérationnelle « immédiatement » grâce aux contributions en hommes, matériel et financement d’ores et déjà offertes par l’Afrique du Sud, l’Ouganda et l’Éthiopie, sur la base du volontariat.

 “UA, qu’as-tu fait de tes 50 ans ?”

La FAA est en attente depuis des années. Initialement prévue dès la constitution de l’UA, puis programmée pour la fin de 2010, elle ne sera finalement mise en place, au mieux, qu’en 2015. « L’Afrique aurait pu faire mieux, aurait pu agir plus vite et peut-être faire un effort significatif, pour faire en sorte qu’une contribution française ne soit pas indispensable » au Mali, a relevé M. Lamamra. « Il est vraiment dommage que cinquante ans après notre indépendance, notre sécurité dépende à un tel point d’un partenaire étranger », a-t-il également regretté.

Réalisme

La FAA doit compter à terme 32 500 membres, militaires ou civils, issus des cinq principales régions du continent. « D’ici là, des crises, des changements inconstitutionnels de pouvoir, des violations massives des droits de l’Homme risquent de se produire ici ou là, donc si nous voulons être réalistes, nous ne pouvons pas attendre d’avoir l’outil parfait à notre disposition », a relevé M. Lamamra.

Présent samedi à Addis Abeba, le président français François Hollande a invité pour sa part les chefs d’État africains les 6 et 7 décembre à Paris pour un sommet destiné à discuter de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme en Afrique.
M. Lamamra a estimé que cette proposition était « en soi positive, incontestablement », mais « qu’il s’agira de bien préparer » cette rencontre. « Il s’agira de se mettre d’accord sur (…) la ligne directrice fondamentale selon laquelle l’Afrique a la responsabilité principale et que les partenaires internationaux se mobiliseront autour de l’Afrique, en soutien a l’Afrique, en appoint à l’Afrique dans la plus grande transparence, » a-t-il ajouté.

Source:JeuneAfrique