Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 19/04/2013

A l’heure des révolutions arabes, notes de voyage en Arabie saoudite (I)

altSalman Al-Awdah est un personnage majeur de la scène politico-religieuse saoudienne : 2,5 millions de personnes, dont nombre de Saoudiens et notamment des jeunes, suivent ses prises de position sur son compte twitter. Il fut un des animateurs du mouvement de la Sahwa (réveil) dans les années 1980 et une figure de la contestation du régime dans les années 1990 (lire « Fin de règne en Arabie saoudite », Le Monde diplomatique, août 1995), avant d’être emprisonné. Il fut ensuite libéré par le régime et acquit une liberté de manœuvre au prix d’un adoucissement de ses critiques du régime (lire « Kaléidoscope saoudien », Le Monde diplomatique, février 2006). Dans une fameuse lettre à Ousama Ben Laden, il mettait en cause la stratégie adoptée par ce dernier (« Lettre à Oussama Ben Laden », 23 septembre 2007). Depuis le début des révolutions arabes, et contrairement à la presse et aux médias saoudiens, il n’avait pas caché sa sympathie pour ceux qui se battaient contre les dictatures égyptienne et tunisienne.

Le cheikh Al-Awdah vient d’envoyer une lettre de soutien à Abdel Mon’im Aboul Foutouh, un dissident des Frères musulmans égyptiens et à Hamdin Sabbahi, le candidat nassérien arrivé en troisième position à l’élection présidentielle. Le prix à payer pour ses positions : l’arrêt de son émission sur la télévision MBC ainsi qu’une interdiction de voyager à l’étranger.

Le 15 mars 2013, il franchissait une ligne rouge en publiant une « Lettre ouverte au peuple saoudien » que l’on trouvera sur son site en arabe et en anglais (la traduction est approximative). Ce geste pourrait lui valoir des poursuites judiciaires qu’il semble attendre avec un grand détachement.

La question centrale abordée dans sa lettre est celle des prisonniers politiques, dont le nombre estimé varie entre plusieurs milliers et 30 000 et dont certains attendent un jugement depuis plus d’une décennie. La plupart ont été arrêtés dans le cadre de la guerre contre le terrorisme, notamment à partir de l’année 2003 (et des premiers grands attentats en Arabie saoudite) ; d’autres sont des contestataire chiites. Les derniers sont deux militants des droits humains, Abdullah bin Hamid bin Ali al Hamid et Mohammad bin Fahad bin Muflih al Qahtani, condamnés à cinq et dix ans de prison, sans que les attendus du jugement aient été remis aux avocats, en contradiction avec la loi saoudienne. Cette question des prisonniers a donné lieu à des « flash manifestations » [1], et mobilise des secteurs très divers de la société.

« Le pays connait les mêmes problèmes, les mêmes difficultés que d’autres pays arabes et il n’existe aucun signe de changement positif, de réforme », explique le cheikh qui met en garde : « Si cela continue, la situation explosera et nous sautera à la figure à tous. Nous voulons un changement organisé. Depuis quatre-vingt ans, le pays est dirigé de la même manière mais l’avenir ne peut pas être la prolongation du passé. »

Et il ajoute : « Tout changement nécessitera des sacrifices des gens au pouvoir, on leur demandera aussi des comptes. Cela peut être risqué bien sûr, mais moins risqué que de ne rien faire, ce qui déboucherait sur le recours à la violence. »

La difficulté, reconnaît-il, c’est que personne au sein de la famille royale n’est assez fort pour imposer des réformes profondes. « Pour un prince, vouloir faire des réformes risquerait de lui nuire dans le cadre des luttes d’influence au sein de la famille. »

Un argument souvent avancé dans les cercles du pouvoir est que l’évolution du monde arabe après les révolutions, à savoir la guerre en Syrie et l’instabilité en Egypte ou en Tunisie, amènent les Saoudiens à se dire : « mieux vaut ce que nous avons que le désordre ». Le cheikh ne croit pas que cela soit vrai : « Les gens qui se mobilisent ici le font parce qu’ils voient les problèmes chez nous. Ceux qui sont dans la pauvreté [selon les autorités elles-mêmes leur nombre oscillerait entre deux et quatre millions], ne regardent pas ce qui se passe ailleurs, ils veulent le changement. »

Nous l’avons vu, pour la première fois depuis longtemps, des manifestations ont eu lieu en dehors de la région de l’Est où est concentrée la majorité de la population chiite. Minorité souvent méprisée, politisée depuis des décennies, elle a manifesté avec force depuis le début des révolutions arabes et surtout depuis l’intervention militaire saoudienne au Bahreïn. De nombreux jeunes sont morts, d’autres ont été blessés, des effigies de princes ont été brûlées. La répression a aggravé les tensions.

Mais la population chiite est diverse, politiquement et socialement. Une partie vit désormais dans les grandes villes de l’ouest, notamment à Riyad ou à Jeddah. Si la pauvreté y est plus présente, de nombreux chiites ont réussi et se sont enrichis, quand certains, en nombre limité, ont été associés au Majliss al-Choura, le parlement non élu.

Nimr Baqr al-Nimr est un cheikh radical qui a appelé la population à manifester. Il a même évoqué une sécession de la région de l’Est si les droits des chiites n’étaient pas respectés. En juillet 2012, il a été arrêté, puis torturé et le procureur a requis contre lui la peine de mort. Hassan Al-Saffar représente un courant plus modéré : exilé après la révolution iranienne et les manifestations dans l’est du pays en 1979, il avait négocié son retour en 1993 avec la famille royale. Tout en critiquant le pouvoir, il s’est abstenu de tout appel à la manifestation. Pourtant, il est aujourd’hui assigné à résidence à Riyad, en attendant une rencontre avec le ministre de l’intérieur Mohammed Ben Nayef.

Comment l’expliquer ? Le 19 mars 2003, le ministère de l’Intérieur annonçait l’arrestation de seize Saoudiens chiites, d’un Iranien et d’un Libanais, accusés d’appartenir à un réseau d’espionnage iranien. La semaine d’après, trente-sept dirigeants religieux chiites, dont le cheikh Saffar, signaient un texte rejetant les accusations. Deux semaines plus tard, cent trente-cinq personnalités chiites du royaume publiaient un communiqué allant dans le même sens.

Deux dimensions ressortent de ces événements. D’une part, les chiites sont devenus les otages de la politique anti-iranienne du gouvernement (je reviendrai là-dessus dans un prochain billet) ; et les autorités leur demandent de ne pas aller à l’encontre. Un jeune intellectuel m’explique que le consul américain à Dhammam a fait le tour des personnalités chiites en leur demandant de ne pas se solidariser avec les personnes arrêtées car cette affaire avait une dimension régionale.

Mais, d’autre part, la plupart des gens arrêtés ne vivent pas dans la région de l’Est. Et certains chiites voient dans ces arrestations un moyen de dénoncer « l’infiltration » des chiites et d’aviver la méfiance, déjà palpable, des sunnites à leur égard.

Le régime sait jouer de ces divisions. Ainsi, après les manifestations en faveur des prisonniers sunnites, certains d’entre eux ont été libérés, mais à la condition de faire une déclaration dénonçant le réseau d’espionnage iranien.

Combien de temps cette tactique de diviser pour régner fonctionnera-t-elle encore ? Un élément suscitant l’optimisme peut-être, ce Majliss où j’ai été invité à discuter de la question palestinienne, dans les environs de Riyad : une trentaine de jeunes réunis, tous mêlés, islamistes et de gauche, sunnites et chiites.

Alain Gresh

Le monde diplomatique

Politique: Aziz “ne refusera pas” l’initiative d’O.Boulkheir

altLe président mauritanien Ould Abdelaziz a rassuré à Messaoud Ould Boulkheir qu’il “ne refusera pas” l’initiative de ce dernier et qu’il est prêt à accepter toute solution consensuelle à la situation actuelle du pays, a appris Alakhbar de sources politiques.

Ould Abdelaziz qui a reçu mercredi Ould Boulkheir, président de l’Assemblée Nationale et celui du parti APP, a également affirmé qu’il n’approuve pas les voix qui, dans le camp de la majorité, sont hostiles à l’initiative de Messaoud et qu’il n’était pas au courant de cette attitude qui ne l’engage pas.

Par ailleurs, Ould Abdelaziz s’est dit étonné des protestations des partisans de Messaoud contre la création de l’ANLSESILP alors que celle-ci à pour but de venir en aide aux anciens esclaves. Il a même précisé qu’il a été motivé dans la création de l’agence par le respect qu’il vous à Ould Boulkheir.

Ould Boulkheir a pour sa part exprimé son étonnement de la position de pro-Aziz qui lui “mettent, selon lui, des bâtons dans les roues et qui poussent vers l’escalade chaque fois que l’opposition est sur le point de donner son accord sur sujet”.

À la fin de la rencontre, les deux hommes sont d’accord pour une gestion apolitique de l’ANLSESILP loin de toute propagande ou exploitation électoraliste. En ce sens Ould Boulkheir a demandé au président mauritanien “des faits concrets et non seulement des dires”.

Avant de rencontrer Aziz, Boulkheir a été invité par le PM à un diner dans lequel plusieurs questions de l’actualité nationale ont été passées en revue.

Source: Al Akhbar

Edito de KASSATAYA : Ces pestiférés de Mauritaniens de l’étranger !

La Mauritanie serait-elle devenue une préfecture française ? On pourrait le penser avec la décision de la Mission diplomatique de la Mauritanie en France de prêter main-forte aux autorités françaises en considérant comme déchu de ses droits tout Mauritanien ne disposant pas d’un titre de séjour établi par la…France. Désormais, la nationalité mauritanienne est suspendue à la carte de séjour française. Un préfet français pour établir la nationalité mauritanienne.

Mauritaniennes à Paris exhibant anciennes cartes d'identité et passeports.

Mauritaniennes à Paris exhibant anciennes cartes d’identité et passeports.

 

 

Lors du recensement de 1998, le syndicat des travailleurs Mauritaniens de France (OTMF) avait adressé un courrier au président d’alors. Mouawwiya Ould Sid’Ahmed Taya, symbole de la dictature, de la gestion solidaire et brutale s’il en est, avait, oh miracle, accédé à la demande des Mauritaniens en supprimant cette mesure absurde. Aujourd’hui, le même syndicat a adressé une lettre similaire au président qui a changé depuis. Mohamed Ould Abdel Aziz peut-il faire moins que son prédécesseur ?

Parce qu’il s’agit bien d’une hérésie : les services consulaires et les missions diplomatiques apportent assistance et protection à leurs ressortissants établis à l’étranger. Même en prison, un étranger bénéficie de l’assistance consulaire de son pays d’origine. Une Nation est grande ou petite aussi selon qu’elle respecte ou non ce principe. Pourquoi l’ambassadeur britannique à New-Delhi est-il donc empêché de quitter l’Inde ? Parce qu’il a porté secours à deux ressortissants britanniques accusés d’avoir tué deux Indiens qu’ils prenaient, selon leur version, pour des pirates. L’Excellence s’est portée garant pour que les deux accusés puissent rejoindre leur patrie. N’est pas Excellence qui veut ! Pourquoi M. Michel Thierry Atangana, ce Franco-camerounais détenu au Cameroun a-t-il bénéficié de l’assistance des services consulaires de la France au Cameroun lors de ses procès à répétition ? Je ne parle pas des ressortissants à l’étranger secourus par leur pays d’origine en cas de crise. En France donc, au lieu de porter assistance à ses ressortissants, l’ambassade de Mauritanie à Paris se fait l’annexe d’une préfecture française et exige un titre de séjour français pour pouvoir enrôler les Mauritaniens. Ce ne sont certainement pas ces autorités qui prêteront assistance à des Mauritaniens en difficulté à l’étranger (arrestation, accident, décès…). On se rappelle que lors du conflit post électoral en Côte d’Ivoire, c’étaient des militaires français qui avaient porté secours aux Mauritaniens d’Abidjan transformé en champ de bataille.

Les pays soucieux de leur développement s’arrangent pour faciliter le retour des membres de leur Diaspora. Celle-ci représente une valeur ajoutée à bien des égards. D’abord par les savoirs acquis et les transferts de compétences qu’elle peut favoriser. Ensuite par les flux financiers qu’elle génère et qui permettent à plusieurs pays d’échapper à l’implosion, les migrants suppléant des Etats défaillants, incapables de répondre aux attentes de populations de plus en plus démunies. Malgré la crise, la Banque Mondiale estime à un peu moins de 400 milliards de dollars les flux issus de l’émigration et à destination des pays en développement.

La Mauritanie n’a manifestement pas fait ce choix. Les Mauritaniens de l’étranger n’ont par exemple pas leur mot à dire dans le choix de leurs représentants dans les deux chambres du parlement. Qui connaît un seul élu des Mauritaniens de l’étranger ? Pourquoi sont-ils désignés par d’autres que ceux dont ils sont supposés défendre les intérêts ? Ubuesque !

D’autre part, le pays n’organise aucune manifestation tendant à présenter à ses ressortissants de l’étranger les opportunités qui pourraient s’offrir à eux en matière d’investissent. C’est chacun sa m… pour soi.

Quant aux situations nées des choix de vie (carrières, travail, vie privée et familial), la Mauritanie n’en fait pas une priorité. Les enfants nés à l’étranger ou d’union mixte n’ont qu’à s’en prendre à leurs parents… d’avoir choisi d’aimer autre qu’un Mauritanien.

Bien sûr si vous êtes premier ministre, femme de Général ou d’ambassadeur, ou homme d’affaires proche du chef, cette règle ne vous concernera pas. Vous pourrez comme M. Ould Bouchraya, membre du très select sérail du Président des pauvres, clamer à qui veut l’entendre que vous disposez de la nationalité espagnole. Vous ne risquerez rien. En 1678, dans sa fable titré Les animaux malades de la peste, Jean De La Fontaine écrivait que « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir. » Près de quatre siècles plus tard, cette morale n’a pas pris une ride dans la Mauritanie d’aujourd’hui.

Abdoulaye DIAGANA
Pour kassataya.com

 

Elections : On sera dans « les temps »

Cette semaine est celle des rencontres « bilatérales » : Aziz et Messaoud, dimanche, Messaoud et les dirigeants de la Coordination de l’opposition démocratique (COD) ce mercredi. On donne là l’impression que l’on veut passer aux choses sérieuses, après avoir longtemps tergiversé.

Elections : On sera dans « les temps »
 

L’on ressort alors l’initiative de Messaoud, on l’exhibe comme s’il c’était la première fois qu’on entend parler d’elle. La solution miracle après avoir tourné en rond encore et encore.

On joue comme toujours sans se rendre compte que le temps presse que les élections tant attendues pourraient finalement n’avoir lieu qu’au moment prévues : fin 2013 pour les municipales et législatives et début 2014 pour la présidentielle. Le hic c’est que députés, sénateurs et maires auront accompli deux mandats en un ! Un disfonctionnement de notre démocratie que certains se refusent à qualifier de crise politique. Une situation qui rappelle étrangement celle de la Cote d’Ivoire de Gbagbo mais qu’on espère voir finir autrement. Grâce à la sagesse des Mauritaniens qui aiment certes trop jouer, en politique, mais comptent sur la lucidité des populations pour ne pas donner plus d’importance aux guéguerres politiques au détriment de la cohésion sociale du pays.

N’empêche qu’on est toujours dans l’expectative face à cette question : « où va la Mauritanie » ? A l’heure actuelle, personne n’ai vraiment en mesure de répondre à cette question, même si, dans ce bras de fer entre pouvoir et opposition, les lignes semblent pourtant bouger un peu. Si du côté de la Coordination de l’Opposition démocratique (COD) l’on cherche à sortir la grosse artillerie, en revenant de temps en temps sur la place sise à la Mosquée Ibn Abass et en cherchant à impliquer le président Aziz dans des « affaires troubles », côté majorité, et notamment de l’Union pour la République (UPR), le discours récurrent est celui de la critique acerbe d’une opposition portée sur la propagande et la négation des acquis. Donc actions et réactions comme toujours.

Au niveau de l’opinion publique nationale, l’on n’hésite pas à dire que les hommes politiques font tout pour brouiller les cartes. Pour l’instant, ce qui compte ce n’est nullement de sortir de la crise institutionnelle qui couve mais bien de marquer son territoire dans la perspective des prochaines élections municipales et législatives. Un scrutin qui, il faut le dire, est la grande inconnue à l’heure actuelle parce que tout dépend d’un état-civil qui avance certes sans pour autant donner la possibilité aux observateurs de la scène politique mauritanienne de dire quand, comment et avec qui les élections vont être organisées ? Les statistiques livrées régulièrement par l’Agence nationale du Registre des populations et des documents sécurisés (ANRPTS) ne semblent pas être les seuls critères déterminant la tenue de ce scrutin. Il y a aussi que la crise politique actuelle doit être dépassée pour envisager une élection où l’on peut engager le maximum de partis politiques de la majorité et de l’opposition, ce qui est souvent un précieux critère de légitimité.

Pour l’instant donc, l’initiative de Messaoud constitue l’unique bouée de sauvetage pour sortir de la crise. Même si d’aucuns pensent déjà que la crise pourrait nécessiter une intervention de la communauté internationale, comme en 2008, pour trouver une solution habillée en compromis politique. Une solution qui, peut être, se profile déjà avec l’arrivée en Mauritanie du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, venu certes pour le sommet des 5+5 mais qui va sans nul doute évoquer la crise (l’organisation et le retard des élections municipales et législatives) avec le président Aziz. Il y a aussi, que des responsables de la COD ont été reçus par la responsable de la cellule africaine de l’Elysée, Mme Hélène Le Gal.

Les « missionnaires » de la COD dont Ahmed Ould Sidi Baba, président du Rassemblement pour la Démocratie et l’Unité, Lô Gourmo, vice-président de l’Union des Forces de Progrès et Abdel Ghoudous Ould Abdeina, président de l’Union Nationale pour la l’Alternance Démocratique, n’ont certainement pas fait de cadeaux au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz dans l’exposé sur la situation de crise qui prévaut dans le pays. Mais l’on sait aussi que la cellule élyséenne chargée de l’Afrique est composée d’un groupe de collaborateurs proches du président français dont la mission première est de veiller à la sauvegarde des intérêts de la France en Afrique.

Et tant que le président en place « fait l’affaire », Paris ferme l’œil sur tout ce qui n’est pas encore très grave en termes de démocratie et de droits humains. Ce qui laisse supposer qu’Aziz étant l’une des pièces maitresses de la lutte que mène la France contre les islamistes au Mali, on peut s’attendre à ce que Paris lui demande de s’ouvrir sur l’opposition mais pas de partir comme le réclame la COD. La France a des intérêts mais pas de véritables amis, faut-il encore le rappeler aussi bien au pouvoir qu’à l’opposition pour qu’ils ne comptent pas trop sur une position qui est déterminée, avant tout, par leur capacité à eux d’influer sur le rapport de force interne.

Lu sur noorinfo