Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: October 2017

La Mauritanie, le pays “le plus en retard” dans le déploiement du G5 Sahel

La Mauritanie, le pays Les diplomates et ambassadeurs du Conseil de sécurité n’auront passé que quelques heures à Nouakchott, selon un rapport interne de l’ONU.

 

Le rapport indique que la Mauritanie est le seul pays a n’avoir pas identifié le bataillon requis pour rejoindre les quelques 5 000 hommes qui doivent composer la future force militaire. Elle ne dispose pas non plus d’officier de liaison à Mopti, au Mali, dans le centre de commandement du G5.

 

La Mauritanie se trouve donc dans la partie ouest et les travaux du quartier général de ce secteur, dans la localité de N’Beiket n’ont toujours pas commencé.

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté en juin 2017 une résolution autorisant le déploiement d’une force africaine fournie par les pays du « G5 Sahel » pour lutter contre le terrorisme, le trafic de drogue et le trafic de personnes au Sahel.

 

La résolution a été adoptée après que la France est parvenue à un accord avec les Etats-Unis sur le statut de cette force. Washington s’était opposé à une résolution estimant qu’une simple déclaration du Conseil suffisait.

 

La mission de cette force africaine de 5000 hommes est de “ramener la paix et la sécurité dans la région du Sahel”. A noter qu’il a n’a pas été évoqué dans ladite résolution le chapitre 7 de la charte des Nations unies qui autorise l’utilisation de la force.

 

Le G5 a été mis en place le 16 février 2014 sur initiative du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, pour s’attaquer aux problèmes de sécurité et de développement économique dont les pays membres font face. Le groupe comprend la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad.

ALAKHBAR

 

Maroc et « argent du haschich » : Rabat rappelle son ambassadeur en Algérie

Maroc et « argent du haschich » : Rabat rappelle son ambassadeur en Algérie Le Maroc a annoncé samedi avoir décidé du rappel pour consultation de son ambassadeur à Alger, en réaction à des déclarations du ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, accusant des entreprises marocaines de “blanchir l’argent du haschich” en Afrique.

Qualifiant dans un communiqué les déclarations de M. Messahel de « gravissimes », le ministère marocain des Affaires étrangères a également indiqué avoir convoqué vendredi soir le chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie pour lui faire part du « caractère irresponsable, voire enfantin » des propos visés.

Intervenant la veille à Alger lors de l’université d’été du Forum des chefs d’entreprise, le chef de la diplomatie algérienne a évoqué la montée en puissance des investissements marocains sur le continent au cours des dernières années, et la rivalité entre voisins maghrébins dans ce domaine.

« Les banques marocaines, c’est le blanchiment de l’argent du haschisch, ça tout le monde le sait. C’est des chefs d’Etats africains qui me le disent », a affirmé Abdelkader Messahel, selon des extraits de l’intervention largement partagés samedi matin sur les réseaux sociaux et internet.

« Si c’est ça les banques, je ne sais pas, personne ne nous impressionne. La Royal Air Maroc (la compagnie publique marocaine, ndlr) transporte autre chose que des passagers, et cela tout le monde le sait. On n’est pas le Maroc, On est l’Algérie. On a un potentiel, on a de l’avenir. Nous sommes un pays stable », a-t-il renchéri.

Pour Rabat, ces « propos affabulatoires » sont « d’un niveau d’irresponsabilité sans précédent dans l’histoire des relations bilatérales » et « témoignent d’une ignorance aussi profonde qu’inexcusable des normes élémentaires du fonctionnement du système bancaire et de l’aviation civile ».

« Ces déclarations sans fondement ne sauraient porter atteinte à la crédibilité ni au succès de la coopération (…) avec les pays africains », a encore souligné Rabat, avant de cibler à son tour Alger.

« Ces allégations mensongères ne peuvent justifier les échecs ou cacher les véritables problèmes économiques, politiques et sociaux de ce pays », a ainsi fustigé le ministère marocain.

Les sources de tensions -parfois marquées par des rappels d’ambassadeur pour « consultation »– sont relativement fréquentes entre les deux frères ennemis du Maghreb.

Les frontières algéro-marocaines sont fermées depuis 1994, et les deux pays entretiennent des relations difficiles en particulier autour de la question du Sahara occidental.

Cette ancienne colonie espagnole est en grande partie sous contrôle du royaume, qui la considère comme partie intégrante de son territoire. Mais le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, en réclame l’indépendance.

Par AFP

jeuneafrique

Les enfants qui aident souvent leurs parents au champ ne sont pas des victimes de traite et d’exploitation (Premières dames)

Les enfants qui aident souvent leurs parents au champ ne sont pas des victimes de traite et d’exploitation (Premières dames)Les enfants qui aident souvent leurs parents au champ ne sont pas des victimes de traite et d’exploitation, et une nette distinction doit être faite entre ces deux catégories d’enfants, estiment des Premières dames d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, qui ont pris part du mardi au mercredi, à Abidjan, à une Conférence internationale sur la lutte contre la traite et l’exploitation des enfants et l’autonomisation de la femme.

« Il faut absolument éviter les amalgames et faire la distinction entre, d’une part, les enfants de nos paysans qui les rejoignent quelquefois après l’école et effectuent à leur côté des travaux légers, et d’autre part, les enfants qui sont victimes de traite et d’exploitation, et qui sont privés de leurs droits fondamentaux », a plaidé l’Ivoirienne Dominique Ouattara, à l’ouverture de ces assises.

« Si nous voulons que nos parents paysans nous accompagnent dans notre démarche pour éradiquer le travail des enfants dans nos plantations, il faut que l’on évite de présenter leurs enfants qui effectuent de temps à autre des travaux socialisants, comme des victimes de traite et d’exploitation », a-t-elle ajouté, souhaitant que les différentes enquêtes sur le sujet tiennent compte de cette réalité.

Les Premières dames Fatoumata Bah Barrow de la Gambie, Rebecca Naa Okaikor Akufo-Addo du Ghana, Sika Kaboré du Burkina, Mariem Mint Ahmed dite Tekbir de la Mauritanie, Lala malika Issoufou du Niger, Marième Sall du Sénégal, Sia Nyama Koroma de la Sierra Leonne, Aminata Maïga Kéïta du Mali ont participé à cette Conférence.

Dans une déclaration commune qu’elles ont conjointement signée au terme des travaux, elles se sont engagées à « exhorter les parties prenantes à prendre en compte le travail léger et socialisant des enfants ». Cela « ne doit en aucun cas être considéré comme travail des enfants », souligne cette déclaration, lu par la Malienne Aminata Maïga Kéïta.

Les Premières dames du Togo, la Guinée, le Nigéria, le Tchad, la Guinée Bissau, le Bénin, y étaient également représentées.

Les participantes sont exprimé leur « ferme volonté à soutenir les efforts déployés par les gouvernements de (leurs) respectifs pour éliminer la traite, l’exploitation, le travail des enfants, notamment dans ses pires formes et toutes les formes de violences faites aux enfants ».

Selon l’Organisation internationale du travail, plus de 152 millions d’enfants et adolescents de 5 à 17 ans sont astreints au travail à travers le monde, près de la moitié de ceux-ci, soit 73 millions, accomplissent des travaux dangereux. Près de la moitié du travail des enfants (72 millions) se trouve en Afrique, souligne cette organisation.

Abidjan.net

Source:http://lauthentic.info

Mauritanie : le renforcement des statistiques portera sur l’élevage et les ODD

altNouakchott, 20 octobre (CEA) – La Commission économique pour l’Afrique achève aujourd’hui à Nouakchott une mission de cinq jours pour contribuer au renforcement des capacités des comptables nationaux mauritaniens dans les secteurs de l’élevage. A cette occasion, la délégation a procédé au suivi des progrès accomplis pour la mise en oeuvre du Système de Comptabilité Nationale (SCN) 2008 et la réalisation des Objectifs mondiaux de Développement Durable.
Dans le cadre de cette mission, la CEA s’est penchée, avec les comptables nationaux de l’Office National de la Statistique, sur les comptes liés à l’élevage. Ensemble, ils ont finalisé le travail entamé en février et mars 2017 pour l’amélioration de la collecte des données liées aux secteurs de la pêche, du transport, du commerce et de l’administration et des Institutions sans but lucratif (ISBL). L’équipe de la CEA a été assistée dans ces différentes tâches par des experts venus du Niger et du Maroc.
A l’occasion de cette visite, les représentants de la CEA ont procédé par ailleurs à une analyse de l’environnement institutionnel statistique et des processus de production nationaux. Ces actions ont été menées dans le cadre d’un projet visant à améliorer les mécanismes et procédures institutionnels pour la production et l’utilisation des indicateurs liés aux ODD, et contribuer au renforcement des processus de production statistique en complétant les sources de données statistiques traditionnelles avec de nouvelles sources de données, dont le Big Data, pour mesurer les cibles et les indicateurs des ODD.
Dans ce cadre, il est prévu d’organiser, du 11 au 13 décembre prochain à Nouakchott un atelier national destiné à établir une feuille de route pour le renforcement de l’environnement institutionnel statistique et des processus de production en Mauritanie. Cette rencontre réunira des statisticiens, des décideurs et autres parties prenantes, des représentants des ONG ainsi que des experts de divers horizons.

Communiqué de presse

le calame

Ambassadeur de France en Mauritanie : remise des insignes de Chevalier dans l’Ordre des Arts et Lettres à Mme Hindou Mint Mohamed Aïnina

Ambassadeur de France en Mauritanie : remise des insignes de Chevalier dans l’Ordre des Arts et Lettres à Mme Hindou Mint Mohamed AïninaAmbassade de France en Mauritanie – Nous sommes ici ce soir pour rendre hommage à une femme journaliste, ancienne Ministre, Mme Hindou Mint Mohamed Aïnina, à laquelle leurs qualités et leurs compétences remarquables ont valu d’être nommé par la ministre de la Culture, Mme Audrey Azoulay,

Chevalier dans l’Ordre des Arts et Lettres, Ordre créé, je vous le rappelle, en 1957, destiné à honorer les mérites des «personnes qui se sont distinguées par leur création dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu’elles ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde ».

Mesdames, Messieurs,

Je vais décorer Mme Hindou Mint Mohamed Aïnina qui a fait honneur à notre République par son action et son engagement personnel.

Avant de lui remettre les insignes, conformément à la tradition, permettez-moi de dire qui est cette personnalité méritante, qui se cache derrière cette femme en retraçant rapidement son parcours qui lui vaut, aujourd’hui, de recevoir cette distinction française, même si la majorité des personnes présentes, ici, ce soir, connaissent bien mieux Mme Hindou que moi.

Après des études pour devenir enseignante, Mme Hindou Mint Aïnina se retrouve journaliste un peu par hasard, en 1989. Avec une bande d’amoureux de l’écriture et des belles-lettres (M’Barek o/ Beyrouk, Idoumou o/ Mohamed Lemine qui sont présents ici ce soir parmi nous (et qui vont aussi être décorés), elle participe au lancement de “Mauritanie demain”, seul journal indépendant de l’époque, dont la périodicité est aléatoire.

Ces “contestataires” s’indignent des massacres entre Maures, Haratines, Peuls ou Wolofs à la frontière sénégalo-mauritanienne. « Il y a eu alors beaucoup de morts, déplore-t-elle, alors que tout le monde cohabitait pacifiquement jusque-là. » En 1993, vous faites partie de la rédaction de l’hebdomadaire Al-Bayane, lui aussi contestataire et lui aussi censuré.

La même année, vous devenez la rédactrice en chef du journal d’expression française Le Calame, où vous défendez auprès des lecteurs – je cite – « l’apprentissage de la liberté, de l’égalité et de la démocratie ».

Et surtout de l’égalité, car vous affirmez : «on ne naît pas égaux, il faut le devenir. Dans tout le Sahel, si on n’apprend pas l’égalité, il est impossible de sortir du statut social où l’on est enfermé ». Jusqu’en 2007, cette conviction fonde le combat de la rédaction du Calame, dont vous êtes la rédactrice en chef.

En parallèle, le 15 décembre 2005, le Premier ministre de l’époque, Sidi Mohamed Ould Boubacar, vous nomme membre de la Commission nationale consultative pour la réforme de la presse et de l’audiovisuel (CNCRPA).

Puis, vous entrez dans le monde de la politique. Hindou Mint Aïnina est nommée conseillère en communication et en relations avec la société civile du Premier ministre, Zeine Ould Zeidane, de 2007 à 2014.

En août 2014, le Président de la République, Mohamed Ould Abdelaziz, la choisit comme Ministre déléguée chargée des Affaires maghrébines, africaines et des Mauritaniens de l’étranger, puis, début 2015, comme Ministre de la Culture et de l’Artisanat. Vous occuperez ces fonctions jusqu’en avril 2016.

Tout au long de votre mandat, vous vous êtes efforcée de dynamiser votre Ministère et de soutenir, sans distinction, toutes les formes d’expression artistiques. Les artistes mauritaniens ont ainsi pu trouver une écoute bienveillante à leur égard.

Vous êtes également membre active du Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Ouest Saharien (CEROS), association de recherche scientifique basée à Nouakchott qui s’est fixée comme objectif de contribuer au développement de la recherche en sciences humaines et sociales sur l’Ouest Saharien.

Mme Hindou Mint Aïnina, Mme la Ministre,vous êtes une femme de convictions, résolument moderne, imprégnée d’une réelle culture politique progressiste. Forte de ces convictions et de votre éducation politique familiale, vous dénoncez et luttez contre toutes les formes d’archaïsme et d’obscurantisme qui traverse la Mauritanie contemporaine.

Proche des individus, vous êtes une femme simple et humaniste, francophone et francophile, très attachée aux valeurs que la France porte et défend. Vous incarnez une Mauritanie ancrée dans le monde, ouverte sur l’extérieur, fière de ses diversités.

Cette distinction vient souligner et récompenser, d’une part, votre attachement à la liberté – de pensée et d’expression – sous toutes ses formes, et d’autre part, les efforts que vous avez pu déployer, avec de faibles moyens matériels et financiers, pour soutenir les Arts et la Culture en Mauritanie.

Mme Hindou Mint Aïnina, au nom de la ministre de la Culture, je vous fais Chevalier dans l’Ordre des Arts et Lettres.

cridem