Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: March 2013

Cas d’esclavage devant les autorités: Cheh Ould Moussa maintenu, depuis sa tendre enfance dans les chaînes.

altLes militants du mouvement antiesclavagiste (IRA) tiennent, depuis vendredi dernier (15 mars) un sit in devant le commissariat de Tevragh Zeina 1, à Nouakchott pour dénoncer un nouveau cas de présumé esclavage en Mauritanie. Il s’agit du cas Cheh Ould Moussa un adolescent qui – à en croire les abolitionnistes – serait réduit à l’esclavage par un dénommé Ahmed Salem Ould Mohamedou, issu de la tribu du président de la république.

Les anti-esclavagistes auraient alerté les autorités après avoir profondément mené une enquête pour s’assurer que l’adolescent en question était bel et bien asservi. Rappelons que l’IRA est actuellement à couteaux tirés d’avec les pouvoirs publics qui ne semblent guère apprécier l’engagement des anti-esclavagistes.

Et pendant son interrogation au commissariat, le jeune esclave a affirmé qu’il était asservi par la famille de Ahmed Salem Ould Mohamedou depuis sa naissance, qu’il travaillait pour eux sans rémunération et qu’il était privé de l’Education et de la chaleur paternelle, selon Biram Dah Abeïd, lors d’un point de presse tenu, dimanche nuit ( 17 mars), en face du commissariat du quatrième arrondissement, qui a précisé que la police en gardant le prévenu reconnait que c’est un cas avéré d’esclavage.

Biram a par ailleurs déploré le fait que “les juges, les officiers de la Police judiciaire et le gouvernement mauritaniens restent figés sur leur attitude inique à savoir chercher l’impunité pour des criminels esclavagistes. Cette attitude est dictée par la déclaration du chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a publiquement dit que l’esclavage n’existe pas en Mauritanie et que ceux qui parlent de l’existence du phénomène sont des criminels qu’il faut punir.

Selon le dirigeant abolitionniste, le commissaire de police de Tevragh Zeina 1 Chriv Ahmed ould Moulaye Sid’Ahmed « a usé de tous les moyens d’intimidation pour forcer la victime, ould Moussa a revenir sur ses propos ou il met en cause ses bourreaux, la famille Mohamedo; cet officier de police, dans un excès de zèle et une partialité inqualifiables, a menacé de battre et d’humilier maitre Abderahmane Ould Deihy, et le commissaire de décliner le grief qu’il a contre l’avocat : ce dernier est membre du bureau exécutif d’IRA ». Dans un communiqué publié à cet effet, IRA lance un « appel à l’Etat et à la justice en Mauritanie pour que ces deux institutions jouent leurs rôles qu’elles délaissent dangereusement aux mains des segments tribaux dominants et esclavagistes qui décident et agissent en place et lieu des institutions républicaines compétentes ».

En outre, IRA lance un appel aux justes de ce pays en général et aux hratin (communauté des victimes) en particulier, de se mobiliser pour résister à l’instrumentalisation des institutions politiques, administratives, sécuritaires et judiciaires de Mauritanie, par les segments esclavagistes et obscurantistes au profit du renforcement du système esclavagistes et de l’impunité des crimes d’esclavage.

Enfin, Boubacar Ould Messaoud et Aminetou Mint el Mokhtar respectivement président de SOS- Esclaves et présidente de l’AFCF sont venus exprimer leur soutien à IRA dans cette affaire.

Source: Le calame

L’univesité de Nouakchott ne recrute plus de professeurs francphones (SNEM)

altL’université de Nouakchott ne recrute plus de professeurs pour ses filières francophones, selon le Syndicat National des Etudiants Mauritaniens (SNEM), qui voit en cela “une manière d’en finir avec le Français en Mauritanie”.

Le SNEM constate que “l’écrasante majorité des étudiants inscrits en Master notamment en Sciences sociales et humaines sont des arabophones”. Il ajoute qu’une cinquantaine d’étudiants francophones qui voulaient faire un master en Géographie environnemental ne l’ont pas pu, du fait que la filière n’existe qu’en Arabe”.

Le SNEM organisait ce lundi, une «foire des poblèmes» à la Faculté des Sciences juridiques de l’Université de Nouakchot. L’occasion était pour Boubou Thiam, secrétaire général du syndicat, de dresser un tableau de problèmes dont font face les étudiants.

On note parmi ces difficultés “le dysfonctionnement du système de gestion intégrée (le système informtique universitaire) d’où l’origine d’erreurs dans les attestations et bulletins de notes des étudiants. Des erreurs qui retardent les concernés parfois plus de deux ans à l’univesité après la fin de leurs études.

Les étudiants déplorent aussi le fait que l’univesté de Nouakchott lance des masters “avec des critères d’inscription auxquels ne répond aucun étudiant”. Imaginez, s’insurge un étudiant, “ils (un univsesité) ont exigé pour un master la mantion: «Assez bien» à toute une promotion qui n’a recuilli que «passable»”.

“Les masters proposés sont parfois vagues. Par exemple, dans le  master «Droit public», on a la science politique, les raltions internationels et autres, mais ils ne détaillent rien de cela. Je pense qu’ils lancent ces masters juste pour faire taire les critiques des étudiants”, lance le même étudiant.

L’autre problème constaté par le SNEM s’agit “des professeurs incompétants ou dont le profile ne correspond pas au domaine enseingné.  Il y a des profésseurs qui cumulent plusieur matières; Un seul professeur dispanse quatre cours  différents en un seul semestre pour un seul departement”.

Le SNEM dit avoir recensé ces problèmes durant la période entre octobre 2012, qui conincidait aux ouvertures, et mars 2013. Il promet de les mettre bien tôt  dans un rapport détaillé.

 

Source: Al Akhbar

Elections municipales et législatives: La CENI est-elle allée vite en besogne ?

L’annonce, par la CENI, de la date des élections municipales et législatives est loin de faire l’unanimité au sein de la classe politique. Même au sein de l’UPR et de certains partis de la majorité qui réclamaient, depuis quelques mois, l’organisation rapide de ces élections, pour mettre fin à ce qu’il convient d’appeler l’« illégitimité » des institutions parlementaires et municipales actuelles dont le mandat est arrivé à terme fin 2011.

Elections municipales et législatives: La CENI est-elle allée vite en besogne ?
 

 

Le communiqué de la CENI, au lieu de mettre fin à la tension politique a plutôt ajouté à la confusion, renforcée par l’attitude des médias publics qui ont choisi de carrément zapper la déclaration de la commission. Chose qu’ils ne peuvent se permettre sans l’avis du Palais gris. Quelle mouche a donc piqué la CENI à fixer, tout de go, la date des élections, sans aucune concertation, pas même avec celui qui l’a mise sur pied ? Surtout qu’elle avait entrepris, la veille, des concertations avec les différents pôles politiques de la place. Si le président de l’AJ/MR reconnaît que son parti a eu la primeur du communiqué, lors d’une rencontre avec la commission, d’autres disent n’en avoir reçu ne serait-ce que la moindre allusion…

La CENI a ses raisons

Voici quelques raisons que pourrait avancer la CENI pour fonder sa décision. En agissant de la sorte, la CENI chercherait à prouver son indépendance ; du pouvoir, surtout. Et pour cause, mise en place après l’accord politique entre la majorité présidentielle et une partie de l’opposition, devenue, depuis, Coalition pour une Alternance Pacifique (CAP) soutenant l’initiative du président Messaoud Ould Boulkheïr, la CENI a vite été contestée par la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) militant pour le départ du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, actuel président de la République. Pour la COD, l’actuelle commission électorale n’est pas suffisamment indépendante, dans la mesure où la confection du fichier électoral, le transport des urnes, etc. ne relèvent pas de ses compétences. Selon une source proche de la CENI, il existe, au sein de cette commission, une réelle volonté de faire les choses dans la transparence et sans parti pris. Sa décision de fixer, seule, la date des élections en serait, ainsi, la plus parfaite illustration.

La seconde raison serait de mettre notre démocratie à l’heure, au plus tôt. Une démocratie ne peut pas continuer à fonctionner à vue, affirme la même source. En fin de mandat depuis bientôt deux ans, l’Assemblée nationale et les municipalités ne peuvent plus continuer à le proroger indéfiniment. La décision de la CENI se fonderait, ensuite, sur les appels, répétés, à l’institution, de fixer rapidement ladite date. L’UPR, au lendemain de son conseil national, et le parti El Wiam ont été les plus ardents en cette exigence, abondant dans le sens du président de la République, dans son interview à RFI, France 24 et TVM. Quelques jours avant, le ministre de l’Intérieur avait évoqué, lui-même, l’organisation des élections, avant de recadrer ses propos.

Et si l’UE soutenait la CENI ?

Enfin, la décision de la commission nationale électorale constituerait une réponse à la demande des bailleurs de fonds du pays, notamment l’Union Européenne. A cet égard, rappelons que l’ambassadeur et chef de délégation de l’UE en Mauritanie déclarait, dans une interview accordée au Calame (N° 857 du 13 novembre 2012) : « la tenue des élections municipales et législatives, qui auraient dû avoir lieu il y a un an et dont, aujourd’hui, nous ne connaissons pas encore la date, devient maintenant urgente et prioritaire.» Cette position du premier responsable de l’UE en Mauritanie semble refléter l’opinion des partenaires au développement qui ne peuvent assister, sans réagir, à la prolongation des mandats d’institutions démocratiques. Comme ce sont eux qui détiennent les cordons de la bourse et financent les élections, il est évident que leurs déclarations pèsent lourd, dans les décisions de notre gouvernement. La CENI aurait-elle lorgné de ce côté pour fonder la sienne ? La réaction de ces bailleurs de fonds sera scrutée avec beaucoup d’attention, du côté de la présidence de République, empêtrée, depuis bientôt un mois, dans un duel avec l’homme d’affaires Bouamataou, un des grands financiers de la présidentielle de 2009.

Impulser le dialogue

Ces quelques raisons sont valables pour justifier la décision de la CENI mais suffiront-elles, pour autant, à organiser un scrutin transparent et inclusif ? Là est la grande question. On pourrait, de fait, reprocher, à la CENI, non pas de jouer son rôle – ce serait, tout de même, un comble – mais, peut-être, de n’avoir pas suffisamment mûri sa réflexion, de s’être « un petit peu » pressée, de n’avoir pas tenté de rallier d’abord, à sa décision, l’ensemble des pôles politiques, avant de la prendre. Les concertations qu’elle évoque, dans son communiqué, auraient pu se poursuivre, pour donner une chance de rapprocher les positions des uns et des autres, d’arriver à un consensus national. D’autant plus qu’elle ne travaille pas seule sur ce projet : elle aurait pu mettre à profit l’initiative de sortie de crise du président Messaoud Ould Boulhkeïr pour parvenir, justement, à ce consensus. Même si la COD traîne les pieds, par rapport à cette initiative, elle ne la rejette dans son ensemble. Pour la majorité des partis de la COD, elle peut même servir de cadre de discussion avec le pouvoir. C’est une piste à explorer, pour une bonne organisation des élections. La CENI se devait, aussi, d’amener le pouvoir à une espèce de déclaration sur l’honneur. Le président de la République doit, pour apaiser la tension, rassurer tout le monde, déclarer la neutralité de l’administration et de l’armée. On n’est pas sans savoir l’influence que ces deux institutions ont sur les citoyens. Si elles prennent partie, elles faussent le jeu, comme elles l’ont fait, avec récurrence, par le passé.

Cela dit et même si la décision de la CENI n’a pas fait l’unanimité autour d’elle, loin s’en faut, elle aura, tout de même, rappelé, aux uns et aux autres, la nécessité d’arrêter leurs querelles et d’aller aux élections, la meilleure manière de départager démocratiquement les protagonistes de la scène politique. Pourra-t-elle éviter la réédition du 19 juillet 2009 ? Mystère. Saura-t-elle capitaliser les réticences des différents pôles politiques, pour les pousser au dialogue ? C’est là, à notre avis, le souci de tous les démocrates mauritaniens. Et c’est le plus important.

 
 
Source: Le calame 

Elections municipales et législatives: La CENI est-elle allée vite en besogne ?

L’annonce, par la CENI, de la date des élections municipales et législatives est loin de faire l’unanimité au sein de la classe politique. Même au sein de l’UPR et de certains partis de la majorité qui réclamaient, depuis quelques mois, l’organisation rapide de ces élections, pour mettre fin à ce qu’il convient d’appeler l’« illégitimité » des institutions parlementaires et municipales actuelles dont le mandat est arrivé à terme fin 2011.

Elections municipales et législatives: La CENI est-elle allée vite en besogne ?
 

 

Le communiqué de la CENI, au lieu de mettre fin à la tension politique a plutôt ajouté à la confusion, renforcée par l’attitude des médias publics qui ont choisi de carrément zapper la déclaration de la commission. Chose qu’ils ne peuvent se permettre sans l’avis du Palais gris. Quelle mouche a donc piqué la CENI à fixer, tout de go, la date des élections, sans aucune concertation, pas même avec celui qui l’a mise sur pied ? Surtout qu’elle avait entrepris, la veille, des concertations avec les différents pôles politiques de la place. Si le président de l’AJ/MR reconnaît que son parti a eu la primeur du communiqué, lors d’une rencontre avec la commission, d’autres disent n’en avoir reçu ne serait-ce que la moindre allusion…

La CENI a ses raisons

Voici quelques raisons que pourrait avancer la CENI pour fonder sa décision. En agissant de la sorte, la CENI chercherait à prouver son indépendance ; du pouvoir, surtout. Et pour cause, mise en place après l’accord politique entre la majorité présidentielle et une partie de l’opposition, devenue, depuis, Coalition pour une Alternance Pacifique (CAP) soutenant l’initiative du président Messaoud Ould Boulkheïr, la CENI a vite été contestée par la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) militant pour le départ du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, actuel président de la République. Pour la COD, l’actuelle commission électorale n’est pas suffisamment indépendante, dans la mesure où la confection du fichier électoral, le transport des urnes, etc. ne relèvent pas de ses compétences. Selon une source proche de la CENI, il existe, au sein de cette commission, une réelle volonté de faire les choses dans la transparence et sans parti pris. Sa décision de fixer, seule, la date des élections en serait, ainsi, la plus parfaite illustration.

La seconde raison serait de mettre notre démocratie à l’heure, au plus tôt. Une démocratie ne peut pas continuer à fonctionner à vue, affirme la même source. En fin de mandat depuis bientôt deux ans, l’Assemblée nationale et les municipalités ne peuvent plus continuer à le proroger indéfiniment. La décision de la CENI se fonderait, ensuite, sur les appels, répétés, à l’institution, de fixer rapidement ladite date. L’UPR, au lendemain de son conseil national, et le parti El Wiam ont été les plus ardents en cette exigence, abondant dans le sens du président de la République, dans son interview à RFI, France 24 et TVM. Quelques jours avant, le ministre de l’Intérieur avait évoqué, lui-même, l’organisation des élections, avant de recadrer ses propos.

Et si l’UE soutenait la CENI ?

Enfin, la décision de la commission nationale électorale constituerait une réponse à la demande des bailleurs de fonds du pays, notamment l’Union Européenne. A cet égard, rappelons que l’ambassadeur et chef de délégation de l’UE en Mauritanie déclarait, dans une interview accordée au Calame (N° 857 du 13 novembre 2012) : « la tenue des élections municipales et législatives, qui auraient dû avoir lieu il y a un an et dont, aujourd’hui, nous ne connaissons pas encore la date, devient maintenant urgente et prioritaire.» Cette position du premier responsable de l’UE en Mauritanie semble refléter l’opinion des partenaires au développement qui ne peuvent assister, sans réagir, à la prolongation des mandats d’institutions démocratiques. Comme ce sont eux qui détiennent les cordons de la bourse et financent les élections, il est évident que leurs déclarations pèsent lourd, dans les décisions de notre gouvernement. La CENI aurait-elle lorgné de ce côté pour fonder la sienne ? La réaction de ces bailleurs de fonds sera scrutée avec beaucoup d’attention, du côté de la présidence de République, empêtrée, depuis bientôt un mois, dans un duel avec l’homme d’affaires Bouamataou, un des grands financiers de la présidentielle de 2009.

Impulser le dialogue

Ces quelques raisons sont valables pour justifier la décision de la CENI mais suffiront-elles, pour autant, à organiser un scrutin transparent et inclusif ? Là est la grande question. On pourrait, de fait, reprocher, à la CENI, non pas de jouer son rôle – ce serait, tout de même, un comble – mais, peut-être, de n’avoir pas suffisamment mûri sa réflexion, de s’être « un petit peu » pressée, de n’avoir pas tenté de rallier d’abord, à sa décision, l’ensemble des pôles politiques, avant de la prendre. Les concertations qu’elle évoque, dans son communiqué, auraient pu se poursuivre, pour donner une chance de rapprocher les positions des uns et des autres, d’arriver à un consensus national. D’autant plus qu’elle ne travaille pas seule sur ce projet : elle aurait pu mettre à profit l’initiative de sortie de crise du président Messaoud Ould Boulhkeïr pour parvenir, justement, à ce consensus. Même si la COD traîne les pieds, par rapport à cette initiative, elle ne la rejette dans son ensemble. Pour la majorité des partis de la COD, elle peut même servir de cadre de discussion avec le pouvoir. C’est une piste à explorer, pour une bonne organisation des élections. La CENI se devait, aussi, d’amener le pouvoir à une espèce de déclaration sur l’honneur. Le président de la République doit, pour apaiser la tension, rassurer tout le monde, déclarer la neutralité de l’administration et de l’armée. On n’est pas sans savoir l’influence que ces deux institutions ont sur les citoyens. Si elles prennent partie, elles faussent le jeu, comme elles l’ont fait, avec récurrence, par le passé.

Cela dit et même si la décision de la CENI n’a pas fait l’unanimité autour d’elle, loin s’en faut, elle aura, tout de même, rappelé, aux uns et aux autres, la nécessité d’arrêter leurs querelles et d’aller aux élections, la meilleure manière de départager démocratiquement les protagonistes de la scène politique. Pourra-t-elle éviter la réédition du 19 juillet 2009 ? Mystère. Saura-t-elle capitaliser les réticences des différents pôles politiques, pour les pousser au dialogue ? C’est là, à notre avis, le souci de tous les démocrates mauritaniens. Et c’est le plus important.

Dalay Lam
Lu sur lecalame.info

 

France-enrôlement des Mauritaniens, le Député de Sai nt Denis interpelle le Ministère des Affaires Etrangères

Gabriel Kunde

Conseiller Parlementaire

Ministère des Affaires Etrangères

37, Quai d’Orsay

75007 Paris

 

 

                                                                                                                                Montreuil, le 11 mars 2013

 

 

Réf :-n°2013.54/RH/LT

 

Monsieur le Conseiller,

 

J’ai récemment été interpellé par monsieur Ibrahima Aly DIA, résidant au 44 rue Désiré Préaux à Montreuil, Coordinateur des Organisations Mauritaniennes de France au sujet de la situation de ressortissants mauritaniens et franco-mauritaniens présents sur le territoire français et de leur enregistrement administratif auprès des services de l’Ambassade de Mauritanie.

Dans l’optique du recensement (enrôlement) de ces ressortissants, il a été exigé à l’ensemble d’entre eux de présenter des titres de séjour en cours de validité afin d’attester de leur présence sur le territoire français et de fournir des documents d’identité nationaux mauritaniens. Cette démarche semble ainsi marquer une rupture dans le principe de l’égalité.

Le Collectif des organisations mauritaniennes de France et (OTMF) l’Organisation des Travailleurs Mauritaniens de France se sont ainsi joints à cette protestation en interpellant son excellence Mohammed Ould Brahim Khlil, ambassadeur à Paris.

Compte tenu des dispositions, et connaissant l’implication de votre équipe sur les questions d’égalité et de justice au sein de la société mauritanienne, je souhaitais ainsi porter à votre connaissance cette situation, dans l’espoir permettre aux membres de cette diaspora de jouir de leurs droits de citoyens mauritaniens.

Restant à votre disposition pour toute information supplémentaire, je vous prie de croire, monsieur le Conseiller, à l’assurance de ma considération distinguée.

 

 

 

                                                                                                                                                 Razzy HAMMADI