Monthly Archives: August 2017
La loupe du Rénovateur : Le président Aziz met fin au bicaméralisme parlementaire
C’est la fin du bicaméralisme parlementaire en Mauritanie. Haro sur la chambre haute dont la dissolution a été prononcée par le conseil constitutionnel qui a validé les résultats du référendum du 5 août 2017.
Sur cette note finale, acariâtre, le sénat appartient au passé de l’hémicycle. Aucune trace de l’institution ne subsistera. Les sénateurs ne se faisaient plus de doutes sur leur sort. Eux qui ont choisi de mettre leur honneur en jeu contre la violence aveugle que cela leur vaudra.
Des semaines durant, ils ont fait de la résistance qui a viré en grève de la faim. L’histoire retiendra cette page de désobéissance parlementaire infligée à un prince opiniâtre, se voulant invincible et qui essuya lamentablement des sueurs froides lors du rejet des amendements constitutionnels par la chambre haute.
Un coup de tonnerre qui piqua au vif l’autorité du Premier magistrat de la République. Contre toute attente, les frondeurs se sont radicalisés plus que l’opposition traditionnelle. Une nouvelle donne inédite s’incrustera dans la scène politique. Rarement on aura vu une chambre aussi docile et dévouée retourner les armes contre leur « seigneur de guerre ».
Le pays entier sera ébranlé par cette mutinerie parlementaire. Le long feuilleton s’est achevé par la dissolution du sénat non sans faire des dégâts matériels avec des dépenses faramineuses consacrées à la tenue d’un référendum aux épices chinoises. Des milliards de notre monnaie nationale pompés des fonds publics pour écraser ces fauteurs de troubles assimilés à une bande « d’égarés » et « d’opportunistes ». Plus grave, les libertés politiques ont en pâti.
Le président n’a cessé de marteler que ceux qui lui cherchent des noises le trouveront sur sa route. Pour autant les ex- sénateurs ne s’estiment pas vaincus malgré la perte de l’immunité parlementaire, ils pensent être bien immunisés encore contre les agissements de celui qui ne veut plus les voir enfiler leurs écharpes. Pour Aziz la partie est finie .il faut passer à autre chose. Mais quelle chose ? La tête de pont de cette croisade sénatoriale, Ould Ghadde fait plus parler de lui en cellule.
Il apparait comme la bête noire à abattre d’une machine politico-policière réquisitionnée pour le mater. Mais sa popularité ne fait que croitre ici au pays de la démocratie à la matraque et aux lacrymogènes. Ici, la célébrité appartient au seul chef de la citadelle. Sans partage ! On pouvait laisser le temps faire son œuvre en assistant à la mort du sénat, sans tirer sur lui. De toutes les façons son existence n’était que factice.
C’est à sa décharge quand sa voix s’est affirmée dans ce contexte où la démocratie ne fait que subir des coups fourrés. Qu’est –ce qui changera avec la disparition du système bicaméral parlementaire tant est que la séparation des pouvoirs n’est qu’une vue de l’esprit dans nos mœurs politiques. L’assemblée continuera d’être comme le sénat le fut, une chambre d’enregistrement.
Les amendements constitutionnels pour faire valoir le dernier mot d’un homme qui n’en sera pas à ses dernières fourberies politiques ouvrent la voie aux tripatouillages constitutionnels dont les conséquences sur la viabilité des institutions républicaines sont certaines.
Le sénat est mort… vive les sénateurs !
CTD
5 ANS DE PRISON POUR L’UTILISATION DES COULEURS ASSOCIÉES DE L’ANCIEN DRAPEAU NATIONAL
Des sources privées ont révélé à «anbaa.info » qu’une nouvelle loi sera annoncée au cours des prochains jours en Mauritanie.
Cette loi interdirait aux partis politiques , organisations de la société civile et même aux personnes étrangères , d’ utiliser les logos et les symboles qui reflètent le drapeau de la Mauritanie d’avant le référendum qui a eu lieu le 5 Aout 2017.
La loi qui sera annoncée bientôt – selon ces sources – criminalise toute utilisation délibérée, associant la couleur jaune avec le vert (les couleurs de l’ancien drapeau) pour motif de codage public ou privé!.
Selon toujours les mêmes sources,quiconque lèverait l’ancien drapeau national , écoperait d’une sanction pénale de 5 ans d’emprisonnement et une amende de 4 millions d’Ouguiyas (10 mille dollars).
Source : https://www.anbaa.info/?p=35493
Traduit par Adrar.Info
Source: http://adrar-info.net/
FLAMNET- AGORA : Portait d’un grand combattant de la liberté ( Deuxieme Jet)
Kaaw Tokossel l’Homme
Kaaw Tokossel est courtois, affable et de commerce facile; le sourire toujours en bandoulière. De son allure débonnaire se dégage une bonne humeur contagieuse. Il lui arrive de piquer des crises de rire qui peuvent durer des heures et des heures, ce rire si caractéristique; mi-gémissements, mi-gazouillements. Comme ce jour où je lui raconta l’histoire de ce vieux peul qui vivait à Marseille dans les années 50 et qui était de passage au siège des FLAM à Ouagou Niayes. Ce vieux nous raconta, camarade Thilo Niang(épouse du président Samba Thiam) et moi: qu’un jour revenant de Marseille, leur avion tomba en panne en plein vol et ils étaient suspendus dans les airs pendant plus de 2 heures en attendant l’arrivée des secours de Dakar. Thilo lui lançait de temps à autre des ” Alaa Baaba…”, le vieux renchérissait de plus belle : ”Arrivé sur les lieux, l’avion de secours nous jetta des cordes, accrocha notre avion nous tira jusqu’à Dakar…”. Le jour je lui rendu compte de cette conversation, Kaaw rit jusqu’aux larmes; il en riait des semaines durant de cette prouesse des secouristes de cet avion particulier.
Kaaw est un pur Torodo, pas dans le sens peul ou féodal du terme, très vague a mon sens; mais plutôt dans le sens maure du terme ; un Zwaya, c’est a dire un noble (Dimo), humble et généreux au service des petites gens ( excusez l’expression). Je ne l’ai jamais entendu “crier sa torodité” on dirai qu’il s’en veut d’avoir naquit dans une grande famille des ”Elimane Jowol” ou Almamy, tellement il est modeste. N’GUZ est très généreux, une générosité spontanée, naturelle, et désintéressée. Il donne tant en période de vaches grasses qu’en période de vaches maigres. Il n’est pas de ceux, nombreux qui ne donnent que le trop plein; mais partage tout le temps car c’est sa nature. Les rares moments ou il lui arrivait de ” ramasser le calepin d’un blanc”, il attendait des jours et des jours de voir l’un de nous, camarade Ousmane Amadou Diallo ou moi et nous lancait: ”Sehilam ar nyamoyen gertoode”. Toujours l’esprit de partage, c’est comme ca qu’il est.
Le plus étonnant chez Kaaw est l’évantail de gens qu’il connait. Des personnes de toute condition sociale. Des quartiers populaires, à la bourgeoisie en passant par la banlieue.
Le landerneau politique sénégalais est son terrain de prédilection, la lutte oblige. Il s’y sent à l’aise jusqu’en devenir le chouchou. Kaaw peut causer avec Talla Sylla, plaisanter avec Abdou Fall ou débattre avec feu Pr Sémou Pathé. Son rôle de porte-parole des ex-FLAM qu’il a si bien rempli a fait de lui une sorte de mascotte des organes de presse au Sénégal avant son expulsion de ce pays frère en 1999 suite aux pressions diplomatique de la Mauritanie. Ces relations avec les médias? Je ne vais même pas m’y attarder; ” It’s very simple” come on dit ici: Kaaw connait tous les journalistes et touts les journalistes connaissaient Kaaw. Il va de soit que le milieu Haal pulaaren ne saurait demeurer en reste. En vrai Fuutanke enraciné, Elimane Bilbassi a su y cultive des relations solides et diversifiées avec les différentes associations culturelles. Il est l’ami du vendeur de lait du coin, du vendeur du journal de la rue, du cireur des chaussures, prend le thé avec Ngaari Laaw et peut tapper à la porte de Samba Diouldé Thiam ou d´Alioune Tine de la Raddho à n’importe quel moment. C’est ce substrat de qualites humaines qui font de Kaaw le grand militant qu’il a toujours été.
Kaaw Toure le militant
Kaaw est un vrai militant, un militantisme sincère et dévoué. Loin de cet activisme mégalomaniaque oh combien fréquent chez nous, des “militants” qui viennent à la cause juste pour pavaner leur petite personne. Toutes nos organisations ont connu ces fanfarons avec leurs phraséologie sans tête ni queue qui accourent en masse au début, mais ne tardent pas à se dérober dès que les choses sérieuses commencent. Et ceux nombreux qui ne cherchent qu’à se faire un nom dans lutte avant d’aller vendre leur âme au diable pour quelques strapontins.
En vérité, il n’est pas facile de militer; en dehors des obstacles inhérents à toutes lutte de libération; longue durée, déséquilibre des moyens, dissentions…, la notre est plombée par des facteurs intrinsèques uniques à la societé négro-mauritanienne. En effet, nos normes sociales font qu’il y a un âge pour tout; un âge pour s’amuser, apprendre, travailler, fonder une famille et aller à la mosquée. La lutte, tant et si bien qu’elle soit nécesaire parfois, ne saurait être qu’une étape de la vie située probablement entre s’amuser et apprendre. La preuve, touts nos combats sont en majorité portés par les élèves, étudiants ou chômeurs contrairement a beaucoup de societés ou il y a une adhésion totale à la cause et une distribution des rôles en fonction des capacités de chaque groupe d’âges. Dans notre société, les pressions sociales opèrent une espèce de séléction naturelle qui ne présérve que les individus résistants.
Il y a ceux, qui, à la moindre pression, cédent et ne résistent pas; il y a ceux qui plient et ne rompent pas, mais il y a surtout ceux qui tiennent ferme et ne vacillent pas. Kaaw fait partie de cette poignée de militants qui ont mis leurs vies entre parenthèses le temps de la lutte. Il n’a jamais cherché à se caser dans un travail bien rémuneré pour oublier la lutte ou à s’émigrer. Il n’a fondé de famille que tard dans la vie. Comme ces nombreux rebelles qui ont juré de ne se jamais raser la barbe avant la victoire.
Elimane Bilbassi saisi chaque occasion pour faire avancer la cause, comme le jour ou il faillit transformer sa soutenance en réquisitoire contre Taya et son régime. L’un des membres du jury n’ayant rien touver à lui reprocher, lui lanca ceci:”…je ne sais pas qu’est ce que la lutte contre le racisme en Mauritanie vient faire dans un mémoire de l’ENEA où vous parlez de l´économie>>. Kaaw lui rétroqua alors à peu prés ceci: ”Les noirs sont opprimés en Mauritanie par un régime raciste, qui nous a jété sur le chemin de l´exil et dont le but était de nous ”clochardiser” et de nous fermer toutes les portes de réussite. Ce travail est aussi le fruit de notre lutte, de notre résistane donc je n’ai fait que dédier mon travail à mon peuple opprimé…”. C’est comme ca qu’il est mon ami, la lutte est l’épicentre de sa vie et toutes les occasions sont bonnes pour livrer le message. Bien sûre que je vais paraphraser Samba Diallo de l´aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane: ” Kaaw ne vit pas, il milite”.
D’aucuns le comparent à Biko ou Madiba, quelle abérration, comme s’il pouvait être l’un ou l’autre. Il est la synthèse des deux, il la détérmination du premier et la clairvoyance du second. Il resemblerait plutôt à Ahmed Kathrada dans son rôle de conseiller efficace et confident discret du président Samba Thiam. Je ne lui ai jamais connu une idôle particulière, même si on le soupconnait d’un brin de Sankarisme, mais c’était tendance à l’époque. Il pouvait admirer Ghandi, Malcom X ou le Dalai Lama… Il est défenseur de toutes les causes justes. Je me souviens encore de nos longues conversations pendant les intérminables conférences nationales africaines au début des années 90, nous étions tous excités car persuadés que nous étions, que cette vague de démocratisation atteindrait un jour les rivages de notre pays.
Nous étions tous derrière les leaders des oppositions africaines qui allaient, pensions nous, débarrasser l’Afrique de cette vieille garde corrompue. Tshisékédi, Agbayibor, Koléla, Albert Zafy, Gbagbo, Sogolo, et même Jean Nguza Karl-I-Bond… tels étaient nos nouveaux héros.
L’une de nos rares pierres d’achoppement était sa farouche opposition aux tribunaux internationaux qui ne jugeaient à son avis que les africains, moi plutôt libéral, j’étais pour le droit d’ingérence. Mon avis était et demeure que c’est par ce que les africains ne montrent aucune volonté de prendre en charge leurs problèmes qu’ils se font dicter les solutions.
Je m’en voudrait de terminer cet article sans répondre à tous ceux qui l’accusent parfois de militer derrière le clavier; laissez moi vous dire, Elimane Bilbassi a milité avant l’avènement du clavier ou de la démocratisation de la parole en Mauritanie. C’est à pieds qu’il distribuait des tracts et nuitamment sous le couvre feu écrivait sur les murs sous le régime militaire à l´intérieur du pays, redigeait et distribuait notre journal “Le Flambeau”(journal interdit en Mauritanie) dans toutes les rédactions dakaroises et internationales et les représentations diplomatiques au Sénégal. Pendant que certains bavardaient, il faisait les cents pas devant les bureaux dans l’espoir d’apercevoir une autorité à sensibiliser sur la situation en Mauritanie. Pendant que d’autres théorisaient, il faisait le pied de grue devant les hôtels pour alerter les hôtes de passage sûr les dérives de Mouawiya. Bien avant l’Internet il a porté la parole partout en Afrique et dans le monde; au pays Mossi, au Kunaari, jusqu’au désert du Kalahari et en Scandinavie.
Il avait tissé son propre réseau social, réel celui là; pas virtuel, avec la création de Flamnet qui était devenu le premier forum libre et d´échanges entre exilés mauritaniens et compatriotes de l´intérieur. Ceci bien avant Twitter et WhatsApp, bien avant que la mère de Marck Zuckerberg, le fondateur de Facebook “ne montre les premiers signes de grossesse“ pour paraphraser celui que vous savez.
Mais ne dit on pas que derrière chaque grand Homme il y a une grande Dame, si Kaaw s’est encore bonifié c’est grâce à ma très chère cousine Arwa Dieng qui non seulement a réussi la prouesse de cultiver le haricot tropical en plein climat boréal mais a su s’occuper de mon très cher ami.
Voila N’Guza, mon “serpent est descendu” comme on dit chez nos cousins et voisins Wolofs, j’ai dit tout ce qui était “écrivable”.
“ Andi fof haali fof, bonni fof “. J’ai passé sous silence les nombreuses tentatives de corruption, des propositions mirobilantes pour des retournements de veste dont tu as été l’objet et tous les trucs que tu utilisais pour tromper et déjouer la vigilance des forces de sécurité et agents de renseignements qui étaient à tes trousses et qui te voulaient du mal pendant ton exil sénégalais.
Que Dieu te donne longue vie et protège ta petite famille pour que la lutte continue jusqu’au dernier souffle.
La lutte continue!
Abou Hamidou Sy- FPC-Amérique du Nord.
FNDU : ‘’le pouvoir politise la justice et humilie les citoyens’’
Dans un communiqué distribué à la presse, le Front National pour la Démocratie et l’Unité déclare que le pouvoir politise la justice et humilie les citoyens. Le communiqué condamne vigoureusement la séquestration du sénateur Mohamed Ould Ghadda et la répression sauvage et arbitraire dont ont fait l’objet sa famille et ses soutiens. Dans le communiqué dont le Calame a obtenu copie, le FNDU exprime son anxiété face au tournant dangereux que fait prendre au pays le pouvoir actuel. Le communiqué a demandé aux forces vives de la nation de faire face à cette grave et inédite déliquescence du pays. Le sénateur Ould Ghadda a été arrêté il ya quelques jours au niveau du débarcadère de Rosso alors qu’il se rendait au Sénégal pour procéder à des analyses médicales. Il a ensuite été conduit vers une direction inconnue. Son avocat, Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeyni a publié un communiqué dans lequel il fait porter la responsabilité aux autorités de tout ce qui pourrait advenir du sénateur dont la santé est très fragile et demandant à pouvoir voir son client afin de s’assurer des conditions de sa détention et de ses dessous. Lundi 15 août 2017, les proches et amis du sénateur séquestré ont organisé un sit in devant le siège des Nations Unies à Nouakchott. Les manifestants ont fait l’objet d’une intervention policière particulièrement musclée.
le calame
Mauritanie : Mohamed Ould Abdel Aziz règle ses comptes
Les Mauritanies – Après l’avis favorable du peuple mauritanien pour les amendements constitutionnels, conduisant à une victoire à plus de 85% du « oui » , a présent, le président Mohamed Ould Abdel Aziz semble se diriger vers des règlements de comptes.
Ainsi dans le collimateur du Raïs figure en bonne place le sénateur, Mohamed Ould Ghadda et certains collaborateurs de son cousin Ould Bouamatou actuellement en exil au Maroc.
Selon nos radars, le chef de l’Etat est bien déterminé en à finir avec «son cousin ennemi » et s’attaquer à ses réseaux d’amis et son influence économique dans le pays.
Le premier mauritanien a décidé d’emprunter la voie du président Turque, Recep Tayyip Erdogan qui a usé des moyens peut orthodoxes pour éliminer son ennemi juré, Fethullah Gülen.
Actuellement les choses semblent prendre forme et la première victime n’est rien d’autre que le plus virulent du régime d’Aziz en l’occurrence, Ould Ghadda. Ce dernier a été arrêté, le jeudi dernier chez lui et conduit vers une destination inconnue.
Selon des sources sûres, après le règlement de comptes du sénateur, le régime d’Aziz usera de tous les moyens possibles (conventionnels et non conventionnels) pour démanteler la sphère d’influence du milliardaire mauritanien.
Selon des sources bien informées, les ordres du général seront exécutés par son nouvel homme de confiance Sidi Baba Ould El Hacene, directeur de la sûreté de l’Etat. Ce dernier avec la complicité d’autres barrons du système vont s’attaquer aux banques, sociétés d’assurances, propriétaire de l’homme d’affaires mauritanien, devenu la personne encombrante pour le régime du président, Aziz.
Au fur et à mesure que la date butoir du présidentiel de 2019 approche, le champ politique mauritanien nous réserve des surprises et des rebondissements à n’en plus finir.
Après avoir liquidé le secrétaire générale de la présidence, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf qui était pourtant considéré comme l’un des piliers du Système, maintenant la nouvelle cible est l’un des premiers opérateurs économiques du pays.
Mais de quoi le président, Mohamed Ould Abdel Aziz a-t-il peur ?
Ibrahima junior Dia
http://lesmauritanies.com/2017/08/14/mauritanie-mohamed-ould-abdel-aziz-regle-comptes/