
Monthly Archives: June 2013
Hissène Habré placé en garde à vue
Recensement/OTMF : Le combat continue pour les negro-mauritaniens de France
L’objet de notre démarche touche des dizaines de milliers de citoyens mauritaniens en France et dans le monde, c’est pour ces raisons que la Diaspora Mauritanienne en France et l’Organisation des Travailleurs Mauritaniens de France se permettent de vous exposer les problèmes rencontrés dans notre ambassade en France et pour lesquels nous sollicitons votre aide et votre intervention.

Bal d’hypocrites pour Mandela : quand l’Occident soutenait Pretoria
L’avalanche d’hommages déjà prêts à Nelson Mandela est certes méritée par la personnalité, le sacrifice, et la vie du grand leader sud-africain. Mais elle pourrait laisser croire que tout le monde l’a toujours adoré, et qu’il n’aurait donc été victime que d’une poignée d’extrémistes blancs isolés au bout de l’Afrique.

Pierre Haski
rue89.com
Communiqué de Touche pas à ma nationalité
Le 30 juin 2011, Touche pas à ma nationalité se faisait connaître des mauritaniens en organisant sa toute première sortie devant le centre d’accueil du citoyen de Sebkha, transformé en l’occurrence en centre de rejet des citoyens noirs, pour dénoncer le caractère raciste et discriminatoire de l’opération d’enrôlement initiée par le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz. Deux ans plus tard, la volonté d’exclusion systématique des populations noires des registres de l’état-civil mauritanien ne s »est jamais démenti. Au contraire, ce que l’on peut qualifier de génocide biométrique prend de jour en jour une tournure plus dramatique.
A l’intérieur du pays, le centre de Sebkha s’érige aujourd’hui encore en symbole de cet enrôlement raciste à travers les agissements de son chef, chassé de Bababé par des populations exaspérées de ses pratiques éhontées. A l’extérieur du pays, c’est le centre ouvert à l’ambassade de Mauritanie à Paris à l’intention des mauritaniens vivants en Europe qui remporte la palme de l’exclusion. Il est en effet en passe de transformer l’essentiel de la diaspora noire mauritanienne installée sur ce continent en apatrides par le truchement de l’exigence d’une carte de séjour du pays d’accueil.
La gravité de la situation a conduit Touche pas à ma nationalité à investir le centre d’enrôlement de Sebkha qui cristallise les tensions ce jeudi 27 juin 2013 et à y empêcher toute activité entre 1O et 13 heures pour mettre les autorités devant leurs responsabilités et leur rappeler le danger que cet enrôlement raciste représente pour notre pays.
Touche pas à ma nationalité rappelle le droit inaliénable de tous les citoyens à l’enrôlement et à l’accès aux pièces de l’état-civil dans des conditions de décence et de dignité. Nous exigeons donc l’arrêt de tous les obstacles à l’enrôlement de la composante noire, obstacles symbolisés par la carte blanche donnée au chef du centre de Sebkha et par l »exigence de la carte de séjour pour nos compatriotes installés en Europe.
Nous en appelons à nos militants, sympathisants et à tous les mauritaniens épris de paix et de justice à se mobiliser pour que les noirs de Mauritanie sortent définitivement du carcan de citoyens de seconde zone dans lequel le système raciste et esclavagiste cherche à les confiner.
Touche pas à ma nationalité annonce d’ores et déjà une série de sit-in devant le centre de Sebkha à partir de ce dimanche 30 juin 2013 à 10 heures pour exiger la révocation du chef du centre.
Pour la coordination,
Alassane Dia
Communiqué de Touche pas à ma nationalité
Le 30 juin 2011, Touche pas à ma nationalité se faisait connaître des mauritaniens en organisant sa toute première sortie devant le centre d’accueil du citoyen de Sebkha, transformé en l’occurrence en centre de rejet des citoyens noirs, pour dénoncer le caractère raciste et discriminatoire de l’opération d’enrôlement initiée par le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz. Deux ans plus tard, la volonté d’exclusion systématique des populations noires des registres de l’état-civil mauritanien ne s »est jamais démenti. Au contraire, ce que l’on peut qualifier de génocide biométrique prend de jour en jour une tournure plus dramatique.
A l’intérieur du pays, le centre de Sebkha s’érige aujourd’hui encore en symbole de cet enrôlement raciste à travers les agissements de son chef, chassé de Bababé par des populations exaspérées de ses pratiques éhontées. A l’extérieur du pays, c’est le centre ouvert à l’ambassade de Mauritanie à Paris à l’intention des mauritaniens vivants en Europe qui remporte la palme de l’exclusion. Il est en effet en passe de transformer l’essentiel de la diaspora noire mauritanienne installée sur ce continent en apatrides par le truchement de l’exigence d’une carte de séjour du pays d’accueil.
La gravité de la situation a conduit Touche pas à ma nationalité à investir le centre d’enrôlement de Sebkha qui cristallise les tensions ce jeudi 27 juin 2013 et à y empêcher toute activité entre 1O et 13 heures pour mettre les autorités devant leurs responsabilités et leur rappeler le danger que cet enrôlement raciste représente pour notre pays.
Touche pas à ma nationalité rappelle le droit inaliénable de tous les citoyens à l’enrôlement et à l’accès aux pièces de l’état-civil dans des conditions de décence et de dignité. Nous exigeons donc l’arrêt de tous les obstacles à l’enrôlement de la composante noire, obstacles symbolisés par la carte blanche donnée au chef du centre de Sebkha et par l »exigence de la carte de séjour pour nos compatriotes installés en Europe.
Nous en appelons à nos militants, sympathisants et à tous les mauritaniens épris de paix et de justice à se mobiliser pour que les noirs de Mauritanie sortent définitivement du carcan de citoyens de seconde zone dans lequel le système raciste et esclavagiste cherche à les confiner.
Touche pas à ma nationalité annonce d’ores et déjà une série de sit-in devant le centre de Sebkha à partir de ce dimanche 30 juin 2013 à 10 heures pour exiger la révocation du chef du centre.
Pour la coordination,
Alassane Dia