Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: June 2018

‘’Deux Républiques dans une, Hélas ! Trois fois Hélas ! L’une à genoux, sans repère, déçue, frustrée, voir trahie et l’autre, une véritable industrie de fabrication en séries d’une nouvelle classe bourgeoise se payant des villas de luxe et des voitures ru

Tous coupables !‘’Deux Républiques dans une, Hélas ! Trois fois Hélas ! L’une à genoux, sans repère, déçue, frustrée, voir trahie et l’autre, une véritable industrie de fabrication en séries d’une nouvelle classe bourgeoise se payant des villas de luxe et des voitures rutilantes.’’

L’état dans lequel se trouve la Mauritanie est une calamité. Son niveau de sous-développement est si flagrant qu’il est à un niveau tragique. C’est simplement un pays délabré. L’insalubrité y règne en maître. L’indiscipline se manifeste partout non parce que les citoyens ne sont pas policés mais ils ne trouvent en face d’eux aucun modèle ni aucune règle écrite ou non écrite.

L’Etat est absent. La Nation est abandonnée à elle-même. L’inflation et la pauvreté fissurent les familles comme une maladie du corps social. Tous les mythes se sont effondrés. Le possible n’ayant jamais été accompli, le devoir n’est point rempli.

L’éthique de Bonne Gouvernance, qui forge les nations émergentes, est inconnue de la nomenclature des règles de gestion publique. L’UPR et ses ombrageux alliés ne semblent éprouver aucune délicatesse qui rend sensible à l’amour propre.

Leurs scandales politico-financiers sont devenus des faits de civilisation. Ils choquent tout le monde, mais n’émeuvent personne parce que c’est leur seconde nature. Enivrés par les sinécures et favorisés par le hasard, ils se battent à mort « pour le partage du butin ».

Et n’est pas seulement l’argent. C’est aussi le pouvoir pour lequel ils sont prêts à tout. Personne ne les accuse : eux-mêmes s’indexent et se promettent l’enfer. En un temps record, ils ont franchi trop de Rubicons. Ils jouissent d’un ordre matériel qui n’a aucune base morale. L’anarchie qu’ils ont semée a ouvert des abîmes.

Le bilan de l’UPR et de ses alliés est un ensemble de faisceaux de troubles qui se traduit par la montée des périls sociaux, l’apparition de nouvelles formes de pauvreté et d’exclusion, la crise de la valeur travail, le chômage de masse et le profond malaise d’un pouvoir toujours aux prises avec lui-même.

C’est un bilan qui est macabre aussi bien pour la vie humaine que pour les finances publiques et les Institutions. D’ailleurs, ces Institutions sont mises sens dessus dessous. Elles sont arrachées aux citoyens et patrimonialités. Ce pays est devenu méconnaissable.

Il n’a de Constitution que de nom. Ses finances publiques sont à la merci d’une classe politique qui ne recule devant aucun acte vil. Mais tout le monde est responsable de cette situation. On s’est laissé aller au charisme théâtral d’AZIZ.

L’euphorie et l’état de grâce dont il bénéficiait ont enfanté une désinvolture et un libertinage inégal dans la gestion des affaires publiques. La seule priorité d’AZIZ et de ces alliés quand ils s’installaient au pouvoir était le confort, celui du palais, des résidences et des bagnoles, celui des coffres-forts et des comptes bancaires.

Des écornifleurs les ont tôt rejoints et ils portent un nom plus que rebutant que celui de Transhumants, Pyromanes, Prophètes du mensonge et du complot. « Laissez le général travailler »! Telle était la réplique des consciences anesthésiées par la mégalomanie et le populisme.

Et le constat est amer : le général a travaillé pour son compte dynastique exclusif. Il a institué une bourgeoisie politicienne et parasitaire. Pendant ce temps, la pauvreté et le désarroi social élisent domicile dans les foyers, les faubourgs et les rues.

Des familles entières vivent pêle-mêle ! Les Mauritaniens sont trop fatigués et ce n’est point à la générosité d’AZIZ qu’il faut s’adresser, mais à son cœur pour qu’il arrête la politique politicienne et agisse pour peu qu’il en ait le génie.

Certes les Aziz et leurs ombrageux alliés n’optent que pour la loquacité. Ils ne font que parler sur fonds d’activisme médiatique dont la seule finalité est de vendre l’illusion d’un génie bâtisseur.

Et les conséquences ne font que consacrer le mal absolu d’une nation considérée comme une marionnette suspendue au bout d’une corde grabataire. En fait, tout le monde est responsable: on a laissé et on laisse encore Aziz trop faire, il se permet tout, sur tout et sur tous.

Or, un pouvoir sans contrôle rend fou. Le pouvoir en Mauritanie est aphrodisiaque. Aziz succombe aux dérives et aux fautes que l’histoire ne lui pardonnera pas. En politique, faute se paie. La culture de l’éthique et du travail est la seule condition pour le développement durable de la Mauritanie.

Les Mauritaniens doivent se déterminer à débusquer et à écarter « sans complaisance, au besoin à punir sans faiblesse ceux qui ruinent ce pays ou le desservent, les corrompus et les antinationaux, les roublards et les paresseux ». Il faut cultiver l’honnêteté, le courage au travail, que chacun dans le poste où il est, du ministre au planton du chef d’entreprise au manœuvre, considère comme reposant sur ses seules épaules le destin de la nation.

Pour que l’éthique règne, deux conditions, une justice forte et respectée servie par des magistrats « bien traités et indépendants » et la « réhabilitation de la fonction technique au détriment de la fonction politique ». « A BON ENTENDEUR, SALUT ».

Ahmed Bezeiid Ould Beyrouck

Chroniqueur Politique

PS. E-mail : chroniqueurbeyrouck@gmail.com

Je ne suis ni de l’opposition,

Ni de la majorité présidentielle.

Je suis ailleurs.

le calame

Le Président de la République appelle les citoyens à s’inspirer de l’esprit du Ramadan pour renforcer la cohésion nationale

Le Président de la République appelle les citoyens à s’inspirer de l’esprit du Ramadan pour renforcer la cohésion nationaleA l’occasion de la fête d’Aïd El Fitr Al Moubarak, le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a félicité, jeudi soir, dans une adresse à la Nation, les mauritaniens et remercié les oulémas, les médecins et les journalistes, appelant tous les citoyens à s’inspirer dans leurs comportements quotidiens de l’esprit du mois béni du Ramadan pour renforcer la cohésion nationale et pour assurer le développement et le progrès du pays.

Voici la traduction du texte intégral de ce discours :

«Au nom d’Allah, le Tout Clément, le Très Miséricordieux.

Prière et Salut sur le plus Noble des Messagers !

Le Messager d’Allah a dit : « Le jeûneur connaît deux joies: quand il rompt son jeûne, il se réjouit et, quand il rencontre son Seigneur, il se réjouit de son jeûne ».
Chers citoyens, chères citoyennes,

Nous disons ce soir au revoir au mois béni du Ramadan, implorant Allah Le Tout Puissant d’être parmi ceux dont le jeûne et les prières ont été acceptés et les rétributions multipliées.

Nous accueillons demain la fête de l’Aid El Fitr Al Moubarak, heureux de la grâce extérieure et intérieure dont nous comble Allah.

A cette heureuse occasion de l’Aid El Fitr, je vous adresse chers citoyens mes félicitations les plus chaleureuses, souhaitant à notre cher pays davantage de progrès, de prospérité et de développement dans la sécurité et la stabilité dont il jouit, Alhamdoulilah.

J’adresse également mes sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué à l’animation de ce mois béni : Oulémas, Fakîhs, médecins et journalistes.

Chers citoyens, chères citoyennes,

Vous avez exprimé durant ce mois béni votre attachement aux valeurs de l’Islam et aux vertus de la solidarité et d’entraide, concrétisant ainsi l’esprit du Ramadan tant dans les comportements que dans les actes de piété.

Nous sommes tous appelés à nous inspirer dans nos agissements quotidiens des valeurs du Ramadan pour renforcer notre cohésion nationale et pour assurer le développement et le progrès de notre pays.

Qu’Allah fasse revivre à la Mauritanie, à l’Oumma arabe et islamique et à l’humanité toute entière ce mois béni du Ramadan dans le bonheur et la bénédiction».

AMI

Élections Locales : Pourquoi se ruer vers une chambre qui pourrait être dissoute après 2019 ?

Les élections locales semblent susciter un fort engouement de la classe politique. Opposition et pouvoir confondus. Jusqu’ici abonnée au boycott, la première  a décidé d’y participer.  Au constat de l’échec de sa politique de la chaise vide obstinément poursuivie depuis  1993. Elle vient de comprendre qu’elle a trop perdu, n’ayant jamais réussi à empêcher  les  nombreuses  caravanes  de passer, en dépit de ses aboiements.  Tous les gouvernements d’Ould Taya et Ould Abdel Aziz ont exécuté leur agenda. Sans souci des alertes  ou mise en garde de l’opposition qu’ils ont, souvent, traitée avec mépris. D’où la crispation qui a fortement marqué la mandature de l’actuel Président rasant tout sur son passage. L’opposition n’aura fait qu’encaisser les coups, depuis l’accord de Dakar (2009). Mais en décidant enfin de plonger sans un minimum de consensus, pour ne pas dire de garanties, sur la transparence des scrutins, elle  risque  fort de payer le prix. À moins que le peuple mauritanien   veuille   sanctionner  les dix ans  de mandature du tombeur de Sidi ould Cheikh Abdallahi. En espérant que  le présumé  remplaçant  ou dauphin  tout désigné et  pas même  contesté,  du côté des chancelleries occidentales, ne réussisse à sauver et pérenniser le règne des kakis « usurpateurs »  du pouvoir depuis 1978. À contrario, le général  chef d’état-major pourrait compter sur un UPR requinqué, avec plus d’un million d’adhérents ou, disons, d’ « incorporés ». En réchauffant tout simplement, aux micro-ondes, la tactique de la réimplantation. Que restera-t-il alors à l’opposition ? Récolter les miettes. Et reprendre la contestation. Éternel  recommencement  d’une démocratie on ne peut plus gondwanaise, si bien contée, par Mamane, sur RFI.

Mais  cet empressement à  aller aux élections ou, disons, y prendre part, comme, du reste, l’engouement  qu’a suscité l’UPR, lors de sa réimplantation, interroge. Les élections locales  seront forcément suivies par la présidentielle de 2019, avec, donc, l’élection  d‘un nouveau président de la République. Une alternance  par les urnes. En faveur  de qui ? Probablement de notre général à la retraite, Ghazwani. Ou d’un candidat de l’opposition, pourquoi pas ? On peut rêver, non ? Dans les deux cas, notre désormais  unique chambre parlementaire saura-t-elle  échapper  à  la dissolution ? On est en droit de se poser la question. La Mauritanie se passerait bien  d’une chambre aussi incolore et inodore que l’actuelle. Certes, l’ex-chef d’état-major des armées  pourrait, lui, s’accommoder avec une  majorité upériste, quand le champion de l’opposition n’en sera, en revanche,  qu’accablé ; il lui faudra alors procéder à sa dissolution, pour se donner une  majorité  confortable, sinon une alliance lui permettant de gouverner.  Sidi ould Cheikh Abdallahi  regrette certainement  de n’avoir pas  dissous celle  infiltrée par  des  chefs de corps qui entendaient faire payer, au Cheikh de Lemden, sa volonté de s’affranchir de ceux qui  l’auraient ramené  du Niger.

DL

Le calame

UFP : Les dirigeants du parti divisés pour cause de « laicité »

نتيجة بحث الصور عن ‪UFP mauritanie image‬‏Des sources bien informées ont déclaré à « Mourassiloun » que le sujet de la  « laïcité »en Mauritanie, soulevé, au cours des dernières semaines,  a provoqué des divergences entre les dirigeants de l’Union des Forces du progrès (UFP).

La question de la «   laïcité  » a commencé après que le président du parti, Mohamed Ould Mouloud, ait  déclaré dans une interview sur le Whatsapp que :

« La laïcité n’est pas ce dont le peuple mauritanien a besoin,  que son introduction en  Mauritanie serait source de sédition et  constituerait  une provocation aux sentiments des citoyens ».

Ces propos ont  soulevé  mécontentement d’un certain nombre de jeunes du parti , qui ont publié une déclaration,  exigeant que le  président Ould Mouloud s’en excuse publiquement . Chose qui a conduit à l’apparition de  différences de point de vue au sein  de la direction du parti.

Les membres du  bureau exécutif se sont scindés en deux clans :

L’un,  dirigé  par le président Mohamed Ould Mouloud et ses deux adjoints, Lo Gourmo, Mohamed Ould Khlil  et Mohamedou Naji, qui se trouve à l’extérieur du pays,

Alors que le deuxième clan,   est dirigé  par Moustapha Ould Badredine , assistée par Khadja Malick Diallo, Mohamed Ould Sid Ahmed et Ould Habab.

Le Bureau exécutif , dans une réunion ,  proposait  de sanctionner  les signataires de la déclaration demandant au président de s’excuser et revenir sur ses propos concernant la laïcité.

Ould Bedredine et son groupe se sont opposés  aux sanctions et d’après certaines sources , le clan de Ould Bedredine  commence d’ailleurs à considérer que  le président Mohamed Ould Mouloud déroge  aux principes du gauchisme sur lesquels le mouvement des Kadihines  a été fondé  ainsi que  les principes des courants qui ont suivi, voire  même , les principes du parti : l’Union des Forces du Progrès.

On se rappelle que le parti a réussi à surmonter  les divergences  apparues en son sein, en 2013  , concernant la participation ou le boycott des élections .

Cette fois,  la controverse concerne la mise en cause et revirement de  l’idéologie  du parti,  contestés par  certains  dirigeants, « poids lourds » du parti  .

Source : http://mourassiloun.com/node/4431

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La Mauritanie parmi 6 pays menacés de famine

La Mauritanie parmi 6 pays menacés de famineLe responsable aux affaires humanitaires et aux aides d’urgence de l’organisation des nations unies, Mark Lecoq a déclaré mardi que près de 6 millions de personnes se battent pour assurer leur pitance au Burkina Faso, au Tchad, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal.

Le responsable onusien ajoute que 1,6 millions d’enfants dans ces pays souffre de malnutrition aigue, un chiffre qui a augmenté de 50% depuis l’année dernière, et 1 enfant sur 6 dans ces pays nécessite des soins médicaux.

Il a mis en garde contre une aggravation de la crise alimentaire dans la région du Sahel africain qui a porté le taux de malnutrition à son plus haut niveau depuis 2012.

Selon Lecoq, les réserves alimentaires de millions de familles se sont épuisées, les obligeant à supprimer un repas de la journée, à retirer leurs enfants des écoles à négliger le suivi médical nécessaire afin de faire des économies et pouvoir acheter des repas.

A l’approche de la période de soudure, a encore dit le responsable onusien, le nombre de personnes ayant besoin d’aides alimentaires atteindra 6,5 millions.

Il a lancé un appel aux donateurs pour appuyer les efforts d’assistance engagés dans la région afin d’éviter le pire.

 

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