Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: October 2016

Le PMC Arc-en-ciel se réjouit de l’invitation des FPC au dialogue.

Le PMC Arc-en-ciel se réjouit de l’invitation des FPC au dialogue.Le parti Mauritanien du Concret, Arc-en-ciel, a accueilli avec satisfaction la participation des Forces Progressistes du Changement (FPC) au dialogue politique national.

Le PMC Arc-en-ciel, qui estime que le dialogue est le meilleur moyen de régler les problèmes de la Mauritanie s’est dit disposé dès le départ d’accueillir sous sa bannière les FPC pour l’accompagner à ce dialogue.
Les dirigeants de cette formation politique ne l’entendaient pas de la même oreille et avaient poliment décliné notre offre.

Maintenant qu’ils ont été officiellement conviés, nous ne pouvons que nous en réjouir et nous félicitons vivement à cette occasion les autorités mauritaniennes pour leur compréhension et leur ouverture.

Nous osons espérer que ce cheminement côte à côte avec les FPC, aboutira à une reconnaissance officielle de ce parti qui n’a, à en croire ses dirigeants, d’autre ambition que de participer et contribuer à la vie politique nationale.

Nous estimons par ailleurs, que le pouvoir aurait pu faire le même geste avec IRA, ce qui sans nul doute aurait largement contribué à apaiser les ardeurs des leaders de cette organisation.

Nouakchott, le 01 septembre 2016
Parti Mauritanien du Concret, Arc-en-Ciel
Section Communication


boolumbal

Réseaux sociaux : Facebook lance sa version en langue peule

Réseaux sociaux : Facebook lance sa version en langue peuleJeune Afrique – Facebook poursuit son développement en terre africaine. Le réseau social a lancé vendredi sa nouvelle version en peul et se décline désormais en sept langues africaines. En attendant plus…

Il est bien loin le temps où Facebook, lors de sa création en 2007, ne connaissait que l’anglais et l’espagnol, les deux langues majoritaires dans les universités américaines, qui ont contribué à son essor. Avec une application de traduction mise en place dès les premiers jours, le réseau social a conquis la planète, adoptant notamment le français en deux petits jours, et ne s’est pas arrêté depuis.

Dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 septembre, Facebook a ainsi lancé trois nouvelles versions, en corse, en maltais et en peul. Les locuteurs peuls, environ 25 millions d’Africains, ont donc désormais la possibilité de modifier leurs préférences afin d’utiliser la langue de leurs origines. Il suffit d’aller dans les paramètres, de cliquer sur « langues » et de choisir.

Grâce à ce développement, Facebook est désormais disponible dans 101 versions, dont huit pour l’Afrique, qui reste le continent le moins représenté : somali, afrikaans, haoussa, kinyarwanda, swahili, tamazight et malgache. Plus de 40 langues, qui sont proposées au préalable par les utilisateurs du réseau social, sont en outre en cours de traduction par l’équipe de Facebook, la majorité étant rares et classées en danger par l’Unesco.

Un seul bureau, sur 49 dans le monde, situé en Afrique

Plus d’1 milliard de personnes utilisent aujourd’hui le réseau de Mark Zuckerberg dans une langue autre que l’anglais. La plateforme revendique 1,71 milliard d’utilisateurs actifs mensuels en juin 2016. Parmi eux : 84 millions, seulement, en Afrique subsaharienne, encore handicapée par le manque d’accès à Internet.

Facebook considère donc depuis quelques années le continent comme le dernier grand espace à connecter. Pour le conquérir, Mark Zuckerberg, qui était fin août en visite au Nigeria et au Kenya, a notamment l’ambition de connecter tous les Africains à Internet avec des projets comme le satellite AMOS-6 ou les drones solaires Aquila.

La marche est encore relativement haute. Petite indication : la société ne dispose pour le moment que d’un seul bureau en Afrique, à Johannesburg, sur les 49 déployés dans le monde entier. Elle en compte en revanche quatorze aux États-Unis, douze en Europe, neuf en Asie, sept sur le continent américain (hors États-Unis), quatre en Océanie et deux au Proche-Orient.

Mathieu Olivier

Mauritanie-dialogue politique: un leader de parti déplore le racisme et l’exclusion des Mauritaniens non Arabes

Mauritanie-dialogue politique: un leader de parti déplore le racisme et l'exclusion des Mauritaniens non ArabesLe360 «Excusez-moi Mr le président. Je vais abuser de votre patience, car je serais très long pour parler d’une situation désastreuse», dixit Bâ Alassane Hamady Soma (alias Balas), président du Parti mauritanien du concret/Arc-en-Ciel, lors de ce qui fut l’un des moments forts de la séance d’ouverture, hier jeudi, du «Dialogue politique national inclusif» en Mauritanie.

Sans langue de bois et sans prendre de gants, Balas a martelé et dénoncé «une marginalisation totale» de la communauté négro-africaine, vocable désignant les Mauritaniens non-arabes (peulhs, soninkés, wolofs et bambaras) et leur exclusion de tous les secteurs de la vie économique nationale. Une allocution diversement appréciée, bien évidemment, mais qui tranche avec les discours de circonstance.

S’exprimant devant le président, les membres du gouvernement, les leaders de partis politiques et une assistance nombreuse, le président du PMC/Arc en Ciel s’est adressé directement au premier magistrat du pays, Mohamed Ould Abdel Aziz, dans une allocution retransmise en direct à la télévision d’Etat.

«Les acteurs de la communauté négro-africaine sont exclus des milieux d’affaires (banques, assurances et entreprises de grande importance) en dépit d’une expertise incontestable. Ils sont oubliés dans l’attribution des agréments pour la création d’organes de presse, l’audiovisuel, etc.».

Le leader du PMC/Arc en ciel s’est également insurgé contre «la non admission des enfants noirs au sein de l’école d’excellence», comme l’atteste la composition unicolore des enfants admis au sein de cette institution qui fonctionne comme une académie militaire accueillant des jeunes destinés à la carrière militaire. Une manière d’exclure cette frange de la communauté mauritanienne des rôles futurs de dirigeants de l’armée mauritanienne.

Par ailleurs, Balas a posé le problème «des rapatriés mauritaniens du Sénégal, devenus des réfugiés dans leur propre pays devant l’impossibilité de recouvrer leurs biens confisqués au moment de leur déportation lors des évènements douloureux de 1989, notamment leurs lieux d’habitation et leurs terres de culture, privés de papiers d’état civil à cause du comportement de l’Agence national du registre des populations et des titres sécurisés (ANRPTS)».

Ces Mauritaniens, qui ont été déportés vers le Sénégal en 1989 et dont certains, au nombre de 24.000 individus, ont été rapatriés grâce à un accord tripartite entre les gouvernements de Mauritanie, du Sénégal et le HCR. Ils vivent dans des conditions encore déplorables loin de leur lieu d’habitation d’avant leur déportation vers le Sénégal.

Dans sa longue allocution, le leader du PMC/Arc en ciel «qui attendait une telle occasion depuis 56 ans» a également posé le problème «de l’accaparement des terres des populations de la Vallée du fleuve Sénégal» par des hommes d’affaires et des lobbies proches du pouvoir qui n’ont aucun lien avec ces terres et qu’ils ont bradées au profit des investisseurs venant des pays du Golfe.

Il a signalé au passage que cette pratique «est désormais considérée comme un crime contre l’humanité» du point de vue de la législation pénale internationale et plaidé en faveur de la fin d’un tel comportement.

Enfin, il faut souligner que ce Dialogue politique national inclusif, boycotté par les plus importantes franges de l’opposition, a pour objectif de débattre de tous les problèmes institutionnels, politiques, économiques et sociaux de la Mauritanie.

Toutefois, pour certains, les principaux maux de la Mauritanie, comme la difficile cohabitation entre les communautés arabes et négro-africaines, ainsi que l’esclavage, problèmes qui risquent d’être occultés par des problèmes mineurs : suppression du Sénat, révision du Code électoral, réforme de la loi sur les partis, etc.

En attendant, la majeur partie des Mauritaniens continuent à vivoter et n’accordent presque aucune importance à ce dialogue sans vrais lendemain,…

Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya

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