Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 06/12/2012

Sénégal : L’état porte plainte à Paris contre Karim Wade pour “enrichissement illicite”

altUne plainte a été déposée à Paris, le 30 novembre, par l’État du Sénégal dans le cadre d’enquêtes sur de présumés enrichissements illicites, a appris l’AFP mercredi 5 décembre de sources concordantes. L’action vise Karim Wade, le fils de l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade. « Chasse aux sorcières » pour le Parti démocratique sénégalais (PDS), « priorité pour les Sénégalais », selon le procureur spécial, Alioune Ndao : la traque des biens mal acquis se poursuit. Une plainte a été déposée à Paris par l’État du Sénégal dans le cadre d’enquêtes sur de présumés enrichissements illicites, a appris l’AFP mercredi 5 décembre de sources concordantes. Déposée le 30 novembre, celle-ci vise « Karim Wade [le fils de l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade] et X », a précisé une source proche du dossier. « Nous l’avons déposée (la plainte) et nous espérons qu’une information judiciaire sera ouverte. Nous avons de forts soupçons qu’une partie de l’argent en cause (dans le cadre d’enquêtes sur de possibles enrichissements illicites) a été investie en France », a confirmé à la presse la ministre de la Justice, Aminata Touré. « Laissons le parquet de Paris ouvrir une information judiciaire. La justice entendra qui de droit pour élucider toutes ces affaires », a-t-elle ajouté. “Superministre” Depuis le 8 novembre, sept barons du régime Wade ont été convoqués par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Karim Wade, 44 ans, a déjà été auditionné à quatre reprises par la gendarmerie à Dakar, deux fois en juillet et deux fois en novembre, sur un possible enrichissement illicite. Pendant la présidence d’Abdoulaye Wade, Karim Wade a été ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Énergie. Disposant de gros budgets, il avait été surnommé « Superministre » ou, de manière plus ironique, « Ministre du ciel et de la terre ». Après son audition du 15 novembre, Karim Wade et six autres dignitaire de l’ancien régime de son père, dont quatre ex-ministres, ont été interdits de sortie du territoire. Les six anciens responsables doivent prochainement être auditionnés par la gendarmerie dans le cadre des enquêtes ouvertes à la demande de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). La Crei, créée en 1981 par l’ancien président socialiste Abdou Diouf (1980-2000), en sommeil depuis des années, a été réactivée après l’élection de Macky Sall.

Source: JA

MUJAO : “L’Algérie et la Mauritanie seront nos cibles”

altIl s’agit donc d’une menace directe contre l’Algérie qui a exprimé son refus d’une intervention militaire étrangère au Nord du Mali au bénéfice d’une solution pacifique dans cette partie du territoire malien. De par son appellation, le MUJAO est une organisation terroriste censée sévir à l’Ouest du continent africain et non au Nord du Mali. Pourquoi cette organisation terroriste s’en prend-elle donc particulièrement à l’Algérie ?
Au cours de cette sortie médiatique le lundi dernier, le MUJAO n’a prononcé aucune menace à l’encontre de la CEDEAO qui a pourtant annoncé son intention de mobiliser 3300 de ses soldats pour combattre les organisations terroristes d’AQMI et le MUJAO au Nord et plaidé clairement la solution militaire contre ces organisations criminelles. «Les pays situés au Nord du Mali, en l’occurrence l’Algérie et la Mauritanie, constitueront les premières cibles des djihadistes en cas d’intervention internationale armée dans cette zone», annonce l’émir de la katiba (brigade) « Oussama Ben Laden » du MUJAO et membre de son conseil consultatif, Ahmed Ould Amir alias « Ahmed Telmoussi » au journal mauritanien « Al Akhbar ».

Au même média, il ajoute : «Les pays voisins du Mali vont sans doute participer, d’une façon ou d’une autre, à cette attaque prochaine des coalisés infidèles. Cela réaffirmera leur statut de subalternes et de serviteurs des adorateurs de la Croix qui combattent la loi de Dieu. Qu’ils sachent alors que notre première cible sera l’ennemi le plus proche». L’argument évoqué par le MUJAO est clairement fallacieux et contredit par les faits puisque depuis l’annonce de la création de cette organisation terroriste en décembre 2011, il n’a jusqu’à présent perpétré d’attentats que sur le sol algérien. Ahmed Ould Amir a également qualifié ces pays de «régimes renégats » qu’il faut combattre parce qu’ils ont refusé d’appliquer la charia qui émane de Dieu. Leurs populations ordinaires sont au courant des manœuvres des oulémas qui défendent le fauteuil de ces dictateurs.

Pourtant, ce n’est pas seulement qu’en Algérie et en Mauritanie que la charia n’est pas appliquée dans son intégralité. «Le régime trompeur algérien continue de jouer la diversion, mais le peuple algérien en a ras-le-bol des mensonges de ses gouvernements successifs, tous des apostats. De même, les familles des otages algériens entre les mains du MUJAO ont compris les fausses promesses d’Alger qui a d’ailleurs cessé de négocier avec le MUJAO depuis l’exécution de l’un des otages (adjoint au consul algérien à Gao)», a déclaré le chef terroriste. Une menace à peine voilée à l’encontre des diplomates algériens détenus par cette organisation terroriste.

La menace est encore plus claire quand Ahmed Telmoussi rappelle que le MUJAO ne cessera jamais de réclamer la libération de ses combattants détenus en Algérie et en Mauritanie. «Nous devons les libérer comme nous l’a recommandé le Prophète Mohamed (PSL)», a souligné Ahmed Ould Amir avant d’ajouter que concernant Rodriguez Leal Gilberto enlevé par cette organisation terroriste, le MUJAO, par des intermédiaires, va soumettre ses revendications au gouvernement français pour la libération de l’otage.

Rodriguez Leal Gilberto, un ressortissant français a été enlevé par le MUJAO le 25 novembre 2012 à Diéma, entre Nioro et Bamako. Dans sa première apparition vidéo diffusée sur « Alakhbar », l’otage français demandait à son gouvernement de répondre rapidement aux revendications de ses ravisseurs tout en ajoutant qu’il place sa confiance en son gouvernement «qui saura traiter rapidement sa situation et trouver une issue favorable». Quelques jours auparavant, l’allié du MUJAO, AQMI, a annoncé la création d’une sixième katiba (phalange) avec pour mission de se déployer jusqu’à Kidal (fief d’Ançardine, partisan des négociations pour une solution pacifique au Nord du Mali) jusqu’aux frontières avec l’Algérie.

AQMI cible l’Algérie puisque l’organisation terroriste a annoncé que la phalange étendra ses activités jusqu’au massif montagneux de Taghit Gharim menant aux frontières algériennes. AQMI avait encore annoncé avoir désigné le Mauritanien Mohamed El Amine Ould El Hocine Ould El Khodromi à la tête de la phalange « El Forkane».

Jean Pierre James
Source : Le Combat (Mali) via Africatime

Corruption : La Mauritanie toujours dans la zone rouge

altDans son dernier rapport pour l’année 2012 sur l’indice de perception de la corruption, publié ce mercredi 05 décembre, l’ONG Transparency International, a classé la Mauritanie au 123e rang sur un total de 174 pays. Avec un score de 31/100, notre pays, bien que cela fasse mal de l’avouer, demeure l’un des pays les plus corrompus au monde.
Cette position de la Mauritanie n’honore point le pays quant on sait que l’année dernière également, elle était classé au 143è rang sur un total de 184 pays. Aucune amélioration constatée malgré les discours pompeux de la part des autorités et cette dégringolade vraisemblablement devrait se poursuivre.

Ainsi, notre pays partage la même note avec des pays comme la Biélorussie, le Mozambique, la Sierra Leone ou encore le Vietnam. Des pays rappelons-le, dirigés soit par des dictatures militaires ou qui sortent à peine d’une situation de guerre civile. Selon des observateurs, la raison de ce mauvais classement encore une fois, de la Mauritanie, est simplement due à une inégale répartition des richesses du pays. Ces ressources ne semblent profiter qu’à certains au détriment de la majorité de la population qui vit avec moins d’un dollars pars jours.

Cette situation est rendue possible en raison de la recrudescence de certaines pratiques condamnables et répréhensibles dans notre pays, telles que la dilapidation des deniers publics, la corruption, la gabegie, les détournements en tout genre. Sans compter l’impunité manifeste dont bénéficient les véritables auteurs de ces pratiques. Un autre phénomène engendré par cette situation, c’est également la montée ahurissante du taux de chômage, qui selon des milieux officiels, touche plus d’un tiers de la population active.

Notons que cette position qualifiée de « honteuse » pour notre pays contraste avec les promesses de lutte contre la gabegie, prônées par les autorités du pays qui paraissent plutôt comme un effet d’annonce au lieu d’une volonté politique pour mettre fin à ces pratiques qui gangrènent notre économie. Il est donc urgent que des mesures radicales soient prises afin de bannir définitivement la corruption dans notre pays au risque d’attiser davantage les tensions sociales.

Source:CGTM

DEVOIR DE MÉMOIRE: IL Y´A 25 ANS DÉJÀ TOMBAIENT NOS PREMIERS MARTYRS!

alt 6 decembre 1987- 6 decembre 2012 -25 ans jour pour jour, date de l´exécution de nos premiers martyrs les jeunes officiers: Ba Seydi Amadou, Sy Saïdou Daouda et Sarr Amadou. Ayez une pensée pieuse et militante pour ces vaillants et dignes fils de la Mauritanie. Qu´Allah le tout puissant les accueille en son Saint Paradis. Amine!

La lutte continue!