Monthly Archives: September 2018
EL Moustaqbel & Ould R’Zeizim « Moustaqbel n’a pas perdu parce que le peuple n’a pas voté pour lui, mais parce que sa volonté a été détournée et confisquée par le pouvoir »
« La décision du conseil Constitutionnel déboutant El Moustaqbel n’est pas fondée en droit, elle est partisane et donc nulle et non avenue», a déclaré, au cours d’une conférence de presse tenue, ce samedi, au siège de ce parti situé, non loin du carrefour Madrid, Saloum Vall Ould Valoumou, tête liste de Nouakchott à la députation.
Cette rencontre du staff de ce parti avec la presse intervient au lendemain du verdict rendu par le Conseil Constitutionnel suite à un recours introduit par le candidat Mohamed ould R’Zeizim à la députation de Nouakchott contre le candidat de Moustaqbel. Le conseil Constitutionnel a donné raison au plaignant, « pas en se fondant sur le droit, parce qu’il n’a pas statué sur les PV de la CENI, mais sur ceux présentés par la partie plaignante, et qui n’ont rien à avoir avec les nôtres, conformes à ceux de la CENI. Se faisant, il n’a fait qu’obtempérer aux injonctions du pouvoir dont le but est de priver notre parti de représentation au Parlement», a indiqué Saloum Vall. Dans son exposé, il a passé en revue l’ensemble des griefs contre la CENI laquelle a refusé, affirme-t-il, de nous fournir des PV originaux que nous devrions présenter au conseil Constitutionnel pour étayer notre défense. Ce dernier est accusé de n’avoir pas réclamé les originaux avant de trancher le différend . Et d’enfoncer le clou, Si les 45 voix que revendique Ould R’Zeizim au niveau du bureau 19 d’Arafat et qui ont dû faire la différence ne nous appartiennent pas, elles ne lui appartiennent pas non plus, mais appartiennent, selon le PV, au parti PLEJ. On ne peut pas les lui attribuer. Le candidat de Moustaqbel a cité plusieurs cas semblables avant de se poser la question de savoir pourquoi, comme dans le cas d’El Mina, le Conseil Constitutionnel n’a pas réclamé à la CENI des PV originaux avant de trancher. Une attitude suspecte selon Moustaqbel qui démontre combien les organes de contrôle étaient aux ordres du pouvoir.
Face à cette situation, le candidat de Moustaqbel a demandé aux militants et sympathisants du parti de garder toute leur sérénité ; Moustaqbel n’a pas perdu parce que le peuple n’a pas voté pour lui, mais parce que a volonté a été détournée et confisquée.
Auparavant, le président du parti avait retracé l’ensemble des obstacles que le pouvoir avait placés sur son chemin et qui ont conduit à l’élimination de ses têtes nationales et des femmes, Samory Ould Beye et Malouma Mint Bilal. « Nous savions que nous étions visés par le pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, mais cela n’entamera en rien notre combat pour une Mauritanie plurielle, une Mauritanie égalitaire et juste ; le temps de Aziz est derrière nous», a martelé Moctar Sidi Maouloud.
Prenant la parole, la députée Maoulouma Mint Bilal dit n’avoir pas été surprise par ce qui vient de passer, car dans des dictatures, il faut s’attendre à tout si on s’y oppose. S’estimant victime de manœuvres ayant visé à l’écarter de la députation, Malouma a raconté le parcours du combattant qu’elle a eu à effectuer entre la CENI et le Conseil constitutionnel. Je ne m’attendais pas à grand-chose, mais je voulais tout simplement placer ces responsables devant leur responsabilités, voir comment ils pouvaient réagir devant des réclamations que je venais leur présenter. Je me suis rendu compte, qu’en fait, ils ne pouvaient pas faire grand-chose, ce dont je ne m’en doutais point. et de conclure: nous savions à quoi nous en tenir, Ould Abdel a clairement dit que tout Hartani dirigeant d’un parti opposé à lui ne passera pas.Le ver était donc dans le fruit.
Signalons que la conférence de presse a vu la présence du président du FNDU, Mohamed Maouloud et du président du parti Tewassoul, Ould Seyidi et de nombreux militants et sympathisants de Moustaqbel.
le calame
Boubacar Messaoud à l’ouverture du 3e congrès ordinaire de SOS Esclaves
« SOS –Esclaves adopte une approche pacifique basée sur la légalité et le respect des textes et lois en vigueurs dans le pays, sans jamais accepter ni la moindre concession, ni la moindre compromission »
C’est sous ce thème que s’est ouvert, hier vendredi 28 septembre 18, à son siège central de Nouakchott, le 3e congrès ordinaire de l’Ong SOS Esclaves. La petite cour du siège a refusé du monde : des responsables des organisations de défense des droits de l’homme, de la société civile, des présidents de partis politiques, des syndicalistes, des partenaires au développement et la presse ont tous honoré de leur présence cette cérémonie d’ouverture.
Ce fut l’occasion pour le président de SOS Esclaves, M. Boubacar Ould Messaoud de renouveler, d’abord l’engagement de son organisation de demeurer, comme toujours, une organisation de lutte pour la promotion et pour l’éradication de l’esclavage en Mauritanie, en particulier, à travers, un soutien inconditionnel à toutes les victimes de violation, quelles que soient leur origine sociale, contre toutes les oppresseurs de quelques communautés qu’ils soient. Il a ensuite dressé un bilan d’étape de l’une des organisations de défense des droits de l’homme, les plus dynamiques du pays en particulier dans la lutte pour l’éradication de l’esclavage dans toutes ses formes, au sein de toutes les communautés en Mauritanie. Un processus enclenché, rappelle Boubacar Ould Messaoud bien avant la création, en 1995 de SOS dont l’objectif est de contribuer à l’édification d’une Mauritanie réconciliée avec elle-même, départie de toutes les formes d’injustice. C’est donc, une affaire de tous, a-t-il martelé. En dépit des difficultés, pour ne pas dire des hostilités rencontrées, SOS poursuit son combat, bon an mal an et a réussi, contre vents et marées, a entretenir l’espoir chez des victimes de cette pratique abjecte, mais aussi d’autres violations des droits humains, ceci grâce à l’appui des partenaires au développement et au dynamisme de son équipe dirigeante et de ses démembrements, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. Boubacar Messaoud a profité de l’occasion pour adresser ses remerciements à l’ensemble des partenaires, qui, sans eux, SOS n’aurait pas pu prospérer.
Au chapitre des réalisations et donc des acquis, le président a indiqué la mise en en œuvre de 18 projets dans 8 régions du pays, grâce à l’appui de ses partenaires, notamment Anti Salaverry International ou Minority Rights Group. Ces projets ont permis de prendre en charge , l’assistance juridique, la libération et le convoyage des victimes, la mise en place d’un fonds d’urgence contribuant à leur réinsertion, le renforcement des capacités de groupes d’aide et de soutien , la mise d’un plaidoyer pour les communautés autour de la législation etc.
Au plan judiciaire, SOS a, à son actif, plusieurs procès opposant des victimes d’esclavage à leur maître, comme elle a réussi à sortir d’esclavage de nombreuses personnes. Dans ce cadre, Boubacar Messaoud a cité de nombreux cas dont celui de Said et Yarg, tenus en esclavage par Mme Oumelmounine Mint Ahmed Vall, celui de Salma Mint Ahmed kory et Oumou el Id mint Salem Teyvour , de Rabi’a et de ses sœurs … SOS dispose aujourd’hui d’expertise en matière de questions liées à l’esclavage par ascendance, d’une importante banque de données sur la question, se réjouit son président. Le président de SOS a affirmé que SOS entretient 132 personnes bénéficiant de rémunérations, d’indemnités ou de contribution au transport et communication.
Au chapitre des difficultés, le président Boubacar Messaoud a relevé les réticences du pouvoir à nouer un dialogue constructif avec son organisation, déplorant au passage, l’absence à la cérémonie de ses représentants pourtant officiellement invités, excepté celui du ministère de la justice. Autre obstacle, les difficultés à acquérir le statut de partie civile, la non-indépendance de la justice, la requalification des cas d’esclavage soumis en conflit de travail, la complicité implicite ou explicite de nombreux responsables de l’administration, de la sécurité, de la justice face aux pratiques esclavagistes, l’absence de fonds d’insertion, de centre d’écoute….
Boubacar Messaoud a enfin saisi l’occasion pour rendre un hommage appuyé à ceux qui ont contribué à la création de SOS, à son expansion, et qui, héla, ont tiré leur révérence. Il a cité, entre autres, l’ambassadeur Said Hammody, Niang Abdoul Aziz, mais aussi le juge du tribunal pour esclavage de Néma, Me Bâ Aliou, rappelé à Dieu, la veille du congrès.
Le 3e congrès de SOS s’étale sur 3 jours pendant lesquels, les participants venus d’un peu partout, plancheront sur différentes thématiques et procéderont au renouvellement des instances de l’organisation.
le calame
Mauritanie : le quatrième anniversaire des FPC à Nouakchott
Le 24 septembre 2013.Une date.Une histoire de deux des militants des FPC les plus célèbres le chef historique Samba Thiam et son porte-parole Kaaw Bilbassi Touré regagnaient la terre natale après 23 années d’exil aux Etats -Unis et en Suède.Les deux hommes entendent poursuivre la longue marche vers la liberté qui a commencé en 86 avec la publication du manifeste du négro-mauritanien qui leur valu avec les autres dirigeants du mouvement la prison et la mort pour quatre d’entre eux. Ce retour marque la fin d’une époque la lutte armée et le début d’une autre l’espoir d’une réconciliation nationale.Le redéploiement dans le pays commence à porter ses fruits nonobstant la non reconnaissance du parti par les autorités de Nouakchott.
4 ans déjà. Figure de l’opposition mauritanienne hors système le président des FPC peut regarder ses 23 années d’exil aux Etats-Unis comme une expérience du passé et les quatre années depuis son retour comme la deuxième étape de la longue marche vers la liberté à construire notamment avec son fidèle porte-parole Kaaw Bilbassi Touré et le plus jeune prisonnier politique du régime de Ould Taya en 86 suite à la publication du manifeste du négro-mauritanien. Les deux hommes ont réussi le redéploiement des forces en se dotant d’abord d’un siège dans le quartier périphérique de la Sebkha dans la capitale mauritanienne pour former les militants et faire vivre le parti tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Cette implantation a porté ses fruits en faisant des FPC un parti crédible et plus près des préoccupations des populations les plus démunies. Une reconnaissance au sein de la classe politique qui fait du leader négro mauritanien un incontournable dans le dialogue politique.Ses idées forces sur la cohabitation en particulier ses propositions sur l’autonomie des régions du Sud font l’unanimité des observateurs.Le président Samba Thiam et son porte-parole ont réussi en quatre ans à dédiaboliser le mouvement flamiste et apporter une fraîcheur à la lutte contre le racisme d’Etat et un nouveau souffle à l’opposition démocratique mauritanienne grâce à des prises de position justes sur la question nationale aujourd’hui complètement abandonnée par le président Ould Aziz.En soufflant ces quatre bougies les deux combattants de la liberté entendent montrer qu’ils sont sur le bon chemin pour amener les mauritaniens à la réconciliation nationale. Et que la non reconnaissance des FPC n’est pas un handicap mais au contraire une force pour surmonter toutes les épreuves.Les FPC font partie aujourd’hui du paysage politique et leur crédibilité en tant qu’opposition hors système est reconnu par tous les mauritaniens.
Source: Yaya Cherif Kane via Facebook
Cheikh O. Baya victime d’un accident de la route
Le député Cheikh O. Baya a été victime mardi d’un accident de la route sur l’axe Nouadhibou-Nouakchott et les premières informations font d’état de blessures subies par le parlementaire.
Selon les sources de Sahara Media le véhicule du député a fait plusieurs tonneaux en tentant d’éviter un camion venant du sens inverse.
L’accident est intervenu au PK 70 de Nouakchott, et le véhicule a quitté la route et fait plusieurs tonneaux avant de terminer sa course sur des dunes.
Cheikh O. Baya était à bord d’une Toyota Hilux avec deux autre personnes, dont le chauffeur, une personne âgée qui aurait des difficultés de vision, selon les sources de Sahara Medias.
Celles-ci ajoutent qu’ould Baya s’est entretenu au téléphone avec un proche et souffrirait des blessures au dos, sans davantage de précision sur leur gravité.
Ould Baya est arrivé à l’hôpital militaire à bord d’une ambulance venue le chercher sur le lieu de l’accident.
Le reporter de Sahara Medias qui s’était rendu à l’hôpital militaire a dit que le député avait été amené sur une civière médicale, conscient et tenait à la main un téléphone avec lequel il communiquait.
Il doit subir des examens médicaux avant sa prise en charge pour les soins nécessaires.
Les autorités sécuritaires ont empêché plusieurs personnes venues sur les lieux d’accéder à la structure médicale.
Elu député pour la ville Zouerate lors des dernières élections législatives, Cheikh O. Baya est considéré parmi les personnes les plus proches du chef de l’état et serait même, selon les observateurs, promu pour la présidence de l’assemblée nationale.
Source: https://www.saharamedias.net
Ma proximité avec Aziz : si c’était à refaire, je le referai
Tirant les leçons des élections municipales, régionales et législatives, tenues les 1er et 15 septembre 2018, scrutin du 1er tour des élections municipales régionales et législatives, Bâ Alassane Hamady Soma dit Balas, déclare que « la débâcle du PMC Arc-en-ciel, s’explique principalement par la volonté des compatriotes négro-africains de mauritanie de nous sanctionner pour notre rapprochement avec le pouvoir d’Ould Abdel Aziz».
Très remonté, le président du PMC Arc-en-ciel, ajoute qu’il ne regrette pas son geste et que si c’était à refaire, il le referait. Au cours d’une rencontre avec un reporter du Calame, Balas évoque d’abord les raisons de ce rapprochement avec le président Ould Abdel Aziz, et livre ensuite ses nombreux avantages.
Les raisons du rapprochement.
Mon âge, mon expérience de la vie, des évènements qui jalonnent l’histoire du monde, des différents qui peuvent opposer les hommes, les nations et les continents m’ont appris que la raison finit toujours par emporter sur la passion, que les belligérants finissent toujours autour d’une table.
Il s’y ajoute que je suis un fervent musulman qui croit à la prédestiné de l’homme. La voie des hommes est toute tracée par Allah, le tout puissant, lequel peut déléguer une parcelle de son pouvoir à qui il veut sur terre. Si donc quelqu’un est au pouvoir, c’est parce qu’il a été élu de Dieu. De ce fait, je le respecte, ce qui ne signifie pas que je doive avaler tout ce qu’il dit ou cautionner ses décisions.
C’est la raisons pour laquelle le PMC Arc-en-ciel, a décidé d’aller au dernier dialogue, et son président a saisi cette occasion solennelle, pour clamer du haut de La tribune du palais des congrès de Nouakchott, devant l’opinion nationale et internationale, la vérité . Je n’hésite à pas à dire la vérité au président de la République, martèle Balas.
Nous ne sommes ni laudateurs, ni des pyromanes. Nous n’avons pas de complexe d’apprécier positivement des actes salvateurs posés par le pouvoir, comme nous nous hâtons de dénoncer des décisions intempestives, malencontreuses ou des dérives , note Balas qui fait remarquer que ce rapprochement n’est pas gratuit. Et Balas de brandir ce qu’il appelle ses trophées de guerre.
A: Foncier.
a/ Le règlement du problème des terres de Donnaye .
C’est grâce à nous que le 14 mars 2014, jour, toute l’administration régionale s’est mobilisée pour désamorcer la tension entre un mauritanien, originaire de Chiguetti, qui ne disposait que de seulement 4 photocopies de lettre d’attribution de 30 ha chacune, faisait main basse, depuis 25 ans sur des terres des propriétaires de ce village, y compris leurs cimetières, les obligeant d’inhumer leurs morts sur l’autre rive du Sénégal.
Pourtant, Il ne disposait que des photocopies de prétendues lettres d’attribution; aucune autre pièce justificative de cet accaparement des terres, c’est la raison pour laquelle nous avons convaincu l’ensemble des autorités régionales du Brakna à se donner rendez-vous à Donnaye pour découvrir le pot aux roses.
La complicité ahurissante des services régionaux permit le président Balas de menacer l’usurpateur s’il persistait à vouloir arnaquer ces paisibles et innocentes populations. Depuis ce jour, il a déguerpi avec ses clics et ses clacs en laissant derrière lui des terres en jachère depuis 25 ans, envahies par des forêts et un espace à réaménager.
b/ Le cas de Doué dont les terres étaient accaparées par des proches de l’actuel Imam de la mosquée saoudienne de Nouakchott, In fine , le Wali du Trarza, se déplaça sur les lieux et la discussion de près d’une heure au téléphone avec le président Balas lui permit de mieux appréhender le problème et de lui trouver une solution consensuelle.
c/ Dar el Barka, où nous avions organisé une opération « brassards rouges à l’occasion de la visite du président de la République sur place ; j’ai été ex filtré de ce village et conduit au commissariat de police de Boghé.
Et face à la réussite de l’opération, le président a été obligé d’écourter son séjour, et de retourner précipitamment à Nouakchott alors qu’un festin était prévu à son honneur pour le déjeuner de midi. Les engins qui étaient arrivés sur les lieux pour démarrer les travaux au profit d.un agro-busness saoudien, ont rebroussé chemin, raconte le président Balas,
d/ Thiambene : Après ma relaxe par le commissariat de police de Boghé, je me suis rendu directement à Thiambene pour marquer ma solidarité avec le chef de village, le muezzin et l’imam ainsi qu’une dizaine de femmes qui étaient séquestrés à la prison civile de Rosso.
A l’entrée du village de Thiambene, la police qui m’y attendait me conduisit au commissariat de police de Tékane où j’ai passé la nuit avant d’être libéré le lendemain sur intervention de Maitre Diabira Maroufa, alors président du FNDU. Nous avons continué à suivre les dossiers de braves femmes de Thiambene jusqu’a leur sortie de la prison des femmes de. Bêla, à Nouakchott avec Maitre ID.
e/ Distribution des parcelles aménagées de Boghé
La décision du Wali du Brakna de procéder à la distribution des parcelles à usage agricole selon ses desiderata avait suscité l’ire des différents chefs de village de la zone qui s’y étaient farouchement opposés. La tension avait atteint son paroxysme,. Certainement, l’intervention décisive du président Balas par une déclaration officielle du PMC Arc en ciel, rappelant ce qui était convenu au dialogue nationale et mentionné dans l.’accord politique, encouragea le dégèle qui s’en est suivi et a abouti par le compromis trouvé.
B: «prétendue déclaration incendiaire » du premier ministre Ould Hademine.
Autre trophée de guerre de Balas, la baisse de la tension suite à la prétendue déclaration du premier Ministre Ould Hademine sur le refus exprès de l’Etat d’investir dans le sud de la Mauritanie, habité par les populations noires de Mauritanie. Face au tôlé qui s’en est suivi, j’ai rencontré le premier ministre après en avoir informé la présidence de la république. Le premier ministre après m’avoir donné sa version des faits, suite à quoi, nous avons produit un communiqué qui est venu à lui, tout seul, désamorcer la bombe.
C/ Diaspora
– Le problème de la double nationalité
C’est grâce à ma proximité avec le président Ould Abdel Aziz que cette question qui taraudait, particulièrement les négro-mauritaniens vivants à l’étranger, a trouvé une solution heureuse, indique Balas. Suite à son voyage à l’étranger, la diaspora mauritanienne l’avait saisi de la question. Au terme d’une audience avec le président, celui-ci a ordonné le règlement définitif de cette question, se félicite Balas. Depuis , des demandes de régularisation sont déposées quotidiennement.
– Le nombre des députés
La participation du PMC Arc en ciel au dernier dialogue (2016) a permis de porter leur nombre de 1 à 4, soit, 1 par continent (Europe, Amériques, Afrique et moyen orient).
D/ État civil
Mon intervention personnelle auprès du président Aziz a certainement permis entre autre, au chef de l’Etat de mieux cerner l’étendue du malaise et l’a décidé de régler le problème d’état civil dont la clameur montait de partout, à travers une commission confiée à l’ex ministre Thiam Diombar chargé de mission à la présidence. La commission travaille depuis le lendemain de la dernière fête de l’indépendance.
E/ Tension sénégalo -mauritanienne
Autre trophée de guerre brandit par Balas, l’appel à la raison adressé aux présidents Aziz et Macky Sall suite aux tirs des militaires mauritaniens sur les pêcheurs sénégalais, à la frontière entre les deux pays, qui ont occasionnés des morts. Pendant que certains, des deux côtés de la frontière mettaient de l’huile sur le feu, le PMC Arc en ciel, a sorti un communiqué invitant les deux présidents à privilégier le dialogue. L’appel a été entendu, se félicite Balas.
F/ lutte contre l’esclavage
– Le PMC Arc en ciel, a été le seul parti, au risque de perdre son récépissé à solliciter une autorisation pour une « manifestation culturelle » des jeunes d’IRA au 1er arrondissement de Nouakchott.
– Sur la demande personnelle du président Balas, le président Mohamed Ould Abdel Aziz a accepté le transfèrement de Biram Dah ould Abeid de la prison d’Aleg à Nouakchott pour pouvoir y suivre des examens médicaux alors qu’il l’avait déjà refusé à trois précédentes équipes médicales qui le lui avaient suggéré.
– Le président Balas a été le premier à oser signer une pétition internationale stigmatisant l’esclavage en Mauritanie avant que d’autres milliers ne lui emboîtent le pas.
G/ La diversité en Mauritanie.
– commission chargée de composer l’hymne nationale.
A la lecture de la liste des membres de cette commission, nous avons fait observer, non sans indignation au ministre secrétaire général de la présidence, président de la commission du suivi du dialogue, aux 5 conseillers du président de la république, aux 6 présidents de partis de la mouvance présidentielle et aux 6 présidents de partis de l’opposition dialoguiste de l’absence de la composante Ouolof de cette commission.
Une entorse à l’esprit et la diversité de la Mauritanie, enfin retrouvée au dialogue et une remarque bien appréciée par le MSGP qui assura que la remarque est bien notée. Effectivement, moins de 2 heures après la fin de la réunion, le président Aziz ayant été informé, ordonna que cette lacune soit comblée. Ce qui fut fait par le rajout de Mawdo Gueye dans la dite commission.
– H/ La CENI
Ce fut au tour de la désignation des sages de la CENI, la seule présence du président Balas rappelait désormais l’obligation du respect de l’arcencielisme, c’est ainsi que la seule institution d’état en Mauritanie qui se veut Arc en ciel, est : LA CENI.
En plus, le président Balas a eu l’insigne privilège et honneur de désigner 1 parmi les onze sage de son comité directeur, ce qu’aurait aimé chacun des 106 présidents de partis politiques que compte notre champ politique.
I/ Les langues nationales
Au cours des débats de la commission de suivi du dialogue, le PMC Arc en ciel a eu à prouver aux membres de cette commission, opposition comme majorité que les langues nationales sont officielles depuis 1970 et que les lois qui ont permis la création de l’institut des langues. , les classes expérimentales, l’impression et le tirage du journal Pulaar grâce à la subvention de l’état par l’imprimerie Nationale ; que ces lois n.ont jamais été abrogées, donc demeurent valable.
N’est ce pas cela qui a poussé la majorité à le reconnaître officiellement et à sortir un communiqué officiel invitant leur usage officiel dans tous les organes de l’état, à commencer par l’assemblée Nationale, où désormais un député peut s’exprimer dans la langue de son choix sans provoquer les protestations de ceux qui ne la comprennent pas.
Le Passif humanitaire
Alors que tous les ténors du pouvoir disaient que le dossier du passif humanitaire était clos, le président de la république, lui même l’avait répété à Nouadhibou; c.est grâce à la participation du PMC et principalement pour lui que dans l’accord politique, il a été mentionné que ce dossier était rouvert pour son parachèvement.
Chers compatriotes !
Aurais-je pu régler tous ces problèmes et beaucoup d’autres que je ne peux pas énumérer ici par modestie, si je n’avais pas cette proximité avec le président de la République ?
Je consacre mon action à aider la Mauritanie et ses citoyens, ce n’est pas pour rien que nous avons appelé notre parti, le parti mauritanien du concret dont l’un des objectifs est de contribuer à l’édification d’une Mauritanie unie, égalitaire et fraternelle; je combats contre tous les extrémismes, ce qui m’a certainement valu tous les reproches qu’on me fait et cette sanction lors de ces élections.
Plus grave, mes détracteurs ont fait circuler que le président Aziz m’a donné 100 millions d’Ouguiyas, une V8 toute neuve. Je mets quiconque au défi de prouver ces allégations, tonne Balas avant d’ajouter : si j’étais ami du président Aziz, pourquoi aucun cadre du PMC n’a été promu depuis bien longtemps ?
A mon âge, je ne cours pas derrières des strapontins. Je ne voudrai pas entrer à l’Assemblée Nationale pour un salaire consistant, une voiture rutilante, pour une garde robe bien garnie, pour un passeport diplomatique, je n’y vais pas pour légitimer le voter des lois scélérates et iniques, pour cautionner des modifications de la Constitution.
Si j’y étais , ce ne serait que pour sauver la Mauritanie des périls qui la menacent, c’est bloquer des textes qui peuvent porter atteinte à la paix et à la stabilité de notre pays, avec le discours de la sagesse et de la vérité, martèle le président du PMC.
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le calame