Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 15/06/2013

Mauritanie: L’unité nationale a beaucoup souffert des régimes successifs (Forum Twassoul)

altL’unité nationale a beaucoup souffert du manque de vision et de l’absence de volonté sérieuse des régimes successif en Mauritanie, a regretté Hamdi Ould Brahim, secrétaire général du parti mauritanien, Twassoul.

Il s’exprimait à l’ouverture, ce samedi à Nouakchott, du Forum du parti Tawassoul sur l’Unité nationale, en présence de son président Mohamed Jamil Mansour, et de ses militants.

Pire encore, a-t-il ajouté, ces régimes ont contribué à l’aggravation des tensions ethniques et communautaires, pour maintenir leur domination.

Ould Brahim a encore souligné que le forum reflète la vision de Tawassoul sur la question de l’unité nationale qui est le premier pas fondement de la sécurité et la stabilité du pays.

Le président du parti, Mohamed Jamil Mansour, poursuivant la même réflexion, a informé que les participants vont discuter largement sur le document que le parti a rédigé sur l’unité nationale.

Il a profité de l’occasion pour préciser que Twassoul n’est pas un parti érigé sur le tribalisme. Il regroupe plutôt toutes les composantes sociales mauritaniennes.

Les organisateurs ont aussi noté que le forum est organisée en application des recommandations du Conseil de la choura de Twassoul.

Source: Al Akhbar

Sahel: un rapport de l’ONU propose une “stratégie intégrée”

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L’ONU invite les pays du Sahel à renforcer leurs systèmes d’alerte, échanger des informations et coordonner leur surveillance des frontières pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé, dans un rapport visant une “stratégie intégrée” pour la région.

Le texte, dont l’AFP a obtenu une copie, a été élaboré par les services de l’envoyé spécial pour le Sahel Romano Prodi et transmis vendredi par le secrétaire général Ban Ki-moon aux 15 membres du Conseil de sécurité.

L’ONU, indique le rapport, veut aider les pays du Sahel à “établir des mécanismes coordonnés pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé afin que police, garde-frontières, armée, douanes (..) travaillent ensemble de manière cohérente et dans le respect des droits de l’homme”.

Parmi les nombreuses idées avancées figurent une “réunion régionale des services de renseignement pour échanger des informations sur la menace d’al-Qaïda et de ses affiliés”.

L’ONU propose aussi une “aide technique” aux policiers et magistrats des pays concernés et invite ceux-ci à se concentrer davantage sur le financement des activités illégales.

Un des points évoqués est “l’échange d’informations (..) entre les aéroports en Amérique latine, Afrique de l’ouest, Sahel, Maghreb et Europe pour contrer les trafics à la source, à destination et en transit”.

“En 2012, dix-huit tonnes de cocaïne d’une valeur marchande de 1,25 milliard de dollars ont transité par l’Afrique de l’ouest et une partie serait passée par le Sahel”, souligne le rapport.

Cette vaste “stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel” a l’ambition de s’attaquer à tous les aspects de la crise: amélioration de la gouvernance, lutte contre la criminalité (trafics de drogue, de personnes, d’armes et de cigarettes, blanchiment d’argent) et contre le terrorisme, aide humanitaire à 11,4 millions de personnes menacées par la faim dont 5 millions d’enfants de moins de 5 ans.

“Les problèmes au Mali ne doivent pas être envisagés de manière isolée”, explique Ban Ki-moon dans ce rapport. “Etablir une paix et une sécurité durables nécessite une action collective pour traiter les racines de l’instabilité, qui s’étendent bien au-delà des frontières du Mali”.

M. Ban se déclare “particulièrement inquiet des liens apparents entre des syndicats du crime impliqués dans le trafic de drogue et des groupes armés actifs dans la région”.

“Nous devons nous concentrer simultanément, explique-t-il, sur la sécurité, la diplomatie et le développement (…) y compris les relations avec l’Afrique de l’ouest et le Maghreb”.

 

Source:AFP

Sahel: un rapport de l’ONU propose une “stratégie intégrée”

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L’ONU invite les pays du Sahel à renforcer leurs systèmes d’alerte, échanger des informations et coordonner leur surveillance des frontières pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé, dans un rapport visant une “stratégie intégrée” pour la région.

Le texte, dont l’AFP a obtenu une copie, a été élaboré par les services de l’envoyé spécial pour le Sahel Romano Prodi et transmis vendredi par le secrétaire général Ban Ki-moon aux 15 membres du Conseil de sécurité.

L’ONU, indique le rapport, veut aider les pays du Sahel à “établir des mécanismes coordonnés pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé afin que police, garde-frontières, armée, douanes (..) travaillent ensemble de manière cohérente et dans le respect des droits de l’homme”.

Parmi les nombreuses idées avancées figurent une “réunion régionale des services de renseignement pour échanger des informations sur la menace d’al-Qaïda et de ses affiliés”.

L’ONU propose aussi une “aide technique” aux policiers et magistrats des pays concernés et invite ceux-ci à se concentrer davantage sur le financement des activités illégales.

Un des points évoqués est “l’échange d’informations (..) entre les aéroports en Amérique latine, Afrique de l’ouest, Sahel, Maghreb et Europe pour contrer les trafics à la source, à destination et en transit”.

“En 2012, dix-huit tonnes de cocaïne d’une valeur marchande de 1,25 milliard de dollars ont transité par l’Afrique de l’ouest et une partie serait passée par le Sahel”, souligne le rapport.

Cette vaste “stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel” a l’ambition de s’attaquer à tous les aspects de la crise: amélioration de la gouvernance, lutte contre la criminalité (trafics de drogue, de personnes, d’armes et de cigarettes, blanchiment d’argent) et contre le terrorisme, aide humanitaire à 11,4 millions de personnes menacées par la faim dont 5 millions d’enfants de moins de 5 ans.

“Les problèmes au Mali ne doivent pas être envisagés de manière isolée”, explique Ban Ki-moon dans ce rapport. “Etablir une paix et une sécurité durables nécessite une action collective pour traiter les racines de l’instabilité, qui s’étendent bien au-delà des frontières du Mali”.

M. Ban se déclare “particulièrement inquiet des liens apparents entre des syndicats du crime impliqués dans le trafic de drogue et des groupes armés actifs dans la région”.

“Nous devons nous concentrer simultanément, explique-t-il, sur la sécurité, la diplomatie et le développement (…) y compris les relations avec l’Afrique de l’ouest et le Maghreb”.

Source:AFP

pourquoi Bamako refuse de signer le projet d’accord avec le MNLA

Les questions de la justice, du cantonnement des rebelles, du retour de l’armée à Kidal et de l’organisation institutionnelle et administrative font partie des principales difficultés rencontrées dans les négociations entre Bamako et le MNLA à Ouagadougou.
« À huis-clos, dans la salle de négociations, les deux délégations ne sont plus face à face mais côte à côte, et on sent que les choses avancent bien », dit un médiateur de la Cedeao dans la crise malienne. Mais l’accord accepté par les rebelles touaregs n’est toujours pas validé par Bamako.


pourquoi Bamako refuse de signer le projet d'accord avec le MNLA
 
« Le gouvernement malien veut soustraire de l’accord la partie qui demande la non poursuite des rebelles touaregs recherchés par la justice malienne. Il souhaite aussi que le redéploiement de l’administration soit effectif dès la signature de l’accord, avec l’entrée de l’armée malienne à Kidal dans les 15 jours qui suivent, ainsi que le cantonnement des rebelles touaregs », explique le même médiateur, qui participe en ce moment aux discussions. « Mais c’est difficile de réaliser le cantonnement d’un groupe armé dans ces délais, il faut au moins quatre semaines », poursuit-il.

Apaisement

Intitulé « Accord préliminaire aux élections présidentielles et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali, le document de 23 pages aborde la question de la justice malienne dans son article 17, à la formulatio ambigüe. « Dans un souci d’apaisement et de confiance, le gouvernement du Mali prendra toutes les dispositions nécessaires pour suspendre les poursuites engagées par la justice malienne du fait du conflit armé contre les membres des groupes armés signataires du présent accord ».
Cependant, « les parties conviennent que cette suspension ne s’applique pas aux crimes de guerre, aux crimes contre l’humanité, aux crimes de génocide, aux crimes de violence sexuelle et aux violations graves du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire », poursuit le même article.

Bamako veut des précisions

Par ailleurs, Bamako demande aussi plus de précisions dans l’accord, alors que les rebelles demandent de leur côté que le texte soit signé en gage de bonne volonté avant d’entamer l’examen des sujets dis secondaires.
L’article 20 du projet dit en effet que c’est après la présidentielle prévue les 28 juillet et 11 août et 60 jours après la mise en place d’un gouvernement qu’il sera question de « l’organisation administrative et institutionnelle du Mali, en particulier les régions du Nord du Mali désignées par certains sous le terme Azawad ; la stratégie de développement intégré des collectivités territoriales du Mali ; la gestion des ressources et richesses nationales ; la réorganisation des forces de défense et de sécurité ainsi que le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion socioéconomique (DDR) des groupes armés du Nord Mali ». Tout sauf des détails…

Source:JeuneAfrique