Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: April 2013

FLAM : Un pas politique en avant à Nouakchott

FLAM : Un pas politique en avant à NouakchottLe vice-président des Forces de Libération Africaine de Mauritanie ( FLAM) Ibrahima Sow a rencontré cette semaine au palais de Nouakchott le président Ould Aziz. Une audience sous haute surveillance de la classe politique qui portait sur la situation politique et économique du pays mais aussi des questions sur la sécurité et l’autonomie du mouvement négro-mauritanien.


C’est la deuxième rencontre directe du genre après celle de l’ancien président Sidi Cheikh Ould Abdallahi en 2007 à New-York en marge de l’Assemblée générale des Nations- Unies. Pour les observateurs c’est un pas politique important en avant pour les FLAM qui traduisent ainsi dans les faits leur retour en Mauritanie et leur intention de créer un parti à vocation de gauche démocratique.

C’est officiel maintenant. Les FLAM sont bien de retour à Nouakchott. Le numéro deux du mouvement n’a pas attendu beaucoup de temps pour traduire dans les faits ce déploiement décidé lors du dernier congrés à Paris. En effet, Ibrahima Sow a été reçu par le président Ould Aziz cette semaine au palais de Nouakchott. Les entretiens ont porté sur la situation intérieure, la sécurité et l’autonomie du mouvement négro mauritanien. Mais ce rapprochement au plus sommet de l’Etat est un pas politique important pour les FLAM en quête de légitimité .C’est la deuxième rencontre directe du genre après celle de l’ancien président Sidi Ould Cheikh Abdallahi à New-York en marge de l’Assemblée générale des Nations-Unies. L’audience du chef de l’Etat revêt une importance capitale parce qu’elle corrige d’abord l’image des FLAM écornée par la classe politique dirigeante et même certains partis de l’opposition mauritanienne.

Une image qui s’appuie sur des peurs aujourd’hui injustifiées. Elle rétablit une injustice de nombreuses années d’exil. Fidèle à sa vocation de gauche démocratique le mouvement négro mauritanien voudrait bien créer un parti autonome des partis négro mauritaniens existants pour donner un sens à sa longue marche de libération nationale.

L’ambition est de se frayer un chemin proche des populations les plus démunies et analphabètes. Cette démarche n’exclurait pas d’envisager par exemple une coalition avec ceux qui le voudront comme le PLEJ ( Parti liberté et pour l’égalité et la justice) de Bâ Mamadou Alassane ou l’AJD-MR de Ibrahima Sarr ou l’AC ( Action pour le Changement) ou le MPR de Kane Hamidou Baba.Il appartient aux dirigeants d’en décider. C’est évidemment le meilleur moment pour ces combattants de la liberté de convaincre le locataire du palais de Nouakchott pour garantir leur sécurité dans un pays où les nationalistes étroits de tout bord sont prêts à exploiter toute porte ouverte. Bien entendu la partie est difficile.

Elle est loin d’être gagnée par une organisation honnie depuis plus de trois décennies de clandestinité mais adulée par les forces démocratiques qui entendent construire un état de droit de liberté de justice et d’égalité entre tous les mauritaniens. Qu’on le veuille ou non la force des FLAM c’est d’avoir peuplé les geôles du régime de Ould Taya dont elles étaient la principale cible. Les militants ont aujourd’hui le mérite d’avoir rompu le mur du silence qui entourait cette politique de discrimination raciale contre les négro mauritaniens comme en témoigne la longue liste des martyrs. Aux flamistes de prendre maintenant leur place sur la scène politique au moment où un nouveau parti PRAG un parti radical des Hratins proche de l’IRA attend son récépissé pour grossir les rangs de l’opposition. La concurrence est rude .La bataille en vaut la peine.

 
Kassataya.com

 

 




Communiqué de presse: Rencontre entre les FLAM et le président Mohamed Ould Abdel Aziz à Nouakchott.

altLe Vice-présiddent des Flam, le camarade Ibrahima Mifo Sow, accompagné par le camarade Mamadou Wane, membre du Bureau Executif National chargé de la jeunesse et des droits de l’homme, a été reçu, ce matin 28 avril 2013, en audience par Monsieur Mohamed O/ Abdel Aziz, Président de la République.

Les échanges francs et respectueux entre les parties ont porté, d’une part, sur la situation sociale, politique et économique du pays, et d’autre part, sur les préoccupations de sécurité et de liberté des Flam et de leurs militants.

Les Flam se félicitent de la diligence avec laquelle le Président de la République a bien voulu recevoir leur délégation.

Les Flam ont le plaisir d’informer la presse nationale et internationale que leurs représentants animeront très prochainement une conférence de presse à Nouakchott.

La lutte continue!

Stockholm le 28 avril 2013

Le département de la communication et de la presse

www.flamnet.info

www.flamonline.com

Commémoration des déportations: Appel à manifester.

 altDans le cadre de ses activités et comme chaque année le Collectif des organisations mauritaniennes de France organise une manifestation le samedi 27 avril de 13h30 à 18h pour dénoncer les atrocités dont a été victime la communauté noire mauritanienne des années 89-91 sous le règne de Mouawiya ould Sidi Ahmed Taya et que continue de perpétuer le régime actuel de Mohammed ould Abdel Aziz sous d’autres angles.
 
Venez nombreux manifester ce samedi à partir de 14h au Place Trocadero pour dénoncer les deportations mais aussi l’esclavage et l’enrôlement discriminatoire contre la population noire mauritanienne.
 
Les organisations signataires:
Afmaf, Camme, Flam, Ira-France, Maprom, Ocvidh, Otmf, Plej, Tpmn.
 
Pour le Collectif Ibrahima Dia dit Yaaya Maabel

Nouakchott : Guerre tribale autour d’un lopin de terre à Arafat

Comme au temps de la Seïba, la Mauritanie redevient le « Mankab Al Barzakh » Depuis la fin de semaine dernière, deux armées tribales se font face, à quelques dizaines de kilomètres. Les « Mechdhoufs » ont massé leurs troupes à l’entrée Est de Nouakchott, à Tenweïch. Entre méchouis et conciliabules, les plus vieux sirotent leur thé, tandis que la jeune garde discute de stratégie. Les « Tagounanat » eux, sont postés plus près du champ de bataille.


Nouakchott : Guerre tribale autour d’un lopin de terre à Arafat
 

Le risque de confrontation voire de guerre est pèse depuis quelques jours à l’entrée est de Nouakchott où deux tribus se vouent aux gémonies. A Tensweîlim, là où toute la tribu s’est donnée rendez-vous pour affronter les armées Mechdhoufs annoncées en un quart de journée, le temps est à la confrontation. Raison de cet état de fait : la propriété foncière. Pendant ce temps, l’Etat a sorti ses forces de dissuasion, prêt à accueillir les deux belligérants. Des unités de la police anti-émeute campent en effet sur le lopin de terre que les deux parties se disputent. Il faut rappeler qu’à l’origine de ce retour aux anciennes méthodes bédouines de règlement de compte qui nous ramène dans les années 1800, un terrain que deux familles se disputent. Certains font d’ailleurs porter le chapeau de toute cette affaire au Hakem d’Arafat et aux agents de l’Agence de développement urbain (ADU).

L’administration territoriale, pourtant jusque-là mise à l’écart, à juste titre, dans les affaires du foncier où leurs interventions ont toujours été calamiteuses, serait au cœur des nombreuses petites querelles qui émaillent aujourd’hui la restructuration à Nouakchott. Une famille Tagounanet réclame la paternité d’un terrain qu’ils occupent depuis le milieu des années 80. Il s’agissait de sept terrains réunis par la famille et légalisés depuis belle lurette, selon la thèse véhiculée par la presse. A l’occasion de la nouvelle restructuration des quartiers précaires, il paraît que l’ADU a rétrocédé à la famille Tagounanet ses cinq terrains sur les sept qui lui appartiendraient, et décida de donner les deux autres à une famille Mechdhdouf qui agirait par procuration au nom du maire de Timbédra. Le Hakem supervisera en personne cette appropriation en veillant, avec ses gardes, à la construction rapide d’un mur de protection autour des deux terrains « usurpés », là où la famille Mechdhouf aménagera rapidement des tentes de fortune avant de s’y installer. Ayant constaté le fait accompli de retour d’un sit-in de protestation devant les grilles de la présidence de la République, la famille Taganounat aurait attendu la nuit pour détruire le mur érigé autour de leurs lopins et procédé à l’incendie des tentes plantées par leurs adversaires. Au cours des échauffourées qui s’en seraient suivis, plusieurs personnes auraient été blessées. La police est intervenue par la suite pour procéder à des arrestations des deux côtés et maintenir un camp de surveillance sur place.

Il n’en fallait pas plus, pour réveiller les vieux démons du tribalisme, face à l’absence de l’Etat de droit fort et impétueux. Ce retour aux règlements tribaux qui se dessinent à travers la mobilisation sectaire des deux camps du litige repose en termes clairs la question de la maturité du peuple mauritanien et l’ancrage social des institutions de l’Etat. Ce qui est sûr, le tableau offert par ces deux armées tribales qui s’apprêtent à régler leurs compte par la force, rappelle que la Mauritanie est toujours considérée par certain comme ce « Mankab El Barzakh » où en l’absence de toute loi ou structure fédératrice, ne s’impose que la loi du plus fort.

JOB
Pour
l’authentique.

 

Noorinfo




Port de l’Amitié Nouakchott : Les 7.000 Dockers passent de la revendication à la désobéissance civile

Cela fait plus d’une année que les dockers du Port de Nouakchott dit Port de l’Amitié portent en bandoulière leurs revendications. Ils ont ainsi pendant toute cette période sillonné les différentes administrations, sans qu’aucune autorité n’ait daigné écouter leurs doléances. Après des va-et-vient incessants auprès des diverses administrations de la République pour obtenir une oreille attentive capable d’écouter leurs souffrances, ils avaient fini par multiplier les sit-in devant les grilles de la présidence de la République, dans l’espoir que la plus haute autorité du pays entende leurs revendications et donner des instructions, ne serait-ce que pour trouver un terrain consensuel entre les hommes d’affaires employeurs, l’Autorité du Port et eux. En vain. Leurs cris d’indignations désespérés n’ont rencontré à ce jour que l’écho d’un silence obstiné.

Port de l’Amitié Nouakchott : Les 7.000 Dockers passent de la revendication à la désobéissance civile
 

C’est ainsi qu’ils ont déclenché depuis près d’un mois une série de manifestations devant le Port avant de suspendre toutes activités, bloquant ainsi les mouvements cruciaux de cet important outil de développement. Pour toute réponse, les administrations qui les emploient ont privilégié l’usage de subterfuges détournés, mettant dans la bataille tout l’arsenal de leur machiavélisme, en tentant de diviser les rangs des dockers, par la répression parfois, par l’appât du gain dans d’autres cas, pour casser le mouvement. Sans succès jusqu’à présent.

Les Dockers ne demandent qu’une légère revalorisation de leur travail, en rehaussant le prix de portage à la tonne de 1 à 3 UM, une participation à la gestion du Bureau de la Main d’oeuvre portuaire (BEMOP) par qui viennent tous leurs malheurs, des conditions décentes et humaines de travail, l’accès aux soins médicaux par l’équipement du dispensaire du travail et la mobilisation d’une ambulance pour parer à tout éventuel accident. Le gouvernement, face aux malheurs des dockers reste inerte, jouant le jeu des hommes d’affaires qui profitent depuis des décennies de la force gratuite des dockers. Ce qu’aujourd’hui, ces derniers n’acceptent plus, réclamant une révision des conditions de leur travail, conformément à la législation nationale et internationale. Cette crise offre ainsi l’opportunité à tous les chasseurs de crise, partis politiques, syndicats, associations de défense des droits de l’homme, pour s’accaparer de la cause pour des besoins personnels. Les dockers dénoncent d’ailleurs cet opportunisme malsain de ceux-là qu’ils accusent d’avoir toujours marchandé leur cause, notamment les syndicats, sans leur avoir jamais apporté satisfaction.

Plusieurs organisations et des syndicats ont dénoncé cet esclavage institutionnalisé des dockers et affirment suivre de près l’évolution de leurs revendications. Is condamnent ainsi les subterfuges et les manières détournées de l’administration mauritanienne qui cherche à protéger les intérêts des hommes d’affaires, ces esclavagistes des temps modernes, dont l’intérêt essentiel est de s’enrichir sur le dos des couches les plus faibles et les plus vulnérables. Ces organisations demandent à ce que les partis politiques, les syndicats et les organisations de défense des droits de l’homme, s’éloignent du mouvement des dockers, et de les laisser eux-mêmes résoudre leur problème, car ils en connaissent plus que quiconque les soubassements. Il est enfin demandé à l’Etat de jouer son rôle d’arbitre impartial et neutre, sans offrir le poids de ses institutions et sa force répressive aux « esclavagistes » du Port qui ont assez sucé le sang des dockers.

MOMS
Source: noorinfo