Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 02/04/2013

La mort de Lumumba, une mission du MI6 ?

Une mission pas si impossible. Un membre de la Chambre des lords britannique a évoqué l’hypothèse d’une implication de son pays dans l’assassinat en 1961 de Patrice Lumumba, héros de l’indépendance congolaise, assurant se baser sur les confidences d’une ex-agent des services secrets aujourd’hui décédée.


Patrice Lumumba, père de l'indépendance de la République démocratique du Congo, a été assassiné le 17 janvier 1961.

Patrice Lumumba, père de l’indépendance de la République démocratique du Congo, a été assassiné le 17 janvier 1961.

Dans une contribution au magazine London Review of Books d’avril, le lord travailliste David Lea affirme que Daphne Park, une ancienne cadre du MI6, lui a confié en 2010 avoir “organisé” cet assassinat jamais éclairci, pour lequel la Belgique – ancienne puissance coloniale – a admis “une responsabilité morale”.

La confidence était reprise mardi 2 avril par plusieurs médias britanniques. Selon le Guardian, Daphne Park, surnommée “la reine des espionnes”, était considérée comme l’un des meilleures agents secrets britannique durant ses quatre décennies de service. Elle aurait été envoyée par le MI6 au Congo belge en 1959 sous couverture diplomatique, alors que les Belges étaient sur le point de se faire évincer du pays. 

CONFIDENCES AUTOUR D’UNE TASSE DE THÉ

“Je prenais un jour une tasse de thé avec Daphne Park – nous étions collègues, de bords opposés, à la Chambre des lords – quelques mois avant qu’elle ne meure en mars 2010”, écrit l’ancien responsable syndical. “Elle avait été consul et première secrétaire à Léopoldville, aujourd’hui Kinshasa, de 1959 à 1961, ce qui en pratique (cela a été ensuite admis) signifiait qu’elle était chef du MI6 là-bas”, poursuit-il.

“J’ai évoqué la controverse autour de l’enlèvement et le meurtre de Lumumba et la théorie selon laquelle le MI6 pouvait avoir joué un rôle. ‘En effet’, a-t-elle répondu. ‘Je l’ai organisé'”, affirme David Lea.

Toutefois, des doutes persistent, soulevés par des historiens et d’anciens officiels. Un ancien cadre de l’Agence britannique qui connaissait l’espionne a ainsi confié au Times : “Cela ne ressemble pas à Daphne Park. Elle restait toujours discrète. D’autant que le MI6 n’a jamais eu de permis de tuer. 

L’OMBRE DE LA CIA

Premier chef du gouvernement du Congo-Kinshasa, Lumumba fut assassiné, le 17 janvier 1961, après la prise du pouvoir par Joseph-Désiré Mobutu, par des responsables du Katanga, région minière qui fit un temps sécession avec le soutien de la Belgique.

Les forces de sécurité belges ont été accusées d’avoir à tout le moins couvert l’opération, voire de l’avoir commanditée ou coordonnée. En pleine guerre froide, l’ombre de la CIA a aussi plané sur l’opération fatale au dirigeant congolais, jugé trop proche de Moscou.

Une commission d’enquête parlementaire belge de 2001 avait conclu à la “responsabilité morale” de la Belgique. Le gouvernement avait alors présenté les excuses de la Belgique au Congo. En décembre dernier la justice belge a annoncé qu’à la demande de la famille de l’ancien dirigeant congolais elle allait lancer une enquête sur cet assassinat.

 
Source:noorinfo

 

Mauritanie : La majorité et la CAP mécontentes de la rencontre entre la CENI, Ahmed Ould Bahiye et Boidiel

Les groupes politiques ayant participé au dernier dialogue entre la majorité et certains partis de l’opposition ont exprimé leur mécontentement suite à la rencontre entre la commission électorale nationale indépendante et le ministre d’Etat, et grand responsable du parti au pouvoir, Ahmed Ould Bahiye, d’une part et Boidiel Ould Houmoid, président du parti El Wiam, d’autre part.Mauritanie : La majorité et la CAP mécontentes de la rencontre entre la CENI, Ahmed Ould Bahiye et Boidiel

Les sources issues de formations de la majorité présidentielle, de la CAP et de la Rencontre Démocratique ont déclaré que cette rencontre n’a pas fait l’objet de coordination entre les partis qui ont participé au dernier dialogue politique de septembre 2011 qui constitue le noyau dont Boidiel et Ould Bahiye tirent la légitimité de la représentation. Les mécontents se sont demandés si le dialogue ne se limite plus qu’à ces deux là et si la CENI est devenue entre leurs mains ? Selon eux, Boidiel aurait du se concerter avec la CAP et la Rencontre et Ould Bahiye avec les partis qui constituent la majorité afin de s’entendre sur les mécanismes de la rencontre et sur le contenu du débat. La source a demandé à la CENI, étant un appareil administratif indépendant des partis politiques et de l’Etat mauritanien, de se rendre compte que la réunion avec n’importe quelle partie non mandatée par les partis ayant participé au dialogue est un fait inacceptable. Les sources précisent que Boidiel et Ould Bahiye doivent savoir que toute rencontre qu’ils entreprennent sans coordination avec leur parti ou leur groupe n’engage qu’eux puisqu’ils n’ont pas été mandatés de façon légale.

Source: Le calame

Meeting à El Mina : La COD appelle le peuple à «se débarrasser» du président Mohamed Ould Abdel Aziz

altQuarte partis de la COD, Moustqbel, UFP, MCD et le PLEJ ont organisé, lundi après midi, un meeting au siège du parti d’Ould Borbosse à El Mina. De partout, sont venus les militants et sympathisants de la COD, et le siège de Moustaqbel a rapidement refusé du monde. Visiblement, les organisateurs avaient sous estimé la mobilisation en ces temps de vaches maigres et de déception

Ce fut une occasion pour les leaders de l’opposition présents à ce meeting de tirer, une fois encore, à boulets rouges sur le président de la République et son gouvernement.
Dans leurs différentes allocutions, Moussa Fall, président du MCD, Bâ Mamadou Alassane, du PLEJ, Mohamed Ould Lekhil de l’UFP et de Mohamed Ould Borbosse de Moustaqbel ont dénoncé la politique « aveugle « » du président Mohamed Ould Abdel Aziz dont le court règne aura fini d’enterrer ce qui restait de «nos valeurs morales et Islamiques». Profitant de ce meeting, prélude à la « grande marche » du 3 avril, les orateurs ont stigmatisé « la méthode Aziz» au cœur d’accusation de «blanchiment d’argent ». Ce feuilleton, le “Ghanagate”, qui tient en haleine le microcosme politique mauritanien, ajoutent les intervenants « met à nu la vraie nature du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz qui « mène le pays vers le gouffre ». L’un des orateurs a demandé qu’un contrôle soit rapidement organisé au niveau de la banque centrale pour édifier les mauritaniens sur les graves manquements, signalés par ces accusations. Une enquête réclamée déjà par le RFD. D’ailleurs pour étayer leurs propos, les organisateurs ont fait écouter aux participants, l’enregistrement de la conversation portant sur le « supposé blanchiment d’argent.» Pour éviter à la Mauritanie un saut vers l’inconnu, expliquent les intervenants, la coalition des partis de l’opposition a décidé de débarrasser la Mauritanie de ce « pouvoir irresponsable et amoral.» Pour ce faire, une grande marche est prévue à Nouakchott, le mercredi 3 avril. Le but de cette rencontre est d « ’exprimer le ras-le bol du peuple mauritanien » face à ce que la COD considère comme « un mépris ». Mais, se hâte de préciser l’un des orateurs, la responsabilité n’incombe pas qu’aux acteurs politiques, c’est une affaire de tous, parce que la Mauritanie s’enfonce, depuis l’arrivée à sa tête du pouvoir actuel, dans «l’incertitude ».
Et c’est la raison pour laquelle, les partis de la COD se sont dits déterminés à en finir avec Mohamed Ould Abdel Aziz. Ils en appellent au peuple de Nouakchott pour un meeting « raz de marée » afin d’ « obliger », le pouvoir à entendre sa « détresse » et son « refus de la dictature et du mensonge».

Dans leurs interventions, les orateurs n’ont pas manqué de dénoncer, outre la cherté de la vie, le chômage, l’insécurité endémique qui sévit à Nouakchott, avec un cortège de viols et d’assassinats. Face à cela, le pouvoir ne fait rien, ont-ils fait remarquer.

Auparavant, le coordinateur du pôle Ryad, El Mina, Sebkha et Arafat, M Dicko Doudou du parti Moustaqbel avait, dans son discours de bienvenu, expliqué aux militants et sympathisants les raisons du meeting, à savoir préparer la marche du 3 avril qui s’ébranlera de l’ancienne maison des jeunes pour finir en meeting à la place de la mosquée Ibn Abass, que la COD peine à transformer en « Place Tahrir » du Caire. M Dicko a invité les militants des Moughataa du pôle Ryad, Arafat, El mina, Sebkha à se mobiliser le jour J pour administrer une belle démonstration de force au pouvoir « sourd et muet » de Mohamed Ould Abdel Aziz.

Signalons enfin que ce meeting s’est tenu en présence de Ahmed Ould Daddah, président du RFD, de Jemil Mansour, président en exercice de la COD et du parti Tawassoul, de Moustapha Ould Bedredine, vice président de l’UFP, du représentant de l’UNAD et de nombre de cadres de l’opposition démocratique.

Source: Le calame