Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: May 2013

Mali : Dioncounda Traoré exclut l’autonomie du Nord mais prône la décentralisation

Dans une interview à Euronews, jeudi 16 mai, le président malien de transition, Dioncounda Traoré, s’est montré hostile à toute indépendance du nord du pays au profit des rebelles touaregs. Mais il affirme que “si la décentralisation est mise en œuvre correctement, tout le monde y trouvera son compte”.

Mali : Dioncounda Traoré exclut l'autonomie du Nord mais prône la décentralisation
 

Le dialogue avec les rebelles touaregs oui, mais pas sur n’importe quelle base. Et en tout cas pas au sujet d’une éventuelle autonomie du nord du Mali, c’est ce qu’a affirmé, en substance, le président malien de transition, Dioncounda Traoré. Interviewé jeudi 16 mai par la chaîne de télévision Euronews, celui-ci a en revanche affirmé vouloir mettre en œuvre plus de décentralisation dans son pays.

« Nous sommes obligés de parler au MNLA [Mouvement national de libération de l’Azawad, NDLR], de dialoguer avec eux, parce que ce sont des compatriotes, des Maliens et dès lors que nous parlons d’intégrité territoriale et d’unité nationale, par définition, nous sommes obligés de parler avec tous les Maliens, de dialoguer avec tous les Maliens », a-t-il déclaré.

« Ceux qui sont à Kidal, qui s’intitulent aujourd’hui MNLA – nous sommes conscients que sous le signe MNLA aujourd’hui, il y a bien plus que le MNLA originel, il y a des transfuges d’Ansar Eddine – mais pour peu qu’ils renoncent à leurs velléités indépendantistes, qu’ils s’engagent à respecter la laïcité de l’État, qu’ils s’engagent également dans le processus électoral, nous sommes prêts à parler avec eux sur toutes les autres questions qui peuvent les intéresser », a poursuivi le chef de l’État.

Les limites de la transition

Interrogé sur l’éventuelle autonomie d’une partie du nord du Mali, Dioncounda Traoré s’est montré hostile à cette idée : « Nous n’allons pas jusque-là, nous pensons que dans notre processus de décentralisation existent tous les éléments pour régler la question du nord. Si la décentralisation est mise en œuvre correctement, tout le monde y trouvera son compte », a-t-il promis.

Alors que la zone de Kidal est occupée par le MNLA, qui refuse toujours de désarmer malgré les appels de la Conférence de la coopération islamique (OCI), entre autres, et que des groupes jihadistes commettent ponctuellement des attentats, le premier tour de l’élection présidentielle au Mali, réclamé par la communauté internationale, est prévu à partir du 28 juillet. « Le Mali est confronté à une somme de problèmes extrêmement profonds et qu’une transition ne peut pas régler. Plus tôt la transition prendra fin, plus tôt les vrais problèmes seront pris en charge. Ce n’est qu’un gouvernement issu d’élections, disposant de plus de légitimité et de temps, qui peut s’occuper du développement du pays », a expliqué le président malien, qui ne sera pas candidat à l’élection.

Enfin, alors qu’une conférence de pays donateurs a mobilisé mercredi à Bruxelles environ 3,25 milliards d’euros pour aider le Mali à relancer son économie et ses institutions, Dioncounda Traoré a de nouveau promis de « veiller à ce que chaque euro aille là où il doit aller ».

AFP et Euronews

 

Les FLAM-Amérique invitées de radio Fonndu

altRadio Fonndu recoit ce dimanche a 16h heure de New york; le camarade Mamadou Barry conseiller du président des FLAM accompagné des camarades Abou Hamidou Sy secretaire général de la section FLAM/ Amérique du Nord et Amadou Mody Thiam secretaire à la communication de la dite section.

Les discussions tourneront autour du théme: Redéploiment des FLAM, enjeux et perspectives.

Pour écouter l’émission il faut se connecter au www.radiofondou.org ou composer le 1712- 432-6636

Et pour intervenir appeler au:1215- 240- 1819.

La lute continue!

Le secrétaire à la communication

Amadou Mody Thiam.

www.flamnet.info

FLAM:Face au défi du redéploiement

Les Forces de Libération Africaine de Mauritanie (FLAM), mouvement en exil depuis une trentaine d’années, acronyme étroitement associé à la féroce répression qui s’est abattue sur la communauté négro africaine sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, devraient prochainement se redéployer au pays. Cette option, régulièrement évoquée au cours des deux (2) dernières années, a été confirmée par le vice président de l’organisation, Sow Ibrahima Mifo, fraîchement rentré de son exil américain, qui a fait face à la presse dans l’après midi samedi 4 mai dernier.
Occasion saisie par ce haut responsable pour faire une piqure de rappel par rapport au combat historique des FLAM. Mais aussi et surtout, évoquer plusieurs sujets d’actualités liés notamment à la rencontre avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz, les contacts avec les responsables de certains partis politiques, acteurs des organisations de la société civile et personnalités indépendantes.
Pour introduire son propos, Ibrahima Sow a sollicité une minute se silence à la mémoire de tous les martyrs « victimes de la barbarie ». Les détenus de la prison mouroir de Oualata, les suppliciés de décembre 1987, les exactions collectives contre des villages et communautés entières dans la vallée du fleuve, les pendus d’innal, les morts de Jreida, Azlat, Néma…….
Un passif humanitaire dont le règlement définitif devrait aller au-delà des simples réparations financières pour faire place « à l’exigence de vérité et de justice, le pardon et la réconciliation » devant servir d’ultime étape.
En rencontrant le président Mohamed Ould Abdel Aziz, les envoyés des FLAM ont insisté sur la volonté du retour au pays en vue de prendre part au jeu politique normal et proposer leur projet de société. Celui ci repose sur la révision du contrat social garantissant l’égalité de toutes les communautés nationales. D’où l’exigence de mettre « fin au chauvinisme d’état et à l’exclusion dont sont victimes les esclaves et les négro-africains »une réalité qui hante le parcours de la Mauritanie depuis sa création.
Une vision à travers laquelle le mouvement réclame des règles devant régir la cohabitation communautaire, dans un pays multinational, victime du manque d’intelligence et la cécité politique des élites. Un déficit de démocratie a toujours constitué un frein par rapport à l’incontournable débat sur le sujet, toujours repoussé à plus tard, mais qui finira par nous rattraper. Sous quelle Forme ?
Présence effective à l’horizon des 4 prochains mois.
Le vice-président des FLAM et ses compagnons, qui préparent activement l’arrivée du président Samba Thiam au pays, prévue au cours des 4 prochains mois, ne chôment pas actuellement.
Ainsi, en plus du président de la République, ils ont rendu visite aux responsables de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Réconciliation (AJD/MR) et le Parti pour la Liberté l’Egalité et la Justice (PLEJ).
Ces formations politiques sont classées dans la mouvance nationaliste noire, proche des FLAM, notent les observateurs.
Mieux, une frange du parti de Sarr Ibrahima Moctar est issue d’une scission du mouvement désormais engagé dans un processus de redéploiement.
A l’origine de la déchirure, le vice-président d’AJD/MR, Bâ Mamadou Bocar et ses amis, passés par la case « FLAM Rénovation » avant de débarquer à Nouakchott avec armes et bagages, reprochaient au mouvement originel son interminable exil synonyme d’une absence totale d’emprise sur le terrain.
Une faiblesse que le président Thiam et ses amis entendent désormais combler. Sous quelle forme ? Un nouveau parti politique sollicitant une reconnaissance de l’administration ? Une fusion avec une autre formation ayant une vision politique et un projet de société similaires?
Répondant à ces interrogations, Mr Ibrahima Mifo Sow reste prudent « nous revenons au pays en tant que FLAM » et pour la suite on verra.
Au-delà de l’adhésion d’une frange de la population au discours, il reste le défi titanesque du terrain politique et de nouveaux repères après tant d’années d’exil.


Amadou Seck- BILADI

FLAM:Face au défi du redéploiement

Les Forces de Libération Africaine de Mauritanie (FLAM), mouvement en exil depuis une trentaine d’années, acronyme étroitement associé à la féroce répression qui s’est abattue sur la communauté négro africaine sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, devraient prochainement se redéployer au pays. Cette option, régulièrement évoquée au cours des deux (2) dernières années, a été confirmée par le vice président de l’organisation, Sow Ibrahima Mifo, fraîchement rentré de son exil américain, qui a fait face à la presse dans l’après midi samedi 4 mai dernier.
Occasion saisie par ce haut responsable pour faire une piqure de rappel par rapport au combat historique des FLAM. Mais aussi et surtout, évoquer plusieurs sujets d’actualités liés notamment à la rencontre avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz, les contacts avec les responsables de certains partis politiques, acteurs des organisations de la société civile et personnalités indépendantes.
Pour introduire son propos, Ibrahima Sow a sollicité une minute se silence à la mémoire de tous les martyrs « victimes de la barbarie ». Les détenus de la prison mouroir de Oualata, les suppliciés de décembre 1987, les exactions collectives contre des villages et communautés entières dans la vallée du fleuve, les pendus d’innal, les morts de Jreida, Azlat, Néma…….
Un passif humanitaire dont le règlement définitif devrait aller au-delà des simples réparations financières pour faire place « à l’exigence de vérité et de justice, le pardon et la réconciliation » devant servir d’ultime étape.
En rencontrant le président Mohamed Ould Abdel Aziz, les envoyés des FLAM ont insisté sur la volonté du retour au pays en vue de prendre part au jeu politique normal et proposer leur projet de société. Celui ci repose sur la révision du contrat social garantissant l’égalité de toutes les communautés nationales. D’où l’exigence de mettre « fin au chauvinisme d’état et à l’exclusion dont sont victimes les esclaves et les négro-africains »une réalité qui hante le parcours de la Mauritanie depuis sa création.
Une vision à travers laquelle le mouvement réclame des règles devant régir la cohabitation communautaire, dans un pays multinational, victime du manque d’intelligence et la cécité politique des élites. Un déficit de démocratie a toujours constitué un frein par rapport à l’incontournable débat sur le sujet, toujours repoussé à plus tard, mais qui finira par nous rattraper. Sous quelle Forme ?
Présence effective à l’horizon des 4 prochains mois.
Le vice-président des FLAM et ses compagnons, qui préparent activement l’arrivée du président Samba Thiam au pays, prévue au cours des 4 prochains mois, ne chôment pas actuellement.
Ainsi, en plus du président de la République, ils ont rendu visite aux responsables de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Réconciliation (AJD/MR) et le Parti pour la Liberté l’Egalité et la Justice (PLEJ).
Ces formations politiques sont classées dans la mouvance nationaliste noire, proche des FLAM, notent les observateurs.
Mieux, une frange du parti de Sarr Ibrahima Moctar est issue d’une scission du mouvement désormais engagé dans un processus de redéploiement.
A l’origine de la déchirure, le vice-président d’AJD/MR, Bâ Mamadou Bocar et ses amis, passés par la case « FLAM Rénovation » avant de débarquer à Nouakchott avec armes et bagages, reprochaient au mouvement originel son interminable exil synonyme d’une absence totale d’emprise sur le terrain.
Une faiblesse que le président Thiam et ses amis entendent désormais combler. Sous quelle forme ? Un nouveau parti politique sollicitant une reconnaissance de l’administration ? Une fusion avec une autre formation ayant une vision politique et un projet de société similaires?
Répondant à ces interrogations, Mr Ibrahima Mifo Sow reste prudent « nous revenons au pays en tant que FLAM » et pour la suite on verra.
Au-delà de l’adhésion d’une frange de la population au discours, il reste le défi titanesque du terrain politique et de nouveaux repères après tant d’années d’exil.


Amadou Seck- BILADI

FLAM:Face au défi du redéploiement

Les Forces de Libération Africaine de Mauritanie (FLAM), mouvement en exil depuis une trentaine d’années, acronyme étroitement associé à la féroce répression qui s’est abattue sur la communauté négro africaine sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, devraient prochainement se redéployer au pays. Cette option, régulièrement évoquée au cours des deux (2) dernières années, a été confirmée par le vice président de l’organisation, Sow Ibrahima Mifo, fraîchement rentré de son exil américain, qui a fait face à la presse dans l’après midi samedi 4 mai dernier.
Occasion saisie par ce haut responsable pour faire une piqure de rappel par rapport au combat historique des FLAM. Mais aussi et surtout, évoquer plusieurs sujets d’actualités liés notamment à la rencontre avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz, les contacts avec les responsables de certains partis politiques, acteurs des organisations de la société civile et personnalités indépendantes.
Pour introduire son propos, Ibrahima Sow a sollicité une minute se silence à la mémoire de tous les martyrs « victimes de la barbarie ». Les détenus de la prison mouroir de Oualata, les suppliciés de décembre 1987, les exactions collectives contre des villages et communautés entières dans la vallée du fleuve, les pendus d’innal, les morts de Jreida, Azlat, Néma…….
Un passif humanitaire dont le règlement définitif devrait aller au-delà des simples réparations financières pour faire place « à l’exigence de vérité et de justice, le pardon et la réconciliation » devant servir d’ultime étape.
En rencontrant le président Mohamed Ould Abdel Aziz, les envoyés des FLAM ont insisté sur la volonté du retour au pays en vue de prendre part au jeu politique normal et proposer leur projet de société. Celui ci repose sur la révision du contrat social garantissant l’égalité de toutes les communautés nationales. D’où l’exigence de mettre « fin au chauvinisme d’état et à l’exclusion dont sont victimes les esclaves et les négro-africains »une réalité qui hante le parcours de la Mauritanie depuis sa création.
Une vision à travers laquelle le mouvement réclame des règles devant régir la cohabitation communautaire, dans un pays multinational, victime du manque d’intelligence et la cécité politique des élites. Un déficit de démocratie a toujours constitué un frein par rapport à l’incontournable débat sur le sujet, toujours repoussé à plus tard, mais qui finira par nous rattraper. Sous quelle Forme ?
Présence effective à l’horizon des 4 prochains mois.
Le vice-président des FLAM et ses compagnons, qui préparent activement l’arrivée du président Samba Thiam au pays, prévue au cours des 4 prochains mois, ne chôment pas actuellement.
Ainsi, en plus du président de la République, ils ont rendu visite aux responsables de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Réconciliation (AJD/MR) et le Parti pour la Liberté l’Egalité et la Justice (PLEJ).
Ces formations politiques sont classées dans la mouvance nationaliste noire, proche des FLAM, notent les observateurs.
Mieux, une frange du parti de Sarr Ibrahima Moctar est issue d’une scission du mouvement désormais engagé dans un processus de redéploiement.
A l’origine de la déchirure, le vice-président d’AJD/MR, Bâ Mamadou Bocar et ses amis, passés par la case « FLAM Rénovation » avant de débarquer à Nouakchott avec armes et bagages, reprochaient au mouvement originel son interminable exil synonyme d’une absence totale d’emprise sur le terrain.
Une faiblesse que le président Thiam et ses amis entendent désormais combler. Sous quelle forme ? Un nouveau parti politique sollicitant une reconnaissance de l’administration ? Une fusion avec une autre formation ayant une vision politique et un projet de société similaires?
Répondant à ces interrogations, Mr Ibrahima Mifo Sow reste prudent « nous revenons au pays en tant que FLAM » et pour la suite on verra.
Au-delà de l’adhésion d’une frange de la population au discours, il reste le défi titanesque du terrain politique et de nouveaux repères après tant d’années d’exil.


Amadou Seck- BILADI